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Les Bleus échappent au balte hasard

Le déplacement de l'équipe de France en Lituanie aurait pu coûter cher. Anelka a sauvé la mise...
> La nalyse
> Les gestes du match
> Les gars
> Anelka, le moine remet l'habit
> Le Carnet de l'archiviste
> Les observations en vrac
le 26 Mars 2007

 

Pour les Esthètes réunis, les Râleurs associés ou la Française des jamais-contents, ce genre de match est pain bénit: quel que soit le score final, il vont en effet y trouver leur compte, la différence entre une pénible victoire et une contre-performance n'étant, à leurs yeux, pas si grande. Et pourtant...  Il faut vraiment méconnaître, ou faire semblant de méconnaître, à la fois les enjeux et la nature de ces rencontres qualificatives disputées dans des stades improbables, contre des équipes qui vont hausser leur niveau en faisant baisser celui du jeu. Car, histoire de justifier pleinement un ou deux clichés éculés, l'essentiel est bien les trois points, peu importe la manière.

C'est la loi du genre : pour se payer le simple et fol espoir d'un tournoi final comme celui des Bleus en Allemagne, il faut passer par des pensums, des heures irrespirables, des victoires arrachées. Comme à Kaunas samedi soir, par l'attente difficile d'une délivrance qui ne libérera qu'une pauvre joie rageuse... Les qualifications, pour l'équipe de France, c'est toujours ça.


La nalyse

On pourra dégoiser à propos des choix tactiques de Domenech en estimant que ses sept joueurs à vocation défensive manifestaient bien peu d'audace à l'heure d'affronter une équipe sans grade. La domination athlétique des Lituaniens lui a en partie donné raison, en montrant que le combat se situait bien sur ce terrain-là. Inversement, le trio de récupérateurs n'a pas réussi à neutraliser le pressing balte par sa vivacité ou sa technique, et a encore moins pu s'imposer dans les nombreux duels aériens. Le manque d'automatismes explique en partie ce faible rendement, de même que les brèches laissées à l'adversaire. Surtout, la liaison avec les joueurs offensifs a de nouveau été très problématique, Vieira n'étant pas remplacé de ce point de vue-là. Suivant une certaine logique, et conformément à une constance depuis le Mondial, l'animation en attaque a également été insuffisante, à l'image du rendement trop épisodique de Malouda et Govou, et en dépit des efforts d'Anelka pour mettre un peu de liant dans cette sauce. Débordements improductifs, manque de solutions et de soutiens, échec des tentatives en profondeur, percussions insuffisantes, fautes en abondance: le tableau de la première mi-temps, alors que les Lituaniens n'avaient pas fermé le jeu, avait de quoi inquiéter.

Le seconde période a pourtant vu la rencontre se plier à la logique d'une pression et d'une domination de plus en plus tangibles, mais ce fut plus par la grâce d'une action individuelle que sous l'effet d'une accumulation d'occasions – et avec un peu de réussite, dans la mesure où les jaunes ont réussi à déclencher quelques frayeurs dans la surface bleue.
Le pari tactique a donc réussi, puisque c'est toujours le score qui en décide. Pour apprécier ce résultat, il faut aussi avoir à l'esprit le nombre des absences et la somme des méformes...

brouillage.jpg
C'est vrai qu'on a eu un peu de mal à décrypter le schéma tactique français.


Les gestes du match

> Abidal qui coupe son effort plutôt que de se jeter sur la frappe de Stankevicius lancé sur plusieurs mètres, évitant de risquer la déviation fatale avec intelligence, même si on lui a un peu crié dessus sur le moment.
> Les touches survitaminées de Stankevicius.
> la déviation de Gallas au ras du poteau de Coupet, premier gros frisson qui fait froid dans le dos depuis le coup de boule de Zizou.
> l'arrêt du match de Coupet sur le corner qui suit, repoussant miraculeusement une nouvelle déviation de Thuram que Houllier aurait qualifié de génocidaire.
> le déboulé et la conviction d'Anelka pour plier le match à un quart d'heure de la fin, inventant en la circonstance l'Anelkaunas – qui n'est même pas une insulte.
> la frappe dévissée de Cissé après l'excellent service d'Anelka qui a fait comprendre à toute la France les origines de la recrudescence d'ulcères dans Marseille et ses environs depuis le mois de janvier.



Les gars

Coupet a pu se contenter d'être attentif sur les quelques frappes cadrées des Lituaniens – et parfois sur les déviations de ses propres défenseurs.

