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Nos dilettantes

Est-ce parce qu'elle est moins verte que l'herbe des pelouses françaises coupe les jambes de nos footballeurs? Le manque de motivation des stars comme des seconds couteaux est de plus en plus flagrant…
Auteur : Etienne Melvec et Jamel Attal le 14 Jan 2003

 

En voyant un Dugarry étincelant lors de Birmingham-Arsenal, se relevant instantanément après les fautes subies, on se demande si le déclin du football français n'est pas essentiellement le déclin de la motivation des joueurs évoluant en France. Au-delà de cette anecdote, les témoignages d'entraîneurs désabusés, la réussite — d'un simple tour de vis — de Vahid Halilhodzic à Rennes, la désinvolture de stars à temps partiel comme Ronaldinho, la métamorphose d'espoirs comme Dalmat ou Luccin qui se tiennent subitement à carreau à l'étranger, les "surprises" qui n'en sont plus dans les coupes, la réussite d'équipes à la mentalité irréprochable comme Nice en sont autant d'indices sérieux et concordants… Les divas ne font pas le pressing Cette tendance est d'autant plus frappante que le discours sur l'humilité, la rigueur, le travail, la solidarité, la discipline etc. n'a jamais été aussi dominant, et que l'absence de ces qualités est presque mécaniquement invoquée par les entraîneurs pour expliquer les mauvais résultats. En réalité, perdant l'emprise qu'ils devraient avoir sur leurs personnels sportifs, les clubs apparaissent démunis et la situation semble parfois leur échapper totalement. Des épisodes comme celui du départ de Wiltord ont marqué les esprits et illustré leur impuissance, de même que de nombreux conflits individuels ou collectifs au sein des formations. Faut-il alors surclasser des joueurs revanchards dont l'envie compensera les lacunes, rechercher les Everson et les Diawara plutôt que les vedettes en devenir qui ne voient en la L1 qu'un marchepied, ou que des vedettes établies qui n'y voient qu'un pis-aller? En se débarrassant de joueurs dont la qualité intrinsèque ne fait aucun doute, les Girondins de Bordeaux verront-ils en définitive leurs performances d'ensemble s'améliorer? Pour les "grands clubs", il semble pourtant difficile d'adopter un profil guingampais ou niçois, du moins si l'on admet qu'il faut franchir un palier pour y réussir. Le PSG de Luis Fernandez, qui fait confiance à des "joueurs de devoir", a montré les limites de la méthode. Les rappels de Laville ou Delmotte ne suffisent pas non plus à transcender un OL brillant, mais un peu mou... De rares managers comme Guy Roux ou Vahid Halilhodzic, au travers de "contrats d'intérêt mutuel" qui exigent l'excellence, parviennent à une gestion satisfaisante de leurs ressources humaines — sans illusion toutefois, comme en attestent les départs programmés à Auxerre, mais en définitive au bénéfice du club. Les entraîneurs capables de combiner une bonne connaissance de la fragile psyché des joueurs et l'application d'une stricte discipline sont malheureusement l'exception. Des mentalités à l'image du milieu Pour expliquer cette panne d'envie, il y a évidemment les théories générationnelles simplistes, voire douteuses, qui opposent la mentalité Playstation individualiste (de banlieue) à la vertueuse belote attitude (de la France profonde). Certains ont beau jeu d'accuser un état d'esprit qui serait lié à la société globale, et non au monde du football lui-même et à l'évolution des "valeurs" qu'il propose. D'autre part, en répétant que les joueurs ne mouillent pas le maillot ou ne l'aiment plus, on n'avance pas dans la compréhension du phénomène. L'écart de revenus avec les autres championnats européens est une autre explication, mais elle est un peu courte, à moins de considérer que les footballeurs ne marchent plus qu'à la carotte. Que dire alors de certains joueurs bien payés, un peu trop assurés de leur valeur sportive et marchande, qui compromettent leur carrière avec des performances médiocres? Quelques voix se sont élevées, au cours des derniers mois, pour dénoncer les salaires excessifs de joueurs très moyens… Pas assez ou trop payés, le problème est le même, et il est ailleurs: ils ont tendance à pantoufler, comme si le foot français n'était de toute façon pas assez bien pour eux. Le championnat français est ainsi devenu une sorte de show room pour des joueurs qui ne rêvent que de partir, bercés des illusions inculqués par leurs agents dès le plus jeune âge. L'omniprésence de ces derniers constitue d'ailleurs une mesure assez claire de l'évolution de mœurs. Le basculement du football professionnel a fait des footballeurs des marchandises de grand luxe, leur égoïsme et leur avidité ne doivent donc pas surprendre. Parmi toutes les explications, il en est au moins une qu'on ne peut pas écarter. Le football français est l'objet d'un dénigrement croissant depuis plusieurs années, axé sur l'infériorité économique de la France du football, puis sur sa supposée infériorité sportive. Comment les joueurs auraient-ils pu rester imperméables à ce discours, largement porté par les dirigeants eux-mêmes et de plus en plus relayé par les médias (à l'exception des diffuseurs)? On leur a seriné que les clubs français ne valaient rien (notamment parce qu'il ne pouvait pas les payer plus), dévalorisation rejaillit nécessairement sur le niveau de leur implication. Un nouveau contrat de travail ? Tant que le marché des transferts restait soutenu, l'attitude désinvolte des meilleurs joueurs ne semblait pas poser de problèmes majeurs, puisqu'elle n'a pas compromis leur départ sous d'autres cieux. Les recruteurs eux-mêmes ne paraissent pas accorder beaucoup d'importance à la question de la mentalité de leurs recrues (telle qu'elle peut apparaître dans leur méthode de rupture avec leur club d'origine), confiants dans le changement d'attitude qu'implique leur transfert. Le retournement de tendance constaté lors de ce mercato anémique qui voit la plupart des clubs allonger vainement leur liste des transférables devrait pourtant changer la donne. L'appel d'air de l'émigration pourrait faiblir et durcir le marché du travail national. Sur le plan des rémunérations, les clubs se dirigent déjà vers un système indexant les émoluments des joueurs aux résultats sportifs. La baisse générale des masses salariales, qui implique le resserrement des effectifs, va probablement rétablir un peu plus de logique dans les gratifications financières et raviver la compétition dans les effectifs. Enfin, les quelques limites imposées par la réforme des transferts (comme l'imposition d'un seul transfert par joueur et par an) devraient contribuer à limiter le nombre de mouvements. On en est donc une nouvelle fois réduit à espérer que le retour à la raison que devrait provoquer la crise économique nous ramène aussi à une situation plus saine, en premier lieu dans les rapports entre les joueurs et leurs employeurs. Reste aux clubs français à proposer des politiques sportives cohérentes, susceptibles d'impliquer durablement leur précieux personnel. Et si notre élite se décide à arrêter de marcher sur la tête et à obtenir des résultats un peu plus dignes, elle profitera sans nul doute de joueurs nettement plus motivés.

