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Cruelle mais juste

La finale de la Coupe de France a douché les espoirs marseillais d'un premier titre depuis quatorze ans, mais sacré un vainqueur logique...
> Le match
> Sochaux au bras de fer
> L'OM peut battre sa coulpe
> Leroy ne sera pas enterré à Saint-Denis
> Magic Pichot
le 14 Mai 2007

 

La malédiction des finales se poursuit donc pour l'OM (lire "OM le maudit" dans le numéro 35), qui voit en outre, pour la seconde fois consécutive, filer la Coupe de France sous son nez alors qu'il apparaissait encore comme le favori. L'élan était en effet nettement marseillais avant le rendez-vous de Saint-Denis, la large victoire acquise, quelques jours plus tôt au Vélodrome contre le futur finaliste, n'étant qu'un épisode d'une belle série. Mais c'est justement parce qu'ils avaient les atouts en main que les Olympiens ne doivent s'en prendre qu'à eux-mêmes: non seulement avec un effectif que l'on peut sans scandale considérer comme meilleur que celui du FCSM, mais aussi avec un déroulement du match qui leur a été favorable.


Le match

En dépit de cette précoce ouverture du score, l'OM n'a installé qu'une domination très relative. La barre touchée par Grax (9e) est certes un coup de semonce isolé, mais les Sudistes ne parviennent pas non plus à instaurer une emprise, ni même à profiter de situations de contre en nombre suffisant.
Après quelques minutes de flottement sochalien ponctuées par une jolie frappe du gauche aux dix-huit mètres de Nasri (11e), il faudra ainsi attendre la 35e minute pour assister à un nouveau numéro de l'international (contrôle de la poitrine, petit lob sur Afolabi et reprise trop courte). Entre-temps, les Jaunes se sont réorganisés, neutralisant bien la construction adverse dès ses ébauches, utilisant la largeur du terrain pour trouver des décalages avec des latéraux très disponibles et parvenant à se projeter devant le but de Carrasso – au moins en obtenant des coups de pied arrêtés. Avec un replacement efficace, moyennant parfois des fautes "intelligentes", les Marseillais étaient déjà efficacement bloqués dans un entrejeu où l'on voyait Nasri et Ribéry – pris dans un marquage étouffant par Pichot – redescendre pour n'y délivrer que des passes latérales ou en retrait...

L'inhibition change de camp
À la mi-temps, ils conservaient toutefois la position préférentielle, faute d'occasions sochaliennes plus nettes... pour la perdre dès le retour du vestiaire. Car ensuite, c'est à une "gestion" périlleuse que s'adonne l'OM: les Phocéens sont battus dans les duels par des Doubistes qui abandonnent leurs inhibitions et se font plus présents et plus pressants dans la surface marseillaise. Leroy tente l'exploit en retourné (47e), Dagano est à deux orteils de trouver Grax (50e), Leroy en pivot met Carrasso à contribution (55e), lequel devancera de justesse Dagano (59e).

Ce n'est qu'après l'heure de jeu que surviennent des répliques marseillaise: Niang s'amuse d'abord de Bréchet côté droit et décoche un tir violent que Richert pare (61e), avant que Ribéry ne reprenne un coup franc de Taiwo détourné (63e). Sur un coup franc excentré, Cissé de la tête et Cana en retourné font planer le scénario du break. Mais les Olympiens payent ce réveil trop tardif par l'égalisation qui survient dans la foulée: un magnifique renversement de Grax suivi d'un centre idéal de Leroy suffisent à mettre Zubar hors de position, laissant Dagano placer une tête croisée imparable (67e).
Les Marseillais s'avisent enfin de montrer plus de volontarisme, avec deux percées de Niang de chaque côté de la surface, juste avant sa sortie (73e). Nasri pénètre à droite mais son centre ne trouve pas de client (82e), Beye déborde et sème la confusion dans la surface de Richert (83e), Nasri s'avance dans l'axe, mais enlève trop son tir du gauche... Cette fin de match animée ne débouche cependant sur aucune occasion cadrée.

