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Pauleta : 42 buts pour l'histoire

Il vient de battre le record d'Eusébio avec la sélection portugaise, mais n'est toujours pas prophète en son pays. Portrait de Pedro Miguel Pauleta en version originale...
Auteur : Florence Darabie le 24 Oct 2005

 

Depuis le mercredi 12 octobre 2005, et grâce à deux buts splendides face à la Lettonie, Pedro Miguel Pauleta, "l’aigle des Açores" est devenu le meilleur buteur de l’histoire de la sélection portugaise (42 buts), dépassant ainsi le "Roi Eusébio" dont le compteur est resté bloqué à 41 réalisations. Il n’est bien entendu pas question ici de verser dans le comparatif entre ces deux très grands joueurs portugais, ne serait-ce qu’au regard du "mythe Eusébio" et de l’exploit de "son" Portugal à la Coupe du monde de 1966 (1). L’objectif est simplement de rendre un hommage appuyé mais mérité à Pedro  Miguel Pauleta et de vérifier au passage que l’adage "nul n’est prophète en son pays" se vérifie au Portugal, où les esprit chagrins ne manquent pas de critiquer parfois assez violemment notre buteur lusophone.

pauleta3


Une remarquable régularité au service de la sélection
Ce qui apparaît de prime abord, lorsque l’on observe à la loupe l’historique de Pauleta en équipe nationale, c’est sa remarquable régularité. Avec 42 buts en 77 matches – soit 0,55 but par match –, le phénomène Pauleta est une machine à marquer parfaitement huilée, et qui a su s’imposer patiemment.
Car l’éclosion du buteur aura été tardive: en effet, il devra attendre le mois d’août 1997 pour connaître, à 24 ans, sa première apparition sous le maillot portugais (contre l’Arménie), et les éliminatoires de l’Euro 2000 pour faire parler la poudre (contre l’Azerbaïdjan). Mais le joueur de la Corogne, auteur d’un doublé ce soir-là, est encore bien loin d’être le titulaire indiscutable de sa sélection nationale, et c’est d’ailleurs comme remplaçant de Nuno Gomes que Pauleta participera à la phase finale de l’Euro 2000. Il ne deviendra titulaire que pour pallier la suspension du titulaire et dès lors, il ne quittera plus le onze "idéal" de l’équipe du Portugal. Et pour cause: avec ses huit buts marqués lors des phases de qualification de la Coupe du monde 2002, sa moyenne de huit buts par an au service de la sélection depuis trois ans et enfin ses onze réalisations lors des qualifications pour leMondial 2006 (en douze matches, soit une moyenne de 0,91 but par match, ces onze buts lui valant au passage le titre honorifique de meilleur buteur des qualifications de la zone Europe), le Portugal s’est découvert un buteur, un grand buteur comme elle n’en a certainement jamais eu depuis... Eusébio.

Renard des surfaces, toujours bien placé, harcelant sans cesse la défense en étant toujours à la limite du hors-jeu, et maîtrisant parfaitement ce geste technique ô combien fondamental qu’est le contrôle (2), Pauleta ne se réduit pas à cet attaquant opportuniste que ses détracteurs aiment à décrire: Lorsque la situation l’exige, il est le premier défenseur de son équipe, et n’hésite jamais à revenir tacler dans les pieds d’un attaquant adverse lorsqu’il s’agit de préserver un résultat. Doué des deux pieds, bon de la tête, Pauleta est incontestablement un attaquant complet, même si sa pointe de vitesse n’est plus ce qu’elle était, et si le jeu dos au but n’est pas ce qu’il préfère. Mais quel attaquant se complait à rester dos au but? Thierry Henry ne disait-il pas lui même que lorsqu'il a tendance à évoluer dans cette position lors d’un match, c’est une preuve de méforme le concernant?
 

