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Les Cahiers, numéro 15

La dernière livraison des Cahiers, le magazine, est une réussite totale. La preuve avec ce programme officiel, livré avec son bonus: le patch anti-PSG.
le 4 Avr 2005

 

De quoi aurez-vous l'air face à vos petits-enfants si vous passez à côté de l'aventure cédéfiste? Remédiez-y sans douleur : > La liste des points de vente. > L'abonnement. > Les numéros à l'unité à commander en ligne. >> Tabloïd > Capitaine contesté d'un vaisseau bleu en difficulté, Patrick Vieira doit en plus faire les frais d'une Vignette Kebab. > L'Agence Transe Presse sort l'info avant tout le monde : pour ne pas laisser le terrain libre à Nike et à sa campagne contre le racisme, Adidas a décidé de contre-attaquer sur le même terrain. Ou presque. > Certains drames du footballeur moderne restent ignorés du grand public. Un joueur mécontent de sa représentation dans "FIFA Football 2005" écrit à l'éditeur de ce jeu vidéo pour se plaindre. > Les faux jumeaux explorent un angle inédit, faisant le lien entre peinture et football. >> Comme elle vient > C'est un sale boulot, mais il fallait que quelqu'un s'y colle : mettre un terme aux souffrances du Paris Saint-Germain et de ses supporters. Notre cellule spécialisée dans la gestion des catastrophes industrielles a choisi d'appliquer au club de la capitale les recettes infaillibles de ses échecs précédents. Découvrez ainsi le "Scénario d'une mort précipitée", à mettre en place dès la prochaine intersaison. > Comment le journal L'Équipe note-t-il les joueurs? Cette question qui a plongé dans la perplexité des générations entières d'amateurs de football trouve enfin sa réponse. Après une étude statistique incontestable, nous sommes en mesure de révéler les critères, les bonus et les malus du bulletin officiel. > Ça devait arriver : Jean-Patrick Sacdefiel, auprès duquel Vincent Duluc est un aimable flatteur, règle le cas de Fabien Barthez sans même le faire passer par la Commission de discipline. >> Arrêts de jeu > Supprimons la Coupe de la Ligue! C'est le mot d'ordre que nous vous proposons de soutenir en signant la pétition contre cette compétition inutile, dépourvue d'histoire, qui plombe les calendriers et galvaude la vraie Coupe (de France). Deux solutions pour faire entendre votre voix à Frédéric Thiriez : le bulletin dans le magazine, ou la signature en ligne sur le site. > Ibrahim Ba fut la star filante de la saison 96/97, sa seule au plus haut niveau... > La Coupe du monde 2006, c'est dans un peu plus d'un an, et ce sera en Allemagne, où la préparation du versant économique de la compétition bat son plein — non sans quelques tensions. > Les dirigeants du foot français ont une solution pour protéger les arbitres des menaces de mort ou des projectiles: l'arbitrage vidéo. Il fallait y penser. >> Dossier : dopage et football > "Qui veut la vérité sur le dopage dans le football?" C'est ainsi que nous avons choisi d'aborder le sujet, en commençant par relever tout ce qui s'oppose à la manifestation de la vérité... Par exemple quand on répète bêtement que le football ne se prêterait pas à la triche chimique ou biologique. Chez les médias sportifs, on préfère regarder ailleurs, du côté du spectacle, et les instances du football ne se montrent pas vraiment déterminées à tout faire pour lutter contre le fléau... > "Les footballeurs meurent davantage que la population normale", observe pourtant le juge Guariniello... C'est ce magistrat qui a mené l'enquête sur la Juventus de Turin 1994-1998, conduisant à la condamnation du médecin du club à un an et dix mois de prison ferme et concluant à l'usage d'EPO. L'enquête a surtout révélé un emploi totalement abusif et excessif de médicaments détournés de leur fonction thérapeutique... > Jean-Daniel Escande, ancien médecin du LOSC de 1986 à 2002, raconte comment il a vécu, de l'intérieur, les contradictions entre la recherche de la performance et l'éthique médicale. > Pour finir sur une note plus légère, quoiqu'un peu cynique, nous avons imaginé un match "100% bio", sans dopage ni surentraînement. >> Tribune > "Mon foot" : Yuki Ogawa, correspondante en Europe d'un groupe japonais de presse sportive, raconte sa découverte du football, de Newcastle au Vietnam... en passant par Le Mans. > "Sur le site" : poètes, romanciers, dialoguistes ou prophètes, les lecteurs des Cahiers ont leur carré VIP. >> Ligne médias > Les clubs ont désormais leur propres organes de presse, pour disposer d'un contrôle orienté de leur communication. > Paris 2012 met tout le monde au garde-à-vous, sauf Albert Lombre. >> Culture FC > Richard Place, co-auteur d'un livre sur les maillots mythiques "racontés par ceux qui les ont portés", aborde avec nous le fétichisme des footballeurs envers leurs tuniques. Alors, dans le short ou au-dessus du short? Coton ou synthétique? Avec ou sans pub? >> Débordements > Les Listings déroulent, la photo cadre. > Le multiplex radiophonique, la musique qui accompagne l'entrée des joueurs et le temps additionnel sont les sujets de préoccupation de nos trois grandes rubriques pédagogiques. Le commentaire de la rédaction Eugène Santa, notre oracle, ayant prononcé sa phrase rituelle ("Je crois que c'est un excellent numéro") avec plus de vingt-quatre heures d'avance sur la planning habituel, nous sommes en mesure de garantir que ce #15 est effectivement du meilleur cru. Ayons une pensée émue pour tous les amateurs éclairés de footballeur qui ignorent encore l'existence des Cahiers du football, mais ne soyons pas égoïstes: faisons du prosélytisme à leur attention. Le bonus Pour tous ceux qui veulent mettre un terme à leur addiction au PSG (ou en prévenir les effets dévastateurs), voici le patch à coller ou à tatouer sur leur épaule afin d'échapper à la malédiction. Pour ne pas faire de jaloux, le patch anti-OM sera bientôt disponible.

