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Zidane, espèce d'icône

À lire sur Une balle dans le pied: à force de prêter ou de louer son nom et son image sans rien faire de lui-même, Zinédine Zidane finit par sonner le creux.
Auteur : Jérôme Latta le 25 Jan 2011

 

Le 9 juillet de cette année, Zinédine Zidane aura pris sa retraite depuis cinq ans. L'anniversaire est difficile à oublier puisqu'il s'agit de celui de la finale de la Coupe du monde 2006, au terme de laquelle le joueur tira sa fracassante révérence. L'instant d'avant, il était au sommet de sa popularité, porté par une légende en marche qui avait mis un deuxième titre mondial au bout du chemin. L'instant d'après, on put croire qu'il avait aussi fracassé son image. Son geste absurde fut pourtant exorcisé par la parodie, puis excusé avant d'être résolument refoulé. (...)

> la suite sur Une balle dans le pied

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Réactions

  • Tonton Danijel le 26/01/2011 à 14h02
    gurney, à mon avis, le meilleur moyen d'atterrir sur ce blog, c'est de lire les CdF. Donc, dans les commentateurs, il doit y avoir pas mal de lecteurs de CdF, peut-être d'anciens forumeurs bannis, ou des personnes qui n'ont jamais eu le temps/l'envie de s'inscrire sur le forum.

    Anti-Latta? Je ne le pense pas forcément. Il y a quelques réactions virulentes mais c'est le cas de nombreux forums (il y a de nombreux boulets professionnels, ceux qui fréquentent Yahoo! en savent quelque chose...). Peut-être aussi que quelques personnes qui suivent les CdF sans être forcément d'accord profitent du blog du Monde pour se "lâcher" dans les réactions.

    Je suis assez d'accord du reste avec l'avis de Diot-patate de 16:13. Je trouve que cet article manque un peu de consistance sur la forme (contrairement à d'autres articles de Jérôme Latta, il ne m'apprend rien), mais au moins il illustre au vu des réactions qu'il touche juste sur le fond: c'est dur de s'en prendre aux idoles.

  • Tonton Danijel le 26/01/2011 à 14h04
    Tout à fait, king carrasco, mais c'est juste que le non-engagement ou sa modestie, fut-elle feinte, restent d'immenses qualités par rapport à son environnement...

  • king carrasco le 26/01/2011 à 14h16
    "le non-engagement ou sa modestie, fut-elle feinte, restent d'immenses qualités par rapport à son environnement..."

    ?
    La modestie oui, mais le non-engagement? Non pas que l'engagement soit forcément une vertu (enfin, pour moi, si, dans la mesure où Zidane a tous les bénéfices de son statut, sans grande responsabilité), mais je comprends mal ton point de vue.

  • Tonton Danijel le 26/01/2011 à 14h26
    Je m'étais expliqué avant le Vortex II. Quand Zidane est intervenu en 2002 - après sollicitations vu que de nombreux sportifs se sont exprimés avant lui - pour dire "Voter Le Pen, c'est pas bieng", sa plaidoirie était assez catastrophique, plus longue mais bien moins naturelle que celles de Wenger ou de Sagnol. Du coup, si on n'est pas à l'aise sur les sujets politiques, mieux vaut ne pas s'y engager, car on n'a plus à y perdre qu'autre chose (sans risquer de faire triompher sa cause). Zidane a sans doute parfaitement conscience qu'il n'est pas un orateur suffisamment talentueux pour vendre autre chose que des yaourts et une coupe du monde au Qatar.

  • king carrasco le 26/01/2011 à 14h34
    On n'a pas besoin d'être un grand orateur pour s'exprimer (sinon Zidane ne serait même pas consultant, au passage). Quant à l'impact de sa prise de position en 2002, elle n'avait pas été négligeable.
    Tiens, un extrait des CdF de l'époque :

    "Mais le moment le plus important a été l'engagement de Zidane en ce début de semaine, incarnation majeure d'une France intégratrice que l'on aimerait plus concrète et moins exceptionnelle. Ce n'est pas de lui que l'on attendait la déclaration la plus marquée, mais il était sûr que la sienne serait la plus marquante. Mais il nous a surpris lui aussi, avec ses mots très fermes, l'expression de son attachement à la France et sa jubilatoire désignation de "l'autre". "
    lien

  • Tonton Danijel le 26/01/2011 à 14h57
    Je reste persuadé que la décla de Zidane (comme de tous ces collègues à l'époque) n'a pas eu plus de poids que celles de Véronique Genest ou de Johnny, je ne pense pas qu'elle ait inversé un rapport de force très en faveur de Chirac, je me demande même si elle n'a pas conforté l'électorat lepéniste dans son monde (je me souviens du communiqué assez nauséabond de Le Gallou suite au fiasco du mondial qui n'a pas suivi: "C'est la fin de la propagande immigrationniste").