S'il est parfois intervenu avec son autorité physique habituelle, Abidal n'a pas beaucoup poussé son avantage sur l'aile, où il a souffert face à Savenas et Stankevicius. Thuram a brillé par la qualité de ses placements, qui ont permis d'éteindre quelques débuts d'incendie dans l'axe. Un match plus discret pour Gallas, mais pas moins méritant. Il a failli se mettre en position de marquer sur un centre de Sagnol (16e). Sagnol a eu le mérite d'apporte le danger dans la surface... par ses touches plus que par ses centres. Sa volonté a détoné lorsque ses coéquipiers semblaient s'endormir, à l'image de ce rush de la 25e minute. Son fait de match restera ce sauvetage devant Poskus, quelques secondes après une coupable perte de balle (45e).

Dans un entrejeu renforcé, mais paradoxalement dominé, Makelele n'a pas été franchement à son aise, peinant à bonifier les ballons qu'il a touchés et à rétablir l'ordre dans une zone qui est restée confuse tout au long du match. Toulalan a souffert à son côté, ratant trop de transmissions pour se laisser une chance d'impulser de bons mouvements offensifs. Dans ce secteur, c'est finalement Lassana Diarra qui s'en est le mieux sorti, avec un certain volontarisme et une confiance grandissante qui l'a même vu, en fin de rencontre, tenter des pénétrations et des tirs dans l'axe.

Malouda a eu beaucoup d'activité et, en dépit de périodes d'absence en seconde période, il a été dans quelques bons coups en se rendant disponible, en jouant en déviations ou remises et en plaçant quelques frappes... tout en restant assez loin de ce que l'on peut attendre de lui, avec un excès de ballons perdus. Govou n'a pas convaincu: après un premier centre à la 4e minute et une bonne déviation pour Anelka, sur une touche de Sagnol (25e), il est resté aux abonnés absents.
Ayant vite compris que ses soutiens ne parviendraient pas à le trouver directement, Anelka a décroché et s'est multiplié sur le front de l'attaque, sans pouvoir, à lui seul, assurer une présence suffisante devant le but lituanien. Mais il a été, de très loin, le meilleur Français sur le terrain, avec une prise de responsabilité sans équivalent dans le onze de départ. Et quand il est parti dans son dribble, à la 73e minute, on a immédiatement espéré qu'il fasse la différence à lui tout seul, tant ses coéquipiers en semblaient incapables. Un but de très grande classe, donc.

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Au lieu de faire le cake à Bercy, tu ferais mieux de venir à Marcoussis expliquer à Toulalan comment on fait une passe vers l'avant.


Anelka, le moine remet l'habit

On a pu estimer, dans un passé récent que les "retours" de Nicolas Anelka en équipe de France – il y en eut plusieurs en comptant celui de Fort-de-France en novembre 2005 – avaient suscité un excès d'indulgence à l'égard de l'attaquant, cet ex-banni-honni bénéficiant tout à coup d'une grande mansuétude. Ce retour de balancier, peut-être sous l'effet d'un léger sentiment de culpabilité de la part de ceux qui l'avaient excessivement dénigré, autrefois, lui valut des appréciations un peu excessives, comme s'il était soudainement paré de toutes les vertus (lire Bon Anelka 2006?).
Ses bonnes prestations contre le Costa Rica ou la Slovaquie (en mars 2006) n'avaient cependant pas suffi à lui valoir un billet pour l'Allemagne, et lui fallut attendre le déplacement aux Féroé, en octobre dernier, pour retrouver le maillot bleu. Sa bonne entrée en jeu, puis celle contre l'Argentine ont préludé à sa titularisation, seul en pointe, face à la Lituanie... Non sans un caractère symbolique: puisque Cissé, qui lui avait été préféré en 2002 et 2006, était sur le banc – Govou, son autre "concurrent" des listes des 23 figurant à son côté.

En cette période de disgrâce organisée pour Trezeguet, Anelka réinscrit sa trajectoire dans celle de l'équipe de France. Ce n'est paradoxalement pas dans cette position de substitut à Henry, seul en pointe, que l'on peut supposer son avenir en bleu. À Kaunas, on l'a d'ailleurs vu évoluer dans un registre beaucoup plus varié et justifier ainsi cet élargissement de ses compétences auquel il prétend depuis quelques années, aussi loin que possible d'une image de sprinter. Son statut reste cependant incertain, comme toujours depuis que ses choix de carrière ont brouillé son image du France-Angleterre de Wembley, quand son doublé lui avait valu l'appréciation de Deschamps, qui avait vu en lui le Ronaldo de l'équipe de France. Ses prestations à Bolton lui valent des commentaires élogieux, mais il ne peut tout à fait y prétendre à la même reconnaissance médiatique que ses concurrents directs. À moins que le sélectionneur national ne fasse de lui un de ses partis pris humains, lui-même doit être persuadé que son salut passe par un transfert vers un club plus huppé.



