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Les Verts retombent en enfance

Matchbox – Lyon-Saint-Etienne: 0-1. Dominateur mais en manque de réussite, l’OL concède la victoire à des Verts écœurants d’efficacité.
Auteur : Julien Tomas le 27 Sept 2010

 

Stade de Gerland, Lyon
But : Payet (75e)
Arbitre : Antony Gautier

Lyon : Lloris - Réveillère, Lovren, Diakhaté, Cissokho - Toulalan, Gourcuff (Pjanic, 82e), Källström - Briand (Pied, 87ème), Bastos, Gomis.
Saint-Étienne : Janot - Ebondo, Marchal, Monsoreau, Bocanegra - Matuidi, Batlles (Guilavogui, 72e), Perrin - Payet (Landrin, 88e), Sako (Bergessio, 69e), Rivière.

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La nalyse

Enfin en mesure d’aligner, en championnat, le même quatuor défensif deux matches de suite, Claude Puel avait choisi de relancer Källström au milieu, tandis que Gomis était logiquement titularisé en l’absence de Lisandro. Côté stéphanois, si Christophe Galtier continue à faire confiance à son juvénile trident offensif, il poursuit aussi son étonnant turn-over en défense centrale, où Bayal – pourtant bon lors des trois derniers matches – laissait sa place à Sylvain Marchal. Au milieu, Batlles était préféré à Landrin pour épauler les essentiels Matuidi et Perrin.

Les deux équipes se présentent donc dans une organisation cousine, même si l'on s’aperçoit rapidement que les Stéphanois, contraints par la pression mise d’entrée par les Lyonnais, abandonnent le seul Rivière à l’avant. Payet et Sako se consacrent en effet quasi exclusivement à des tâches défensives, tandis que Briand et Bastos jouent très haut.
De fait, le match tout entier peut se résumer à une attaque-défense, les Verts étant incapables de conserver durablement le ballon. Pourtant, la possession lyonnaise, essentiellement dans la moitié de terrain stéphanoise, ne cause finalement que peu de sueurs froides à Janot. Sur la première mi-temps, on comptabilise ainsi seulement trois occasions côté lyonnais. Une tête de Gomis, reprenant un centre de Cissokho, sur le poteau. Une autre tête de Toulalan, à la suite d’un corner, qui partait en lucarne si Payet n’avait pas été là pour couvrir le second poteau. Et enfin un face-à-face Bastos-Janot, perdu par le Brésilien après un contrôle approximatif.

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"Saint-Étienne premier? Je le vis bien".
Trois occasions, dont deux énormes, mais trop peu d’inspiration offensive, dans l’axe surtout, pour déstabiliser une équipe stéphanoise très regroupée autour de son bloc défensif composé de Marchal, Monsoreau et Matuidi. Même constat en deuxième mi-temps, même si la pression mise sur le but de Janot devient de plus en plus suffocante, avec un gros temps fort lyonnais, autour de l’heure de jeu: frappe de Lovren détournée du bras par Perrin dans sa surface, coup franc puissant de Bastos sur lequel Batlles se sacrifie, échecs de Toulalan puis Briand sur les montants.

Pendant un quart d’heure, la défense verte, désormais invaincue depuis quatre rencontres, est donc au bord de la rupture, sans céder. Et c’est immédiatement après cette forte poussée des Gones que Payet, d’un coup franc platinien, à l’image de celui marqué la semaine dernière contre Montpellier, donne un avantage heureux aux Verts.
Pendant les dix dernières minutes, l'OL, de plus en plus désorganisé offensivement et de moins en moins précis sur coups de pied arrêtés, n’arrive à tromper Jérémie Janot. Ce sont même les Verts qui sont les plus proches de marquer, aux bouts des arrêts de jeu, sur un contre mené par Bergessio et mal conclu par un Manu Rivière à bout de souffle.

Au final, Lyon a tiré 27 fois au but, pour 5 frappes cadrées seulement... Dans le même temps, 47 centres ont survolé la surface stéphanoise, mais très peu ont causé du souci aux Verts. Des chiffres qui illustrent assez bien le match stérile des Lyonnais. Un jeu très latéral, peu de profondeur, beaucoup de frappes, souvent lointaines, trop peu de présence dans la surface adverse, sauf sur corners ou coups francs. Mal tirés, pour la plupart.

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"Saint-Étienne premier? Je le vis bien".

Les gars

À Lyon, Gomis a pesé, jouant majoritairement dos au but mais n’a jamais pu se mettre en position de frapper. Toulalan a profité de la domination des siens pour avancer et il aurait pu marquer deux fois, Gourcuff a été assez quelconque et tout à fait mauvais sur les coups de pied arrêtés, alors que Källström a touché beaucoup de ballons dans l’entrejeu. Il a manqué d’un lien plus soutenu entre ces trois-là et l’attaque. Ce lien aurait sans doute pu être établi par Bastos et Briand, mais l’un comme l’autre n’ont pas été suffisamment tranchants balle au pied.
Lloris ne touche pas un ballon, sauf celui que Payet expédie dans sa lucarne, le match s’est déroulé sans frayeurs pour Lovren et Diakhaté. Même remarque pour Cissokho et Réveillère, qui sont beaucoup monté en adressant bon nombre de centres. Sans succès.

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"Saint-Étienne premier? Je le vis bien".
À Saint-Etienne, Payet surfe sur une vague de confiance rare depuis le début de la saison. Il en profite à plein, marquant sur l’un des deux tirs cadrés de son équipe. À son actif, surtout, deux sauvetages sur sa ligne, le long de son poteau droit, l’un de la tête, l’autre du pied. Il confirme donc être le meilleur joueur de ce début de championnat et pourrait ne pas tarder à rejoindre Blaise Matuidi en bleu.
Un Matuidi souvent débordé au milieu et incapable d’assurer une relance sereine, comme Batlles et Perrin. On aura noté la sur-activité du Stéphanois de naissance, que l’on dirait être toujours dans la zone où se trouve le ballon. Il empêche ainsi Gomis de se mettre en position dans les arrêts de jeu, scellant ainsi le succès de son équipe.