Nul n’est prophète en son pays, pas même au Portugal
Malgré son record, malgré sa formidable régularité, Pedro Miguel Pauleta est pourtant bien loin de faire l’unanimité au Portugal. Que lui reproche-t-on exactement? Difficile à dire tant la mauvaise foi semble l’emporter sur l’analyse pure de ses performances sportives, y compris et surtout dans la presse sportive portugaise. Les plus féroces critiques de l’aigle des Açores aiment ainsi souligner que le style de jeu du buteur ne serait pas adapté à la sélection portugaise et que Pauleta ferait déjouer son équipe. C’est oublier, peut être volontairement, que lors que la campagne de qualification pour la Coupe du monde 2006, la sélection portugaise a marqué 35 buts – meilleure attaque de la zone Europe, à égalité avec la République Tchèque –, n’en n’encaissant que 5! Difficile, dans ces conditions, d’affirmer qu’il y a incompatibilité entre Pauleta et sa sélection, à moins bien sûr de faire fi de toute objectivité. On dit également souvent que les milieux offensifs portugais ont du mal à trouver Pauleta (au premier rang desquels Luis Figo et Cristiano Ronaldo), mais pourquoi vouloir en imputer systématiquement la responsabilité au seul Pauleta?
Est-ce un crime que d’affirmer que les déboulés tête baissée d’un Ronaldo, dribblant trois joueurs pour finir par s’empaler sur le quatrième, que les excès d’individualisme d’un Figo ou d’un Ronaldo, encore lui, oubliant parfois un Pauleta parfaitement placé, desservent la sélection portugaise? Doit-on brûler Thierry Henry sous prétexte que Zidane n’est pas encore parvenu à lui faire une passe décisive? À cet égard, la preuve, s'il en fallait, du ridicule de cette critique est ce deuxième but face à la Lettonie, résultat d’une merveilleuse action entre Ronaldo et Figo, ce dernier trouvant parfaitement Pauleta dans la surface...


Les vraies raisons du désamour?
Si les critiques strictement sportives ne sont guère convaincantes, et expliquent difficilement les raisons d’un tel désamour entre le numéro 9 de la sélection portugaise et une partie de la population portugaise, le parcours atypique du buteur permet de mieux comprendre les critiques dont il est l’objet depuis qu’il s’est imposé au service de l’équipe du Portugal. En effet, Pauleta est le seul joueur de sa sélection (3) à n’avoir jamais représenté un des trois "grands" clubs portugais (4), le FC Porto, le Sporting et le SL Benfica (tandis que, par exemple, Eusébio est encore l’emblème du SL Benfica), et ne bénéficie donc d’aucun soutien local lié à la nostalgie de son passage en club. Lorsque les sportinguistas soutiennent un Figo contre vent et marées, lorsque les benfiquistas ont toujours appuyé Rui Costa, et quand les Portistas pardonnent tout à Deco – par ailleurs le plus souvent excellent au service de la sélection –, Pauleta n’a quant à lui aucun réseau portugais à faire valoir et son seul talent semble parfois impuissant face aux critiques qu’il essuie depuis qu’il est titulaire. Une cote de popularité tient parfois à bien de peu de choses, surtout au Portugal...

Enfin, si l’on ajoute à cela le fait que Pauleta n’a pas marqué lors de "son" Euro au Portugal – qu’il a disputé blessé, faut-il le rappeler –, on a un assez bon résumé des rancœurs lusophones à l’égard de leur attaquant vedette, rancœurs qui semblent tenaces et qui refusent à prendre en compte un fait pourtant indiscutable: entre un Nuno Gomes maladroit depuis toujours, un Helder Postiga qui ne marque plus depuis son passage en Angleterre, et un Hugo Almeida, jeune attaquant du FC Porto prometteur mais encore trop tendre, le Portugal n’a aucune alternative à la qualité de Pedro Miguel Pauleta.
 

(1) En 1966, le Portugal d’Eusébio a fini troisième de la Coupe du monde, meilleur résultat de la sélection portugaise jusqu’à aujourd’hui, avec 6 buts d’Eusébio en 9 matchs.
(2) Son premier but contre la Lettonie est d’ailleurs une merveille du genre: sur une passe longue de Maniche, il réalise un superbe contrôle de la poitrine et enchaîne d’une frappe imparable du pied droit.
(3) Pauleta n’a jamais joué en D1 portugaise. Il est directement passé de Estoril, club de D2 portugaise, à Salamanque, en D2 espagnole, enchaînant ensuite à La Corogne, Bordeaux et enfin au PSG.
(4) Ricardo, Nuno Valente, Paulo Ferreira, Ricardo Carvalho, Jorge Andrade, Maniche, Costinha, Figo, Ronaldo, Deco... ont tous représenté un des trois grands qui ont également formé la plupart de ces mêmes joueurs.


Réactions

  • nyrgal le 25/10/2005 à 08h29
    Je dois avouer que je suis très étonné:
    Deux choses:
    - Cet article, plusieurs forumistes mettent en avant la qualité de cet article...
    je dois avouer que j'ai ,l'impression de lire un article de Onze Mondial ou de planete foot.
    un bel article à la gloire de pauleta, la star du championnat français... C'est pas le genre de trucs qu'on lit sur les CDF.

