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Une croyance absurde et destructrice

Tribune : L’arbitrage vidéo, ça suffit ! – 1.
L'arbitrage assisté par les images est devenu un mythe auquel on s'acharne à croire en dépit des impasses auxquelles il conduit.
Auteur : Jacques Blociszewski le 30 Mai 2008

 

Jacques Blociszewski est l'auteur du Match de football télévisé (Éditions Apogée, 2007). Lire aussi "Football et mémoire sélective".


Notre société repose largement sur l’absurde et la répétition. On ne compte plus les évidences qui n’en sont pas, les contrevérités assénées, les marronniers journalistiques. L’arbitrage vidéo est tout cela à la fois. Il trône, royal, dans ces émissions de radio et de télé qui déclinent à l’infini le vide de leurs polémiques vaines, fabriquées et savamment entretenues.


Juste une image

Le soi-disant "arbitrage" vidéo est en réalité juste une éventuelle assistance technique: nous parlerons donc "d’assistance vidéo", sauf lorsque nous ferons allusion au mythe de "l’arbitrage vidéo". Si ce dernier occupe tant de place dans les médias, c’est qu’il reflète l’actuelle croyance inconditionnelle dans l’image et la technologie, et constitue un support idéal pour le bavardage médiatique.

L’interprétation des images est cependant très complexe. Ainsi l’image animée est rarement porteuse d’une vérité incontestable. Elle trompe autant qu’elle informe, et ne peut donner plus que ce qu’elle a à offrir. Comme l’a dit le cinéaste Jean-Luc Godard: "Ce n’est pas une image juste, c’est juste une image". C’est pourtant sur cette base si peu fiable que reposent des jugements pro-vidéo souvent d’une incroyable arrogance.
Les partisans de l’arbitrage vidéo n’ont aucun doute sur la justesse de leur cause. Une certitude absolue les habite, ils sont le véhicule de la justice et  du progrès. Ils n’ont la plupart du temps pas même réfléchi à comment s’appliquerait concrètement la vidéo pendant le match, mais n’hésitent pas à disqualifier (voire parfois à insulter) ceux qui osent s’opposer à leur dogme. Car c’est bien de cela qu’il s’agit: un dogme. Un bloc compact de certitudes, littéralement incontestables. 

blocis_1.jpg


Croyance et dogmatisme

Pour autant, les pro-vidéo retournent volontiers cette accusation de dogmatisme contre les "anti", en tout cas ceux qui émettent des doutes sur la pertinence de l’assistance vidéo, et qui proposent une autre analyse. Le ton peut alors être très dur… Le président de la Ligue de football professionnel est allé jusqu’à déclarer qu’il est "criminel" (sic) de "se priver des moyens techniques existants qui permettent de limiter les erreurs" (Le Journal du dimanche, 25 juin 2006).

En réalité, Frédéric Thiriez use de la vidéo comme d’un outil de communication, au service de la prétendue modernité de la Ligue et de son président. Il déclare ainsi (L’Equipe du 31 mars dernier): "Tant qu’on n’en arrivera pas à la vidéo, on ne mettra pas fin aux polémiques" (lire aussi "Monsieur Thiriez, sifflez le premier"). Or non seulement la vidéo n’apporterait aucune solution, mais encore aggraverait-elle les problèmes en démultipliant les contestations. Les difficultés actuelles de l’arbitrage pourraient être maîtrisées avec un peu d’éthique et de sens de la responsabilité dans le monde du football. La vidéo, en revanche, ouvrirait grand les portes de l’irrationnel et du doute. La situation deviendrait vite incontrôlable. Dès lors, on doit s’interroger sur la pertinence des affirmations du président de la LFP et surtout sur leurs conséquences. Défend-on vraiment l’intérêt du football en mettant sans cesse en avant le mythe de l’arbitrage vidéo? Est-ce responsable?


Occulter les vrais enjeux

Aujourd’hui, le discours le plus courant sur la vidéo oscille entre ignorance, hypocrisie et inconscience. Les arbitres sont presque toujours considérés comme les coupables, les tricheries et simulations de joueurs (ces plaies du football) sont trop rarement sanctionnées, certains entraîneurs, dirigeants de clubs et médias tirent à boulets rouges sur l’arbitrage sans jamais se remettre en cause. La tâche est immense pour faire évoluer tout cela. En insistant à ce point sur la vidéo, on fait diversion et on occulte les vrais enjeux.

