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Top 10 : les joueurs venus enterrer leur carrière sur le Rocher (ou à côté)

Victimes de la date de péremption de leur corps, de maladies rares ou de revers de fortune, ils sont nombreux à avoir cessé d'être des footballeurs à Monaco.

Auteur : Miklos Lendvai le 22 Oct 2010

 

1. Freddy Adu

top10_asm_adu.jpgQuand l'AS Monaco signe Freddy Adu, le joueur n’a que dix-neuf ans mais il sent déjà le sapin. Recruté à treize ans par Nike, Adu devait être le nouveau Pelé et lancer définitivement le foot aux Etats Unis. À quatorze ans, il joue en Major League Soccer et devient international à dix-sept. Il aurait pu jouer le Mondial allemand, mais il a refusé les appels du pied du Ghana (un problème de virgule sûrement), et Bruce Arena lui a ensuite préféré des joueurs plus expérimentés. À dix-huit ans, il décide de tenter sa chance en Europe et rejoint le Benfica Lisbonne. Malgré des stats honorables (5 buts en 21 matches) glanées face à des adversaires de fin de tableau, Adu ne convainc pas.
En 2008, Monaco place Jérôme de Bontin à la tête du club, un mec arrivé tout droit des États-Unis qui ne jure que par le marché américain. Pour lui, la signature d’Adu à Monaco c’est un peu l’équivalent de Nakata à Pérouse. Problème: Ricardo trouve qu'il "n’a même pas le niveau CFA". À Monaco, Adu perd son statut d’international et voit s’envoler son rêve (et accessoirement celui de Nike) de devenir le nouveau Pelé. Depuis, il a été prêté à Belenenses et à l’Aris FC, mais ces deux clubs l’ont rendu à Benfica avant la fin du prêt. Il appartient toujours à la formation lisboète, qui attend tranquillement la fin de son contrat pour s'en débarrasser.



2. Steve Savidan

top10_asm_savidan.jpgSavidan, autant connu pour ses talents de buteur que pour son passé d’éboueur, était la recrue idéale pour Monaco. C’était du gagnant-gagnant comme dirait Ségolène. Monaco gagnait un buteur et un joueur d’expérience pour encadrer les jeunes, et Savidan gagnait en exposition et augmentait ses chances de retrouver l’équipe de France en cette année de Mondial.
Malheureusement, la visite médicale lui sera fatale: Savidan est contraint d’arrêter sa carrière en raison d'une anomalie cardiaque qui n'avait jamais été détectée. Sa seule apparition sous le maillot monégasque se fera lors du coup d’envoi de la saison, moment immortalisé en une de sa biographie.



3. Alexandre Licata

top10_asm_licata.jpgQuand il arrive à Monaco, Licata est un jeune espoir qui vient de briller en National à Louhans-Cuiseaux. Après une première saison avec la réserve, il est prêté à Gueugnon, puis à Bastia où il démontre ses qualités de passe et de perforation des défenses adverses. En 2008, Ricardo n’est pas vraiment convaincu de la valeur du joueur, mais il s'incline face à son efficacité devant le but et faute de concurrents.
En mars 2009, Licata se blesse à la cheville, une blessure à priori bénigne mais qui met un terme à sa carrière de footballeur. Lors de l’opération à la cheville, il contracte une algoneurodystrophie, une maladie dont le diagnostic se fait par élimination et qui ne se soigne pas (voir la page wiki de la maladie). À la fin de son contrat, Licata signe à Auxerre mais n'a jamais rejoué depuis sa blessure – il y bientôt deux ans.




4. Florin Raducioiu

top10_asm_florin.jpg2001 : l'ASM a du mal à digérer son titre et se retrouve à la 14e place lors de la trêve hivernale. Marco Simone, alors attaquant vedette de l’ASM, propose ses services à Camporra et fait venir ses deux copains croisés au Milan: Panucci et Raducioiu. Puel est ravi de récupérer l’international italien, mais ne sait pas trop quoi faire du Roumain, débarqué du Dinamo Bucarest.
Car si l’international roumain a une belle carte de visite, ses états de service concernent plutôt la sélection. En club, il s’est essayé dans tous les grands championnats européens sans jamais confirmer sa seule vraie bonne saison (à Brescia en 1994). À Monaco, il mouillera bien le maillot mais ne fera pas grand mal aux défenses adverses. Deschamps l’utilisera encore moins que Puel malgré des résultats très décevants. Raducioiu met alors un terme à sa carrière de footballeur pro (il tentera bien un come back à Créteil, mais il est préférable pour tout le monde d’oublier ce passage).