    - Le levé de bouclier général contre toute personne émettant la moindre critique sur lien me semblait ne pas avoir été tres virulent sur l'attauant du PSG, et franchement à bien y reflechir je vois pas comment on peut le considerer comme un tres grand du football européen.

    La remarque comme quoi il n'a jamais réussi à jouer avec un autre attaquant n'a pas été du tout reprise mais moi c'est vraiment un truc qui m'a frappé quand il jouait à Bordeauux.
    De plus, concernant son attitude, son côté raleur et boudeur m'a toujours fatigué ( alors si maintenant on dit que c'est pas un raleur mais un leader, c'est juste une question d'interpretation).

    Quand à ses resultats avec le PSG, on a l'impression a vous entendre que le PSG est depuis son arrivée une machine à gagner...
    Un petit peu d'humilité...



  • Val2nho le 25/10/2005 à 09h46
    Voila pourquoi Pedro s'est abstenu contre la Slovaquie. C'est qu'on est rancuniers, nous. (D'ailleurs Raul et Fernando Torrès ont déjà déclaré forfait pour le match de barrage).
    Ça me fait une raison de plus pour l'adorer (même si son peitit lob contre Nancy, bon ; ça aurait permis de quitter le Parc sur une note positive...)


    40 ans après, la Slovaquie pardonne à Eusebio de l'avoir privée du Mondial

    Après quarante ans de rancune, la Slovaquie a officiellement pardonné samedi au légendaire attaquant de Benfica, Eusebio, un but historique marqué en 1965 à Bratislava qui avait privé l'équipe de Tchécoslovaquie de sa participation au Mondial-1966.

    Le match Tchécoslovaquie-Portugal s'était soldé par un score de 0-1.

    "Nous ne pouvons pas oublier ce but d'Eusobio qui a attristé quinze millions de personnes", la population de l'ancienne Tchécoslovaquie, "mais, malgré tout j'ai décidé comme ministre des Affaires étrangères slovaque de lui pardonner solennellement ce but", a dit le chef de la diplomatie, Eduard Kukan, au cours d'une conférence de presse conjointe avec la star qui a marqué 1.137 buts dans sa carrière.

    La "panthère noire", née en 1942 au Mozambique, se trouvait samedi à Bratislava à l'invitation du ministère des Affaires étrangères, pour participer à la journée annuelle de portes ouvertes. L'an dernier, c'est le top-model Adriana Karambeu qui avait été invitée.

    L'invitation d'Eusebio dans la capitale slovaque a valeur de symbole pour les Slovaques alors que l'équipe nationale veut croire à sa qualification pour le Mondial-2006 en Allemagne: il lui reste à affronter en novembre l'Espagne en match de barrage.



  • rui.costa le 25/10/2005 à 10h28
    "Et Nuno Gomes ne vaut guère mieux qu'un Aloisio."

    "Et Rui., comparer Nuno à Paulette, c'est comme comparer Mendy à Sagnol, l'un a le talent, l'autre une superbe carrière. Ah finalement, dans mon exemple il n'y en a qu'un qui a les deux. Je te laisse deviner..."

    Avant de sortir des avis définitifs, regardez les matches de foot car je ne suis pas sûr que certains aient eu l'occasion de voir la selecção. Je me base sur quoi pour protester contre la titularisation de Pauleta? Sur ses performances qui n'ont pas été à la hauteur lors de l'euro et ensuite contre la Slovaquie, l'adversaire le plus compliqué des éliminatoires.

    Ensuite, il me semble que beaucoup ne connaissent pas grand-chose de Nuno Gomes. Il a réussi à inscrire 22 buts en n'étant pratiquement jamais titulaire en sélection (avant 2000 il n'était pas titulaire lors des éliminatoires), et il offre une toute autre dynamique de jeu lorsqu'on lui donne une chance. Il a été décisif lors de deux phases finales, c'est lui qui nous a sauvé contre l'Espagne. Contre l'Angleterre, même s'il n'a pas marqué, il a effectué un travail prodigieux qui méritait d'être récompensé et il y avait John Terry et Sol Campbell en face. Dommage que Scolari ait continué dans son entêtement après les quarts-de-finale.

    Alors, avant de répéter toujours les mêmes conneries, il faut se renseigner un minimum ou regarder les matches. J'ai pas envie de dire que Pauleta est nul parce qu'il joue en ligue 1. Je remarque simplement que je préfère voir Nuno Gomes en sélection tout simplement parce qu'il apporte plus. Point barre.

