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Mi-figue, mi-raison

L'équipe de France est moins nulle que ses scores à Saint-Denis. Au lendemain de France-Pologne, il y a du mieux, mais on est loin du meilleur — forcément à venir...
le 18 Nov 2004

 

Le match en transversale D'abord inscrite sous le signe d'un ambitieux pressing des visiteurs, puis plus marquée par des actions construites que par les occasions nettes qui auraient dû les conclure, la première mi-temps s'est ensuite déroulée sous une domination quasiment exclusive des Bleus. Après un nombre élevé de tentatives passées au-dessus de la barre, comme en hommage aux rugbymen de samedi dernier, les opportunités de marquer devinrent tellement nettes que les attaquants français cadrèrent trop leurs tirs, allumant Dudek qui n'en demandait pas tant et n'eut pas de peine à mériter la qualification de "mur" (on retiendra un ballon pris en pleine poire). La tête de Govou sur le poteau, avant la pause, avivera durablement les frustrations, même si les contres polonais avaient porté un danger réel, quoique ponctuel. Attachés à maintenir une bonne occupation du terrain, puis à préserver le score, les Slaves gardèrent leur capacité à profiter des occasions de filer vers le but de Landreau, tout en neutralisant mieux les velléités françaises. Les solutions se faisaient plus rares, d'autant que la réussite continuait de fuir les Bleus. Ceux-ci commettaient alors trop de maladresses pour concrétiser des inspirations plus rares, mais réelles. La bonne volonté ne suffisait pas à réussir le juste dribble ou la bonne passe, ni les tentatives forcément plus individuelles de Thierry Henry. Tant pis pour les statistiques. La nalyse Le tirage de conclusions ne s'impose pas vraiment à l'issue de ce nouveau match nul, parfait exercice de "reconstruction", selon l'inévitable paradigme de rigueur. Les absences pour blessure, l'insertion dans un calendrier dense, la recherche de certitudes n'ont pas joué en faveur d'un accomplissement immédiat, mais les progrès sont tangibles. Du moins si l'on considère une première mi-temps disputée sur un rythme soutenu, ponctuée par des occasions nombreuses qui ont conclu des mouvements intéressants. Un jeu plus direct, un meilleur rendement dans l'animation, des intégrations intéressantes: les éléments positifs ne sont pas négligeables. Si le score final est décevant, c'est justement parce que cette fois les occasions n'ont pas fait défaut. Dommage, car le "petit but qui a manqué" aurait été gros de confiance pour la suite… L'homogénéité de cette équipe de France passera encore pour de la médiocrité aux yeux de ses néo-détracteurs, mais une de ses principales particularités est qu'elle ne repose plus sur l'éclat de ses individualités. Il faut réinventer un collectif sur de toutes autres bases, en sachant que l'effectif qui irait à la Coupe du monde en cas de qualification est bien loin de se dessiner aujourd'hui. En attendant, la sélection s'installe dans un 4-4-2 qui a le mérite de bien poser les données du problème. La défense reste solide malgré de nouveaux remaniements, comme si la rigueur acquise au cours des dernières décennies ( voir Série, fais-moi peur) avait valeur d'héritage, bien qu'il soit fort difficile de deviner autour de quels joueurs Domenech va stabiliser son arrière-garde à moyen terme. Le duo de récupérateurs Pedretti-Vieira est théoriquement appelé à régner, seule la concurrence de Dacourt ayant une réelle crédibilité à ce jour. La marge de progression est