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Un râteau en Espagne

Ils sont encore là… Les Bleus ont nettement battu l'Espagne et remis les pendules à l'heure du quart de finale contre le Brésil. Revivez avec nous votre meilleure soirée footballistique depuis bien longtemps!
le 28 Juin 2006

 

Après la libération de Cologne, on vient donc de connaître un vrai sommet de Coupe du monde, un vrai souvenir exceptionnel, une vraie victoire de l'équipe de France, après des années de souffrances diverses, dont n'émergeaient que quelques rares moments de joie acquis dans la douleur (Irlande-France il y a quelques mois, par exemple). Il fallait être patient, ne pas céder à l'abattement si unanimement prôné, croire qu'un projet était à l'œuvre, même aussi laborieusement... L'histoire continue et elle nous promet la plus jolie des pages blanches pour samedi soir.


La nalyse

Foin des débats, des spéculations, des polémiques : l'équipe de France s'est qualifiée, elle a donc raison sur toute la ligne, tout comme son sélectionneur. Comment pourrait-il en être autrement après un match maîtrisé malgré l'ouverture du score espagnole, un match durant lequel Vieira et Zidane – les "vieux" les plus critiqués – ont particulièrement brillé? Un match où le pari Ribéry a enfin totalement payé, comme nous l'espérions après le Togo... Et qui nous injecte, après l'adrénaline, une violente dose d'euphorisants, nous offre quatre jours pour imaginer une victoire contre le Brésil et/ou un match mythique (tout autre option étant exclue).

Pour quitter les affres de la première phase et de ses rencontres plombées, pour que la sélection exprime enfin pleinement ses qualités, il fallait effectivement un match à élimination directe, face à une grosse équipe qui ne refuse pas le jeu… Et qui va même, comme l'Espagne, se laisser obligeamment engluer dans une possession stérile en laissant des espaces dans le dos de ses défenseurs. La jeunesse et la fraîcheur ibères n'ont pas parlé, bien que Luis Aragones eut tôt lancé des remplaçants dans la rencontre (Luis Garcia et Joaquim).


Une victoire collégiale
Comme espéré, comme l'avait formulé Sagnol avant le match, c'est une progression collective qui a offert ce succès aux Bleus. Ribéry efficace, Zidane décisif, Vieira impérial, Sagnol ingérable et leurs autres coéquipiers ont parfaitement servi une tactique gagnante sur toute la ligne – dussions-nous faire le deuil de voir plus souvent Trezeguet.
Cette cohésion remarquable, dont nous avons longtemps douté, a permis de l'emporter sur la seleccion, qui a certes fait valoir sa grande maîtrise technique et son jeu de passes rapides, mais qui n'a pu se procurer des occasions sérieuses ni inverser la tendance d'un bras de fer progressivement gagné par les Bleus – dont l'assurance nous a même été communiquée devant nos écrans, dans ce match vécu avec une certaine sérénité. Devant le bloc français (et mazette, quel béton!), le toque espagnol a tourné au jeu d'enfant sans danger, et en fin de rencontre, les rouges ont fini par ressembler à de petits garçons dépassés par les événements. En jouant enfin un de ses principaux atouts – l'expérience –, l'équipe de France a remis la hiérarchie dans le bon sens.

Bien sûr, la défense a encore cédé à la suite d'un coup de pied arrêté et d'une mauvaise gestion des duels aériens, mais c'est le genre d'armes qu'on ne peut soustraire à l'adversaire. Car son bilan est excellent, aucun de ses adversaires n'ayant réussi à la menacer dans le jeu. Mieux, l'équipe a su renverser un sort contraire, ce qui ne fera que renforcer un mental déjà solidifié par un parcours difficile et les critiques entendues. Elle est donc en position de progresser et de surprendre encore, de se présenter sans aucun complexe devant le Brésil, avec tous les voyants au vert. Pouvait-on rêver mieux que ce scénario?


fra_esp1.jpg



Merde :
Aux tristes sires, aux gâcheurs de joie, aux boudeurs de plaisir, aux rôtisseurs de sélectionneur, aux pleureuses, aux éditorialistes, aux Cassandre, aux déclinologues, aux prophètes d'apocalypse, aux distillateurs de fiels, aux aigris, aux glavioteurs sur papier, aux pisse-copie acides, aux procureurs encartés – et à nous-mêmes d'avoir parfois douté.



