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Top 10 : les Mendy

Ils portent le même nom, ont (presque) tous joué en France... mais ils ont connu toutes sortes de destins.
Auteur : Miklos Lendvai le 5 Nov 2010

 

1. Bernard Mendy, the special one

top10_mendy_bernard.jpgTout le monde le connait Bernard, alors faisons court : meilleur latéral droit de Ligue 2 à dix-neuf ans, transféré au PSG dans la foulée, prêté à Bolton en 2002, vice-champion de France, vainqueur de la Coupe de France et élu meilleur latéral droit de Ligue 1 en 2004, il déborde Roberto Carlos pour sa première sélection en équipe de France, adresse un doigt d’honneur aux supporters parisiens quelques jours après l'obtention du Ballon de Plomb 2006, se fait voler la vedette par une banderole en finale de la Coupe de la Ligue et part à Hull City en 2008. Bernard Mendy a aujourd'hui vingt-neuf ans, il dirige le club d'Évreux au côté de Mathieu Bodmer et s'entraîne actuellement avec le Stade Malherbe de Caen en attendant un nouveau challenge.



2. Roger Mendy, l'ancienne gloire

top10_mendy_roger.jpgProdige sénégalais, Roger Mendy débarque à la Jeanne d’Arc à dix-sept ans. En quelques semaines, il joue ses premiers matches avec l’équipe première et est appelé en équipe nationale du Sénégal. Il marque un but dès sa première sélection, alors qu’il joue en défense centrale. À vingt-six ans, il rejoint la France et signe à Toulon (1985). Durant trois saisons, il forme une défense solide aux côtés de Bernard Casoni. En 1989, il rejoint l’AS Monaco où il évolue jusqu’en 1992.
Le fisc vient alors frapper à la porte du défenseur sénégalais pour lui réclamer les impôts qu’il aurait du payer lors de son passage à Toulon (encore une victime de Rolland?). Interdit de territoire, Roger signe à Pescara, en Serie A, devenant le premier joueur sénégalais à évoluer dans le championnat italien. Il prend sa retraite à trente-quatre ans et reste dans les mémoires comme le meilleur défenseur sénégalais de l'histoire.



3. Frédéric Mendy, l'esprit frais

top10_mendy_frederic_1.jpgFormé à Martigues, Frédéric Mendy va faire l’essentiel de sa carrière au sein de la défense du SC Bastia. Réputé dur sur l’homme, le défenseur a un physique de déménageur et l’impose à tous les attaquants qui viennent se frotter à lui. Après avoir maintenu Bastia en première division six saisons durant (1997-2004), il rejoint Montpellier où se dérouleront ses trois dernières années de professionnel.
En guise de reconversion, Nicollin lui propose un poste d’entraineur des moins de 16 ans. Frédéric Mendy révèle alors une vraie âme de formateur (lire ici), avec une priorité donnée au plaisir de jouer plutôt qu'à la compétition. Sûrement le plus cédéfiste des Mendy.



4. Étienne Mendy, l’agent

top10_mendy_etienne.jpgÀ vingt ans, Étienne Mendy signe à Saint-Étienne (1989), après des débuts prometteurs à Beauvais. International Espoirs, l’attaquant de poche va très vite s’imposer chez les Verts. Dynamiteur des défenses adverses (ça c'est une astuce de Duga pour qualifier un attaquant qui ne marque pas), Étienne ne présente pas un bilan très impressionnant (42 buts en six saisons dans la Loire). À noter tout de même son coup d'éclat contre l'OL en 1994: une entrée en jeu gagnante avec un but et une passe décisive. Ses relations avec Jacques Santini, coach de l'époque, ne sont pas bonnes et lui coûtent du temps de jeu.
En 1995, il signe à Sochaux, joue régulièrement, mais les résultats ne sont pas au rendez-vous. Quelques mois plus tard, le club change d'entraineur et appelle... Santini à la rescousse. Mendy est mis sur le banc et ne peut empêcher Sochaux de descendre en D2. Avec le départ du coach, l'attaquant retrouve le terrain et vit sa plus belle saison de footballeur en inscrivant dix-huit buts. Sochaux reste en D2 mais Mendy remonte en signant à Caen. Bis repetita pour Étienne: une relégation et une saison de feu en Ligue 2.
Il finit sa carrière à trente ans par une dernière pige à Nîmes, puis se reconvertit en agent de joueur. Il apprend métier aux côtés de Pape Diouf et Pierre Frelot et gère actuellement les carrières de Gallas, Mandanda, Malouda, Matuidi, Dia ou encore Drogba. En fait, il est hypothétiquement agent de tous les joueurs actuellement en activité car, comme il dit, "tous les joueurs sont sous contrat avec un agent, mais dans un transfert, on peut collaborer à un moment ou à un autre".