manifeste pour ces deux joueurs qui n'ont pas spécialement brillé hier soir, elle indique aussi celle de l'équipe de France. Pour l'animation sur les côtés, Malouda, Giuly, Govou et Meriem montrent, s'il en était besoin, que la qualité existe chez les milieux offensifs tricolores. Là aussi, la question est de savoir quelle hiérarchie se dégagera dans les années à venir, parmi tous les postulants. Quant à l'attaque, elle est appelée à susciter encore bien des interrogations, avec sa star qui ne justifie pas complètement son statut, mais qui reste au-dessus du lot… L’ultime match des deux gars Pour ses adieux, Thierry Roland a réalisé un petit match, visiblement paralysé par l’enjeu, même s’il a tenu à confondre Saha et Malouda à plusieurs reprises, et s’il n’a pas omis de saluer le fils du réalisateur, victime d’un accident. Finalement, le fait du match aura résidé dans une fin de partie marquée par un échange avec ses deux collègues de micros, Arsène et Jean-Mimi : avant l’hommage funèbre de fin de match, il a ainsi tenu à glisser un petit tacle à ses employeurs, qui ne lui "enlèveront pas tous [ses] souvenirs" partagés avec son compère "stéphanois" pendant vingt-cinq ans. Ce dernier a d’ailleurs été à l’avenant, oubliant pour cette rencontre de choisir une tête de Turc dès les premières minutes (le bon début de match des Bleus ayant il est vrai rendu sa tâche ardue), avant de s’illustrer par quelques fantaisies, comme cette cocasse allusion au fait que Thierry Henry allait "finalement jouer quatre-vingt dix minutes", une observation qui a soulevé un raclement de gorge de son compère Arsène Wenger: "Hu-huuum…" Les gars Landreau n'a pas eu d'exploits à réaliser, ayant bénéficié du manque d'efficacité des attaquants polonais dans le dernier geste, et d'un rideau défensif plutôt solide. Son principal boulot a été de dégager proprement les ballons qui lui parvenaient sur la pelouse bosselée (et souvent sur son pied gauche, celui avec lequel il ne tire pas les penalties). Squillaci a fait valoir son sens du placement, intervenant souvent assez loin de sa surface. Dommage qu'il ait manqué l'exécution de Dudek (29e). Boumsong s'est d'abord montré plus discret, mais il a taclé à très bon escient le centre qui menait tout droit vers l'ouverture du score par les Polonais (41e)… Sa collaboration avec Givet a été moins convaincante, peut-être à cause d'une complémentarité moins évidente et parce qu'il a fallu parer au plus pressé sur les contres polonais de la seconde mi-temps. Le Monégasque a été victime de son enthousiasme quand il est passé au travers d'une intervention devant Frankowski, comique mais heureusement sans dommage. Cette fois déporté à gauche, Gallas y a exprimé une combativité appréciable, notamment en fin de match où il s'est trouvé souvent aux avant-postes. "Doit travailler devant le but", pourrait-on dire ironiquement. Sagnol a parfois laissé des espaces derrière lui, et il n'a globalement pas été transcendant. Mais ses absences répétées n'ont pas remis en cause son paradoxal statut de titulaire au poste de latéral droit… Pedretti, pas très heureux dans ses coups de pieds arrêtés, rarement décisif dans ses orientations, a semblé confirmer les difficultés qu'il rencontre à Marseille pour s'épanouir. Il n'est pas encore en mesure de devenir une pièce maîtresse de la reconstruction, et c'est dommage étant données ses qualités. On attend encore de Vieira qu'il devienne le patron de la sélection en influant directement sur le jeu: malgré de nombreux