La réflexion du groupe de travail créé en 2005 par F. Thiriez a débouché sur le choix de trois cas d’utilisation de la vidéo qui ne résoudraient rien et appelleraient une désastreuse extension ultérieure du système. Le groupe a en effet proposé que soient vérifiés: le franchissement de la ligne de but, les buts marqués de la main, enfin l’endroit où est commise une faute (à l’intérieur ou à l’extérieur de la surface de réparation). Michel Platini, dont on ne peut pas dire qu’il ne connaît pas le jeu de football, affirme lui avec raison (L’Equipe du 6 avril): "La vidéo, c’est la mort de l’arbitrage et du football"


blocis_1c.jpgUne finale de Coupe du monde faussée…

Une des idées préférées des pro-vidéo est qu’il faut à tout prix éviter qu’une finale de Coupe du monde ne soit faussée par une erreur de l’arbitre sur une action décisive, faute d’arbitrage vidéo.
Eh bien voilà, c’est arrivé. Mais dans l’autre sens… Pendant la finale de la Coupe du monde de rugby 2007 Angleterre-Afrique du Sud, les Anglais se sont vu refuser par l’arbitre vidéo un superbe essai de Cueto qui, en apparence et dans l’esprit, y était bel et bien. En cette 42e minute, l’Angleterre, alors menée 9-3, serait revenue à 9-8, et serait même passée en tête si Wilkinson avait réussi la transformation. Le match aurait pu alors prendre un autre cours. Il ne fallut pas moins de deux minutes cinquante d’attente et neuf ralentis avant de "décider" que l’ailier avait mis une pointe de pied sur la ligne de touche – ce qui, encore aujourd’hui, se discute – et de refuser un essai que les commentateurs de télé, et beaucoup d’autres, voyaient déjà validé. On s’interrogera aussi sur cette façon si contestable de donner tort à l’attaque quand il y a doute. Où est ici l’esprit du jeu?

Il est grand temps de supprimer purement et simplement l’assistance vidéo au rugby. L’International Board a d’ailleurs failli le faire en 2001; il s’en est fallu d’une voix. Ce qu’on appelle trop souvent "l’arbitrage vidéo" n’est donc ni incontestable, ni inéluctable. Il ne représente aucun réel progrès, tout en modifiant la temporalité des matches et la nature de l’arbitrage.  


Un serpent de mer qui nous parle

Le sujet de l’assistance vidéo au football est en soi une chose minuscule, mais qui incarne le pouvoir de la télévision. En effet, ce n’est pas la logique du football qui y est à l’œuvre mais celle de la télé, et les deux sont ici incompatibles. Ce serpent de mer de la vidéo mérite cependant une analyse minutieuse, précisément parce qu’il est l’objet de tant d’illusions, de tant de manipulations.

Dès le huitième siècle et le Concile de Nicée (dans l’actuelle Turquie) les iconoclastes et les iconophiles s’entre-déchiraient pour savoir si les icônes pouvaient et devaient reproduire l’image de Dieu. Les iconophiles ont finalement gagné, et aujourd’hui nos églises et musées regorgent de ces représentations divines. Mais la lutte fut longue, sévère et meurtrière.
Toutes proportions gardées, et dans un registre évidemment assez différent, on retrouve, avec l’arbitrage vidéo, un peu de la violence de ces débats. Les enjeux sont ici une certaine conception du football, la preuve par l’image, la vérité à la télévision et au cinéma. Dans cette querelle règne l’irrationnel. Et la première victime du gigantesque attrape-nigauds qu’est la vidéo, c’est le foot. L’arbitrage-vidéo est un fantasme de téléspectateur. Le réel, c’est le terrain.

Enfin, ce mythe exprime une volonté à peine cachée de se débarrasser de l’arbitre. À l'heure où la règle et la loi sont remises en cause un peu partout, surgit le désir de voir disparaître l’arbitre. Face à la dureté des grandes compétitions, ce parti-pris pseudo libertaire est-il réaliste? Faire arbitrer un Barcelone-Milan AC par les joueurs eux-mêmes (ou par les technologies) est-il imaginable? Autant vouloir se débarrasser non seulement de l’arbitre, mais du football tout court…


Martèlement

Les médias français portent une lourde responsabilité dans les innombrables accusations contre les "hommes en noir". Les incessants ralentis de faute et les révélateurs de hors-jeu de la télévision, les honteuses prises de position anti-arbitres de L’Equipe, les émissions de radio bavardes et polémiques, jettent constamment de l’huile sur le feu sans apporter aucune réponse et en martelant le thème de l’arbitrage vidéo. 