5. Vladimir Jugovic

top10_asm_jugovic.jpgQuand Deschamps arrive sur le Rocher, il a besoin de recruter des joueurs de confiance pour encadrer son groupe. Jugovic, coéquipier exemplaire à la Juve, semble être le bon coup du mercato. À l’époque de la Juve, le Yougoslave courait partout sur le terrain, récupérait un nombre incalculable de ballons et arrivait même à se trouver à la conclusion des actions. Ses tempes grisonnantes lui donnaient une dimension intemporelle – dimension qu’il n’avait plus, mais plus du tout, une fois en Principauté.
La préparation physique façon Pintus a peut être fait des miracles à la Juve, mais elle a trouvé ses limites avec Vladimir, alors âgé de trente-trois ans. Il alignera péniblement ses 25 matches et partira monnayer son palmarès du côté du championnat autrichien.



6. Eidur Gudjohnsen

top10_asm_gudjohnsen.jpgAprès avoir ciré le banc à Barcelone (114 apparitions en trois saisons tout de même), Gudjohnsen arrive hors de forme à Monaco. Lacombe n’a pas beaucoup de solutions en attaque (Nimani est le seul véritable avant-centre de l’effectif) et compte sur l’Islandais pour tirer son groupe vers le haut. Une demi saison plus tard, Gudjohnsen n’a toujours pas marqué sous les couleurs monégasques. Le joueur est prêté à Tottenham puis à Stoke City. À seulement trente-et-un ans, Eidur semble avoir définitivement perdu son niveau de Chelsea et se révèle à peu près aussi utile qu'un David Gigliotti.



7. Patrick Müller

top10_asm_muller.jpgQuand Müller signe à Monaco, il ne ressemble déjà plus beaucoup au joueur polyvalent qui brillait sous les ordres de Paul le Guen. Entre-temps, il a connu une expérience difficile à Majorque, un retour au pays et un intérim à Lyon pour jouer les utilités.
Monaco est en quête de joueurs d’expérience et n’a pas beaucoup d’argent. Müller a 32 ans, 81 sélections (une Coupe de monde et deux championnats d’Europe), 49 matches de coupe d’Europe, et il est libre de tout contrat. Les dirigeants monégasques savent bien que le joueur est un habitué de l’infirmerie et rechignent un peu à le faire signer, mais au 31 août, faute de mieux, ils lui offrent un contrat.
Müller participera à une dizaine de rencontres (coupes comprises) lors de sa première saison monégasque avant de disparaître des stats lors de la seconde. Une préretraite enviable pour un joueur à bout de souffle.



8. Marco Simone

top10_asm_simone.jpgAvec 28 buts dès sa première saison, il emmène l’ASM au titre de champion de France. L’année suivante, avec les départs de Barthez, Sagnol, Lamouchi et Trézéguet, Monaco est affaibli et le statut de Simone renforcé. Les résultats ne suivent pas, Simone est beaucoup moins efficace et n’hésite pas à dézinguer Claude Puel dans les médias. Ses relations avec Jean-Louis Campora sont bonnes et il pense pouvoir, à terme, prendre le poste de directeur sportif du club.
Puel débarqué, Didier Deschamps arrive sur le Rocher. Il voit en Simone son capitaine mais se rend très vite compte de son erreur. Simone a des desseins qui n’ont rien à voir avec le terrain et a tendance à diviser le groupe. Il fait marcher ses réseaux et atterrit au Milan AC sous forme de prêt. À Milanello, il s’entretient et attend patiemment l’éviction de Deschamps. Contre toute attente, Deschamps est maintenu à son poste et le joueur doit revenir dans le groupe monégasque la queue entre les jambes. Deschamps a trouvé son duo d’attaque (Nonda-Prso) et utilise Souley Camara en back-up. À la fin de son contrat, Simone décide de mettre fin à sa carrière. L’enterrement se déroulera toutefois plus tard, à Nice où il signe au mercato hivernal après avoir passé près d’un an et demi sans jouer.