Après plusieurs prestations encourageantes, Bakary Sako est retombé dans ses travers, s’embarquant dans des dribbles qu’il ne maitrise pas et perdant plusieurs ballons quand les Verts auraient eu besoin de temps pour avancer.
Défensivement, les quatre de derrière, plus Janot, ont rendu une copie propre même si la lenteur de Bocanegra apparait toujours aussi peu adaptée à ce poste de latéral gauche.
Enfin, dans un rôle ingrat, Rivière a beaucoup couru tout en voyant très peu le ballon. La rentrée de Bergessio, auteur d’un impressionnant retour en position de latéral droit sur la fin du match, l’a soulagé et lui a surtout permis de se placer enfin au cœur du jeu..

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"Saint-Étienne premier? Je le vis bien".

Les observations en vrac

• Jean-Michel Aulas: "Nous avons préféré regarder l'avenir en ayant identifié les solutions pour améliorer le présent". Euh, d’accord mais tu t’es quand même rendu compte que l’on est revenu dans le passé, là?
• Du coup Winamax a l'air assez crédible, en matière de coup de poker.
• Rémy Vercoutre, 0 minute de jeu, 1 carton jaune et une expulsion. En voilà un qui est déjà prêt pour prendre la place de Joël Bats.
• Loïc Perrin et Jérémy Touloulan ont deux décennies de moins que leurs entraineurs respectifs mais beaucoup plus de cheveux blancs. La preuve que le footballeur des années 2000 a beaucoup plus de soucis que celui des années 80.
• Bats était déjà imbuvable quand Lyon gagnait, on vous laisse imaginer le tableau quand ce n'est plus le cas.
• Quand Loïc Perrin tombe tout seul au milieu de terrain, qu’il reste au sol et que la civière arrive, c’est tout le personnel de la Caisse primaire d'assurance maladie de Saint-Étienne qui retient son souffle.
• Vendredi, un bureau de change a été braqué dans le premier arrondissement de Lyon. Samedi matin, c’était une bijouterie dans le sixième. Le soir même, trois points disparaissaient dans le septième. Lyon, capitale du hold-up.

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"Saint-Étienne premier? Je le vis bien".

Réactions

  • Troglodyt le 27/09/2010 à 21h13
    D'ailleurs ils étaient bien pourris les terrains de la LdC#1. Plus jamais ça.

  • charbo le 27/09/2010 à 21h24
    Toi, t'es qu'un riche. Libéral. Ex-étudiant de droit j'en suis sûr. Et moi, j'ai jamais vu un amphi de droit avec des idées progressistes. Tu aimes les organisations parfaites. Le soleil. les jolies filles. Et les interventions propres qui ne salissent pas l'arrière du short.

    Tu rigoleras moins samedi, englué à la 12e place.

  • Sens de la dérision le 27/09/2010 à 21h25
    charbo
    lundi 27 septembre 2010 - 20h40
    Car évidemment, il faut viser le ballon. Et même par derrière. Et quand t'envoie valdinguer l'adversaire dans ton élan mais qu'auparavant t'as taclé la balle, pour moi, il n'y a pas faute.
    -----
    La différence se fait entre 'envoyer valdinguer son adversaire' et 'risquer de le blesser'.

  • Troglodyt le 27/09/2010 à 21h27
    charbo
    lundi 27 septembre 2010 - 21h24

    Du Kop Nord ?

  • charbo le 27/09/2010 à 21h52
    Sens,

    L'essentiellement est que tes crampons ne touchent pas ton adversaire (ah, et un tacle, ça se fait avec un pied, pas les 2 hein ?). Après, il y a choc inévitablement mais tibia contre mollet, parfois le genou. Ca peut faire mal mais normalement, rien de bien méchant.

    Mais la limite entre tache viril mais correct et attentat est parfois ténue et dépend surtout de la personnlité de l'auteur du tacle. Et des cons sur les terrains, y en a pas mal.


    Troglo,
    Si à la Toussaint pour démembrer un cousin, je te fais des passes trop ou pas assez appuyées ou imprécises, pas la peine de gueuler. Ca sera fait exprès.

  • Yoop2804 le 27/09/2010 à 23h32

    Troglodyt
    lundi 27 septembre 2010 - 21h27
    charbo
    lundi 27 septembre 2010 - 21h24

    Du Kop Nord ?
    ----------------------
    Non, Sud. Suis, un peu !

  • Troglodyt le 28/09/2010 à 00h06
    Un kop à Saint-Étienne, c'est forcément au nord.
    (hum)

  • François-Youssouf Hadji-Lazaro le 28/09/2010 à 14h20

    Personnellement, je ne suis pas d'accord avec Obiwan.
    Il me semble que le tacle par derrière n'a jamais été interdit en tant que tel. Et sur l'action en question, Kallstrom maîtrise son geste et dépossède le stéphanois du ballon sans le bousculer ou le déséquilibrer. Sur la fin du tacle, son corps touche l'adversaire assez légèrement (je ne suis même pas sur que ça soit ce qui le déséquilibre), mais il est bien loin de le descendre.

    On peut être content que les stéphanois aient réussi un gros coup, mais la faute me paraît pour le moins pas évidente du tout. Après, ça n'enlève rien à la qualité du coup-franc de Payet...

La revue des Cahiers du football