Tête contre tête
De nouveau dominés au début de la prolongation, ce sont quand même les Olympiens qui trouvent la faille: une transversale d'Oruma prolongée par un Bréchet en déséquilibre permet à Maoulida d'ajuster un centre précis que Cissé n'a plus qu'à smasher de la tête (98e). La tension remonte avec un échange d'amabilités entre Tosic et Maoulida, Ziani oblige Carrasso à détourner son coup franc sur la barre (101e). Les hommes d'Émon reculent encore, même s'ils ont une balle de match après un service de Nasri pour Oruma, devant lequel Richert s'interpose in extremis, quelques secondes avant la fin de la première partie de la prolongation.
Le scénario de la fin de seconde mi-temps fait son retour. Taiwo doit joueur les pompiers devant un Leroy embusqué au second poteau, à l'arrivée d'un long centre de Tosic (110e), et tandis que Ribéry trouve enfin des espaces, sa talonnade ne trouve personne (113e). Le match s'apprête à basculer: Ziani enroule une passe en profondeur que Le Tallec, impeccablement placé, transforme de la tête. Le même duo manquera de porter l'estocade dans le temps additionnel, Carrasso s'interposant à bon escient.



Sochaux au bras de fer

La rencontre, qui a été privée de Pagis et Isabey, a plus valu pour son intensité dramatique que pour la qualité du jeu, avec un emballement final qui a embelli le suspense. Une vraie finale de Coupe, jusque dans les tirs aux buts... Mais dire que le FC Sochaux n'a remporté sa finale que sur son abnégation ne serait pas lui rendre justice: on doit saluer la cohérence qu'il a maintenu tout au long de la rencontre, évitant de se désunir lorsqu'il était mené au score. Si le moule tactique était un peu trop grand pour elle en première période, l'équipe a su le remplir par la suite. Constamment placé face au ballon, le onze doubiste a soutenu un pressing impressionnant – trois joueurs enserrant souvent Nasri ou Ribéry quand ils avaient la balle – sans renoncer à son désir de jeu en exploitant une intéressante variété de mouvements. L'apport des latéraux a notamment été capital et il illustre le fait que les offensives jaunes ont toujours été menées avec des soutiens: Grax et Dagano ne se sont pas contentés de faire de la figuration, et Ziani n'a pas réalisé le mauvais match diagnostiqué par les commentateurs. 
Sans avoir eu besoin de se concrétiser par un grand nombre d'occasions, cette supériorité dans l'organisation a sans doute été le principal facteur de la victoire.



L'OM peut battre sa coulpe

Le premier constat porte forcément sur les individualités de l'OM, qu'on attendait à un autre niveau. Bien sûr, Dijibril Cissé a compensé sa faible participation au jeu par une impeccable efficacité devant le but, même si le mérite appartient d'abord aux passeurs sur ces deux coups-là. Samir Nasri a également eu une influence assez constante, et sa remise sur l'ouverture du score est une merveille discrète. Mais comme l'an passé, Franck Ribéry est passé à côté de son match, ratant dès l'entame ses percussions et restant continuellement loin des zones de décision.

Sur ses défauts plutôt que sur ses qualités
C'est aussi l'ensemble de l'équipe qui ne s'est pas hissé au niveau d'engagement indispensable, empêchant de faire briller, par exemple, un Mamadou Niang loin de son influence habituelle. La panne de carburant est une thèse qui se soutient, dans la mesure où le jeu marseillais consomme de l'énergie, et où la récente succession des matches a entamé les réserves – on pourrait reparler d'un calendrier dont presque tous les problèmes seraient résolus avec un retour à dix-huit clubs... Cela explique, peut-être, le net ascendant pris par Pitau et N'Daw sur Cana et M'Bami, sans rien retirer à la pression sochalienne, restée constante durant cent vingt minutes, ni aux carences marseillaise.
L'équipe a en effet donné l'impression qu'elle se satisfaisait de l'avantage pris à 1-0 puis 2-1, sans comprendre qu'une finale contre un adversaire aussi solide ne se disputait pas avec attentisme. L'OM s'est retrouvé a jouer sur ses défauts plutôt que sur ses qualités: non seulement le quatuor offensif s'est contenté d'un réalisme trompeur, mais il a laissé Sochaux jouer sur ses faiblesses. Nul étonnement à ce que les deux buts égalisateurs ont été marqués sur des absences de la défense centrale...

On peut extraire de la première mi-temps cette action assez significative: Nasri perce dans l'axe droit mais ni Cissé, ni Niang ne sont disponibles à la sortie de son crochet. Le jeune Marseillais parviendra à conserver la balle en étalant sa technique, obtenant des applaudissements nourris, mais il faudra tout reprendre à cinquante mètres des cages de Richert, puis sur l'autre aile où les Sochaliens récupéreront la possession.


