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Petite victoire à Palerme

Pas de festival à la Favorita, plutôt une démonstration de réalisme pas très convaincante… Les Bleus ont peiné pour battre Israël, et Santini a encore du travail malgré ces cinq victoires en autant de matches.
le 3 Avr 2003

 


Le match C'est désormais une habitude, l'équipe de France adopte la tactique du début foireux, et réussit là où elle avait échoué contre Malte: offrir un but d'entrée à des adversaires à allumage électronique. Revivo se retourne pour délivrer une passe de l'extérieur du gauche pour Afek qui flirte avec le hors-jeu mais file, tête haute, battre Barthez d'un bel extérieur du droit. Il faudra quelques minutes encore après cette 2e pour voir les Bleus émerger un peu, mais leurs approches sont rares et lointaines, tandis que les Israéliens effectuent un bien meilleur pressing, font preuve de plus de mobilité et d'une ambitieuse circulation de balle, en remontant proprement le ballon et en jouant tous les coups… Dès la 11e minute, Larqué commence à pleurer, et pour ne rien arranger, Fabien Barthez nous réserve une petite fantaisie en glissant devant l'attaquant venu à sa rencontre. Ce n'est pas vraiment un déclic, mais on voit les centres français se faire plus nombreux, et Wiltord s'offre la première véritable occasion en pénétrant et en déclenchant une bonne frappe du gauche sur laquelle Awat, bien placé, s'emploie. Le premier corner tombe dans la foulée, puis une combinaison entre Henry et Trezeguet échoue de peu. Enfin, Henry côté gauche trouve l'ouverture et la tête de Trezeguet qui ne rate pas l'occasion de se venger de ses échecs maltais (23e). Le problème, c'est que le rapport de force ne change pas, malgré la première roulette de Zidane dont l'étincelle ne suffit pas à rallumer la flamme. Revivo imite ainsi Henry qui venait de pénétrer dans la surface israélienne, percutant à son tour la défense centrale française et faisant passer le frisson d'un joli tir à peine trop croisé (29e). Quelques minutes plus tard, il prendra le même chemin sur un contre pour se présenter seul devant Barthez, Gallas et Silvestre étant montés sur le coup franc précédent. Heureusement, un faux rebond provoque un contrôle maladroit et l'occasion s'évapore (41e). Le dernier quart d'heure est quand même à l'avantage des tricolores sur le plan des actions dangereuses. Henry place une tête et un tir dans sa position préférée, mais Awat capte à chaque fois sans difficulté. Il faut donc un peu de réussite pour que le tir tendu de Zidane, contré, trompe le gardien à l'ultime minute de la première période. La seconde part sur des bases encore moins flatteuses pour les Français qui ne prennent toujours pas le dessus et à la suite d'un bon mouvement et d'un centre de Keisi, Revivo voit sa volée du gauche détournée en corner par Barthez (49e). À l'heure de jeu, alors que l'on s'attend à voir les Blancs décliner, ceux-ci profitent des erreurs techniques de leurs opposants pour se rapprocher des cages de Barthez, provoquer des fautes et quelques petites frayeurs, comme cette frappe lointaine dont le gardien de Manchester se saisit avec difficulté. Des deux côtés, le jeu se fait plus sporadique et les lancements plus sommaires. Les entrées de Govou et Cissé ne suffisent pas à dynamiser vraiment une équipe qui commence à gérer, sans montrer beaucoup de maîtrise pour autant. Les tentatives de l'Auxerrois (une tête et une grosse frappe de 25 mètres) ont ainsi des répliques israéliennes jusque dans les dernières minutes. Les gars La défense centrale a parfois souffert devant des attaquants qui sont venus les percuter dans l'axe. La charnière Silvestre-Gallas a été prise à défaut sur les meilleures occasions adverses, comme sur celle de Revivo en première mi-temps, nous rappelant que sa complémentarité et son efficacité ne pouvait s'instaurer comme par magie. Même si Desailly n'aurait pas forcément été plus à son avantage contre ce type d'adversaires, l'assise formée avec son compère de Chelsea offre plus de garanties à court terme. Thuram et Lizarazu ont apporté leur écot avec de bons centres sans conclusion, mais leur entente avec leurs partenaires offensifs a été moyenne. Ils sont impliqués sur le but de Afek, l'un pour une remontée insuffisante, l'autre pour avoir été pris dans le dos. Makelele a effectué une grande première mi-temps, récupérant beaucoup de ballons et cherchant les attaquants. Il a presque éclipsé un Vieira des mauvais jours. Sans vrai combat au milieu, il arrive que la participation du Gunner soit limitée. Il n'a émergé qu'en fin de rencontre lorsque les Israéliens eurent une petite baisse physique, mais ce fut pour commettre trop de fautes. Fatigué, il n'a probablement pas récupéré de sa petite blessure. Zidane n'est pas