Par ailleurs, certains s’interrogent sur la légitimité historique de l’arbitre, de façon intéressante mais plutôt vaine. Nous ne sommes pas près, en effet, de pouvoir nous en passer. C’est pourquoi aujourd’hui la seule attitude sensée est de soutenir vraiment les arbitres. Et ceci même s’ils donnent souvent une triste image de leur profession, en s’entredéchirant ou en se précipitant chez Canal+ dès la retraite pour y disséquer absurdement des ralentis et critiquer les collègues! (lire l'interview de Tony Chapron dans les Cahiers du football #42).

Les arbitres français en activité se soumettent de plus en plus à l’image. Histoire de faire moderne, ou juste parce que le pouvoir et l’argent se trouvent à la télévision, ils cèdent au mirage de la vidéo, sans se rendre compte qu’ils scient eux-mêmes la branche sur laquelle ils sont assis.
La grandeur de l’arbitre est en effet de décider, d’assumer un choix en une fraction de seconde. L’arbitrage vidéo, c’est le contraire: il représente surtout un obstacle à la prise de décision. Comparé à l’énorme difficulté de la tâche de l’arbitre et des compétences qu’elle exige, l’arbitrage vidéo apparaît non seulement comme un leurre mais aussi comme une imposture.

Réactions

  • fabraf le 30/05/2008 à 12h16
    Bien qu'étant un opposant de l'arbitrage vidéo, je trouve aussi cette article bien creux et aussi critiquable que certains plaidoyers pro-vidéos.
    D'ailleurs, je regrette dans ce débat, l'usage d'arguments fallacieux et réducteurs où chaque camp n'écoute pas l'autre.

    Si on évite de caricaturer les propos de chacuns, on peut résumer les positions de cette façon.

    Pour les partisans de la vidéo, cette technique permettra de réduire le nombre d'erreurs commises par les arbitres sur QUELQUES cas précis et déterminants dans le déroulement d'un match :
    - le ballon a-t-il franchi la ligne de but ?
    - la faute a-t-elle été commise dans la surface de réparation ?

    Les arbitres restent bien entendu les seuls autorisés à pouvoir faire usage de cette aide : la vidéo est un assistant supplémentaire comme peut l'être le 4e arbitre.

    Résultat, le nombre d'injustices au cours d'un match sera réduit.


    Pour les opposants à la vidéo, cette technologie va à l'encontre de la philosophie du football :
    - En quoi un but refusé à tort est-il plus important qu'un hors-jeu non signalé ?
    - En quoi un pénalty non sifflé est-il plus "grave" qu'une faute non sanctionné alors qu'elle "méritait" un carton rouge ?
    En résumé, peut-on classer les différentes injustices sur un match ?

    Prenons un exemple récent : le match Marseille - Caen. On joue la 16e minute et Caen mène 1 - 0.
    Sur un centre de Gouffran côté droit, Toudic frappe à bout portant. Mandanda sort le ballon, mais assez nettement derrière sa ligne...
    Avec la vidéo, le but aurait été accordé fort justement.

    Problème : Gouffran semble hors-jeu sur les ralentis de la télé...

    Alors si l'aide vidéo avait été introduite, comment résoudre ce cas ?
    Le match n'aurait-il pas été faussé ?

  • Pedro me fit le show sans gain le 30/05/2008 à 12h17
    En plus, Gouffran aurait du être transféré au PSG depuis plusieurs semaines. Le match était complètement faussé!

  • Raspou le 30/05/2008 à 13h21
    Pedro: je suis d'accord avec toi pour chronométrer en temps réel comme au basket, par exemple avec des mi-temps de 30 mn en temps réel.