Le match

Tout commence sur un rythme plutôt lent: comme un signe favorable tant la célérité des Espagnols était crainte… Leur prudence laissa pourtant place à une domination relative, concrétisée par un coup franc de Pernia qui ne frôla pas de trop près l'équerre de Barthez (9e). Il fallait attendre le quart d'heure pour qu'un long échange Zidane-Ribéry voit le premier arriver un poil en retard sur le centre du second. La suite tourne à la guerre de position avec des équipes trop bien en place pour que leur tentatives de ruptures soient couronnées de succès. À la 23e minute, Zidane trouve Henry à sa dextre, qui déborde mais dont le centre passe devant Ribéry et Vieira, déclenchant un cri de rage dans toute la France.
Au décompte des occasions, la France est donc devant, mais connaît un coup de Trafalgar à la suite d'un corner sur le renvoi duquel Ibanez obtient de Thuram un penalty. La transformation de Villa (28e) prélude à un quart d'heure de nouveau équilibré, mais que conclut un relais de Vieira vers Ribéry qui contourne Casillas pour égaliser (43e). Le Juventino manque de récidiver avec Henry qualques minutes plus tard, tandis que Torres ne parvient qu'à s'écrouler dans la surface française.

Le rapport de force est inchangé après la pause, mais ce sont encore les Espagnols qui tentent des approches, mais Sagnol fait le ménage (50e) ou Fabregas écrase sa frappe (52e). Dans la foulée, la plus grosse frayeur est cependant pour Casillas qui doit se détendre pour détourner la tentative de lob de Malouda.
Après les entrées de Luis Garcia et Joaquim (en remplacement de Raul et Villa), les occasions se répartissent encore dans les deux camps: Ribéry et Torrès débordent, Puyol et Sagnol sauvent (59e et 60e). Une tête piquée du premier des deux remplaçants rouges, qui n'inquiète pas Barthez, précède une longue période de possession espagnole, sans concrétisation. Joaquim crochète Abidal mais croise trop sa frappe (79e). Les dés sont jetés: après un tir trop enlevé de Govou sur un centre en retrait de Ribéry (81e), Vieira convertit en but le coup franc excentré tiré par Zidane (83e).
La réaction des Espagnols ne leur permet que d'obtenir des corners sans suite, et les Bleus en profitent pour partir dans un contre, parfait, qui voit un échange entre Govou et Wiltord finir en décalage pour Zidane qui s'en va tripler la mise en crochetant Puyol. De biens jolis arrêts de jeu…



Les gars

Parti du bon côté, Barthez ne peut rien sur le penalty. Il montre un peu de fébrilité sur un dégagement aux poings, mais rassure tout le reste du temps.

Sagnol est resté sur la lancée de son match contre le Togo, pour atteindre un très haut niveau: aussi agressif que technique, il est un des tous meilleurs arrières droits de la compétition. Abidal, sans briller à l'excès, a fait un gros travail défensif et son niveau d'engagement a contribué à la neutralisation du flanc droit espagnol. Peu en vue offensivement, faute d'un meilleur soutien de Malouda.
Énervé par le penalty concédé, Thuram s'est ensuite démené pour rattraper le coup, y compris devant le but de Casillas sur les coups de pied arrêtés. Avec Gallas, l'impact physique de la charnière est impressionnant, et leur entente ne peut que s'améliorer.