Réactions

  • Moser le 07/04/2005 à 15h41
    J'ai (vraiment) beaucoup aimé l'article de Yuki Ogaya. Enfin, j'espère qu'elle existe parce que des fois quand on manque de moyens...

    Plein de fraicheur et de belles formules, oui j'aime
    ce style.

    Quand elle dit : "j'ai besoin de prendre d'autres cours pour mieux le parler" on a envie de lui dire de ne rien changer.

  • Portnaouac le 08/04/2005 à 17h50
    Je crois, moi aussi, que la série de vignettes est un cru exceptionnel... ; après consultation de la première, je me suis dit "C'est dommage, ils auraient dû garder la mailleure pour la fin, les autres ne peuvent pas être mieux que celle-là !" ; et puis finalement, comme à l'Ecole des fans, elles sont toutes ex-aequo, d'un niveau extraordinaire.

    Les CDF #15 ne se résument pas à ça, mais ça donne un bon aperçu du reste.

  • raphael-paris le 11/04/2005 à 21h19
    Ca y est, je viens de finir le numéro quinze des CdF. Des gens qui aiment, c'est beau. Des gens qui s'aiment, ça l'est encore plus. Les écrivains des CdF (allons-y dans l'emphase !) aiment le football. C'en est tragique. Tragique. Ils voient leur passion dévoyée, foulée aux pieds. Ils n'ont que leur plume pour lutter. Dérisoire. Alors oui, on maquille avec des formules, on rit un peu. Dès qu'on se sépare, que chacun a quitté la salle de rédaction, on pleure ce football de l'enfance. C'est ça, les cahiers. Des gens qui aiment jusqu'au désespoir. Des gens à la Cantat. Qui brûlent. Qui se consument d'amour pour le foot, qui leur pète à la gueule. Aujourd'hui, le foot qu'on aimait, il a disparu. Le foot d'aujourd'hui, il nous crache dessus. Le foot d'aujourd'hui, il passe devant nous en Audi A8, il ferme sa vitre quand on tend un papier et un stylo pour l'autographe. Les Cahiers, c'est nous. On est des pauv'cons, hein ? Vraiment des pauv'cons. On y croyait, pourtant, quand on jouait à la récré. Quand on s'échangeait des vignettes Panini de Platini, en septième, au milieu de la cour. Oh non, on ne peut pas dire que techniquement, tactiquement, on a été très bon. Mais on s'amusait bien. Ca, c'était le vendredi. On était pressé de sortir. On était préssé de voir arriver la nuit. Le samedi matin, on allait promener Cerise sur le pont de Arts, tôt. Parce que comme ça, il n'y a pas de voitures. Elle avait peur, Cerise, parce qu'elle pouvait voir l'eau entre les planches. Moi aussi, j'avais un peu peur. Enfin, le soir arrivait. Soit j'écoutais Pierre Loctin, soit j'écoutais le tumulte du Parc qui se rapprochait, mon Papa à la main. Y avait du mooooonde ! Papa, il aime pas le foot. D'ailleurs, il ne m'a jamais emmené au Parc. Trop beauf, pas dans sa culture. Alors, j'y suis allé plus tard. A six heures déjà, je tournais autour. J'étais pas tranquille, alors je suivais un gaillard avec ses deux gamins. Chance ! ils étaient près d'Auteuil aussi. C'est magique, un stade de football. C'était magique.