    Botswan: je sais bien pourquoi le hors-jeu a été créé... Mais ce qui compte c'est la règle telle que formulée dans les lois du jeu... Et là, il n'est pas question de "hors-jeu manifeste" ni de "hors-jeu de plus de 50 cm". Alors soit on change les règles, soit on essaie de se donner les moyens de les appliquer correctement. Autant pour le reste, le jugement humain me semble le plus sûr, autant pour le hors-jeu c'est physiologiquement impossible pour un juge de touche de ne pas se planter.

    salatomatognon: c'est là où nous ne sommes pas d'accord... Certains disent "la vidéo permettrait de diminuer le nombre d'erreurs pour juger du hors-jeu, on n'a qu'à l'essayer" (à partir du constat que, si l'on peut certainement avoir des doutes sur certains hors-jeu à la vidéo, il y a quand même beaucoup de cas où ils apparaissent clairement, ce qui n'est pas le cas pour un juge de touche). De quelle autorité peux-tu répondre "c'est une innovation stupide qui ne mérite même pas d'être testée"? Le fait même qu'il y ait autant de débats plaide quand même pour un essai, non? Et à la fin de l'essai on fait le point...

  • salatomatognon le 30/05/2008 à 13h40
    > Raspou
    Je n'aurais pas dû employer "stupide", comme terme. Inepte aurait été plus juste :-)
    Sincèrement, je pense que si l'on procède un jour à l'expérimentation de la vidéo, c'est uniquement parce qu'on aurait cédé à la pression ambiante, absolument pas pour des raisons rationnelles.

    Je me répète, mais si on se mettait, toi et moi autour d'une table (enfin, chacun d'un côté), pour évoquer concrètement quelles modalités aurait cette expérimentation, pour se représenter concrètement les situations d'usage de la vidéo, on en viendrait immanquablement à la conclusion qu'en fait, ce n'est même pas la peine de dépenser toute cette énergie pour tester un dispositif qui posera, de toute évidence, plus de problèmes qu'il n'en résout (qui créera même de nouveaux genres de problèmes).

    De la même façon, un débat un tant soit peu rationnel nous amènerait à conclure également que tester le multi-arbitrage et mettre en place une politique disciplinaire cohérente est infiniment plus urgent et plus utile.

    Problème, ce débat rationnel n'a jamais eu lieu nulle part... A part ici, sporadiquement, mais ici personne ne fait jamais la synthèse, et tu as toujours un mec qui arrive avec un argument qui avait été patiemment démonté deux pages plus haut :-)

  • salatomatognon le 30/05/2008 à 13h48
    > Raspou

    Désolé de n'être jamais d'accord avec toi, mais le chronométrage du temps, je pense que ce serait une grave erreur. Cela nous amènerait tout droit à une "américanisation" du football, avec des matches qui n'en finissent pas et des phases de jeu complètement saucissonnées, alors que la quintessence du jeu de football est sa continuité, sa fluidité. Continuité et fluidité qu'ont contribué à restaurer toutes nouvelles règles adoptées depuis une vingtaine d'années (interdiction de la passe en retrait au gardien, règle des 6 secondes pour dégager, décompte des arrêts de jeu encadré, évacuation des blessés sur civière, etc.).

    C'est la même erreur tragique que commettent ceux qui disent, "la vidéo, ça marche très bien dans le rugby", en oubliant 1) que ça ne marche pas si bien 2) que le foot et le rugby... sont deux sports différents, bordel! Le rugby fait s'enchaîner des phases distinctes (le foot US aussi, jusqu'à l'excès), pas le foot où, idéalement, le ballon doit toujours être en jeu.

    Je pense qu'il vaut mieux lutter contre les gains de temps qui s'apparentent à de l'antijeu. Je crois que les Cahiers avaient proposé que l'on interdise les remplacements à partir de la 80e ou 85e minute, pour éviter ces insupportables changements sans aucune autre justification que de casser le jeu de la part de l'équipe qui mène et de transformer des ultimes minutes qui devraient être passionnantes en infâme bouillie.

  • irreversible le 30/05/2008 à 14h00
    fabraf
    vendredi 30 mai 2008 - 12h16
    Pour les partisans de la vidéo, cette technique permettra de réduire le nombre d'erreurs commises par les arbitres sur QUELQUES cas précis et déterminants dans le déroulement d'un match :
    - le ballon a-t-il franchi la ligne de but ?
    - la faute a-t-elle été commise dans la surface de réparation ?