Comme des gamins
Faute d'avoir su faire des différences individuelles pour percer l'assise sochalienne, l'OM a donc dû livrer un combat tactique et moral qu'il a perdu sur ces deux plans. La volonté et la rigueur de son adversaire ont fini par faire pencher la balance, et l'on cerne mieux ce qui a manqué aux perdants. L'expérience fait forcément défaut à une équipe où Rodriguez et Beye (28 et 29 ans) faisaient figure de vieillards au coup d'envoi. Il manque certainement à ce groupe un stratège et/ou un leader capable de "lire" les rencontres et d'évaluer les rapports de force: un tel joueur aurait certainement encouragé l'expression des points forts marseillais. Et favorisé une confiance dont on a vu qu'elle manquait lorsque les Ciel et Blanc ont, au cours de la prolongation, exprimé une inutile nervosité – assortie à un embarras palpable quant à la façon de gérer la situation.

Ce stratège est-il sur le banc? La question continuera d'être posée par ceux qui doutent qu'Albert Émon a tiré le meilleur de cet effectif. Alain Perrin lui-même nous assure (Cdf #35) que l'OM "avait les moyens de concurrencer Lyon" cette saison année. Et il est sorti vainqueur de la partie d'échec de Saint-Denis. Mais quelle que soit l'ampleur de la déception de samedi, Émon aura totalement réussi sa saison si son club reste à la deuxième place du championnat... Cela entre en considération si l'on pense que la continuité sportive est un impératif
Car cette équipe est porteuse de promesses, en dépit des incertitudes qui pèsent sur l'intersaison. On peut donc raisonnablement espérer la voir, dans les mois qui viennent, prendre enfin ses responsabilités et forcer le destin à lui sourire.



Leroy ne sera pas enterré à Saint-Denis

Lorsque nous avions consacré un article saluant sa sérénité et sa stabilité retrouvées, Jérôme Leroy avait quitté le RC Lens pour filer au Bétar Jérusalem avant même l'arrivée en kiosques de ce numéro (n°21 des Cahiers). Abandonnant une situation avantageuse sur un coup de tête (il était capitaine du Racing et effectuait une bonne saison), il s'égarait une fois de plus dans une impasse. Incorrigible, le joueur se sera donc évertué à perdre le fil d'une carrière pourtant prometteuse... On peut citer son aller-retour Paris-Marseille-Paris, effectué lors de deux mercatos d'hiver. Symbole de ces mauvais choix: Leroy n'avait à son palmarès, avant samedi soir, qu'un seul trophée des champions remporté en 1998 avec le PSG. Entré dans la postérité en tant que fourgueur de portables dans le vestiaire parisien, c'est peu dire que son talent a été sous-employé.

Au four, au moulin, et de nouveau au four
Le jour de la finale, il fallait lire son interview dans L'Équipe, lui-même parvenant à résumer ce parcours avec une candeur déconcertante: "J'ai toujours été nonchalant et peu professionnel", déclare-t-il après avoir précisé qu'il était arrivé dans le foot pro "par hasard", qu'il n'était "pas un exemple" et qu'il n'avait même jamais rêvé de l'équipe de France. "J'ai côtoyé un joueur comme Dugarry, qui survolait les débats en championnat. techniquement, il était aussi fort que Zidane et on disait qu'il n'avait pas le niveau pour les Bleus. Alors moi..."

leroy_cf.jpg

Dès le coup d'envoi, Leroy donna pourtant le sentiment qu'il était pleinement conscient de l'enjeu, endossant ses responsabilités en conduisant des offensives un peu désordonnées... au point de lancer Cissé sur une malencontreuse passe en retrait (7e). Plus tard, il tente de servir Dagano plein axe mais sa passe est interceptée (18e). C'est encore dans l'axe qu'il perce mais ne parvient pas à s'emporter le ballon, ne décochant qu'un tir amorti qui va se pose dans les bras de Carrasso (30e). Une minute après, il écope d'un avertissement pour un tacle en retard sur Zubar. Justifiant pleinement son numéro 10, il tente encore d'alerter Grax et Dagano devant lui (33e et 39e) et monte en puissance au cours d'un dernier quart d'heure à l'avantage des siens.