5. Damlaba Mendy, le plombé

top10_mendy_danlaba.jpgNatif de Trappes, Damlaba, encore adolescent, part en Floride rejoindre l’IMG Academy. L’attaquant d’origine sénégalaise y apprend les rudiments du métier de footballeur et obtient quatre ans plus tard un contrat au Gremio (1998). Au Brésil, il dispute deux saisons aux côtés de deux futurs cracks: Ronaldinho et Abreu. Milieu de terrain, Damlaba s’éclate dans le championnat brésilien mais n’est pas conservé par son club. À vingt-trois ans, il rentre au pays et parvient à convaincre Troyes de l’engager.
Entrainé par Alain Perrin, il arrive à se faire une place dans l’équipe auboise mais va disparaître en plein milieu de la saison. Durant un mois, le joueur ne donne aucune nouvelle à son club. À son retour, alors que certains pensaient qu’il s’était fait enlever, Damlaba explique qu’il était rentré au Sénégal veiller son père sur son lit de mort.
Après deux saisons à l’ESTAC (dont une deuxième quasi blanche en D2), Dembala quitte le monde pro. Il joue par la suite à Dieppe et à Noisy-le-Sec.



6. Frédéric Mendy II, le mercenaire

top10_mendy_frederic_2.jpgFormé à Saint-Étienne, Frédéric Mendy évolue au poste de milieu gauche. Joueur vif, assez technique, il joue ses premiers matches en pro à seulement vingt ans (2001). Dans une équipe en reconstruction après l’affaire des faux passeports, Frédéric Mendy fait partie des jeunes formés au club sur lesquels l'ASSE veut s’appuyer pour remonter en Ligue 1. Quand elle y parvient enfin, Mendy a du mal à suivre et semble léger pour le plus haut niveau.
En 2006, il signe à Bastia, en L2, où il retrouve du temps de jeu et une certaine efficacité devant le but. Trois ans plus tard, il décroche un contrat dans le club à la mode pour les joueurs à la dérive: Kavala. Dans un reportage pour Tout le sport, Mendy se montre très spontané et n'hésite pas à se moquer du niveau de ses coéquipiers grecs et de rappeler que l'argent est la seule chose qui a motivé son choix (avec le soleil). Il a alors un grand sourire et apprécie la générosité de son président qui se manifeste par des liasses de billets et des jetons de casinos. Quelques mois plus tard, le joueur déchante. La distribution de billets est finie, le joueur n’est pas payé pendant plusieurs mois et rentre en France.
Il joue actuellement en deuxième division, à Laval.



7. Nampalys Mendy, l’espoir

top10_mendy_nampalys.jpgDepuis son passage à Cannes, Guy Lacombe est réputé pour ses qualités de formateur. Nampalys Mendy a succédé cette année à Clément Chantôme et Fabien Lemoine dans la longue liste des joueurs lancés par l’homme à la moustache dans le grand bain de la Ligue 1. À un poste où l'on attendait Edouardo Costa ou Coutadeur, le jeune d’origine sénégalaise s’impose, associé à Mangani, dans l’entrejeu monégasque. Souvent comparé à Makelele pour sa capacité de récupération, son endurance et son goût des relances propres, Nampalys est déjà courtisé par la fédération sénégalaise pour intégrer la sélection nationale.



8. Mandinho, la version brésilienne

top10_mandinho_roger.jpgNatif de Sao Paulo, Mandinho s’envole pour l’Europe très tôt pour intégrer le centre de formation de Brondby. De son vrai nom, Armando Tarlazis Viera dos Santos est peu connu au Brésil. Il va en effet vivre l’essentiel de sa carrière dans le froid européen: Hvidore, club danois où il dispute ses premiers matches en pro, Siauliai et Teledema, clubs lituaniens où il remporte ses premiers titres, et depuis deux saisons Trans Narva en Estonie. On peut le voir à l’œuvre sur Youtube. Il a certes de la technique, mais son physique trahit une hygiène de vie douteuse. Il peut toujours regretter la prudence actuelle des clubs de Ligue 1. Par le passé, ses vidéos lui auraient sûrement permis de signer dans un de nos grands clubs.



9. Formose Mendy, le nouveau Yannick Boli

top10_mendy_formose_1.jpgFormé au Racing Club Lens, Formose Mendy est un milieu de terrain qui tarde à percer. En 2008, il est prêté à Istres mais il ne joue qu’un match en National. À son retour de prêt, il quitte Lens pour signer à Puertollano, en D3 espagnole. Pendant six mois, Formose régale l’assistance au point d’attirer quelques recruteurs. Marca annonce un intérêt du Real Madrid pour renforcer, dans un premier temps, l’équipe réserve. Le joueur est emballé et prêt à signer, mais il reçoit une offre de Salonique avec un salaire trois fois plus élevé. Le joueur opte pour le challenge grec mais va être recalé à la visite médicale.
Resté à Puertollano, Mendy a fini la saison sur le banc de touche. Actuellement, il évolue au sein de la réserve du Sporting Gijon.



