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Pourquoi le PSG est déjà champion

Une Balle dans le pied – L'extrême richesse économique et sportive du Paris Saint-Germain laisse peu de doutes sur l'issue du championnat, et sur le nouvel ordre de la Ligue 1...

Auteur : Jérôme Latta le 22 Fev 2013

 

 

Dimanche soir, le FC Sochaux a battu le Paris Saint-Germain au terme d'un joli match qui a pris, dans les médias et au travers de l'enthousiasme local et général, des allures de tour de Coupe de coupe de France: le "petit Poucet" sochalien venait de terrasser "l'ogre" parisien. Il n'en fallait pas pour inverser la tendance de la semaine passée (le PSG allait sans doute être champion) et relancer le discours journalistique de la "crise" ainsi que le procès récurrent de l'entraîneur Carlo Ancelotti.
 

SANS CONCURRENCE ?
 

Il est vrai qu'avec quatre défaites, le PSG fait moins bien que les leaders des quatre grands championnats européens (La Juventus et Manchester United en comptent trois, Barcelone et le Bayern une seule) et exhibe quelques faiblesses persistantes, laissant l'espoir que l'armada qatarie soit déjouée par quelque outsider bénéficiant de conjonctions aussi favorables que celles qui avaient permis à Montpellier, la saison passée, de retarder l'ère parisienne annoncée. Le problème est d'abord qu'à ce stade avancé de l'exercice en cours, aucun rival ne paraît crédible. Certes, Lyon et Marseille sont respectivement à seulement trois et cinq points du leader, mais l'OL s'est affaibli sportivement au mercato d'hiver, tandis que l'OM ne présente que la dixième attaque et la septième défense de la Ligue 1. En termes de régularité et de qualité de jeu, ces deux formations sont très loin du MHSC 2011/12. Le PSG compte pour sa part 51 points, un de moins qu'après la 25e journée l'an passé. (...)


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Réactions

  • A la gloire de Coco Michel le 22/02/2013 à 16h22
    @Kireg
    "Tu dois savoir que je n'étais pas au stade."
    C'est pas rédhibitoire.
    Si ça te dit envoies un mail à guillaume17570 chez chaud mail point com.
    Par contre on devra parler de "c'est nous qu'on devait la gagner celle-là !".

  • impoli gone le 22/02/2013 à 17h54
    @visant:
    Bon, si on peut même plus utiliser des termes gentiment polémiques... Si tu lis bien, je parle de capitales économiques ou politiques.
    Tu peux parler de bassin d'emploi ou de grandes métropoles (c'est même mon 1er agument pour Paris dans le post, renforcé par le fait que contrairement aux autres, Paris n'a qu'une seule équipe), ça revient à peu près au même.

    @Gigodanho
    Il est assez connu qu'en France, ces grandes métropoles, ou capitales-bis, dépassant les 2 ou 3M d'habitants voire bien plus, n'existent pas, tout ayant été aspiré par notre centralisme d'état vers Paris et l'IdF. Il ne s'agit donc pas de capitales écrasant la province. Ceci n'est vrai quasiment qu'en France.

    Pour la ligue fermée, Aulas en a rêvé et a joué à la grenouille parmi les boeufs (Lyon, 500K habitants, 1M+ avec la banlieue, soit rien à l'échelle européenne). Pour rappel, d'après wiki, le G14, c'est 18 clubs, 157 voix dont Lyon... 1 voix.

  • Jean-Patrick Sacdefiel le 22/02/2013 à 21h28
    @impoli gone
    Bon sang, il faudrait arrêter un jour avec ce mythe de la "capitale écrasant la province". Historiquement, l'inverse est infiniment plus vrai. Paris a été privé pendant plus de cent ans de son droit à disposer d'un maire et d'une administration indépendante, par peur de révolutions parisiennes qui ont été joyeusement écrasées par la France rurale, à laquelle on avait bien inculqué la peur ou la haine de Paris. Manifestement, ça fonctionne encore de nos jours.