Maître du jeu
Après la pause, notre paradoxal artiste prend le risque d'un ciseau qui file au-dessus de la cage, alors que Dagano et surtout Grax offraient de meilleurs solutions (47e). Trois minutes plus tard, il effectue un centre-tir qui flirte avec l'équerre sans que l'on comprenne si le geste était volontaire (on se souvient d'un Runje trompé après une anticipation fatale, au Vélodrome). Désormais en soutien des deux attaquants, avec Ziani plus en retrait, il se retrouve en position très avantageuse et parvient à frapper en se retournant, sans inquiéter vraiment le gardien marseillais.
C'est surtout lui qui, d'un maître contrôle et d'un centre parfait, se fait l'artisan de l'égalisation, longtemps après avoir résolument pris le jeu en main, reléguant Ziani à la marge de la rencontre. S'il est moins influent par la suite, on le verra encore beaucoup toucher le ballons. Mais aussi, en toute fin de match, frôler le rouge en fouettant les chevilles de Nasri, tenter un rush et appeler le ballon sur le côté en courant comme un dératé et se placer en position d'attaquant de pointe sur un centre de Ziani...

Dans un moment d'inattention, Leroy a déclaré à L'Équipe qu'il envisagerait de prendre sa retraire en cas de victoire... Ne doutons pas que celle-ci l'encouragera plutôt à poursuivre. Un footballeur qui déclare "Si je n'ai plus envie, je deviendrai archinul" incarne à son corps défendant une idée du football qui ne semble pas majoritaire chez ses collègues..



Magic Pichot

S'il faut désigner un symbole de l'équipe sochalienne, sans faire injure à ses fins techniciens comme Ziani et Leroy, alors Stéphane Pichot doit être celui-là. Après une entame hésitante, il a complètement éclipsé Ribéry qui n'est plus jamais passé en un contre un, s'offrant même le luxe de neutraliser Niang puis Cissé, avec un zeste de vice, alors que nos sprinters étaient lancés en profondeur. Il a également pris son couloir aussi souvent que possible et offert un appui constant à Leroy, lequel lui doit une partie de son rayonnement...
Il faut des Pichot dans une équipe pour remporter des trophées... Il n'y en avait pas au sein de l'OM.


L'analyse
Xavier Gravelaine : "L'arme secrète de Djibril Cissé, c'est de pousser le ballon et de frapper".

Les déclarations qu'ils n'ont pas faites
Jean-Claude Plessis : "Et en plus, on va peut-être réussir à vendre Le Tallec!"
Pape Diouf : "Et en plus, on va pas pouvoir racheter Cissé".

Réactions

  • funkoverload le 14/05/2007 à 14h41
    Vu d'un oeil pluto neutre, ou du moins je m'enfoutiste, en tout cas amusé, les réactions épidermiques contre les vilaines fautes sochaliennes entravant la marche victorieuse des gentils marseillais laissent perplexes. Surtout de la part de supporters d'une équipe comptant Cana et Civelli dans ses rangs. Alors Oui, il y a eu quelques fautes que les real footballeurs qualifieraient de "tactiques", mais elles furent finalement peu nombreuses, en tout cas trop peu nombreuses pour qu'on puisse leur imputer la défaite Marseillaise.

    Coté nalyse, je suis décu de n'avoir rien vu sur la séance de tab. Pourtant un aspect du jeu facilement analysable et tres révélateur. Les tab, loin du cliché qui les voient comme une loterie, sont comme un put a un metre, comme une seconde balle au tennis. C'est un geste technique simplissime pour un pro pour peu qu'il ait été travaillé et que le mental du joueur soit a la hauteur.

    Quant a ce qui suit, pour finir, permets-moi la rédac, de ne pas y souscrire.

    "On peut donc raisonnablement espérer la voir, dans les mois qui viennent, prendre enfin ses responsabilités et forcer le destin à lui sourire."

    Mon avis est que si chaque redacteur a le droit d'avoir sa preference et de l'afficher, un article non signé engage la rédaction et de ce fait, devrait garder un minimum (un max en fait) de neutralité.
    Mais bon, c'est assez anecdotique.

  • Dinopatou le 14/05/2007 à 14h44
    funkoverload
    lundi 14 mai 2007 - 14h41
    Vu d'un oeil pluto neutre, ou du moins je m'enfoutiste, en tout cas amusé, les réactions épidermiques contre les vilaines fautes sochaliennes entravant la marche victorieuse des gentils marseillais laissent perplexes.