10. John Mendy, l’arbitre

John Mendy est un des arbitres les plus controversés d’Afrique. Réputé favorable aux équipes qui reçoivent, l’arbitre gambien a, ces dernières années, été plusieurs fois mis sur la sellette. En 2009, à la fin de Tanzanie-Cameroun (1-2), le sélectionneur brésilien des Taifa Stars, courroucé par les nombreuses erreurs d’appréciation de John Mendy, avouera ne pas comprendre son zèle: "Le Cameroun n’avait pas besoin de l’arbitre pour nous battre ce soir".
Néanmoins, John Mendy est sûrement le Mendy qui compte le plus de matches internationaux, ce qui est loin d'être anecdotique.

Réactions

  • Jean-Luc Skywalker le 05/11/2010 à 10h13
    Nanard Number one. Who else ?

  • Miklos Lendvai le 05/11/2010 à 10h36
    Yannick Boli, c'est un joueur formé au PSG qui avait du mal à percer et qui a annoncé en plein mercato que le real Madrid était sur lui. Son agent, Roger Boli, qui doit être son père ou son oncle, était allé très loin : "le Real veut faire avec Yannick ce qu'ils n'ont pas réussi à faire avec Eto'o.".

    A la fin du mercato, le joueur était prêté au Havre, qui ne l'a pratiquement pas utilisé.

  • Miklos Lendvai le 05/11/2010 à 10h44
    Lubo
    vendredi 5 novembre 2010 - 09h53

    Je ne suis pas les Verts comme toi et j'ai un peu extrapolé. En voyant que les saisons en ligue 1 étaient les saisons où il avait le moins joué dans sa carrière (25 matchs la première saison et 16 la seconde) et qu'il a par la suite plutôt joué en ligue 2, je me suis permis de penser qu'il n'avait pas vraiment le niveau ligue 1. Je m'en excuse auprès de la famille Mendy.

  • Tonton Danijel le 05/11/2010 à 10h47
    Etienne Mendy... Un sacré souvenir d'enfance que ce joueur: chouchou du public de Geoffroy Guichard, il était pourtant d'une maladresse incroyable devant le but (et pas seulement devant le but, voilà un autre Mendy qui pourrait revendiquer la paternité du centre au troisième poteau). Et pour un supposé Brandao-like, il était un peu léger...

    Mais il faut reconnaître qu'il se dépouillait sur le terrain, ce qui expliquait la sympathie du public.

  • Lubo le 05/11/2010 à 11h23
    Bon, OK, Miklos, c'est que je l'aimais beaucoup le petit Kirikou !

    Tonton : Sur Etienne, faudrait voir avec les plus vieux, mais dans mes souvenirs d'enfance, il était plus moqué (pour sa maladresse, comme tu dis) que vraiment soutenu par le public... Après son match lors du derby, longtemps le dernier gagné par Sainté, a beaucoup fait pour sa légende.

    Je me souviens de matchs dans la cour de récré où un tir raté était sanctionné par des "Etienne Mendy ! Etienne Mendy ! Etienne Mendy !" par le reste des joueurs.
    Les enfants sont cruels.

  • 12 mai 76 le 05/11/2010 à 11h48
    Lubo
    vendredi 5 novembre 2010 - 11h23
    Bon, OK, Miklos, c'est que je l'aimais beaucoup le petit Kirikou !

    Tonton : Sur Etienne, faudrait voir avec les plus vieux, mais dans mes souvenirs d'enfance, il était plus moqué (pour sa maladresse, comme tu dis) que vraiment soutenu par le public...

    ------

    Le vieux confirme que le public avait souvent envie de lui mettre des claques pour le punir de finir aussi mal ses occasions mais qu'il avait malgré tout une certaine cote d'amour. Le type même du joueur qui énerve mais que tu peux pas t'empêcher de bien aimer.

    Bernard Mendy, chaque fois que j'y pense, j'ai envie de pleurer. Il avait du talent et de l'envie plein les jambes. Au sens propre sa carrière a été brisée.

  • Tonton Danijel le 05/11/2010 à 11h52
    Lubo
    vendredi 5 novembre 2010 - 11h23

    Je me souviens de matchs dans la cour de récré où un tir raté était sanctionné par des "Etienne Mendy ! Etienne Mendy ! Etienne Mendy !" par le reste des joueurs.
    Les enfants sont cruels.
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    Ah je me souvenais d'un copain qui aimant ce joueur avait annoncé une frappe à la Mendy. Pour moi qui retenait plus sa maladresse, il a effectivement tenu parole.

  • charbo le 06/11/2010 à 12h01
    Ah ben c'est marrant pour Etienne, c'est pareil pour nous. Au baby, quand on foirait tout devant, on chantait "Didier Tholot, Etienne Mendy tralalalala".

    Ah jeunesse....

  • dugamaniac le 06/11/2010 à 12h20
    Punaise, je découvre que l'Étienne Mendy des steph', c'est mon Anthony Bancarel.
    Sauf que nous c'était plus mieux car on avait pu détourner son nom en Bancabrel ce qui déchire plus encore à la récré pour moquer les frappes dévissés.

    Miklos faudra prévoir un top 10 hommage à tous ces joueurs venus trop tôt pour le ballon de plomb.

  • le 06/11/2010 à 12h29
    Formose Mendy, en fait c'est le jumeau de Jean Tigana, non ?

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