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Retour de Galaxy

Que se passe-t-il dans un "salon du foot" et que viennent y faire les Cahiers? Retour en anecdotes sur Galaxy Foot, le week-end dernier au Parc floral de Vincennes...
le 10 Juin 2005

 

Quand il s’est agi, il y a quelques semaines, de notre éventuelle présence au premier "salon du foot", quelques interrogations se manifestèrent. Entre les fabricants d’équipements pour les collectivités, les entreprises de communication événementielle, les éditeurs d’ouvrages spécialisés, les promoteurs de disciplines hybrides (Jorkyball, Futsal), les collectivités locales, les éditeurs de jeu vidéo, les instances, les grands sponsors (Ford, Orange, Danone, Française des Jeux), la presse spécialisée et les associations, l’événement promettait en effet de ressembler à une Foire de Paris mâtinée de congrès professionnel. Que pouvions nous donc faire au milieu de ce grand bazar? Entre autres, baigner nos t-shirts dans une sueur confraternelle, aller à la rencontre de quelques lecteurs, actuels ou futurs, mettre un peu d'orange dans cet univers formaté et essayer de lui apporter, avec nos moyens, une plus-value critique et humoristique avec l'organisation de débats de foot et d'eau fraîche. Et puis, bien sûr, avoir des histoires à raconter.

FC Sochaux, poteaux gonflables et La Mecque, version France Football...
Le funérarium France Football Finalement, cette première édition, de taille raisonnable, a témoigné au moins des divers degrés d’investissement, de la part des entreprises du football, dans leur communication institutionnelle. Immanquablement, quelques équipementiers ont joué le jeu, même si en dehors d’Adidas, les mastodontes ne sont pas présents directement. Les seconds ou troisièmes couteaux du marché affûtent donc leurs slogans, de Baliston à Errea, Mizuno ou Dalponte, en passant par Ettori (et oui). Côté presse sportive, ce sont aussi les outsiders qui tiennent boutique : Le Foot, Twelve, So Foot (qui exploite des stagiaires visiblement mineurs – nous avons alerté l'inspection du travail). C'est quand même le Groupe Amaury qui devrait recevoir un prix spécial pour le "stand" de France Football: un gros cube noir, sinistre, planté au coin de deux allées. En s’approchant de ce mausolée sans la moindre présence humaine, on distingue qu’il est percé de petites ouvertures. On se dit "Ah, ils projettent peut-être des films sur les grands moments du football". Que nenni. Ce sont des fenêtres au travers desquelles on peut contempler, baigné comme une relique dans une lumière glauque, le Saint-Graal : un Ballon d’Or, solitaire comme un noyau dans sa pêche. L'an prochain à Galaxy Foot, nous penserons à employer un artiste contemporain pour réaliser un écrin au moins aussi impressionnant pour le Ballon de Plomb. Un salon du football sans footballeurs Les grands absents sont en fait les joueurs, en vacances à cette période. Seules quelques anciennes gloires pointeront ici ou là, tels Vincent Guérin, Osvaldo Piazza ou Dominique Rocheteau. Le plus gros succès revient à Basile Boli: une meute compacte lui file le train jusqu'à l’espace VIP Toshiba, sur les cloisons duquel les fans viennent s’écraser puis s’agglutiner. La scène se déroule à deux pas et à deux minutes du début de notre débat "Le foot rend-il con?"... Non moins absents : les clubs. Seul le FC Sochaux a fait un véritable effort avec un stand doté de moyens conséquents (y compris dans le choix de son personnel féminin), imité dans une moindre mesure par l’AS Saint-Étienne ou Le Mans UC. La présence du PSG est à l’image de sa politique de communication et de séduction envers les jeunes d’Ile-de-France: son stand est une triste boutique. Voilà où conduit l’externalisation du marketing, confié à Nike par Francis Graille... On pourra s'amuser du jour où, en imaginant que Galaxy Foot devienne une institution, les clubs rivaliseront d'imagination pour se mettre en scène dans un grand Disneyland du football, avec de vrais stars des pelouses dans le rôle de Mickey, Donald ou Pocahontas.