    Après guerre est paru un livre intitulé "Paris et le désert français". Cet ouvrage devenu fameux, mais truffé de contre-vérités, fait encore référence dans les esprits, bien que beaucoup d'historiens et d'urbanistes ont démontré que le développement économique de la capitale a au contraire été absurdement bridé par peur du monstre - tout le contraire de l'Angleterre avec Londres, où on a compris que si la force d'un pays réside dans une métropole puissante, il ne fallait pas limiter son expansion, et en faire profiter le reste du territoire.

    En particulier, s'il n'y a pas en France de métropoles dépassant les 2 ou 3 millions d'habitants, ce n'est certainement pas parce que "tout a été aspiré par notre centralisme d'état vers Paris et l'IdF": il y a un wagon de facteurs géographiques, historiques, culturels, sociaux et politiques qui expliquent cela – et dont le "centralisme" est bien plus une conséquence qu'une cause. Quant à ce centralisme d'État, encore faudrait-il rappeler qu'il a eu bien des mérites et des avantages dans la construction symbolique, politique et économique de la France.

    En tout cas, que Paris incarne les complexes de la partie des Provinciaux qui pensent la France (ou Paris) en termes d'opposition Paris-Province comme d'autres pensent le foot français (ou le PSG) au travers de la rivalité Paris-Marseille, c'est un fait bien établi. Et ça m'éneeeeeerve.

  • Maurice Eculé le 23/02/2013 à 00h01
    Et tant qu'on recense les complexes, ajoutons celui de supériorité qui consiste à regrouper tout ce qui n'est pas parisien sous le terme simpliste et dépréciatif de province, qui plus est réduite à sa composante rurale.

  • impoli gone le 23/02/2013 à 00h19
    @Gigodanho
    Ce qui est assez amusant au final, c'est que cela fait deux fois que tu t'éneeeeerves sur de soi-disant complexes de kikonjous, de "capitale écrasant la province", etc. C'est ton droit le plus strict mais je ne vois pas en quoi cela concerne mes posts précédents.

    Je ne monte pas de combat des Provinces contre les Capitales, encore moins de Paris contre le reste de la France.
    Je dis que la carte des clubs de foot dominants les différents championnats ressemblent beaucoup à celle des grandes métropoles européennes, celles de 2, 3M d'habitants ou plus. Que l'économique (et donc en partie le bassin de population) prime. Et que les plus petites métropoles, style Lyon, Lille ou Marseille, n'ont à terme que peu de chances d'arriver à suivre. Ce qui est assez différent.

    Eh oui, ces petites métropoles, je les appelle provinciales, et les autres, capitales, par simplicité.

    Personnellement, le fait que Paris soit ce qu'il est ne me pose aucun problème. Je ne porte aucun jugement de valeur et constate juste un fait: l'IdF représente aujourd'hui en gros 30% du PIB français pour 20% de la population. C'est 10 fois plus que la 2e agglo française, Lyon.

    Donc oui, en termes économiques et de bassin de population, Paris/l'IdF écrase tout en France. Avec un seul club pour en récupérer les fruits.

    Le Grand Londres ne représente lui que 20% du PIB grand-breton. Et Birmingham et Manchester bien plus proportionnellement que Lyon ou Marseille.
    Et toutes ces métropoles disposent d'au moins deux clubs de foot.
    Ce qui fait de la France une exception et du PSG une exception dans l'exception.

    Ce qui est peu ou prou le sujet de l'article, il me semble.

    J'ajoute que ce qui arrive à Paris ressemble à un effet de bord de l'écart grandissant entre les clubs de ces grandes métropoles et les autres.

    Le Qatar a décidé d'investir dans la seule grande métropole d'Europe qui n'a dans son championnat aucunes concurrentes économiques de taille et qui de plus n'a qu'un seul club. Club qui est à vendre. Cerise sur le gâteau, c'est une des villes les plus connues dans le monde et la région la plus riche du continent.