Réactions

  • CELTIC BHOY le 14/01/2003 à 13h35
    Positive, j'ai du mal à te suivre. Tu t'adresses aux Cahiers du foot ou aux forumistes ? Ou aux deux ?

  • electron libre le 14/01/2003 à 13h42
    Bon allez, pour se réconcilier, on tape le carton.
    Tout at', sans at', pas d'annonces, 3000 points par manche. pastis à volonté.
    ;-)
    électron d'en bas.

  • CELTIC BHOY le 14/01/2003 à 14h05
    moi, je préfère le tarot.

  • harvest le 14/01/2003 à 14h14
    El mallorquin> je m'adressais à la rédac. et à tous ceux qui n'entendent pas la parole divine que je dispense depuis des lustres.
    P.S. Moi j'aime bien Positive Vives depuis qu'il a pondu le forum "Association de malfaiteurs" , alors si en plus il fait parti des imbéciles qui pronent la video pendant les matches , je m'associe à sa vertueuse diatribe envers les censeurs "nouvelle morale" qui s'ignorent.
    Ceci dit ltfNeville a raison , les footballeurs sont des sales gosses gatés, mais pas pourris.

  • Positive vibes le 14/01/2003 à 15h05
    Vu que je me suis engueule avec mon pere au reveillon de Noel justement parce qu'il aime sarko, ca va lui faire plaisir d'apprendre que je fais du sarkosysme; son fils s'ameliore!!! Qd a mon denigrement presque systematique de ce site, ben....... un gros gros MDR!
    Je les loue qd je suis d'accord et les critique qd je ne le suis pas. Fidele lecteur soit, beni oui-oui, certainement pas.

    ps: je te renvoie au forum 'j'aime, j'aime pas' ds ma rubrique 'j'aime pas' il y avait: "la police francaise en general et sarkosy en particulier". Tu comprendras donc a quel point ton post m'a vraiment fait rire, une fois de plus je devrais dire. Merci d'egayer ainsi mes journees.