    -------------------------

    Pour le franchissement de la ligne de but, la seule chose utile n'est certainement pas la vidéo, on a déjà vu de multiples cas sans certitudes. Une puce électronique par contre, pourquoi pas?

    Pour la faute commise ou non dans la surface, c'est pareil, je suis désolé, la vidéo ne donne pas plus de certitude. Et puis il ne me semble vraiment pas que ce soit les cas d'erreurs d'arbitrage les plus fréquents.

    Non, la seule solution d'avenir, et je ne blague qu'à moitié, ce sont un ballon, des joueurs, des cages, le terrain tout entier équipés de capteurs aux données analysées en temps réel par un méga Microsoft-Arbitre. Génial, non ?

    Humain, trop humain le foot, on vous dit.

  • Bowthan le 30/05/2008 à 14h13
    Il faudrait aussi des commentateurs vidéos dans le foot il y en a marre de ces gars qui disent bétises sur bétises qui se contredisent dans leur commentaires voir ne déblatèrent que des inepties. Croyez moi si au lieu du match il y avait un gros plan sur plusieurs angles de Christian Jean Pierre pendant tout le match il ferait moins le malin. Si en plus il y avait des ralentis et des focus attention aux erreurs.

    Je vous l'dit regarder un match de foot avec un commentateur vidéo ça serait bien plus rigolo. C'est indispensable dans le foot moderne.

  • fabraf le 30/05/2008 à 14h19
    irreversible
    vendredi 30 mai 2008 - 14h00

    Pour le franchissement de la ligne de but, la seule chose utile n'est certainement pas la vidéo, on a déjà vu de multiples cas sans certitudes. Une puce électronique par contre, pourquoi pas?

    Pour la faute commise ou non dans la surface, c'est pareil, je suis désolé, la vidéo ne donne pas plus de certitude. Et puis il ne me semble vraiment pas que ce soit les cas d'erreurs d'arbitrage les plus fréquents.

    ------------------------------------------------------

    Excuse-moi mais qui a parlé de certitudes ? Je m'auto-cite :
    "Les arbitres restent bien entendu les seuls autorisés à pouvoir faire usage de cette aide : la vidéo est un assistant supplémentaire comme peut l'être le 4e arbitre."

    Voilà pourquoi je parle de débat dogmatique. Je redis que je suis contre l'aide vidéo (d'ailleurs personne pour me répondre sur le cas OM - Caen ?).
    Mais force est de constater que pour les partisans de la vidéo, il s'agit d'une AIDE, comme peut l'être les arbitres assistants, le 4e arbitre. En définitive, une seule personne tranche : l'arbitre principal.

  • Raspou le 30/05/2008 à 14h39
    salatomatognon:

    Bon, on va arrêter de parler de la vidéo vu que tu connais déjà les conclusions découlant "immanquablement" du débat rationnel que tu appelles de tes voeux (il ne me semblait pas avoir recours à des arguments relevant de la théologie ou de la pensée magique, mais bon, apparemment, est rationnel ce qui va dans ton sens).

    Pour le chronomètre, je ne vois pas en quoi calculer en temps réel hacherait le jeu, ça ne changerait rien à l'attitude des joueurs à part de rendre inutiles ces gains de temps pathétiques des équipes menant à la marque. Sinon, les joueurs ne joueraient pas touches, coups francs ou corners plus lentement sous prétexte que ce n'est pas chronométré, et de toute façon l'arbitre pourrait rappeler à l'ordre les trainards (qu'ils trainent parce qu'ils sont fatigués ou veulent casser le rythme). La question serait de définir quelle devrait être la durée réelle d'un match, il faudrait faire une étude en chronométrant en "vrai temps" les matches actuels.

    Enfin bon, tout ça c'est quand même pour faire plaisir à Pedro, on s'éloigne de l'article initial.

  • Qui me crame ce troll? le 30/05/2008 à 14h40
    Je ne suis pas pour la vidéo dans le football et cet article ne m'a pas paru creux, juste le résumé de ce qu'on lit ici depuis des années.
    Par contre, certains réactions me font bondir : dire que la finale de 2006 a été faussée par la vidéo, par exemple, ça me fait comme un fussoire. Au contraire, c'est la vidéo qui a permis de ne pas fausser le débat.

La revue des Cahiers du football