  • Gouffran direct le 23/02/2013 à 17h45
    Toutes ces années de frustration vont pouvoir enfin prendre fin pour le PSG et sa superbe collection de coupes de France et de la ligue au goût d'inachevé.

    Les investisseurs étrangers ont en effet vu juste. Mégapole, pas de concurrence, proprio vendeur, image déjà existante, club bien structuré avec une histoire solide, ménage déjà fait chez les voyous, des tonnes de footix et de djeuns recyclables prêts à consommer du foot Kleenex. Que demander de plus?

    C'est le monde des affaires. Celui qui a le plus de pognon gagne toujours et s'il commence à perdre il trouve des moyens de gagner autrement...
    Le contrat de partenariat avec l'office du tourisme est une fumisterie que seuls les plus crédules et candides n'ont pas reniflé.

    Paris sera champion, sans panache, sans ultras, sans vraie folie, sans rival et sans gloire.
    L'argent appelle l'argent alors tant qu'ils gagneront, ils gagneront...

    Les supps vont-ils verser de chaudes larmes le soir du titre? Comment vivre un titre promis depuis le 1er jour de la saison et sans aucun doute possible?
    Comment feindre une émotion sincère à laquelle on se prépare depuis le tout début?

    Et après le 10ème titre d'un championnat style écossais, portugais ou hollandais sans saveur et sans attrait?

    La lassitude s'installera t-elle au point de ne plus vraiment s'intéresser aux autres équipes sans grades? Leur seul moyen de passer à la télé à des heures 'normales' sera quand elles affronteront le futur champion pour vaguement essayer de les ralentir un peu.

    Le foot fric puait déjà avant, il pue encore plus maintenant, mais le pire c'est que le PSG a vendu son âme au diable et qu'on fait semblant de rien voir parce que ça fait trop longtemps qu'on attend un titre à Paris.
    Je me rappelle encore de la levée de boucliers qusnd l'ENIC voulait racheter les Girondins... On a finalement choisi M6 et je ne le regrette pas du tout.

    D'autre part, Bordeaux et le grand sud-ouest n'ont rien à envier économiquement à l'Idf et ce n'est pas d'une rivalité Paris-Province dont il s'agit ici.

    Il s'agit de savoir si l'on est prêt à abandonner notre esprit, nos valeurs, notre fierté pour devenir les meilleurs?

    Ce PSG-là n'est plus le PSG. Cet assemblage judicieux de pognon, com et talent indéniable (faudrait être faux-derche pour pas l'admettre) aurait pu se réaliser ailleurs et la patte parisienne n'existe pas.
    Hormis quelques jeunes du cru qui surnagent dans un effectif de mercenaires de génie, la touche parisienne est bel et bien morte.

    Ce PSG n'est pas beau à voir jouer, ou alors par à-coups, et gagne presque par défaut. On baisse pavillon et on laisse faire.

    Je suis triste car le jeu est faussé et que mon équipe, nonobstant les années de Plan, ne regagnera pas un titre de sitôt...

    Oui je suis un vieux con qui rumine la même rengaine au sujet du PSG depuis la vente en règle de l'âme d'un club français qui comptait en L1.

    Non je ne changerai pas d'avis et je resterai obtus.






  • Mik Mortsllak le 23/02/2013 à 18h04
    On dirait que le titre montpelliérain a déjà été oublié, c'est triste.

    Et je ne suis pas sûr que Lyon se soit affaibli lors du mercato d'hiver.

  • sansai le 24/02/2013 à 02h59
    Le titre Montpelliérain, ah oui. Une saison stratosphérique, réellement hors-normes, où le deuxième, Paris... finit avec plus de points que le champion de la saison passée.
    Malgré un changement d'entraîneur et trois recrues majeures, toutes titularisées aussitôt recrutées (Maxwell, Motta et Alex), en plein milieu de saison.