Makelele n'a pas oublié de se remettre au niveau de ce huitième de finale, et sa précision, alliée à son abattage, a fait merveille. Il a permis à Vieira de lâcher les chevaux, au point qu'on a enfin vu le capitaine d'Arsenal sous le maillot français, avec un nouveau doublé but-passe décisive et une part prépondérante dans le succès.

Zidane ne s'est pas transcendé, ratant d'emblée des transmissions importantes et ne parvenant toujours pas à retrouver une vivacité suffisante pour exprimer sa technique. Mais il est sur le coup de trois-quarts des actions dangereuses: il décale Ribéry (16e, 23e, 81e), ouvre en profondeur sur Henry (18e) et Malouda (52e). Il disparaît après l'heure de jeu, mais tire le coup franc qui amène le second but et inscrit le troisième… Et puis, on veut bien croire qu'il exerce sur ses coéquipiers une influence morale probablement primordiale à ce stade de la compétition.
Après avoir été trop précocement encensé, Ribéry a rattrapé son retard depuis France-Suisse, et il nous a gratifiés d'une égalisation cruciale. Son entente avec Zidane a été très intéressante: avec ces deux-là, on a la tête et les jambes. Le conte de fée continue.
Malouda est la seule déception: son déficit s'est encore creusé avec la progression de ses partenaires. Même s'il a été dans quelques bons coups, il a raté trop de dribbles, avant de ne plus tenter grand chose. En dépit de sa belle tentative de la 52e minute, la question risque de se poser d'une alternative...

Henry a beaucoup bougé, il a pesé sur la défense mais au bout du compte, est resté assez anonyme – quoique mais pas sans influence, à l'image du coup franc obtenu pour le but de son ancien coéquipier à Londres. Il a vraiment essayé de faire croire qu'il allait disputer les ballons de la tête sur les coups de pied arrêtés.


Les observations en vrac

> Ca fait tout drôle une équipe d'Espagne éliminée avant même que son gardien n'ait perpétué la tradition.
> On va finir par trouver magnifique cet ignoble maillot blanc.
> Henry a rendu un émouvant hommage à Djibril Cissé, présent dans les tribunes, en lui offrant 54 positions de hors-jeu.
> Trezeguet et Wiltord vont péter le feu quand ils entreront à la 65e minute de la finale.
> Merci à la presse espagnole d'être aussi bête.
> Merci aux hispanophones de se jeter sur la presse espagnole pour nous raconter ce qu'elle dit aujourd'hui.
> Il faudra dire à Zidane d'arrêter de tirer les corners contre le Brésil.
> Si Zidane a déclaré "Maman, je t'aime" après le match sur Canal+, c'est parce qu'Orange lui avait coupé son forfait tellement ils n'y croyaient pas?
> Cette fois-ci, quelle technique de retournage de veste sera la plus utilisée dans les médias français qui ont taillé du Domenech et du vieux joueur cramé depuis le début du mondial?
> On en est où alors de la polémique si importante pour le foot Français: Barthez ou Coupet?
> Jean-Michel, tu peux ajouter un zéro à la proposition de transfert en bonne et due forme que tu vas faire parvenir à l'OM après la Coupe du monde.
> Ne dites surtout pas à Aragonès que le noir qui a marqué n'était pas Henry.
> Putain que c'est bon.



Les buts
Mieux qu'avec un mauvais ralenti repassé vingt fois et pourtant tronqué, revivez les buts d'Hanovre en 3D mentale.

40'32
Makelele intercepte un ballon à destination de Raul, à droite du rond central. Il transmet devant lui à Franck Ribéry d'un extérieur du pied précis. En deux touches de balle, Ribéry prend appuis sur Vieira à sa gauche et élimine ses trois vis-à-vis en filant vers le but sans ballon. Alors que Puyol et Sergio Ramos ne sont pas alignés, Vieira  place une ouverture de l'intérieur du gauche dans un timing parfait pour faire fructifier la course du Marseillais qui prend possession du ballon aux vingt mètres, complètement seul face à Casillas qui a planté ses appuis à 16 mètres de son but. Ribéry enchaîne très rapidement un contrôle et un premier dribble sur la gauche du gardien Espagnol, donne encore une touche de balle dans sa course pour mettre hors d'état de nuire le rempart adverse. Les défenseurs sont toutefois très près de dévier l'intérieur du gauche pas assez appuyé et un peu trop croisé, mais victorieux.