  • hugues le 14/01/2003 à 15h09
    Positive,
    mon allusion aux "nouveau réacs" se voulait plus rigolote que polémique, mais si tu veux absolument me jeter la pierre, ça ne sera pas la première...

    Faudrait voir à ne pas tomber dans la trop facile fracture beauf / bobo. Ou alors tu crées une nouvelle case bobobeauf pour moi stp parce que j'suis fan de belote aussi.

    A moins que la coinchée devienne top tendance et qu'il faille se mettre au macramé pour ne pas passer pour un peigne-cul "aware" de salon ;-)






  • hugues le 14/01/2003 à 15h14
    désolé positive,
    après relecture, je me suis trouvé un peu sec...
    Puissent ces quelques smileys adoucire mes propos
    :-)
    :-)))

  • le troisieme frere neville le 14/01/2003 à 15h15
    je n'ai jamais dit que tu étais sarkosyste, j'ai seulement dénoncé le sarkosysme de tes provocations, en dehors des CDF tu es sans doute tout a fait sympathique, mais visiblement sur ce site, tu te plais à theatraliser des interventions en jouant de temps en temps le rôle de brave homme de la France d'en bas qui pelbicite sarko pour mettre fin a l'hegemonie des rapeurs gattés dans le football ! j'exagere certes un peu tres propos mais c'est ainsi que je les ai compris, tu m'en excuseras. Par ailleur je tiens à te signaler que tu interprette magnifiquement bien ton rôle ! ça pourrait même etre hilarant, mais tu n'es guère le 1er a faire ça sur les CDF. Et pas la peine de me le repréciser, je sais que tu t'esclafera encore à la lecture de ces quelques lignes.

  • tikko le 14/01/2003 à 15h21
    Voici le classement mondial des clubs, au 31 décembre 2002. Clsst dt on peut douter de la pertinence exacte mais bon, personne ne trouvera à redire que ces clubs font tous partie des meilleurs, qq soit l'ordre.. (sauf le Bayern, qui n'est plus le club de l'an dernier)
    1. (1.) Real Madrid CF España/4 312,0
    2. (2.) Manchester United FC England/4 306,0
    3. (3.) Arsenal FC London England/4 289,0
    4. (4.) FC Barcelona España/4 269,0
    5. (9.) Milan AC Italia/4 264,0
    6. (5.) FC Juventus Torino Italia/4 261,0
    7. (7.) FC Internazionale Milano Italia/4 250,0
    8. (8.) TSV Bayer 04 Leverkusen Deutschland/4 245,0
    9. (6.) Real Club Deportivo de La Coruña España/4 240,0
    10. (11.) FC Bayern München Deutschland/4 236,0

    A tt seigneur tt honneur, commencons par le Real. Alors, du côté des amoureux du maillot, on pourra citer Raul Hierro Morientes Guti Casillas Carlos en n'oubliant pas de préciser que seuls Guti et Casillas ont été formés au club.
    Côté sombre de la force, y a Figo Zidane Ronaldo (waaa, quelle triplette).
    Sans parler du traitement infligé à Morientes lors du transfert de Ronaldo.. comme koi, même ds ce club, le chèquier prend parfois le pouvoir sur l'honneur, heureusement, ce grand qu'est Raul (par le jeu et par les actes) a remis les choses à leur place, et sauvé l'ami Morientes..

    Maintenant, place au club le plus riche du monde, MU ! Voici les gardiens du temple : Scholes (je le mets en premier lui, parce que j'l'aime bien), Beckham (malgré que je l'aime pas), Giggs
    Les immigrants : Ferdinand, Barthez, Van Nistelrooy, Veron, Blanc (9e club pr sa longue carrière, en forme de récompense pr un joueur longtemps sous estimé)

    Puis, la seule équipe francaise, j'ai nommé Arsenal, banlieue ... parisienne ?... grande banlieue alors mais avec le tube, ca va vite.
    Là, on peut dire que la stabilité paie même si l'équipe, coté offensif, est composé de koi d'autres si ce n'est des mercenaires (mercenaires de longues haleine je vous l'accorde). Cole Seaman Keown, seuls contre tous.