    --------------

    Dire que théoriquement je suis censé venir sur les CdF pour pouvoir éviter de jouer du manichéisme...

  • le nihiliste le 14/05/2007 à 14h52
    non la rigueur sochalienne n'a pas consistée qu'en de la casse, en traitre... on reste tous conscient que pichot a stoppé illégalement deux ou trois actions marseillaises... maintenant si ils ont fait ça tout le match, dans le dos de l'arbitre, et loin des actions de jeu, ça ne s'est pas vu à la télé.
    Et vu la portée médiatique de l'om je pense qu'on aurait une un ramdam autre que celui de supporters sur le net.

    c'est en ça que je perçois de l'éxagération, car c'est quand même ce qui ressort des :

    "autant ce genre de roublardise loin du ballon pour couper un joueur dans son élan, ou faire siffler l'arbitre pour avoir le temps de se remettre en place, sans que jamais l'arbitre ne distribue de cartons pour accumulation de fautes"
    ou des "sempiternelles petites fautes"

    sansaï a le bon gout de reconnaitre que parallèlement ils ont joué au foot, mais dans l'absolu je trouve difficile de faire les deux (casser et jouer) de manière aussi prononcée dans un même match.

    d'autant que pour faire siffler l'arbitre pour avoir le temps de se remettre en place, le maitre en la matière, samedi, se prénommait djibril (vu que c'est l'om qui menait la majorité du temps ça aurait été con pour les sochaliens...)

    2 buts sur trois occazes ça reste pas mal comme réalisme...

    salutations presque neutrales...

  • Pagis est Marique le 14/05/2007 à 15h01
    Le problème, le nihiliste, comme funkoverlord, d'ailleurs, c'est que (presque paradoxalement, étant donné le cliché marseillais), vous manquez tout simplement de mesure.
    Comme si dire que Sochaux avait usé à plusieurs reprises de fautes "tactiques" exécrables, signifiait obligatoirement que Sochaux n'avait fait que ça. Voilà, je pourrais développer plus, vous citer tous les deux, illustrer ça par des extraits 100% mauvaise foi (l'allusion à Cana... il a fait combien de fautes, samedi soir, déjà ?), mais honnêtement, soit ça vous intéresse vraiment et donc vous êtes prêts à faire l'effort de vous même, soit ça vous intéresse pas, et vous lirez pas ce que j'écris.

  • sansai le 14/05/2007 à 15h04
    funkoverload : mais c'est d'un oeil tout à fait neutre qu'on espère que Marseille va confirmer ce qui est attendu d'eux. Parce qu'en toute objectivité (je suis supporter de Nantes moi tu sais alors hein Marseille), y'a une belle équipe, du potentiel, une cohérence dans la durée rare chez un club de ce calibre (lire : budget), OL excepté (et encore l'OL c'est uniquement parce qu'ils ne sont devenus un club de gros calibre que grâce à une politique d'une vingtaine d'années qui marche encore fort bien pour le moment, on verra ce qui se passera chez eux quand ils vont commencer à se planter, ça arrivera forcément un jour et je doute qu'on leur laisse 2, 3 ans ou plus pour reconstruire).
    Et donc bah ouais, en toute neutralité, on souhaite que cette équipe de Marseille réussisse. Parce que bon voire plus d'écart entre l'OL et son dauphin Marseille qu'entre ces même marseillais et Nice, 17è (cf classement en relief à ta gauche), ça va une saison, mais un peu plus de piment et de cadors dans notre championnat, ça ferait pas de mal.

    C'est bien les équipes prometteuses comme Lille, Bordeaux, Toulouse, Sochaux, Rennes, Lens, mais quand ça confirme pas (comme Lille ou Bordeaux cette saison), ou que ça se dégonfle comme un soufflé à peine ça commence à ressembler à quelque chose (amis stéphanois, nancéens, avec toutes mes condoléances), et qu'on imagine déjà les effectifs se vider de la moitié de leurs meilleurs éléments à l'intersaison, on peut pas s'empêcher de se dire qu'un OM qui jouerait à nouveau les premiers rôles en L1, et la C1, capable de garder ses joueurs de par son budget, son stade de 60 000 places et la ferveur qui l'habite, ça redonnerait une autre saveur au championnat.