81'39
Ribéry récupère le ballon grâce à un pressing de Thierry Henry à trente mètres des buts de Barthez. Après un contrôle du droit, il lance le Gunner. Pris de vitesse, Puyol met son corps en opposition pour freiner Henry, qui se laisse tomber comme si Mike Tyson lui avait asséné un uppercut. Carton jaune pour Puyol. Zidane enroule un coup franc dans le paquet. Le ballon est dévié par une tête rouge qui prend le dessus sur Henry et Gallas, mais échoit à un Vieira libéré de tout marquage au second poteau. Le futur cauchemar d'Aragones smashe le ballon devenu sans vie sur le tibia de Sergio Ramos qui place le ballon hors de portée de Casillas.

91'21
La transmission de Puyol dans l'axe est contrariée par un pressing à trois de Vieira, Wiltord et Zidane sur la ligne médiane. Le capitaine tricolore transmet latéralement à Govou qui bénéficie de vingt bons mètres de liberté dans le couloir gauche. Il transmet à Wiltord qui a eu la bonne idée de se remettre sur le chemin du but espagnol. Le ballon de Govou arrivant derrière lui, Wiltord bloque sa course et dévie sans contrôle sur Zidane qui a pris l'espace dans le couloir gauche. Contrôle orienté de la cuisse, extérieur du pied droit dans la course pour plaquer le ballon au sol. Entré sur le côté gauche de la surface, il voit arriver Puyol et l'efface en toute décontraction d'un crochet de l'extérieur du pied droit. Il conclut d'un intérieur du droit qui prend Casillas à contre pied.

Réactions

  • Jeune Mavuba Vaincu le 28/06/2006 à 09h26
    rhonalpino - mercredi 28 juin 2006 - 09h06
    +1 avec Chris Paddle :

    que dira t'on si, par malheur, les bleus et Zizou et Vieira sont nulles en 1/4 ?
    ---------

    Que malgré tout ils auront fait une belle coupe du monde parce qu'il nous auront fait vibrer l'espace d'une semaine?

  • Si le vin vil tord le 28/06/2006 à 09h38
    Jeune Mavuba Vaincu - mercredi 28 juin 2006 - 09h26
    rhonalpino - mercredi 28 juin 2006 - 09h06
    +1 avec Chris Paddle :

    que dira t'on si, par malheur, les bleus et Zizou et Vieira sont nulles en 1/4 ?
    ---------

    Que malgré tout ils auront fait une belle coupe du monde parce qu'il nous auront fait vibrer l'espace d'une semaine?
    ----------------

    Ou du moins un ou deux bons matchs ;)

    Je suis un peu étonné que tout le monde encense Sagnol qui a, d'après moi, livré une étrange partie, parfois impérial, parfois très fébrile.
    Zidane a aussi manqué quelques contrôles, peut-être pas si faciles mais quand même.
    Thuram me fait toujours aussi peur (encore un but pour lui...).
    Comment Henry peut-il se faire piéger en hors-jeu aussi souvent? Il y a une action avec je crois Malouda, Henry et hum Ribery (??). Malouda est obligé de faire une passe difficile alors que Henry était parfaitement démarqué... mais s'est mis hors jeu. Pour ma part c'est le moins joueur du match.
    Barthez ne m'a pas semblé très serein non plus.

    Par contre Vieira fait taire tous ses détracteurs de la plus belle des manières. Il ne lui reste plus qu'à éviter ses bonnes grosses fautes et il sera parfait!

