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Le Feuilleton de la L1, épisode IX

Des derbies de feu, des tas de buts, des incertitudes en veux-tu en voilà... Elle est pas belle notre L1? Un Feuilleton dans le ton.
le 7 Oct 2004

 

On redoutait pour les Lillois leur exil au Stadium Nord, l'usure de leur parcours en Intertoto et la minceur présumée de leur effectif… Ce n'était pas vraiment la peine, car aujourd'hui, le LOSC se positionne idéalement pour jouer le rôle du trouble-fête prêt à bousculer les hiérarchies. Claude Puel y trouvera peut-être une reconnaissance que sa légendaire réserve a retardé malgré un titre de champion de France avec Monaco. Mais pour eux comme pour les autres, les jeux sont d'être faits alors que seulement le quart du championnat est sur le point d'être consommé. Six points d'écart entre le 4e (Auxerre) et le 16e (PSG), cela laisse un paquet de destins en suspens…

Magie du derby : Le Guen sourit avec les dents.
Pas le dernier des derbies En France l'appellation de "derby" est la plupart du temps galvaudée, ne serait qu'en raison de son adaptation abusive du terme anglais, qui désigne une rencontre entre deux clubs d'une même ville. On va même jusqu'à étirer les distances avec un improbable "derby de l'Atantique", comme s'il y avait une suprématie à établir sur les bans de poissons du Golfe de Gascogne… Ce label est aussi un moyen pour les journalistes "d'habiller" un match avec un costume trop large et pour les joueurs ou les entraîneurs, de justifier un surcroît d'agressivité pourtant très dispensable. Mais quand une certaine légitimité historique se double de rencontres exceptionnelles, il n'est plus trop question de bouder le plaisir. Entre un Monaco-Nice assez stupéfiant et un Saint-Étienne-Lyon d'une rare intensité, la 9e journée a bien servi cette imparfaite mythologie. Constatant la ferveur de Geoffroy Guichard en cette occasion spéciale, on mesure en quoi l'ASSE a pu manquer à la L1. L'histoire y est parfois pesante (voir Bain de jouvence dans le Chaudron), mais l'ambiance, même si elle se nourrit de frustrations — comme d'ailleurs, celle du résultat final de ce match —, y reste incomparable. Les plus partisans des Stéphanois feront remarquer que, comme le plus beau match de la saison passée avait été le Saint-Étienne-Sochaux en demi-finale de Coupe de la Ligue, le plus beau de l'exercice en cours est déjà le sommet de dimanche soir. Les chambreurs leur feront remarquer qu'à ces deux occasions, les Verts s'étaient inclinés par trois buts à deux après avoir mené au score… Outre la qualité du jeu et du scénario, on aura aussi apprécié l'état d'esprit des deux équipes, joueuses et ne s'étant pas laissées entraîner par le contexte dans une escalade de "virilité" mal placée. Une sportivité qui s'est prolongée dans les déclarations d'après-match. Pour cruelle que fut l'issue aux yeux des Stéphanois, il leur fallait bien reconnaître la supériorité lyonnaise, qui s'est exprimée par une remarquable capacité à garder leur sang-froid afin de faire valoir in extremis leurs qualités individuelles. Voilà qui confirme l'impression de puissance et de sérénité exprimée par l'OL 2004/2005, que l'on avait cru à tort affaibli par une intersaison surprenante à certains égards. D'ailleurs, on devrait ajouter à notre liste de pronostics pour la saison celui que l'équipe de Paul Le Guen va enfin connaître le grand parcours européen qui lui manque pour obtenir une pleine reconnaissance nationale. L'Olympique lyonnais en finale de Ligue des champions, cela aurait de la gueule. Et comme ça les empêcherait peut-être de remporter un quatrième titre d'affilée pour égaler Marseille et Saint-Étienne, les Lyonnais ne seraient peut-être pas les seuls à y trouver leur compte!