    Je suis du reste assez en désaccord avec cet article, je n'apprécierais pas de voir tout un comité people/journaliste sportif dire qu'il faut voter à tout prix Sarko contre le candidat de gauche par exemple (bon, au côté, en 2007, on en était pas loin...). La démocratie présente des risques qu'il faut parfois accepter, même si cela semble difficile. Ce serait tout de même dramatique de devoir recourir aux sportifs pour savoir pour qui ou pour quoi il faut voter.

  • king carrasco le 26/01/2011 à 15h23
    Il ne s'agit pas de "recourir aux sportifs pour savoir pour qui ou pour quoi il faut voter", quelle réduction caricaturale! Il s'agit de la légitimité ou non des personnalités publiques à exprimer une opinion "politique" - qu'on soit ou non d'accord avec eux, que ces expressions soient ou non efficaces...

    Quant à l'utilité des prises de position de 2002, il me semble qu'il était importantissime à l'époque de s'opposer à la banalisation des idées du FN, d'exprimer le dégoût que pouvait susciter la présence de Le Pen au deuxième tour, en résumé de ne pas rester atrocement passif devant l'événement. Ça ne me semble pas inutile, à moins d'adopter une posture de résignation absolue et d'abdiquer son statut de citoyen devant de tels événements.

  • Tonton Danijel le 26/01/2011 à 15h42
    Ce qui m'a fait abdiquer, c'est qu'on n'a pas attendu Le Pen pour avoir une justice moins indépendante, des médias davantage soumis, des polémiques liant immigration et délinquance. Et quand je vois que le record de JMLP risque d'être largement battu lors des prochaines présidentielles, je me demande bien à quoi l'entre-deux-tours 2002 a servi finalement. On ne raisonnera jamais comme les 16% qui ont voté Le Pen à l'époque, mais je ne pense pas qu'en les réduisant au camp du mal on ait forcément réussi à les convaincre de leurs erreurs (Le Pen a d'ailleurs gagné des électeurs entre les deux tours).

    Ce que je veux surtout dire, c'est que les types qui ont voté à 53% Sarko, tout comme ceux qui ont envoyé Le Pen au deuxième tour, n'ont pas forcément besoin de Zidane pour douter de leur choix (d'ailleurs, Sarko a fini par dévisser tout seul sans même que Noah ou Debbouze qui l'avaient massacré en 2007 ne s'en mêlent). Il a certes le droit d'avoir une opinion, mais il a aussi clairement le droit de ne pas en avoir ou de ne pas vouloir l'exprimer, surtout si on considère qu'il y a peut-être plus pertinent que lui pour partager ses idées.

  • king carrasco le 26/01/2011 à 16h06
    "Le camp du mal"... Bon.
    Oui, il a parfaitement le droit de ne pas s'exprimer sur le plan politique. Tout comme il est légitime de souligner qu'il use des avantages de sa condition d'icône publique et nationale sans ressentir de responsabilité particulière à cet égard et en perdant l'occasion de se donner plus d'épaisseur (ce qui était le sujet de l'article).
    Il pourrait quand même critiquer le camp du "pas bieng" à défaut :)

  • Tonton Danijel le 26/01/2011 à 16h17
    J'assume cette idée de camp du mal car c'est un ressenti qui ressortait pas mal sur les forums type Agoravox quand je les fréquentais (et je cherche toujours à comprendre comment sur un village où presque tout le monde se connaît, on peut se retrouver avec 30 bulletins FN sans savoir d'où ils viennent pour la plupart).

    Sinon, je ne considère pas que David Douillet que j'ai vénéré en 2000 ait pris de l'épaisseur en intervenant en politique. Et j'imagine qu'un mec de droite qui a adoré Noah en 1983 n'a pas apprécié que ce dernier balance un simple "Si Sarko passe, je me casse" comme conviction politique.

    Quand on s'engage en politique, il faut le faire sur des idées (et ce qui me gêne, c'est que Le Pen a beau ne pas avoir été élu, la lepénisation des esprits ne s'est pas arrêtée). Pas uniquement sur des "la gauche c'est bieng, Le Pen et Sarko c'est pas bieng", sinon c'est vain et cela ne prêchera que les convertis, auxquels nous appartenons.

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