    Ceci étant dit j'ai aucune aigritude vis-à-vis de la victoire de Sochaux samedi soir, je trouve que c'est une belle récompense pour un groupe que personne n'attendait en début de saison, avec les retours en grâce de joueurs honnis tels que Isabey, Leroy ou Pichot, la confirmation de pas mal de talents comme ceux de Richert, Grax, Ziani.
    Et je crierai pas au scandale si l'OM se fait chipper l'une des deux places en C1. Après tout, ceux qui la méritent iront la chercher.

    Mais bon, quand même, avec l'OM ce serait peut-être le moyen de revoir un championnat plus indécis, et d'avoir une deuxième équipe qui fasse peur en coupe d'Europe. Et qui sait, libérés de la pression de devoir jouer les dauphins de l'OL, peut-être que d'autres équipes arriveraient à assumer des ambitions un peu plus élevées que celle d'assurer le maintien au plus tôt.

  • Pagis est Marique le 14/05/2007 à 15h04
    Ah, et je me permets de re-doublonner pour réagir à la question de la neutralité:
    - déjà, je remarque le procédé rhétorique qui vise à s'auto-proclamer neutre en accusant l'autre d'être absolument subjectif, dans le but évident de se donner plus de crédit.
    - plus précisément, pour la pseudo-neutralité de la rédac, franchement, bof. C'est un peu, pour moi, l'essence des CdF, de pouvoir prendre parti librement sans qu'on vienne exiger une pseudo-neutralité journalistique qui de toutes façons n'existe pas. Il y a d'innombrables précédents d'articles non-neutres, et il faut espérer qu'il y en aura d'autres. (Y compris des marrants comme: "Pourquoi l'OM va perdre à Bolton.")

  • Dinopatou le 14/05/2007 à 15h05
    le nihiliste
    lundi 14 mai 2007 - 14h52

    Et vu la portée médiatique de l'om je pense qu'on aurait une un ramdam autre que celui de supporters sur le net.

    ------------------

    Peut-être parce qu'on est moins pleureuses que ce que tu supposes et que contrairement à ce qu'affirme le "neutre" funkoverload, on ne prétend pas pour autant masquer nos lacunes et ce qui nous a fait défaut pour remporter ce match par ce biais, cf le post de Pagis et Marique par exemple

    Par ailleurs, si tu interprêtes à ta sauce et en exagérant les posts marseillais, je trouve étonnant que tu t'émeuves autant de la façon dont j'interprète les tiens, c'est la même dans les deux sens, sauf que vous avez la joie des vainqueurs (et que moi je le fais consciemment)...

  • Dinopatou le 14/05/2007 à 15h09
    Ah tiens, par "post de Pagis est Marique" je pensais à celui de la phrase précédente, mais ça rend d'autant mieux sur le dernier qui a été placé entretemps, c'est cool qu'il soit aussi cohérent ;-)


    Bref, on a pas dit que ça avait été la seule chose qu'avait faite Sochaux pendant 90 minutes mis à part 2 coups de bol qui se transformèrent en but par erreur, entravant ainsi la marche glorieuse des phocéens vers le titre qui leur été promis, hein... Y'a juste 2 supporters marseillais qui viennent dire, avec le désappointement de la défaite, forcément, que ça dans le match ça leur a pas plu
    Mais si il faut absolument qu'on dise que Sochaux a été absolument magnifique de part en part et a parfaitement maitrisé avec brio les offensives marseillaises uniquement sur leur seule classe, pourquoi le nihiliste il s'énerve chaque fois que je le fais ? :D

  • animasana le 14/05/2007 à 15h11
    je pense que les marseillais ont vu des coupures du jeu dans nos fautes comme nous les avons vu dans les "je reste couché je suis mort" de leurs joueurs...personne ne sera neutre dans l'histoire, mais ça s'équilibre.

    Et puis on a gagné, je suis tout simplement content aujourd'hui, et le reste je m'en fous.

  • Dinopatou le 14/05/2007 à 15h25
    animasana
    lundi 14 mai 2007 - 15h11

    Tant que tu affirmes que personne n'est neutre et que ça s'équilibre, ça me va

    Y'en a d'autres qui se prétendent chantres de neutralité pouvant pourfendre les vils marseillais et leurs grandes oeillères...

La revue des Cahiers du football