Le cable réseau du serveur étant presque saturé, merci de ne vous connecter qu'en cas d'absolue nécessité de vous amuser. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Landreau 1996, premier péno

Un jour, une parade – Le 2 octobre 1996 à Furiani, la France du foot découvre un jeune gardien de dix-sept ans, Mickaël Landreau, qui dépose sa marque d’entrée en arrêtant un penalty.

Auteur : Richard Coudrais le 2 Dec 2013

 


La présence de Mickaël Landreau le 2 octobre 1996 à Bastia dans les buts du FC Nantes n’est pas à proprement parler une bonne nouvelle. Elle résulte d’un début de saison calamiteux de l’équipe de Jean-Claude Suaudeau, qui n’a toujours pas gagné un match après neuf journées de championnat. Et souligne un problème au poste de gardien de but: Le coach nantais, qui n’arrive pas à se décider entre Dominique Casagrande et Eric Loussouarn, a établi une rude concurrence qui va miner les deux hommes au lieu de les stimuler. Lorsque le premier se blesse, le second rate ses sorties.

 

Débuter quelque part...

Pour le déplacement à Bastia, Suaudeau se tourne donc vers son troisième gardien. Mickaël Landreau, dix-sept ans, n’a joué en tout et pour tout qu’un seul match avec les pros: une rencontre de Coupe Intertoto face au Standard de Liège durant l’été. Un match à Bastia n’est jamais vraiment une partie de plaisir, encore moins l’endroit indiqué pour y débuter sa carrière. Mais Mickaël Landreau fait preuve d’un sang-froid devant les caméras qui l’interrogent, et esquisse un sourire de grognard: "Faut bien débuter quelque part…"


À la 36e minute, Piotr Swierczewski est lancé plein champ dans la surface de réparation nantaise. Le jeune gardien sort avec autorité mais il percute l’attaquant et provoque un penalty. Tandis que ses coéquipiers font le métier en discutant avec l’arbitre, Landreau regagne sa cage. C’est le Slovaque Lubomir Moravcik, une pointure, qui se charge de la sentence. Le Slovaque tire sur la droite du gardien dont il connaît tout juste le nom. Landreau se détend du bon côté et repousse des deux poings. Eddy Capron a bien suivi et envoie en tribunes.
 

 


 

Invincibilité

Landreau brandit un poing vainqueur, congratulé par ses coéquipiers. La rencontre se terminera par un score nul (0-0), plutôt positif pour les Nantais. Surtout, la prestation de leur gardien, au-delà du penalty arrêté, a rendu leur confiance aux défenseurs. L’entraîneur ne cache pas sa satisfaction et aligne l'inattendue vedette de Furiani lors du match suivant à la Beaujoire, face à Nice. Un match qui va voir les Canaris remporter leur première victoire de la saison sur le score de… 7-0.
 

Mickaël Landreau est désormais le gardien numéro un du FC Nantes. En novembre, à Montpellier, il détourne un penalty de Franck Sauzée, et une réputation commence à se forger. Le FC Nantes et son jeune gardien sont partis pour une impressionnante série d’invincibilité: ils ne connaitront la défaite qu’à la dernière journée chez le champion Monaco, terminant le championnat à la troisième place.
 

La carrière de Mickaël Landreau est désormais lancée. Le jeune gardien deviendra une figure emblématique du FC Nantes. Il portera le brassard de capitaine dès l’âge de dix-neuf ans, emmenant une génération à la conquête de deux Coupes de France et d'un huitième titre de champion. Il arrêtera encore de nombreux penalties. Puis lorsque son club amorcera son déclin, il restera dans les buts et retardera par de multiples arrêts l’inéluctable descente à laquelle son club est promis. Mickaël Landreau quitte le club en 2006. Le FC Nantes descend en 2007.
 

 

Bonus : un sujet de France 3 Nantes avant la finale de la Coupe Gambardella 1996

 

Réactions

  • vertigo le 02/12/2013 à 19h18
    Milan de solitude
    aujourd'hui à 14h27

    Vous ne comptez tout de même pas écrire un article sur l'arrêt de Buffon en 2006, rassurez-moi...
    ----------------
    S'il y a connaisseur du poste de gardien qui passe par ici, j'aimerais qu'on m'explique enfin ce que cet arrêt avait d'extraordinaire.
    Attention, je trouve que c'est un bel arrêt, un beau réflexe, avec un ballon qui arrive très vite et surtout dans un contexte particulièrement bouillant. Soit. Mais je trouve aussi que Zidane place sa tête trop près de Buffon (possible qu'il n'ait pas d'autres options, hein, personnellement j'ai toujours été une bille pour placer mes têtes alors je ne peux pas juger), et que cela "facilite" la tache de l'italien. Sans doute que je suis plus sensible aux parades où les gardiens vont chercher des ballons dans des endroits impossibles.

    Pardon pour le HS.

  • José-Mickaël le 02/12/2013 à 19h37
    Pareil. Le gardien a un bon réflexe, mais en même temps le ballon lui arrivait juste au-dessus de sa tête. Si le ballon était arrivé à ses pieds, là ç'aurait été une autre paire de manches (v. Banks en 1970).

  • Flying Welshman le 02/12/2013 à 21h05
    "ils ne connaitront la défaite qu’à la dernière journée chez le champion Monaco, terminant le championnat à la troisième place"

    L'occasion de rappeler qu'il n'y avait pas hors-jeu sur le but de Christophe Le Roux, que Nantes n'aurait donc jamais pris le but du 1-2 dans le temps additionnel (Landreau était monté dans la surface adverse), aurait fini deuxième à la place du PSG et aurait donc affronté le Steaua Bucarest en tour préliminaire de la Ligue des Champions l'été suivant.

  • Ba Zenga le 02/12/2013 à 22h20
    vertigo
    aujourd'hui à 19h18

    Milan de solitude
    aujourd'hui à 14h27

    Vous ne comptez tout de même pas écrire un article sur l'arrêt de Buffon en 2006, rassurez-moi...
    ----------------
    S'il y a connaisseur du poste de gardien qui passe par ici, j'aimerais qu'on m'explique enfin ce que cet arrêt avait d'extraordinaire.

    Attention, je trouve que c'est un bel arrêt, un beau réflexe, avec un ballon qui arrive très vite et surtout dans un contexte particulièrement bouillant. Soit. Mais je trouve aussi que Zidane place sa tête trop près de Buffon (possible qu'il n'ait pas d'autres options, hein, personnellement j'ai toujours été une bille pour placer mes têtes alors je ne peux pas juger), et que cela "facilite" la tache de l'italien. Sans doute que je suis plus sensible aux parades où les gardiens vont chercher des ballons dans des endroits impossibles.

    Pardon pour le HS.

    --

    Zidane le dit lui-même: il smashe trop sa tête. S'il avait plutôt cherché à la placer, Buffon était aux fraises. Ce qui est remarquable dans cet arrêt, au-delà du réflexe, c'est son côté décisif, dramatique et historique.

  • visant le 03/12/2013 à 09h57
    Merci Richard.
    Je me souviens avoir suivi ça à la radio dans ma salle de bain.
    C'est con les détails associés aux souvenirs...

  • Moravcik dans les prés le 03/12/2013 à 16h13
    Aucun souvenir de ce pénalty raté. D'ailleurs je trouve cet article un peu déplacé pour tout dire.

La revue des Cahiers du football