Le Carnet de l'archiviste

Combien d'adversaires européens l'équipe de France a-t-elle affrontés ?
La Lituanie est le 49e adversaire européen des Bleus, mais le décompte est difficile. Par exemple, la France a joué contre l'Allemagne, puis contre la RFA et la RDA, puis encore contre l'Allemagne. Faut-il dissocier l'URSS et la Russie? La Tchécoslovaquie, la République tchèque et la Slovaquie? Comment compter les deux matches contre l'Irlande dans les années 20, avec ceux de l'Eire et de l'Irlande du Nord? On compte 49 en recensant au plus large.
De même, les adversaires dits européens ne sont pas toujours géographiquement situés en Europe, comme l'Arménie, la Turquie, Israël ou l'Azebaïdjan. D'autres ne sont pas des états souverains : l'Angleterre, l'Ecosse, le Pays de Galles et l'Irlande du nord.
Il reste encore, sauf erreur ou omission, huit  adversaires potentiels en Europe: Bélarus, Moldavie, Serbie, Saint-Marin, Liechtenstein, Kazakhstan, Estonie et Macédoine.

Combien de nouveaux joueurs Domenech a-t-il lancés depuis 2004 ?
18 en 36 matches : Abidal, Squillaci, Givet, Evra, Mavuba (Bosnie), Alou Diarra (Eire), Malouda, Meriem (Pologne), Zebina (Suède), Jurietti (Chypre), Ribéry (Mexique), Chimbonda (Danemark), Faubert (Bosnie), Clerc, Escudé, Toulalan (Féroé), L.Diarra, Diaby (Lituanie).

À noter que la moitié ont fait leurs débuts en tant que titulaires, et que Lassana Diarra est le seul à l'avoir fait en compétition à l'extérieur. Sur les quinze dernières années, les seuls cas semblables sont Ramé en 1999 contre Andorre (à Barcelone), Desailly en juin 1993 contre la Suède à Stockholm, Lama et Le Guen en février 1993 à Tel Aviv contre Israël. On pourrait ajouter à cette liste les sept débutants lancés par Roger Lemerre lors de la coupe des Confédérations 2001 en Corée et au Japon (Landreau, Coupet, Camara, Gillet, Bréchet, Née et Carrière), mais c'est un cas particulier. Et à part Coupet, aucun autre n'a trouvé une place de titulaire par la suite.

Au panthéon des noms imprononçables
Kaunas trouve sa place parmi les bêtes noires des commentateurs radio et télé au panthéon des villes imprononçables (ou embarrassantes) visitées par les Bleus aux côtés de Reykjavik (Islande), Gelsenkirchen (Allemagne), Wroclaw (Pologne), Zabrze (Pologne), Utrecht (Pays-Bas), Lubljana (Slovénie) et Thorshavn (Féroé).



L'instant pathologique de Jean-Michel Larqué

6e minute de jeu, un lob lituanien, tenté depuis la ligne médiane alors que Coupet est très avancé, passe au-dessus de la barre.
"Il est trop haut mais il est euh... dans l'axe hein! C'est à dire que hum hum... en rugby, ça fait vraiment trois points!"



Les observations en vrac
> La bonne nouvelle de la soirée, ça a été le forfait d'Arsène Wenger pour cause de rupture de la poche à fiel.
> Aligner autant de Lyonnais dans un match qualifié de décisif, il fallait oser.
> Pour être alternativement mou et agressif hors de propos, Toulalan doit voter Bayrou.
> C'est marrant comme le maillot de Vieira a l'air immense quand on le mets sur un autre joueur.
> Il y avait au moins un Lyonnais de trop: Govou sur la trajectoire de la frappe de Malouda.
> Rétablissons les châtiments corporels pour les utilisateurs de cornes de brumes dans les stades de l’ex-URSS.
> Est-ce qu’on pourrait remettre une UV obligatoire de tir de corners dans les programmes de formation en France?


Ils n'ont pas été retenus dans le onze lituanien
Sidvicius, Darksidius, Cerclevicius, Guyomvarmus, Pakestionkejtesus.