Un stand de toute beauté, entièrement fabriqué et transporté à la main.
Tout le monde aime les Cahiers... Le salon aura aussi été l’occasion d’aborder quelques membres du Gotha footballistique national. Et en fait, à part Pierre Ménès de L'Équipe (qui ne nous aime pas), tous connaissent et disent apprécier les Cahiers. Ce serait presque inquiétant s’agissant de Christian Jeanpierre (voir plus bas) ou de Frédéric Thiriez — qui a bien eu vent de notre pétition contre la Coupe de la Ligue et veut nous recevoir pour nous prouver, "chiffres à l’appui" qu’il n’y a pas plus de matches qu’il y a dix ans et que "sa" compétition est une réussite absolue puisque les sponsors, les clubs et les diffuseurs sont ravis. Rendez-vous sera pris. Le président de la LFP nous assure en tout cas, qu’au contraire des membres de la Ligue qui poussent de grands cris à la lecture de nos numéros, lui se régale et se félicite qu’il existe un journal pour ne pas prendre le foot trop au sérieux. Nous voilà aussi "formidables" que le championnat de France... Quoique lorsque nous avançons des arguments plus "sérieux" sur les compétitions, notre nouvel ami se fait plus évasif... Gilles Veissière accueille notre dernier numéro consacré à l’arbitrage avec curiosité. Au cours d’une discussion à bâtons rompus, il déclare être à 99.99% contre la vidéo, ajoutant même des arguments à notre catalogue. Dommage qu’on ne l’ait jamais entendu le dire publiquement... Philippe Diallo, président de l’UCPF, se réjouit également de notre existence et commente sur un ton amusé les oppositions idéologiques entre le syndicat des clubs et les Cahiers. … ou presque Du côté des antipathisants, on trouve donc Pierre Ménès, qui n’a pas du tout apprécié notre "Comment L’Équipe note les joueurs" (n°15), d’autant que cet article est aujourd'hui affiché sur les murs de la rédaction du quotidien sportif. Suggérer qu’il surévalue les notes de son copain Pires, c’est remettre en cause sa "compétence professionnelle", et lui-même ne voit aucune contre-indication déontologique dans cette situation. Ça laisse rêveur. Quoi qu'il en soit, pour quelqu'un qui dit ne pas nous lire, se rappeler également d'un autre article qui le raillait sur notre site il y a plus de trois ans semble au contraire indiquer une certaine connaissance du sujet. Mais les plus horrifiés par le journal de foot et d’eau fraîche, ce sont encore ces papys de la Fédération qui, passant en délégation à distance respectable de notre stand, nous gratifièrent de moues hautement désapprobatrices et de hochements de têtes dégoûtés. La grosse sensation du week-end. Les Ultras CdF en force Même si le prix d’entrée à cette grande foire du football n’était pas insignifiant (10 euros: trois fois moins que pour un match au Parc, cela dit, avec un spectacle parfois de meilleur qualité du côté des concours de jongle réservés aux ados), plusieurs "lecteurs-supporters" des Cahiers avaient fait le déplacement. Probablement histoire de juger de notre capacité à passer (ou non) de la plume au micro. Dans un espace débat digne du plateau de "On refait le match" et devant une assistance soutenue (quoique aléatoire selon les sujets), il est ainsi question de foot anglais, d’arbitrage vidéo contesté ou des conneries du foot. Il y a aussi ce dialogue culte entre Jean-Claude Plessis, président du FC Sochaux – assistant dans le public au débat sur les "Bad boys du foot" – et les membres de la rédaction de l'indispensable bimensuel "Tant pis pour vous", auxquels le concessionnaire Peugeot reproche une vision totalement utopiste du football (un peu celle des Cahiers, en fait). Le ton monte, attirant une assemblée accrue, mais les tacles restent corrects. Sans doute le moment le plus surréaliste de "notre" salon…

Un espace débat qui n'a jamais manqué de relief.
Le Top 15 des phrases cocasses entendues sur le Salon >Pierre Ménès (débat du vendredi) : "Franchement, ne pas sélectionner Pires, 79 sélections, les bras m'en tombent!" > Pierre Ménès (débat du samedi) : "Franchement, ne pas sélectionner Pires, 79 sélections, les bras m'en tombent!" > Pierre Ménès (débat du dimanche) : "Franchement, ne pas sélectionner Pires, 79 sélections, les bras m'en tombent!" > Pierre Ménès (en "off") : "Franchement, ne pas sélectionner Pires, 79 sélections, les bras m'en tombent!" > Pierre Ménès, débat du dimanche : "Déhu a sa place en équipe de France". > Un membre de la rédac’ à un visiteur : "Un coussin péteur aux couleurs de notre entreprise? Quelle bonne idée! Michaël, tu peux donner ta carte de visite avec ton numéro de téléphone à Monsieur?" > Un gars avec une écharpe de Sedan : "Vous êtes contre le foot, c’est ça?" > Un gars avec un t-shirt des CdF : "Il est là Sacdefiel?" > 296 visiteurs : "Sex, drugs and Cyril Rool ! Ouaaah, excellent !" > Christian Jeanpierre : "Vous me faites bien rire". > Le membre des Cahiers qui discute avec lui : "Vous aussi, en fait". > Un membre des Cahiers : "Non, nous ne sponsorisons toujours pas le foot amateur". > Un membre des Cahiers : "Elle a vraiment l'air de s'emmerder la fille du stand d'en face, je vais aller lui prêter un exemplaire". > Une demi-douzaine de filles voyant la couv’ du numéro 16 : "C'est combien le t-shirt 'Ni but ni soumises' (NDLR: qui n’existe pas)?" > Plusieurs visiteurs : "Alors c'est des t-shirts que vous faites, vous, hein?" Le Top 4 des incongruités du Salon > Les danseuses brésiliennes sur l'espace débat des Cahiers. > Jamel Attal montrant son badge exposant pour jouer les pique-assiettes dans l'espace VIP. > Les stands de la préfecture de police de Paris (qui milite contre la drogue) et de l’ambassade du Pakistan (qui milite pour ?). > Le célèbre Souleymane Diawara arrivant au Salon sous escorte de huit gorilles pour empêcher les éventuelles émeutes de gamins à la recherche d’autographes.