ballons récupérés et quelques pénétrations axiales, il n'a pas endossé ce rôle. Le doyen de cette équipe a lui aussi, paradoxalement, besoin de temps pour y parvenir. Malouda a endossé ses responsabilités dès l'entame, en prenant l'initiative d'actions intéressantes et en travaillant beaucoup dans l'entrejeu, avant que le jeu se déplace vers la droite et vers Giuly — puis Govou. Le Lyonnais n'a pas tout à fait confirmé son retour en forme internationale. Il a d'abord été très actif sur son côté, mais a peiné à être décisif face à Rzasa, puis ne s'est pas très bien accommodé de son replacement en pointe. Il est tout de même l'auteur de la meilleure occasion française avec cette déviation de la tête repoussée par le poteau juste avant la mi-temps. Meriem s'est montré volontaire, mais la fin de match, avec des Polonais décidés à ne plus rien céder (quitte à commettre beaucoup de fautes), ne l'a pas avantagé. Evra, entré comme milieu gauche, a été plutôt maladroit malgré — ou en raison — de son envie de bien faire. Il a tout de même adressé deux bon centres mal récompensés et obtenu quelques corners. Saha a tâché de se situer en pointe, mais son entente avec Henry a achoppé sur des détails ou des centimètres. Touchant un nombre significatif de ballons, il a aussi provoqué un grand nombre de fautes polonaises — un signe que son match n'a pas été mauvais, d'autant qu'il s'est procuré deux occasions nettes (devancé par Dudek à la 14e minute, il n'a pu ajuster sa tête sur une poussette du défenseur blanc, peu avant la mi-temps). Pourquoi diable a-t-il été sifflé au moment de sa sortie? Toujours privé de réussite et d'efficacité, Henry est à l'image de l'équipe de France (ou l'inverse). Intéressant dans ses décrochages, disponible, n'hésitant pas à provoquer, il attend toujours l'étincelle. On retiendra sa magnifique percée de la 62e minute pour se gausser des inconscients qui le trouvent facultatif chez les Bleus. Les observations en vrac > Thierry Roland quitte TF1. Il n'avait plus du tout de cerveau disponible. > Ce n'est pas la peine d'emmener Giuly à la Coupe du monde, il va se blesser le jour de la finale. > On aura quand même eu le plaisir de sentir Wenger se décomposer en égrenant les minutes de jeu de ses joueurs. > Se faire battre vocalement par des Polonais, c’est plus ou moins humiliant que par des supporters monégasques? > Comme à l’époque de Zizou, la ola a toujours lieu à 0-0, sauf que c'est désormais à la 75e minute plutôt qu’à la 15e. > Landreau est déçu, il n’a pas pu tirer de penalty au Stade de France. > Avec des performances d’une telle qualité, on comprend que Dudek soit remplaçant en Angleterre. > Pedretti rate de nouveau ses coups francs, tout est rentré dans l’ordre après une semaine de folie. > C'est la première fois qu'on place le mot "paradigme" dans les Cahiers. > L'ultime rôle de Thierry Roland : "Les bronzés font du Zurawski". Le commentaire de Jean-Patrick Sacdefiel "Je ne tire pas sur les ambulances à l'arrêt". Le bréviaire spécial Raymond Domenech > "Il y a des matches nuls plein d'espoirs". On aimerait quand même bien avoir des victoires avec des internationaux A, un de ces jours… > "À chaque match, on rajoute quelque chose". Et puis l'avantage de celui-ci, c'est que tu avais enlevé Silvestre. > "Je retiens l'envie". C'est pour ça que tu as l'air constipé depuis que tu es sélectionneur? > "L'équipe polonaise est un peu excessive dans son euphorie". D'un autre côté, ce n'est pas tous les jours qu'on fête le départ de Thierry Roland.