  • tessacha le 25/10/2005 à 10h33
    nyrgal - mardi 25 octobre 2005 - 08h29
    - Cet article, plusieurs forumistes mettent en avant la qualité de cet article...
    je dois avouer que j'ai ,l'impression de lire un article de Onze Mondial ou de planete foot.
    un bel article à la gloire de pauleta, la star du championnat français... C'est pas le genre de trucs qu'on lit sur les CDF.

    .............

    Je confirme mon vif intérêt pour toute référence suceptible de ramener le misérable lecteur que je suis vers un monde meilleur peuplé des brillantes parutions des âmes critiques.


    "(...) Un petit peu d'humilité..."
    > c'est à nous que tu t'adresses ou bien est-ce une prudente réflexion personnelle?

  • Océane le 25/10/2005 à 10h38
    "nyrgal - mardi 25 octobre 2005 - 08h29
    Je dois avouer que je suis très étonné:
    Deux choses:
    - Cet article, plusieurs forumistes mettent en avant la qualité de cet article...
    je dois avouer que j'ai ,l'impression de lire un article de Onze Mondial ou de planete foot.
    un bel article à la gloire de pauleta, la star du championnat français... C'est pas le genre de trucs qu'on lit sur les CDF.

    - Le levé de bouclier général contre toute personne émettant la moindre critique sur lien me semblait ne pas avoir été tres virulent sur l'attauant du PSG, et franchement à bien y reflechir je vois pas comment on peut le considerer comme un tres grand du football européen."

    Nyrgal, peut être ai-je mal lu, après tout c'est possible, mais :
    1- Il ne s'agit pas d'un article sur Pauleta la "star" du championnat français, mais bien d'un texte sur Pauleta, meilleur buteur de l'histoire de la selection portugaise.
    2- Quant à le considérer comme un très grand du football européen, ben encore une fois, ce n'est pas l'objet de l'article qui se contente de le décrire comme un grand du football portugais, ce qui est difficilement contestable.


  • Axl le 25/10/2005 à 11h39
    Tiens, Nyrgal, vu que tu reprends ton argument massue sur le fait que Pauleta serait incapable de jouer avec un autre attaquant, un petit rappel.

    Pauleta, depuis qu'il est en France, a joué à Bordeaux associé à Laslandes et Darcheville, puis à Paris avec Ljuboja. Pas vraiment des foudres de guerre, hein. Et leur association a pas mal marché, à mon avis, vu que Laslandes avait explosé son record de passes décisives grâce à la présence de Pauleta, que Darcheville a quand même mis 11 buts une saison où Pauleta en a planté 23 (34 buts à eux deux, sans doute la paire la plus prolifique de France de cette saison-là), et que les premiers mois de Ljuboja à Paris, à la fin de la saison 2003-2004, ont vu les deux joueurs briller en même temps (enfin, autant qu'on puisse briller dans une équipe coachée par Vahid). La suite est moins bonne, mais imputable à mon avis bien plus à la blessure de Ljuboja, qui a tardé à retrouver son niveau des premiers mois, qu'à Pauleta. On pourrait même y ajouter le fait que c'est l'exceptionnelle efficacité de Pauleta qui a permis à Fiorèse d'atteindre le total de 10 passes décisives cette saison-là.

    Et en sélection, il me semble que ça fait un bail que le Portugal joue avec un seul attaquant de pointe.

    Bref, pour que ton affirmation soit valide, il faudrait que Pauleta ait joué avec un attaquant absolument excellent et qu'il l'ait gâché. Oui, si Pauleta avait joué avec Raul et l'avait fait déjouer, on pourrait te donner raison. Mais là, avec Laslandes, Darche, Ljubo et Fiorèse, je vois plutôt des joueurs qui n'ont pas forcément à se plaindre d'avoir joué à ses côtés...

  • El mallorquin le 25/10/2005 à 11h51
    Pour surenchérir sur Axl, Pauleta et Darche ont même composé une doublette bien plus percutante que ce qu'il décrit, puisque le Darche n'a vraiment joué qu'une demi-saison avec lui à ses côtés. Sur les six mois que le Guyanais a vraiment passé sur la pelouse aux côtés du Portugais, leur entente a vraiment bine fonctionné.

    Après, l'arguement comme quoi Pauleta vampirise les attaquants qui jouent à ses côtés, c'est à mon avis du flan : il a juste trop souvent joué avec des mecs très inférieurs à lui (pas toujours intrinséquement, mais au moins sur leur forme du moment)...