Réactions

  • Ashe le 10/06/2005 à 15h23
    So Foot (qui exploite des stagiaires visiblement mineurs – nous avons alerté l'inspection du travail).

    Bravo !!!!

  • à caen y'a pas... le 10/06/2005 à 15h56
    So Foot (qui exploite des stagiaires visiblement mineurs – nous avons alerté l'inspection du travail).

    ayé, l'ultra libéralisme et la concurrence sauvage ont encore frappé... les cdf qui font de la publicité comparative...
    quant à "souleymane", les gorilles c'étaient peut être pour lui éviter de faire une connerie ??

  • jonaldo le 10/06/2005 à 16h24
    Diawara, c´est celui de Sochaux?
    Celui qui egalise contre Nantes en finale de Coupe de la ligue, et reagit en bonne "caillera", aucun sourire, visage le plus inexpressif possible (mais un peu tueur quand meme), dans le style Thierry Henry (pas tout le temps, mais parfois)?

  • Biturix le 10/06/2005 à 18h18
    Freddy, un Pierre Ménès, c'est un peu comme un Bernard Ménez, mais en plus con et en beaucoup moins drôle (si, si, c'est possible, j'vous jure).

  • l'homme de la pampa le 10/06/2005 à 22h41
    Et Nathalie Iannetta, elle n'est pas passée faire la bise à Sacdefiel ???

  • ndamba_from_cameroon le 10/06/2005 à 23h53
    j'ai vu "Souley" au stand de Footsolidaire dimanche apres midi..c'est vrai qu'il était assez entouré et qu'il souriait peu, même en faisant une photo avec Miss Sénégal-Paris....

    Sinon bonne initiative, mais j'ai perdu mon fils de 4 ans un nombre incalculable de fois, c'était assez saoulant!!! il voulait tout voir, jouer avec les grands etc...

  • Le Che le 11/06/2005 à 01h03
    excellent article
    mais 10 € l'entrée c'est abusé !!
    c'est bien pas trop de photos de vous vous avez peur de choper le melon ? et les Hôtesses ??? des photos !!!
    sympa les cadres espaces débats ...trés décoratifs vous pouez m'en envoyez un ? SVP

    PS:en tant qu'abonné de la french riviera je préconise votre venue au salon foot au palais des expo de Cannes

  • Bonalion le 11/06/2005 à 15h09
    jonaldo - vendredi 10 juin 2005 - 16h24
    Diawara, c´est celui de Sochaux?
    Celui qui egalise contre Nantes en finale de Coupe de la ligue ...

    Non, non, thierry, celui qui égalise, c'est Monsoreau, d'ailleurs en partance pour Lyon.
    J'aurai bien aimé avoir des échos des déclarations de notre cher président Plessis, lesquelles, je n'en doute pas, étaient certainement marquées du sceau de sa légendaire finesse d'esprit.

  • Clivier1 le 11/06/2005 à 21h12
    Ca me fait plaisir que Menes ne vous aime pas franchement. Ca me conforte dans la destable image que j'ai de ce bonhomme.
    Par contre surpris de la reaction de Christian Jean-Pierre. Apres le T-Shirt Cyril Rool, le T-Shirt Jean-Pierre?

  • jonaldo le 11/06/2005 à 21h39
    Bonalion - samedi 11 juin 2005 - 15h09
    jonaldo - vendredi 10 juin 2005 - 16h24
    Diawara, c´est celui de Sochaux?
    Celui qui egalise contre Nantes en finale de Coupe de la ligue ...

    Non, non, thierry, celui qui égalise, c'est Monsoreau, d'ailleurs en partance pour Lyon.

    Tout a fait d'accord, mais la balle est touchée par deux sochaliens, et Diawara s'est (me semble-t-il) attribué le but dans un premier temps, trottant vers la ligne de touche sans esquisser le moindre souffle de joie. C'est en tout cas l'image que j'en ai retenu, en plus de la tete du pere de ma copine, assez contrarié que j'aie arraché la moitié du lustre dans mon élan de desespoir. Inutile de décrire l'état du susnommé lustre a la suite du coup d'éclat Landrenkien intervenu quelques dizaines de minutes plus tard. Et la tete du papounet. Derechef.

    PS : le coup-franc en bord de touche amenant cette égalisation sochalienne était inexistant.

    Ca ne change rien, tout le monde s'en contrebalance, mais ca fait du bien quand memede rétablir une vérité historique (enfin, selon mes sources).

La revue des Cahiers du football