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Le sauvetage pour les nuls

Il n’y a pas de fatalité pour les clubs de bas de tableau: quelques bonnes résolutions, et tout peut changer avec la nouvelle année. La preuve par les chiffres.
Auteur : Rémi Belot le 6 Jan 2009

 

Valenciennes, Sochaux et Le Havre sont-ils d’ores et déjà condamnés à la descente au regard de leur position en queue de peloton à la trêve? Si l’on en croit le déroulement des dernières saisons, la réponse est oui… mais pour un ou deux d’entre eux seulement. Car traditionnellement, au moins l’une des trois plus faibles équipes de la phase aller cède sa place à une formation ayant réussi une première partie de saison honorable.


maintien_ascenseur1.jpg2006, l’exception
L’an passé, Sochaux, détenteur de 16 points à la trêve, en avait ainsi inscrit 28 par la suite, laissant joyeusement sa 19e place au RC Strasbourg. En 2007, c’était l’OGC Nice, lui aussi avant-dernier à l’issue du 19e match, qui avait échangé son bonnet d’âne avec le FC Nantes, auteur d’un parcours parfaitement régulier dans la médiocrité (dix-sept points lors des phases aller et retour). Même schéma en 2005 (Caen remplaçant in fine Ajaccio dans l’ascenseur pour la L2), 2004 (Montpellier pour Toulouse), 2001 (Saint-Etienne à la place de l’OM) et 2000 (Le Havre pour Strasbourg).
En 2002 et 2003, ce sont même deux des trois plus mauvaises équipes qui avaient réussi à sauver leur peau après une première série de matches ratés. Depuis l’année 2000, seule la saison 2005-2006 aura donc fait exception à la règle, le trio Ajaccio-Strasbourg-Metz ayant réussi la belle performance d’occuper le podium à l’envers de la 14e à la dernière journée de championnat, sans discontinuer.


Parcours d’Européens
La plupart de ces équipes avaient cependant réussi leur opération de sauvetage au prix d’une grosse remotivation des troupes lors de la trêve. Avec trente points inscrits lors de ses dix-sept matches retour en 2002, soit 1,76 point par match, le FC Nantes avait ainsi tenu le rythme d’une équipe visant le podium. Une très belle performance pour un saut spectaculaire au classement, de la 18e et dernière position à la 10e place en fin d’exercice.
Un soupçon moins brillantes, mais tout aussi remarquables, les performances de Strasbourg (1,58 point/match) en 2000, d’Ajaccio (1,52) en 2005, de Sochaux (1,47) l’an passé, de Toulouse et Nice (1,42) en 2004 et 2007, ou encore de Sedan (1,35) en 2002. Tenues tout au long de la saison, ces moyennes les auraient aisément autorisés à se placer dans la première partie de tableau, voire à espérer une gratification européenne…


Optimisme mesuré
En revanche, l’OM version 2001 (1,29) de même que Montpellier (1,26) et Ajaccio (1,10) en 2003 avaient produit une phase retour à peine moins médiocre que la séquence aller, qui leur avait seulement permis de se situer au dessus de la ligne de flottaison au moment du verdict final. Ils avaient pu compter sur les errances d’un quatrième larron, venu mêler sa faiblesse à la leur dans la dernière ligne droite. Comme le RC Strasbourg l’an passé par exemple: les Alsaciens n’avaient inscrit que onze malheureux points entre le mois de janvier et la fin du championnat.

Voilà de quoi inciter l’actuel trio de plomb de notre championnat a un minimum d‘optimisme. La recette du succès est relativement simple: commencer par croire en ses chances, et croiser les doigts pour qu’une formation plus en verve qu’eux en 2008 voie le vent tourner défavorablement en 2009. Après tout, ces phénomènes existent: d’autres avant eux les ont rencontrés.

Réactions

  • Pierre Des Loges le 06/01/2009 à 10h55
    Euh, arnaldo, si le GF n'avait pas gagné contre Le Mans, j'aurais sérieusement flippé, car se maintenir en ayant gagné 2 matchs seulement à domicile (et marqué seulement 2 buts), c'est de la mition impossible. Je pense que le GF a un très bon état d'esprit avec ses 'vieux' et quelques jeunes prometteurs comme Feghouli, c'est ce qui aide au maintien.

    Pour l'histoire du changement d'entraîneur, j'en suis pas forcément un très grand fan, mais les opérations maintiens ont été réussi grâce à quelques changements judicieux et les venues de nouveaux coachs pas forcément exceptionnels qui ont su remobiliser les troupes par leur autorité (Marcos à Nantes, Halilhodzic à Rennes, Gillot à Sochaux...). Maintenant, si le FC Nantes avait réussi une superbe deuxième moitié de saison en 2002 avec Marcos, ils n'ont pas confirmé lors de la saison suivante où Marcos a été dégagé à la trêve. Idem pour le Sochaux de Gillot qui avait réussi une superbe fin de saison 2007-2008 et complètement foiré le début de la saison actuelle. Mais des fois c'est pas mal, dans la tourmente, de remplacer un coach trop abattu, qui parfois n'a plus envie de continuer, par un mec qui sait pousser les coups de gueule et motiver ses joueurs à se sortir les tripes. C'est parce qu'il a ces qualités que Luis est si bon pour réussir les sauvetages miracles...