    Aujourd'hui le PSG c'est la même chose que cette équipe qui pouvait donc se permettre de tout chambouler la saison passée et de battre le nombre de points du LOSC 2011.

    Bon, à quelques petites retouches près : Ibrahimovic, Lavezzi, Lucas, Thiago Silva, Verratti et Van der Wiel, auxquels on peut ajouter l'arrivée de Lucas désormais. Pour la bagatelle de 147 millions d'euros.

    A titre de comparaison, le deuxième club de L1 le plus dépensier a été Lille, avec 17 millions pour Martin, Ryan Mendes et Djibril Sidibé. Soit 130 millions de moins, presque 9 fois moins. Juste pour situer.

    Je parle même pas de la masse salariale qu'on ne peut qu'imaginer.

    Du coup, je sais pas trop ce que tu veux dire, Mik. Oui, le titre de Montpellier me paraît déjà assez loin, deux mois plus tard on avait déjà changé d'ère à Paris. Comme beaucoup, par voie de conséquence, ont changé d'air ou s'apprêtent à le faire (Lugano, Sissoko, Nenê, Hoarau, bientôt Gameiro ou Douchez ?, ...).

    Le tout au moment même où la L1 dégraisse en masse en plein milieu de saison.

    L'issue de tout ceci paraît assez inéluctable, tu ne crois pas ? Au pire il y aura toujours moyen de faire venir un Mourinho et un Cristiano pour s'en assurer.
    L’aléa sportif, c'est has-been mec.

  • Mik Mortsllak le 24/02/2013 à 12h16
    sansai
    aujourd'hui à 02h59

    A titre de comparaison, le deuxième club de L1 le plus dépensier a été Lille, avec 17 millions pour Martin, Ryan Mendes et Djibril Sidibé. Soit 130 millions de moins, presque 9 fois moins. Juste pour situer.

    Je parle même pas de la masse salariale qu'on ne peut qu'imaginer.

    --------------
    Montpellier avait dépensé combien lors de l'été 2011 ? Ce serait pour situer.
    Et leur masse salariale devait être ridicule non seulement par rapport à Paris, mais aussi par rapport à Marseille, Lyon ou Lille (comme celle de Lille devait l'être par rapport à celle des deux Olympique en 2011)

    Comme ça fait quatre ans que le plus gros budget ne termine pas en tête du championnat je vais y croire encore un peu, si vous le permettez.

  • sansai le 24/02/2013 à 21h57
    Oui, et la Real Sociedad a rivalisé avec le Real en 2002.
    Néanmoins, ça n'a pas duré très longtemps (même si la Real se rend encore ici et là coupable d'exploits sur l'un des deux gros).

    Et on voit bien dans un championnat où les écarts financiers sont à peu près aussi abyssaux (contrairement à l'EPL où les United et cie sont eux aussi très riches, en moyens financiers comme en joueurs), même dans un championnat où la culture du jeu est très forte et où les projets collectifs sont très aboutis, comment la victoire du Barça-Real est inéluctable saison après saison, et comment même un Atletico Madrid et un Valence CF sont condamnés à jouer les seconds couteaux (enfin, s'y condamnent eux-mêmes en tolérant cette redistribution aberrante de la manne financière des droits TV).

    Sauf que ni Marseille, ni Lyon, ni Lille n'ont les capacités de recrutement des seconds couteaux en question. On n'a même plus les moyens de soutenir les effectifs qui ont été constitués à coups de fortes dépenses malavisées ces dernières années.

    Et donc cet écart a toutes les raisons de se creuser de plus en plus saison après saison, en France comme en Espagne.
    Parce que je vois pas bien ce qui nous met à l'abri d'une telle issue alors que même en Espagne ils n'ont pas trouvé la clé pour répondre à de tels écarts de moyens financiers et d'effectifs.

La revue des Cahiers du football