    Viens le Barca. Bien sur, Barca = stabilité, formation, lolol
    Allez, les accros, Kluivert Enrique et ... non, après ce sont pas les cadors. Aucun formé au club.
    Les chercheurs d'or : Saviola Riquelme Mendieta.
    L'Ajax Bis que ce club.

    Milan AC : Maldini, incontournable comme tu l'as souligné. Monsieur Un Club. Enfin, qd on a comme lui la chance d'être formé ds un tel club, quel intérêt à aller voir ailleurs ?
    Sinon, Nesta Seedorf Inzaghi Rivaldo Shevchenko Tommasson Simic ? A classer ds les mercenaires ;o)

    Pr la Juve, en taulier parmis les stars y a Del Piero (mais seulement arrivé à 19 ans, formé à Padova) et Davids (6e saison mais évidemment formé à l'Ajax), le reste des stars sont pas là depuis des lustres, entre Buffon Thuram Trezegol et autres Nedved. 2 3 saisons au mieux.

    Côté Inter : Je mettrais Recoba, Di Baggio (faute de mieux, 3 saisons et demi) et Vieri (malgré ses 8 clubs en 8 ans, faut avouer qu'il s'est stabilisé hein) ds les tauliers.
    A compenser avec Toldo, Cannavaro, Coco (25 ans, 5e club), Crespo

    Je parlerais pas du Bayer Leverkusen qui a montré ce que amour du maillot voulait vraiment dire de nos jours en étant ds l'obligation de se séparer de ses meilleurs éléments à l'intersaison.. Heureusement qu'il reste Ramelow dis ;o)

    Ah, La Corogne, le contre exemple : l'équipe type est composée de joueurs évoluant depuis mini 4 saisons ensemble, ce qui est remarquable. Mais parmis leurs joueurs, si on peut s'accorder à les trouver super, aucun qui ne figure ds le top Ten des joueurs mondiaux. Tristan et Maakay, aux qualités indéniables, seront jamais comparés à Van Nistelrooy, Henry, Owen (il est où lui en ce moment d'ailleurs !!?) ou Ronadlo. Sans doute l'exemple à suivre côté français.

    Finissons par le Hollywood FC.
    Effectivement, pas mal de joueurs sont là depuis un moment, mais particularité (j'ai pas approfondi plus que ca remarquez) sur le dernier match, aucun joueur formé au club.
    Et au vu de l'ambiance qui règne là bas, on se demande ce qui lie les joueurs entre eux, si c'est l'esprit de corps ou les 000 en bas des chèques ! On devrait poser la question à Liza qui s'est encore battu dernièrement à l'entrainemant je crois...
    Allez, rigolons, sûr et certain que Ballack et Ze Roberto ont tjs depuis tt petit voulu rejoindre le Bayern ;o)) Sûr

    En conclusion, on trouve pas bcp de Maldini ds toutes ces équipes...
    Et qd tu cites Raul Hierro et autres Del Piero, oublie pas qu'ils ont été piqués ailleurs !
    Alors, l'amour du maillot, ca me fait marrer mais alors à un point...
    Moi aussi je serais amoureux du maillot blanc du Real s'il me recrutait, moi, jouant ds le club ô cbien réputé de Valladolid !!
    Imagine l'effet sur un jeune joueur qd on lui parle de l'intérêt de l'un des clubs mythiques à son encontre (cf Escudé).. t'as deviné, il devient amoureux ;o) du maillot j'entends.

    En fait, pr faire simple, cite moi un grand joueur (pas un bon joueur, un très grand joueur) qui a choisit de ne pas quitter un club moyen et là tu verras que l'amour du maillot ne veut rien dire qd tu es payé des mio.
    Ds ce classement, il y a deux anomalies, Bayer et La Corogne, les deux seules équipes à ne pas possèder un palmarès "historique". Les deux clubs qui, coïncidence ou pas, à vous de voir, n'ont pas ds leur effectif des joueurs hors normes.

  • El mallorquin le 14/01/2003 à 15h39
    Ce qui m'étonne harvest, c'est que je n'ai pas l'impression d'avoir lu sur ces pages un dénigrement systématique des "petites équipes" comme Lille ou Nice. C'est pour ça que ton "EH BIEN VOUS Y AVEZ MIS LE TEMPS" reste énigmatique pour moi...

    Sinon j'ai pas tout compris le problème de Postive Vibes avec cet article...

La revue des Cahiers du football