    Aujourd'hui, comme les CdF, j'aime encore, mais plus du même amour. Un amour raisonnable. Un amour qui fera naître des mioches, acheter un Espace, s'endetter pendant quinze piges pour la maison. Y a toujours en moi cette révolte, comme ici. Oui, elle est là. Mais Aulas, Thiriez, Johansson, Blatter m'ont tellement tapé dessus que j'ose plus trop la ramener. Je lis les CdF en cachette, pour pas effrayer les voisins. Des fois qu'il me prenne pour un dangereux anar', en ces temps de référendum noniste, vaut mieux la jouer profil bas. Et je pleure en silence. Ca réveillerait ma promise.

  • raphael-paris le 11/04/2005 à 21h54
    Un petit mot en aparté sur le dopage. 1996, un Euro nase. Je me retrouve, en sortant de cette piteuse "école" de journalisme, comme chroniqueur estival sur Europe 2, à Dax. J'avais comme mission de délivrer un papier d'humeur, d'ambiance, enfin, comme on voudra, sur la côte landaise. Ca n'était pas payé, mais je prenais mon pied. Je lâchais des trucs tellement énormes qu'ils ont dû me jeter au bout de trois semaines, tous les annonceurs de la station téléphonant furieux qu'un Zorro leur fasse rendre gorge. Un jour, je me suis interessé au cers (Centre européen de rééducation du sportif) de Capbreton. Je rencontre un dimanche après-midi son directeur. Qui m'a bien fait poireauter une heure. J'avais eu le temps d'observer les nouveaux arrivants. Ligaments croisés, fractures, tous des gosses footeux ou basketteurs, quelques tennismen, entre 14 et 18 ans. La mine défaite. Le moral en berne. Le grand ponte me reçoit. Il me vante son centre, normal. Mais ce qui m'intéressait, c'était l'aspect humain. La souffrance, l'oubli, la solitude de ces jeunes, et aussi de sportifs confirmés. AU bout d'une heure, le courant passait bien. Je ne prenais pas beaucoup de notes, parce que c'était très franchement inintéressant. Moi, je voulais comprendre la motivation de ces gars, qui, une fois sortis de l'hôpital, viennent ici, au bord de la mer, où il n'y a rien, pour se faire encore plus mal que ce qu'ils endurent déjà, juste pour revenir. Je lâche le stylo, le cahier. Je croise les bras. "Et vos gars, comment ils tiennent ?" Ils sont tous sous anti-dépresseurs (ce sont des fractures, hein, des arrachements de ligaments croisés !!!), anxyolitiques, la plupart vont fumer sur la plage, pour passer une bonne nuit. La pharmacie du centre rivalise avec tout ce que vous pouvez connaître. Pas fier, le gars... Ce sont les gamins qui le demandent, on leur donne. De plus, en tant que structure privée, on est tenu à des résultats, des retours effectifs en compétition, à terme. C'est notre but. Donc, parfois, on aide.