9. Gérald Cid

top10_asm_cid.jpgFormé aux Girondins de Bordeaux, Cid met du temps à percer au plus haut niveau. Sous Ricardo, il fait quelques bons matches et retient l'attention de Bolton, qui lui propose un contrat en or. Entre un poste de remplaçant à Bordeaux et un défi enrichissant en Premier League, le joueur n’hésite pas et rejoint l’Angleterre. À Bolton, la défense est très tôt montré du doigt, Cid mis sur la sellette puis en vente dès le mois de décembre. Frédéric Antonetti sent la bonne affaire et récupère le joueur. Cid est le troisième défenseur derrière Hognon et Kante. En 2010, alors que le joueur n’a que vingt-sept ans, il décide de raccrocher les crampons. Pas de blessure à l’horizon, juste une envie de couper du monde du foot pour s'occuper de sa femme et de ses enfants.



10. Basile Boli

top10_asm_boli.jpgQuand Basile Boli rejoint Monaco en 1995, le temps du coup de tête offrant la coupe aux grandes oreilles aux Marseillais est déjà loin. Le défenseur international sort de deux saisons difficiles et veut se relancer sur le Rocher. C'était sans compter sur son partenaire, le gardien Marc Delaroche qui a décidé de mettre fin à sa carrière en plein match de coupe d'Europe contre Leeds. Sur un ballon aérien, les deux joueurs se percutent, Boli ne se relève pas. Alors que Boli n'a que vingt-neuf ans, il résilie son contrat à l'amiable avec Monaco et part monnayer son CV chez les Urawa Red Diamonds en J-League, l'équivalent de la MLS d'aujourd'hui pour sa propension à recruter des vieilles gloires.

Réactions

  • Paul de Gascogne le 22/10/2010 à 11h41
    Gerard López Segú.

    Pas la peine d'en rajouter.

  • Miklos Lendvai le 22/10/2010 à 11h53
    Argh, comment ai je pu oublier Gerard ? Je crois que l'idée de ce top 10 m'est venu avec lui pourtant. Je m'en veux, il avait sa place en haut du classement celui là.

  • Cleaz le 22/10/2010 à 12h04
    Tu pourrais l'intégrer dans un prochain top 10 "fake" au côté de Eto, Adriano, Gosso, Park....

  • Miklos Lendvai le 22/10/2010 à 12h06
    Reinaldo, Biaggio

  • Roger Cénisse le 22/10/2010 à 12h12
    C'est vrai qu'en y regardant bien, les recrutements monégasques sont quand même en concurrence avec les recrutements niçois.

    Ca fait plus dans le clinquant à l'ASM, mais pas forcément plus efficace qu'au Gym.

    (qui a dit Moussilou, là, au fond ?)

  • J'ai remis tout l'allant le 22/10/2010 à 12h45
    Il y a aussi le grand Dario Simic, dont la double rencontre avec l'ASM mais surtout avec Lacombine lui sera fatale pour sa fin de carrière (alors qu'il sortait d'une saison honorable), terminée en eau de boudin auprès de son club formateur, le Dinamo Zagreb...

    Daghe Munegu, cimetière doré des pachydermes !

  • Freddy le 22/10/2010 à 12h49
    Quelqu'un sait ce que devient "El turbo" Gonzalo Vargas ?

  • Miklos Lendvai le 22/10/2010 à 13h43
    Vargas jouerait dans une équipe de bas de tableau en première division argentine. Il est le meilleur buteur de son équipe (4 buts en 12 matchs).

  • la touguesh le 22/10/2010 à 14h14
    Ce top 10 me fait furieusement penser à Jan Koller qui a atterrit en National à Cannes ...

  • arnaldo01 le 22/10/2010 à 14h56
    il est meilleur buteur de national et l'AS Cannes est bien parti pour monter en Ligue 2.
    Je trouve ça super qu'un pro continue à jouer à un niveau inférieur.

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