Réactions

  • Vinzie le 18/11/2004 à 15h01
    " Si ce n'est que Dudek n'a pas spécialement fait un grand match. On lui a juste tout le temps tiré dessus."
    Comme on dit au hockey, si le gardien se mange la rondelle dans face, c'est qu'il est bien place.
    En meme temps, la taille des buts, l'equipement des gardiens, et d'autres details techniques secondaires font que ce n'est pas tout a fait le meme sport.

  • Rigoboum Song le 18/11/2004 à 15h14
    Cela dit, on s'en slave les mains, non ?
    ...
    Désolé...je prends la porte et sors en moonwalk.

  • garavou le 18/11/2004 à 16h03
    Bon apparement la prestaton de Pedretti partage.... moi je l'ai trouvé plutot quelconque...

    Mais par contre, en voyant Gallas arriere gauche, je me suis dit "ca y est, ils ont compris pourquoi il foirait 100% de ses centres... en fait il était gaucher le petit william".... et puis en fait non!
    En fait ce gars est tout simplement le frère de pied de Bakari...

    Il y a aussi Govou qui m'a beaucoup décu.... tout simplement parce qu'il n'a pas gagné un seul duel contre un illustre inconnu slave (ou pas, d'ailleurs), que tout ce qu'il a tenté a fini en touche, en 6 mètres ou en contre-attaque polonaise.
    Quand je pense qu'on nous dit qu'il a retrouvé son meilleur niveau.... il aurait pu le mettre dans son sac pour venir a Clairefontaine !!!

    A part ca ... Boumsong doit etre le sparing partner idéal de Henry a l'entrainement tant son niveau semble se diriger vers celui du "défenseur ecossais à la ramasse" dont on parlait précédement... quant à Sagnol devrais se méfier... il ressemble de plus en plus a Kahn, que ce soit dans ses grimaces ou dans son agressivité (dans le mauvais sens du terme...)

  • loual le 18/11/2004 à 16h35
    J'ai trouvé le début du match plutôt agréable avec beaucoup de rythme des deux coté et pas mal d'accasions de but.
    D'un coté une EdF qui commence le match quasiment en 4/2/4, ce qui fait beaucoup d'attaquants, on ne va pas s'en plaindre, et des Polonais qui ne sont pas venus pour fermer le jeu et presser loin de leurs buts tactique qui a faillit être payante. Celà aurait été quand même un hold-up sur la physionomie de la première mi-temps.
    Pour une fois, au moins en première mi-temps, les bleus n'ont pas "balancé" mais essayé de construire ce qui aurait du être récompensé par un ou deux buts. C'est sûr qu'avec autant d'attaquants pour recevoir et garder le ballon devant c'est toujours mieux.
    Maintenant je préfèrerais que Malouda et Govou jouent vraiment en pointe sur les cotés comme ils le font si bien avec Lyon quitte à mettre Henry en 9. Ces trois là devant peuvent faire des dégats dans n'importe quelle défense. Je ne vois pas l'intérêt de Saha qui n'a pas un talent exceptionel alors qu'un 3eme milieu au coté de Viera et Pedretti apporterait plus de cohérence dans l'occupation du terrain. Le remplacement de Malouda par Evra restera une grande énigme tactique, il faut faire des essais mais avec une certaine logique qui, là, m'échappe totalement (un coup de fil de Aulas peut-être?).
    Le 4/4/2 de la fin avec Govou et Henry seuls en pointe n'a aucun intérêt.
    Derrière on est faible au centre mais pour une fois ça n'a pas lancé de missiles jusque dans la surface adverse.

  • Alexis le 18/11/2004 à 16h57
    Je pense également que la première mi-temps a été agréable (par son nombre d'occasions) à défaut d'avoir été enthousiasmante.

    Tactiquement, Domenech n'est pas révolutionnaire, mais avec les joueurs dont il dispose, sa tâche est grande.

    Je regrette simplement que le schéma mis en place laisse les clés du jeu aux deux milieux axiaux : Patrick Viera, s'il est incontestablement l'un des meilleurs au monde dans un rôle de milieu de terrain défensif, n'a pas pour autant l'âme d'un organisateur. On dit de Pedretti que son point fort est le jeu long : nous avons tous conscience du jeu de tête de Henry, et si chaque course de Govou doit se terminer sur l'épaule d'un défenseur un peu véloce telle le choc d'une mouche égarée sur la vitre de la fenêtre de mon bureau, je ne vois pas bien l'utilité de ces transversales...

    Concernant la défense centrale, je préfère me raccrocher à l'idée de la "phase de reconstruction" pour affronter l'écran de télé à chaque incursion adverse.