    Malgré ces quelques commentaires qui ne vont pas dans le sens du "tout est beau", l'Equipe de France a livré son meilleur match depuis très longtemps!

  • Gentil Ghana le 28/06/2006 à 09h55
    Personne pour mentionner le jeu au pied calamiteux de Barthez?

  • Le_footix le 28/06/2006 à 10h03
    vin vil tord: oui, Sagnol a été impérial, car même s'il a manqué quelques relances, JAMAIS le danger n'est vraiment venu de son côté. Les Espagnols préfèraient d'ailleurs nettement passer à droite, où Malouda et Abidal ont pour atout essentiel leurs automatismes ensemble, car ils ont souffert, même si Abidal a livré un match excellent mais plus discret.

  • peterelephanto le 28/06/2006 à 10h05
    Qualification pour la Coupe du Monde, qualification pour les quarts: le bilan justifierait amplement que le bail de Raymond soit d'ores et déja prolongé.

    Ne nous y trompons pas : Domenech est aujourd'hui sérieusement guetté par une certaine presse pour des raisons exclusivement corporatistes. TF1 n'aura de cesse d'avoir sa peau: Larqué sue la haine dans chaque mot de chaque phrase de ses interventions sur RMC, et Praud dissimule mal dans ORLM que même si la France allait plus loin, il serait bien décidé à mettre tout autre résultat qu'une victoire au débit de Domenech, avec toute la mauvaise foi nécessaire.

    Pourtant les options tactiques de Raymond ont été validées par les faits au cours des matches décisifs, le déplacement en Irlande et la confrontation face à l'Espagne particulièrement. Il a su montrer une certaine indépendance vis-à-vis des media et peut-être même de certains de ses joueurs. La France adapte enfin sa stratégie à ses moyens du moment et pas à ceux qu'elle avait à l'euro 2000. Si le onze bleu n'a pas vraiment baissé la moyenne d'âge,la reconstruction initiée en automne 2004 ayant été provisoirement différée, un certain nombre de joueurs plus jeunes ont été intégrés au groupe élargi et ne sauteront pas totalement dans l'inconnu en vue de 2008. Enfin, un type qui a une aussi chouette copine ne peut pas être fondamentalement mauvais.

    C'est pourquoi POUR LA PROLONGATION IMMEDIATE DE RAYMOND, JE SIGNE ICI ET J'APPUIE FORT Y A TROIS CARBONES.

    Puissent les Cahiers voir clair une fois de plus et oeuvrer en ce sens. Rappelons que Ménès, qui fait rien qu'à embêter Jamel Attal à 100% foot, ben il critique tout le temps Raymond. Si c'est pas une raison ça!


  • Oook le 28/06/2006 à 10h22
    +1 sur peter.
    Comme beaucoup, j'étais assez sceptique sur le fait de n'évoluer qu'à une seule pointe ce soir, mais force est d'admettre que notre milieu de terrain a etouffé l'équipe espagnole, et pas qu'un peu.
    En exagérant à peine, en 4 matchs, on s'est pris un seul but sur action de jeu, sur l'unique demi-occasion qu'on a laissé aux coréens.

    Au niveau de l'assise défensive, meme si la tactique n'est pas la meme, cette équipe commence à ressembler à celle de 98.


    Seule crainte pour le Bresil : Kaka, Ronnie ou Ronaldo peuvent probablement effacer nos défenseurs en un contre un et se retrouver en position de frappe.
    Il faudra probablement essayer de couper la transmission défense - attaque en pressant haut, mais la France a montré qu'elle savait le faire.

  • El mallorquin le 28/06/2006 à 10h34
    En tant qu'hispanophone, je me fais fort de de retranscrire ici les mots de Marca, qui titrait hier matin "Si tu as peur, la France, elle, panique", et pour qui l'arbitre, hier soir, "s'est mis au niveau du pire arbitrage qu'ait connu une Coupe du monde" ("Rosetti, que estuvo a la altura del pésimo nivel arbitral que se está viendo en la mejor competición futbolística"). C'est bon.