    Enfin, si Pauleta n'est sûrement pas un très grand d'Europe, c'est tout de même indéniablement un formidable attaquant : outre ses stats affolantes, c'est aussi et avant tout un joueur très complet, capable de marquer des buts de la tête, sur coup-franc, en force de loin, en finesse. Alors effectivement, difficile de trouver des défauts à un tel footballeur, si ce n'est son sens inné pour rater les pénos, ou pour souligner qu'il est actuellement en phase de déclin (il ne marquera pas 12 buts cette année :-/)...

  • Gusiño le 25/10/2005 à 12h08
    Dire que Pauleta n'est pas un des meilleurs attaquants d'Europe c'est avouer un grand mépris du football français quand même.
    Quand un joueur plante une centaine de buts en 5 saisons, est élu meilleur joueur de L1 par les joueurs, c'est un des très grands attaquants du foot Européen. Il fait partie des 5-6 vraies stars du foot français, ce qui le place automatiquement dans le top 30 européen, et à son poste dans le top10.

    Après on peut le contester en sélection. J'avoue que personnellement il m'est arrivé de contester Henry ou Trezeguet. Il a quand même des stats affolantes, même si ça ne le rend peut être pas indiscutable. Je pense qu'il paye le fait de n'avoir pas fait partie de la génération championne du monde espoirs. Nuno Gomes a beaucoup plus de vécu avec des Figo ou Rui Costa que Pauleta. Sans doute cela transparaît dans leur complicité sur le terrain.

  • nyrgal le 25/10/2005 à 17h53
    "(...) Un petit peu d'humilité..."
    > c'est à nous que tu t'adresses ou bien est-ce une prudente réflexion personnelle?

    Tessacha, je ne m'adresse à personne en particulier, je parle juste des performances de Pauleta au PSG qui appellent selon moi à un peu d'humilité.
    Pour ma part, ne t'inquiéte pas, j'ai pas l'impression d'en manquer... J'aime juste donner mon avis surtout quand il va l'encontre du vent.

    Pour continuer sur ce sujet de la météo, je m'étonne tout de même que depuis le début de saison, il soit de si bon ton de dire " Pauleta est un joueur extraordinaire, un état d'esprit exceptionnel, un homme remarquable".
    L'an dernoer, il n'a pas été bon, et qu'on ne me reparle pas de ses 14 buts avec tous les pénos, il a pas été bon. Cette année ilpplante 7 buts et le PSG est second et on en fait des caisses. Attendons la fin de la saison

    De même le vent fait dire à tout le monde " cissé ( Djibril) est une grosse chèvre, il vaut pas un clou. C'est je l'avoue un sujet recurrent car je trouve les médias injustes avec le bonhomme.

    faisons une comparaison rapide:
    - Les stats: 70 buts pour Cissé en 120 match de D1, tres peu de pénaltys. Jeune joueur.
    A liverpool, quelques buts mais surtout une grosse blessure attendons un peu.

    100 buts pour pauleta en 180 match? ( ce sont des chiffres approximatifs), joueur au sommet de sa carrière. Soit des moyennes similaires.

    - Deux équipes ( auxerre et PSG ou Bordeaux, qui jouent pour eux)...

    - Une mentalité sur le terrain ( volonté, rage de vaincre) ou il me semble que Cissé n'a rien à envier à Pauleta.

    - un leadership difficile à évaluer et pour lequel pauleta est encensé depuis quelques semaines. J'avoue que je l'avais toujours considéré comme individualiste avant. mais là, depuis le début de la saison, c'est pauleta, le patron du vestiaire, un état d'esprit magnifique, quel homme intelligent et posé. J'ai rien contre lui mais pourquoi ce revirement?

    - Sur le plan physique gros avantage à Djibril.
    techniquement Pauleta c'est plus complet ( Tête, pied gauche) mais pas extraordinaire.

    - résultat de son équipe: coupe de la ligue et coupe de France pour pauleta à Bordeaux et au PSG, coupe de France pour cissé à Auxerre (on mettra de coté la ligue des champions).

    - Cissé avec ses 4 buts et notamment celui de la suisse a à mon avis autant contribué que Pauleta à la qualif de son équipe nationale en WC

    Bref au total:
    Pourquoi en ce moment doit on:
    - Encenser Pauleta, pour ses statistiques et son leadership?
    - Demonter Djibril pour son absence totale d'intelligence footballistiique ( je ne partage pas cette opinion) et son manque de réussite actuel?







  • El mallorquin le 25/10/2005 à 18h33
    En gros tu nous dis donc que Cissé a le même niveau que Pauleta. Tu trouves que Cissé se fait démonter à tort par la presse. Mais que la presse devrait se montrer plus critique à l'égard de Pauleta. Si je puis me permettre, il y a une couille dans ton raisonnement.

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