parvenu à lancer sa propre machine et à mettre ainsi son équipe sur de meilleurs rails. Wiltord, peut-être plus individualiste, n'a pas autant apporté que précédemment, surtout qu'il a fréquemment déserté le flanc droit. Malgré les carences de l'entrejeu, les deux pointes ont été approvisionnés, d'un peu trop loin par moments, mais l'impact aérien de Trezeguet a cette fois été rapidement payant, lui laissant en outre un bon espace d'expression. Henry est en forme et il a adroitement trouvé son compagnon d'attaque. La nalyse Dans un contexte étrange (un stade plus neutralisé que "neutre", vu le dispositif de sécurité), la performance médiocre des Bleus, tout de même gratifiée de trois points, ne peut être interprétée de manière trop tranchée. Un certain réalisme a certainement incité les internationaux à tenir le résultat plutôt qu'à s'arracher pour marquer une différence plus nette. En cette période de répétition des efforts et des sollicitations, la nature du déficit a été aussi physique que morale, avec pour conséquence un engagement qui s'est avéré insuffisant, rappelant le "raté" de la République tchèque et les moments de doutes que la sélection a traversé depuis un an. Les nombreuses erreurs de transmission, l'absence de prise de risque individuelle ont procédé des mêmes manques, nous laissant une certaine frustration malgré le score final. Alors qu'ils menaient à la pause, ils n'ont pas su installer une emprise sur le match, subissant jusqu'au bout le bras de fer imposé par les Blancs. Il faut saluer chez les Israéliens leur capacité technique à donner rapidement et à bon escient le ballon, ainsi que leur constante activité. Leur intelligence de jeu aurait pu être mieux récompensée. Si le contraste a été aussi saisissant avec le match de Malte, c'est d'abord parce que l'opposition était beaucoup plus consistante. Mais c'est justement là que se sont révélées quelques failles, invisibles samedi dernier. Le recentrage de Thierry Henry, longtemps retardé, a franchi une nouvelle étape, puisque l'on a vu clairement les deux pointes détachées en avant du milieu de terrain, un peu trop détachés même en fin de rencontre. D'autre part, elles ont formé un premier rideau défensif très symbolique En première période, le schéma santinien a ainsi été excessivement conforme à sa disposition théorique, confirmant des déséquilibres suggérés ici (voir Le révolution de velours de Santini). Henry et Trezeguet devant, Zidane et même Wiltord qui a beaucoup repiqué ont trop insisté dans l'axe israélien, totalement encombré. Les montées de Thuram et Lizarazu, pourtant intéressantes, semblèrent relever d'une autre logique, sans que l'articulation se fasse. Après la pause, le sélectionneur est visiblement intervenu et l'on a vu Wiltord et Zidane s'assigner à leurs couloirs respectifs afin de mieux utiliser la largeur. Pour le coup, on visualisait enfin le 4-4-2 à la Santini. Mais les deux milieux se laissèrent souvent et de nouveau recentrer, et le changement n'instaura pas une meilleure cohérence dans la construction. Peut-on déplacer Zidane à gauche en équipe de France, comme au Real? Il est permis d'en douter en constatant que son influence a décru, et que Makelele et Vieira ont peiné dans leurs contributions offensives lorsqu'ils se sont retrouvés au contact des défenseurs. La "facilité" du groupe 1 ne doit pas empêcher de reconnaître que l'équipe de France a parfaitement géré un parcours de qualification 2002/2003 qui s'achève à Palerme sur une cinquième victoire. C'est déjà beaucoup connaissant lles pièges de cette "compétition" et la difficulté à jouer les petites-équipes-qui-n'en-sont-plus Mais d'ici à l'Euro 2004, les interrogations vont porter sur le niveau réel de la sélection relativement à des équipes beaucoup plus huppées. Elles resteront des spéculations, car à l'exception des opportunités d'étalonnage éventuellement proposées par la Coupe des confédérations ou des matches amicaux à conclure, on n'aura de vraie réponse que lors de la phase finale du championnat d'Europe… Paradoxalement, alors que la qualification est presque acquise, le Portugal est encore loin.

Réactions

  • TapisVert le 03/04/2003 à 16h16
    C'est vrai qu'il est sordide cet article... Pas un poil d'humour, pas un brin de deconnade, pas un gramme d'ironie...
    Vous avez le cafard aux cdf? vous aussi vous ne consommez plus? Faut se reprendre en main, les gars. Sinon comment voulez vous que le gouvernement puissent tenir les déficits, maintenir la croissance, baisser les impots ? Allez un petit effort pour Jean Pierre...

  • Carl Antoni le 11/04/2003 à 12h38
    Avez-vous lu l'intéressante chronique de Carl Antoni sur ce sujet et sur l'année des Bleus ?
    lien
    Bravo et bonne continuation.
    Marc (Lyon)

La revue des Cahiers du football