    Pour être tout à fait honnête, le quotidien madrilène souligne aussi la supériorité française. Et transpire la désillusion, avec un titre assez symptomatique : "A la maison... comme à chaque fois".

  • 5ylV@iN le 28/06/2006 à 10h37
    "Putain que c'est bon”

    Après l'éclosion d'une nouvelle générations de footixes (pluriel de Footix), les succès de l'Edf produisent un nouveau dommage collatéral dans la si pondérée rédaction des CDF : la thierryrolandisation mineure. A ce rythme, vous voilà prêts à mourir tranquille (mais le plus tard possible) en cas de victoire en demi. ;—))

  • ravio le 28/06/2006 à 10h42
    J'ai pas eu le courage de tout lire donc je fais peut être doublon.

    J'ai un pote qui bosse à Madrid mais qui est sur Paris en ce moment. La première chose qu'il a faite en se levant c'est de se connecter sur la presse espagnole. Le sentiment qui prédomine, c'est le fatalisme et ce sentiment qu'ils ont de rentrer à la maison alors que tout le monde les voyait gros comme cette dernière. Sauf un canard (je sais plus lequel mais y'a des chances que ce soit Marca) qui fustige l'arbitrage qui a été clairement pro-français. Sans doute parce qu'il n'a sifflé qu'un seul pénalty ce coup-ci et n'a pas permis à Raul de rater le deuxième...

  • LokomotivDallas le 28/06/2006 à 10h45
    moi aussi j'y vais de mon post
    voilà le meilleur matche de l'EdF depuis de longues années. pê et surement paske l'Espagne a très bien joué aussi. à mon avis l'entrée de Joaquin et LuisGarcia aurait pu destabiliser l'EdF dans l'utilisation de la largeur du terrain et c'était un super coaching d'Aragones. mais ça n'a pas été le cas et avant comme après les attaquents espagnols à l'image de Torres ont été parfaitement muselés. bien qu'ayant la maitrise majoritaire du ballon et l'utilisant plutôt bien les espagnols ont été stérilisés par l'EdF et c'est une victoire essentiellement tactique, bien qu'il fallait un physique sans faille pour y parvenir. ça aussi c'est une excellente nouvelle pour la suite, les gars arrivent à leur top de forme et leur prépa semble excellente (il a fallu surmonter pour le voir les 1ers matches bien moins probants à ce titre et qui plus est en plein après midi caniculaire comme contre la Suisse).
    voici une superbe victoire d'équipe telle qu'on a envie de ressortir personne du groupe, le bon rendement d'untel resultant de celui d'un autre (exemple Vieira autorisé à s'enhardir par la prestation de Makélélé).
    bémol concernant un éventuel succès en 1/4 contre le Brésil, qui semble possible dans les m^mes proportioins que contre l'Espagne hier (je dirais du 40/60) : Make, Vieira, ZZ et Ribéry ont un jaune et comme il faudra jouer à fond ce 1/4 (avec tout ce que ça comporte) on pourrait être "appauvri" pour la suite, ce en quoi RD reste critiquable pour son choix des 23.
    je retiens également un optimisation médiocre des coups de pieds arrétes en notre faveur et un manque au niveau des frappes de loin même si certains ont tenté (Malouda en particulier à raison d'essayer des frappes instantanées à l'orée des 16m, ça finira rentrer). je crains le comparo samedi avec Junhino (s'il joue, c'est là qu'on verra si Parreira est malin) et RCarlos.
    bon pour conclure ce pavé, ce genre de victoire fait taire à juste titre toutes les critiques et c'était surement le meilleur match du tournoi grâce aux 2 équipes, vécu d'autant bien qu'on n'a jamais tremblé outre mesure même à 0-1 (c'était de la 30e à la 42e il est vrai). pensons aussi à le déception espagnole.

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