En vous connectant, vous certifiez n'avoir jamais trompé votre club favori. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Le coeur battu

En ne passant pas l'obstacle du PSV, l'OL a reporté le rendez-vous avec sa propre légende européenne...
Auteur : Pierre Martini le 14 Avr 2005

 

Il était écrit que ce ne serait pas ce mercredi soir que l'OL inscrirait enfin dans le cœur de la France du foot un exploit mémorable, de la trempe de ceux qui entrent dans notre petit mais précieux Panthéon national. Car même s'il s'était sorti de cette rencontre non moins étouffante que la séance de penalties qui l'a conclue, ce PSV-OL ne s'était de toute façon pas élevé à l'altitude de tels sommets. Il restait donc l'enjeu, la porte ouverte à un rendez-vous autrement plus scintillant contre le Milan AC... Et de ce point de vue, la déception ne sera pas facilement atténuée. On pourra certes épiloguer — en perpétuant le vieux chœur des lamentations françaises — sur ce penalty oublié très injustement par M. Nielsen et son assistant. Mais ce serait oublier que le sort de ce quart de finale ne s'est pas joué sur ce seul fait de jeu. Le pétrole, pas les idées Car auparavant, les Lyonnais n'ont pas fait parler leurs points forts, du moins ceux qui devaient faire la décision. Le secteur défensif, à l'image d'un Chris presque parfait ou d'un Réveillère brillant, n'a certes cédé que sur "l'accident" d'un coup franc vite tiré et mal renvoyé, mais on est frappé par le faible rendement des attaquants, à l'exception désormais habituelle de Wiltord. Malouda et surtout Govou ont peiné, contribuant à la pénurie d'actions véritablement dangereuses — au point que ce n'est pas tant l'efficacité qui a fait défaut, faute d'occasions en nombre significatif, que la capacité à préparer, en amont, les situations d'attaque. Le Philips Stadion n'était de toute façon pas la scène idéale pour de grandes envolées, et s'est plutôt prêté à un combat infernal au milieu de terrain, où l'impact physique a prédominé sur tout autre considération. Sur ce ring, ni Juninho, ni Essien n'ont vraiment évolué au niveau attendu, le Brésilien étant même d'une discrétion étonnante, tandis que Diarra, omniprésent, avait un peu grevé son match en commentant trop de fautes d'emblée. Si le trio n'a pas démérité face aux ogres d'en face (quelle équipe ne rêverait pas d'avoir un Van Bommel dans son effectif?), il n'a pas donné d'impulsion suffisante pour produire du jeu vers l'avant, notamment parce l'entrejeu lyonnais a dû plus souvent reculer que son homologue. Eindhoven représente bien sûr une terrible machine tactique, mais il s'agissait justement de la dérégler en créant des différences individuelles qui sont restées trop rares (cruellement, on comptabilisera toutefois dans cette catégorie la course de Nilmar interrompue par Gomes). Juninho, sur une telle prestation, va relancer des détracteurs placés sous l'étouffoir de ses statistiques sur coups francs. Depuis son arrivée en France, il reste une sorte d'énigme tant son influence semble parfois se réduire à cette efficacité spécifique, alors que l'on pourrait attendre de lui plus de présence, sinon dans la récupération, du moins dans l'animation. Partie remise Au bilan, l'OL peut effectivement nourrir d'amers regrets, mais avant tout envers un match aller insuffisamment maîtrisé, envers un manque d'audace et d'assurance lors des trois dernières mi-temps de cette confrontation — même si beaucoup préfèreront pointer l'absence d'un pur buteur de classe européenne. L'équipe lyonnaise peut également mesurer son déficit relatif d'expérience à ce niveau, surtout face à des Bataves particulièrement roués et dirigés par un tacticien de premier ordre. Pour voir le positif, on retiendra que ce genre de désillusion est de nature à renforcer la détermination olympienne pour les saisons à venir, à alimenter le désir de revanche. D'autres clubs sont passés par là avant de trouver la lumière. N'oublions pas que l'Olympique lyonnais est un club freudien qui pratique le report de jouissance: il s'est jusqu'à présent construit de manière progressive, à un rythme qui n'a jamais été effréné — il suffit de se souvenir des sarcasmes qui accompagnaient, il y a quatre ans à peine, ses échecs au seuil des titres nationaux... Dans cette perspective, l'élimination d'hier serait presque une bonne chose.

Réactions

  • loubet le 14/04/2005 à 10h03
    Le problème de Nilmar n'est pas qu'il tombe avant. Il fait quand même l'effort de prendre possession du ballon et lorsque le gardien le fait chuter ( car il l'emmène quand même avec sa jambe) , il exagère sa chute. Est-ce que le faît d'exagérer sa chute supprime la faute du gardien? non.
    J'ai vu des pénos sifflés en faveur de galactiques pour beaucoup moins que ça.

  • Elber Food Beat le 14/04/2005 à 10h03
    Assez d'accord dans l'ensemble.

    Je sais que revenir sur l'arbitrage de manière trop appuyée, serait finalement suivre les traces de toutes les désillusions françaises en coupe d'Europe, mais bon...

    Je vois que nous avons tous relevé les mêmes choses. Le quatrième arbitre qui menace Le Guen, et qui rigole avec Hiddink. Nielsen qui accepte le dialogue avec Van Bommel quand il s'énerve alors qu'il rejette les Lyonnais quand ils se plaignent.
    Dans un sens, je rejoins le commentaire de quelqu'un en début de fil qui disait que c'était la marque de fabrique des clubs français de ne pas pouvoir se mettre au même niveau de roublardise de son adversaire.
    C'est un fait récurrent je trouve.