Le titre auquel vous avez échappé
Anelka bat les Baltes ringues

Réactions

  • Portnaouac le 26/03/2007 à 11h45
    Euuuh, désolé pour le dérangement mais j'aimerais qu'on m'explique exactement un truc...

    Voilà, Vendredi soir, je consulte le bréviaire et je pouffe, une nouvelle fois, à la lecture d'une antigonerie sur Thuram et les Lettons.

    Ce matin, arrivant sur le site par une porte dérobée (j'entre toujours par le forum) je constate que la brève figure en Une mais que le titre en a été changé, "Alliage" ayant remplacé le titre original "Balte hasard" et je me dis que je préférais l'original.

    Cliquant ensuite vers la page d'accueil, je constate que la dé-titrisation de la brève s'est opérée au profit du CR du match de l'EDF, sans toutefois que mention soit faite de cet emprunt dans l'article (ni même une spéciale Kasdédy).

    Connaissant l'attachement de Mam'selle Rédac aux valeurs journalistiques et le respect qu'elle a pour ses lecteurs/forumistes, je m'étonne et m'interroge : est-ce que cela veut dire que les relations entre Mam'selle Rédac et Antigone sont d'une nature telle, qu'elles permettent à la première d'effectuer des emprunts à la seconde sans avoir à la citer ? S'agit-il là de la confirmation de ce que certains soupçonnaient depuis longtemps ?

    Que de mystères pour un lundi matin...

  • eskimo le 26/03/2007 à 11h50
    alors ls tireurs de corner incriminés sont 2 lyonnais. Or à Lyon ils ne tirent que peu de corner nan ?

  • funkoverload le 26/03/2007 à 13h29
    Si.
    Mais c'est pas une raisan.
    Sinon, je crois que ce qu'il faut retenir est bien que "l'essentiel est bien les trois points, peu importe la manière".
    Voilà. La rédac s'est rendue au principe de réalité. Il ne faut pas désespérer Marcoussis, certes, mais cela n'empêche pas de croire en un alter-football, avec de vrais morceaux de footballeurs dedans.

  • Flying Welshman le 26/03/2007 à 16h22
    Peut-être rappeler aimablement que l'Europe existe sans exister et qu'il est vain d'en chercher les limites.

    Rappeler que l'Oural fait moins de 2000 m de haut quand les Alpes frôlent les 5000 m.

    Qu'il n'arrive rien de particulier, l'air n'est pas rationné ou autre chose, quand on franchit le Bosphore.

    C'est hon ces histoires de continent, mais c'est hon...

  • Flying Welshman le 26/03/2007 à 16h36
    L'équipe de France a-t-elle joué contre la sélection de la Sarre sous occupation française après la Deuxième Guerre mondiale ?

    Sélection que le kicker a intégré dans son comptage des internationaux allemands lors d'un numéro spécial football allemand il y a quelques années.

  • Flying Welshman le 26/03/2007 à 16h38
    Lu sur wiki : "La FIFA permet à la Sarre, en tant que nation indépendante, d'affronter en 1953 l'équipe nationale d'Allemagne dans le cadre des qualifications pour la coupe du monde de football de 1954. De la même façon, elle participe aux jeux Olympiques d'été de 1952."

  • El mallorquin le 26/03/2007 à 17h15
    Juste comme ça, domenech il a pas lancé mendy aussi?

  • ravio le 26/03/2007 à 17h50
    Mendy, ça devait être sous Santini.
    Qui l'a pas lancé assez loin d'ailleurs.

  • ravio le 26/03/2007 à 17h51
    Mendy a joué le centenaire de la FIFA le 20/5/2004. Donc sous Santini.

  • eskimo le 26/03/2007 à 21h51
    en fait sur le fond l'article a raison : l'important est le bilan comptable. Et puis avec Zidane, Henry et Trezeguet sur le même terrain on a aussi fait des matchs ennuyeux avec 1 0 à la fin. Mais je dirai que c'est l'intention qui compte.

    Avec 3 milieux défensifs peu connus pour leur qualité offensive (pas comme Viera), ben c'est un peu comme si on avait fait le deuil d'une certaine façon d'envisager le match. Faut pas faire la fine bouche, je critique pas d'ailleurs car le match était pas facile, le terrain non plus, les Lituaniens vaillants.
    Mais faudrait pas qu'on finisse par dire :
    le foot est un jeu qui se joue à 11 et à la fin c'est la France qui gagne.

La revue des Cahiers du football