    Pour finir, je confirme que Gallas n'est pas gaucher...
    Mais ayant traîné mes guêtres plus que de raison du côté de st symphorien (comme tout bon messin qui se respecte) je pense que sa relance est bien éloignée du niveau technique de Bakari et se rapproche plus de celle d'un Luc Sonor ou d'un Pascal Pierre. Et croyez moi, nous, messins, en arrière latéral qui prend un spectateur haut perché dans la tribune pour cible à chaque tentative de relance, on s'y connait!!!

  • Portnaouac le 18/11/2004 à 17h04
    garavou - jeudi 18 novembre 2004 - 16h03
    "Il y a aussi Govou qui m'a beaucoup décu.... tout simplement parce qu'il n'a pas gagné un seul duel contre un illustre inconnu slave (ou pas, d'ailleurs), que tout ce qu'il a tenté a fini en touche, en 6 mètres ou en contre-attaque polonaise.
    Quand je pense qu'on nous dit qu'il a retrouvé son meilleur niveau.... il aurait pu le mettre dans son sac pour venir a Clairefontaine !!!"

    -----------

    Allez gars, avoue, tu n'es rentré chez toi que vers 21h45 hier soir, non ?

    Parce que ta 'nalyse je la partage tout à fait, mais uniquement sur la 2ème mi-temps ; pour la première, l'impuissance de Govou face à son défenseur ne m'est pas apparue aussi flagrante (si ce n'est, pas du tout !).

  • garavou le 18/11/2004 à 17h17
    arf! non... tu t'es trompé... le p'tit gars qui courait partout sur l'aile droite et faisait des misères a son defenseur en début de match... c'etait Giuly ;-)))

  • Portnaouac le 18/11/2004 à 18h40
    garavou - jeudi 18 novembre 2004 - 17h17
    arf! non... tu t'es trompé... le p'tit gars qui courait partout sur l'aile droite et faisait des misères a son defenseur en début de match... c'etait Giuly ;-)))

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    Ah?! Bon, ben ça doit être ma télé qui est mal réglée parce que chez moi, passé le 1er quart d'heure, le gars qui s'agitait à droite avait l'air d'avoir la peau drôlement mate (au point qu'on aurait pu penser que c'était un black) ; mais bon, si tu dis que c'était Giuly, c'est que j'ai dû être victime du syndrôme Thierry Roland (dans sa version foudroyante en plus).

  • jjdonovan le 18/11/2004 à 20h27
    Commentaire à haute valeur ajoutée :

    c'est pas le fils du réalisateur qui est hospitalisé, c'est celui de Denis Brogniard.

    Il fallait que ça soit dit.

  • lamermousse le 18/11/2004 à 20h44
    Numéro 14
    "je croyais le foyer primitif des tribus slaves, après leur arrivée en Europe, se situaient à l'est des Carpates à proximité des fleuves Dniepr et Dniestr"
    C'est vrai qu'on a l'habitude de donner comme premier foyer des Slaves ayant une certaine homogénéité celui du bassin du Dniepr (III°siècle) mais ils ont des ancêtres qu'on appelle primitifs, ou proto-slaves. (c'est vrai ça n'en finit jamais si on remonte aux ancêtres des ancêtres) . Ce sont ceux-là évidemment sur lesquels se basent les Polonais pour dire que les premiers Slaves étaient en Pologne. En fait les chercheurs n'en savent rien : les origines qu'ils essaient de déterminer avec les langues varient pour les uns et les autres entre le sud est des pays baltes et l'Iran car ils ont trouvé des pints communs avec les Sarmates. Mais ils le sont pas d'accord pour affirmer si l'origine est plutôt à l'est ou à l'Ouest de cet lien pour ça qu'on ne peut pas forcément parler d'arrivée en Europe des Slaves. La notion de Slave est peut-être née en Europe.

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