    Pour revenir au jeu, je ne suis pas d'accord que l'on accable de la sorte l'OL. Si l'équipe n'a pas réussi à développer son jeu il faut féliciter le PSV. Le PSV ne joue pas , il fait déjouer. En deuxième mi-temps, malgré la tension, il m'arrivait de piquer du nez quand le PSV avait la balle car il gardait le ballon, mais la construction était lente et stérile après tout.
    Si l'OL n'a pas eu beaucoup d'actions, on ne peut pas dire que Coupet ait eu beaucoup de boulot. Les rares frappes ou têtes cadrées l'étaient sur le gardien. Quant à l'influence mineure de Juninho, certes il n'a pas été bon, mais bon quand ils ont commencé à relâcher la pression sur lui, cela a correspondu avec la domination lyonnaise en 1eMT de prolongation. Certes il était cuit, mais il a beaucoup apporté car avec Ben Arfa ils savaient garder le ballon.

    Je pense qu'il ne faut pas trop en vouloir à l'OL, à l'image de l'injustice connue face à Rosenborg il y a deux anx (but refusé alors que le ballon avait clairement franchi la ligne), cette élimination va remettre cette équipe sur le droit chemin.

    Quant au PSV, je peux vous dire qu'ils risquent d'assez perturber le Milan. Je pense que le spectacle sera du côté de Chelsea/Liverpool.

  • axgtd le 14/04/2005 à 10h03
    Bon, sur l'arbitrage laxiste et les non-cartons, les lyonnais en ont largement profité aussi, hein...

    Sinon, ce que je voulais ajouter avant de me pendre :
    Le poncif dit des séances de tirs au but que ce sont des "coups de dés", du "pile ou face". Ben non. Le PSV était clairement meilleur à cet exercice (quels tirs en comparaison des frappes de mouche des lyonnais), et il a donc gagné.

  • rhonalpino le 14/04/2005 à 10h04
    j'ai pô compri Flying....

  • ouais.super le 14/04/2005 à 10h05
    Je suis complètement d'accord avec l'article et avec de nombreuses réactions ici.

    C'est un petit saupoudrage de nombreux détails qui nous fait perdre : arbitrage défavorable sur les deux rencontres (mais bon, ça arrive, il faut faire avec), innefficacité offensive sur les deux matchs également (le méga-croquage de Govou à l'aller), le péno non-sifflé sur Nilmar, supériorité tactique du PSV, Van Bommel très bon, des pénaltys calamiteux alors que Coupet sauve la baraque une première fois....

    Je voulais quand même revenir sur un coaching limite mauvais de LeGuen, encore une fois sur l'ensemble des deux matchs : aucun remplacement à l'aller alors que les joueurs semblaient cuits, et surtout l'étonnante entrée de Benarfa au match retour, qui a trois matchs de L1 comme expérience du haut-niveau, et qui a complètement raté sa prestation en enchaînant des dribbles débiles au milieu de 5 néerlandais quand des solutions de passe s'offraient à lui. Je pense que qualques matchs de CFA supplémentaires pourraient l'aider à avoir un jeu intelligent.

  • Zubizarrêtepas le 14/04/2005 à 10h06
    Sur RTL, avant le coup d'envoi, j'ai entendu Sacco déclarer qu'avec l'arbitre il fallait s'attendre à un arbitrage "à domicile".
    J'ai trouvé ça un peu gros, mais en voyant le match (cartons d'Abidal et Diara, mais pas aux tendres Bataves) il faut avouer qu'il avait pas tout à fait tort.

  • rhonalpino le 14/04/2005 à 10h07
    D'accord, l'Ol va apprendre la roublardise pour l'an prochain, et apprendre a faire dejouer ses adversaires quand ils sont meilleurs
    ca promet du spectacle....

    Pour les peno ratés, oui ils etaient supers moches.

    Enfin, c'est pas parce que les galactiques ont eu des peno genereux que les arbitres doivent en attribuera tout le monde !

  • loubet le 14/04/2005 à 10h08
    m'enfin, même Quiniou dans l'épique dit qu'il y 5 fois pénalty :)

  • Agora le 14/04/2005 à 10h08
    Flying, Gomez est l'archétype du lémurien : des yeux exorbités et il s'enroule autour de sa proie.... Les mains devant et les pieds derrière.

    Je reviens sur la comparaison avec la faute de Barthez, certes elle était plus spectaculaire (mais depuis quand le spectaculaire fait la faute, dans ce cas la prise kung fu de Park hier aurait du être sanctionné d'un carton rouge et non du faute lyonnaise), mais dans les 2 cas, l'attaquant est quasiment battu (le ballon est perdu), c'est loin du but et le gardien touche l'attaquant qui n'attend que cela. En cela, je pense que si Collina, malgré tout ce que je pense de lui et ce qu'il a montré au match aller, aurait plus servi à l'OL au match retour...

  • Flying Welshman le 14/04/2005 à 10h17
    J'entends bien, Agora, mais je persiste à dire que Barthez avait eu un geste dangereux, pas Gomes. (ça fait borné hein)

    Ensuite, pour loubet, je persiste : Nilmar fait l'effort d'aller toucher le ballon pour mieux s'écrouler. Et il se laisse tomber avant tout contact. Toucher le ballon ou pas n'est pas un critère : on ne fait pas ce qu'on veut quand on touche le ballon en dernier !

    En revanche, il y a antériorité de la faute. Cela compte, me semble-t-il. Et là c'est de l'interprétation : y a-t-il faute de Nilmar ou pas ? J'estime qu'il y a faute de Nilmar, et en premier : il simule avant tout contact. Tout ce qui arrive après ne peut donc faire l'objet d'un coup-franc.

    P.S. Pinault - La Redoute, mon bon rhonalpino !

La revue des Cahiers du football