  • but de ouf le 06/01/2009 à 11h02
    Ça fait bizarre de lire ce titre d'article peu après avoir appris les difficultés de Jean Le Cam au large du Cap Horn sur le Vendée Globe ... Coïncidence peu agréable.

  • MarcoVanPasteque le 06/01/2009 à 11h05
    Nuls vous-même...

  • Flying Welshman le 06/01/2009 à 14h04
    L'exemple de Marcos en 2002 n'est pas bon, selon moi. C'est pas tant le fait que Marcos soit venu, mais le renvoi de Denoueix qui a signifié la mort du FC Nantes.

    Je pense sincèrement que le club se serait maintenu sans changement d'entraîneur, avec le retour des blessés et la fin du parcours en Ligue des Champions.

    Là, on a mis le doigt dans l'engrenage, et depuis ça n'arrête plus. Catastrophique.

    P.S. En début de saison, j'ai pronostiqué, en mon for intérieur (comme ça je finis toujours premier et dernier à mon classement), les descentes de Valenciennes, Grenoble et Nantes. Ceci est mon coming out.

  • José-Mickaël le 06/01/2009 à 14h11
    Pierre Des Loges
    mardi 6 janvier 2009 - 10h32
    > En revanche, Ajaccio en 2005 s'était maintenu avec le même coach (Courbis) et une équipe inchangée. C'est la seule exception marquante à une règle quasi-systématique.

    Autre exception, le Nice d'il y a deux ans : Antonetti était resté toute la saison.

    FPZ
    mardi 6 janvier 2009 - 10h39
    > Etant donné que 9 fois sur 10 (à la louche), une équipe très mal classée va changer de coach, je trouve que c'est abusif de dire que sauf exception, ceux qui s'en sortent ont changé de coach : en l'occurrence, ceux qui ne s'en sortent ont aussi pour la plupart changé de coach, non ?

    Excellente remarque, et c'est aussi mon sentiment.


  • Road to Champions League le 06/01/2009 à 14h23
    Je trouve qu'on a eu relativement peu de remplacement au niveau des entraineurs depuis le début de saison (Nantes très tot, Le Havre et St Etienne de mémoire). Il me semble qu'on en a plus arrivé à la mi-saison les années précédentes.

    Sinon pour ma part, j'avais pronostiqué VA, Toulouse et Grenoble (intéressant, n'est ce pas ?)

  • Pierre Des Loges le 06/01/2009 à 14h33
    José Mickaël:

    c'est vrai, j'avais oublié l'exemple Niçois. Quant à Nantes en 2002, j'étais surpris par la différence de jeu au premier tour de la LdC et celui proposé en Championnat. Ceci dit, au deuxième tour, c'était en revanche plus proche... En fait, Denoueix fait partie pour moi des coachs intelligents, fins stratèges, mais trop 'gentils' pour mener une opération commando pour survivre dans l'élite (un peu comme Le Guen qui s'en sort bien mieux quand tout marche nickel que quand il y a des avis de tempête...).

    Mais c'est pas si étonnant qu'Antonetti comme Courbis aient pu finalement sauvé leurs clubs. Un bon coup de gueule vaut parfois tous les tableaux noirs du monde...

  • Qui me crame ce troll? le 06/01/2009 à 14h50
    A l'opposé Gillot ne me semble pas franchement faire partie des entraîneurs à coups de gueule. Et Le Guen a eu des passages délicats avec le PSG il me semble.
    En fait je ne suis pas sûr qu'il y ait une règle. Quand on voit Nantes et SaintE cette année, qui étaient tous les deux relégables, qui ont tous les deux changer de coach, il restera toujours une différence de niveau entre la valeur des deux équipes.

  • Pierre Des Loges le 06/01/2009 à 15h06
    Pour Nantes et Saint-E, le problème est aussi qu'un coach ne peut pas réussir s'il n'a pas la confiance absolue de ses dirigeants. Zak et Roussey savaient très bien qu'ils seraient virés au moindre accroc. C'était pareil pour Antonetti lors de son début de saison foiré avec Nice, là où j'apprécie le personnage, c'est qu'il a été capable de faire abstraction de tout cela, comme à Saint-Etienne où il a aidé jusqu'au bout le club à remonter tout en sachant qu'il ne resterait pas la saison prochaine...

  • Larssonofthebeach le 06/01/2009 à 20h15
    J'ai encore gravé dans ma tête l'article de l'Equipe de 2003 qui, en s'appuyant sur les statistiques, envoyait Montpellier à 100% en L2. Ils ont quand même réussi à rattraper les 9 points de retard sur le premier non reléguable en 12 matches donc oui tout est toujours possible et j'ai toujours détesté ce genre de statistiques débiles qui dans le fond servent à quoi ?
    1/ Si c'est pour nous dire que le club est mal, on le sait déjà.
    2/ Si c'est pour le condamner d'avance c'est faux (cf jurisprudence ci-dessus)
    3/ Si c'est pour montrer qu'on a passé du temps sur son article et qu'on s'y connait.

    Alors oui là ça sert (ou pas).

La revue des Cahiers du football