    J'ai dû mettre trois jours à m'en remettre. Le sport, les valeurs, tout ça, je me suis pris la plus belle baffe de ma jeune vie... Au rancard, les idées saugrenues, vive l'entrée dans le monde réel. Sans couilles, le lundi, j'en ai fait un paradis pour sportifs blessés physiquement, alors que c'est en fait un enfer pour sportifsblessés de la vie. Qui eux aussi, en franchissant la double baie vitrée, juste après avoir traversé le couloir en tartan, découvrent que le sport de haut niveau, c'est d'un raffinemement dans la cruauté.

    Ce qui m'enrage le plus, ce sont les connaisseurs, ceux qui savent. Ils vous disent tous que c'est impossible que le sportif lui-même ne soit pas au courant de ce qu'il prend. Ceux-là, je les emmeène demain dans un centre de formation quelconque, on prend n'importe qui entre quatre yeux, on discute pendant une heure ou deux, et on met le sujet sur le tapis. On te fait prendre des pilules/piqûres, j'en passe. Tu fumettes un peu ? Ils sont tous dopés, d'une manière ou d'une autre, et vraiment à leur insu. Parce que, s'ils savaient qu'ils risquent la chaise roulante à quarante ans, ils arrêteraient tout, de leur plein gré.

    En revanche, je mets au défi le médecin lillois que les CdF ont interrogé de me prouver qu'il n'a pas dopé les joueurs dont il avait la charge. Evoluer seize ans dans un club, sans avoir touché à un seul produit -je ne parle même pas des produits interdits ou pas, j'entends ici les médicaments qui mettent l'intégrité physique et mentale des joueurs en danger-, c'est rigoureusement impossible.

  • Paris 14 le 12/04/2005 à 20h47
    Je felicite les CDF pour la très bonne qualité du dossier sur le dopage et surtout je remercie Mollows, âme de Pharmacie Football Club, pour son article sur Juve et surtout pour son fantastique travail documentaire sur ce forum.

  • Agora le 15/04/2005 à 11h02
    J'ai (vraiment) pas beaucoup aimé l'article de Yuki Ogaya

    Non, je plaisante, il est très bien, à une GROSSE exception près...


    Je constate qu'elle n'a pas eu de chance de se pointer à St Etienne le jour d'un match sous la tempête et que cela a du influer sur son jugement négatif de l'une des plus belles ambiances "autour du match" de France. Parce que comparer cette ambiance avec celle du Mans, franchement....
    A moins que ce ne soit qu'elle ait pris le train qui arrive à 19h53 à Chateaucreux.... A cette heure là, sûr que les gens sont déjà au Stade à St etienne, on n'est pas à Toulouse!!!

    Sinon, je vous conseille de réessayer (évitez un St Etienne/Istres sans enjeu de fin de saison si possible) en prenant le tram puis en marchant en direction du stade avec la masse. C'est déjà mieux...

    Mais bon, ça fait 7 ans que je ne suis plus aller voir un match à GG, ça a pu changer, mais je n'ai retrouvé nulle part ailleurs l'ambiance du trajet entre chez mon grand père (place Carnot) et GG un soir de match. C'était grandiose, autant à l'aller (avec la frébilité, les questions) qu'au retour (même après une désillusion comme la descente après le barrage retour contre le Racing, avec une communion dans la tristesse assez incroyable). C'était vraiment l'ame de St Etienne qui circulait ces soirs là le long du Furan, à travers les usines et les murs noircis.

La revue des Cahiers du football