Les Verts ont beaucoup rétréci depuis leurs grandes heures.
Les observations en vrac > L’Ajaccien Lucas a marqué quatre buts en huit matches, ce qui prouve qu’il n’a absolument aucun lien de parenté avec son homonyme ex-Rennais. > Un message d’espoir pour les pieds de Dagui Bakari : même la tête de Saviola arrive à marquer des buts. > La presse critique beaucoup le "fantôme de Pauleta", mais c’est quand même lui qui a ouvert le score de la tête sur un centre de Pancrate. > Lens a inscrit son but après 45 secondes de jeu dans une journée ou tous les vainqueurs ont marqué en fin de match. Le problème dans le Nord-Pas de Calais, c’est que les modes arrivent systématiquement avec six mois de retard. > Halilhodzic ne parle plus à la presse. De toute façon, les journalistes du Parisien ont suffisamment d’imagination pour lui faire dire ce qu’ils ont envie d’entendre. > L'action désespérée : Marlet pour Bamogo qui transmet à Olembé qui rate son tir. > Pancrate marque involontairement : l'influence de Reinaldo s'étend au sein du PSG.

Jérôme Rothen ; "Comme j'ai raté des passes, cette fois c'est moi qui fais le voyage de retour dans le train d'atterrissage de l'avion".
La bonne résolution, mais difficile à tenir Christophe Revault (La Dépêche) : "Je sors à l'instant du bureau de l'arbitre où j'ai tenu à m'excuser, au nom de toute l'équipe, de notre réaction épidermique après le deuxième but auxerrois. Nous avons commis une grosse erreur de jugement, il n'y avait pas hors jeu. À chaud, nous avons cru le contraire. Il faut donc savoir reconnaître ses erreurs et j'ai donc été m'excuser auprès des arbitres. Et puis il faut arrêter avec ça, ce n'est pas comme ça qu'on va avancer, en mettant en avant les fautes d'arbitrage". Le César du meilleur acteur mélodramatique Vahid Halilhodzic (psg.fr) : "Je n’oublie pas non plus de remercier tous ceux qui ont continué à m’encourager: des sportifs, des hommes politiques, des personnalités ou encore mes anciens collaborateurs, à Lille et à Rennes..." Le mea culpa inutile Didier Deschamps (C+) : "À 3-1 j’aurais pu faire d’autres choix". Oui mais Diego Perez n’était pas là pour tacler Agali à la carotide. La leçon de tolérance Lorik Cana (psg.fr) : "Vairelles nous a beaucoup gênés". Il faut pourtant savoir rester naturel avec les gens "différents". Le traumatisé de France-Algérie Thomas Guichard (C+) : "Les supporters niçois envahissent gentiment la pelouse". Pas comme ces hordes de barbares qui égorgeaient nos filles et nos compagnes au Stade de France.

Le président strasbourgeois n'est pas en train d'annoncer la reformation des Leningrad Cowboys, mais le limogeage d'Antoine Kombouaré.
La défaite programmée José Anigo (OM.net): "Il faut faire une série. On l’a commencé mais une série, c’est trois matches. Il faut la terminer contre Saint-Étienne". La victoire sera donc interdite à Lens, ordre du coach. Le journaliste qui tient à son accréditation au Camp des loges David Berger (C+) : "Le PSG a géré presque comme un leader". Le long apprentissage José Anigo (OM.net): "Ce soir, j’ai découvert des joueurs comme Lizarazu, Costa ou Bamogo". Tu vas voir, avec le temps, tu en trouveras encore plein des joueurs à découvrir au fond de la cave: Cheyrou, Christanval, Delfim... Le tueur sadique Gernot Rohr (AFP) : "Froidement, Agali a achevé Monaco". Le peloton d'exécution Sylvain Armand (Le Parisien) : "On a montré qu'on n'était pas mort. Tout le monde a tiré dans le même sens". C'est bien pour ça qu'on vous a cru morts.

Michel Pavon tombe dans l'oreillette d'un sourd.
L'ULM rennais Laszlo Bölöni (AFP) : "Parfois, il faut savoir redescendre sur terre pour redémarrer ensuite". Les extrêmes qui se rejoignent Jacky Duguépéroux (DNA) : "Il n'y a pas de titulaire, il n'y a pas de remplaçant". Claude Puel (La Dépêche) : "Il n'y a pas de titulaire, il n'y a pas de remplaçant". La perte des repères Lorik Cana (Le Parisien) : "On ne pouvait pas tomber plus bas. On va regarder devant maintenant". Et vous allez voir les parois du trou. La métaphore animalière débridée Egon Gindorf (DNA) : " Les joueurs ont couru comme un renard dans le poulailler". Un renard dépressif paralysé des membres inférieurs? Le séjour en HP Nicolas Penneteau (psg.fr) : "Nous sommes allés nous enfermer dans un entonnoir". Vous étiez pourtant prévenus que PSG est une équipe de fous.

La vérité sur l'effondrement de Monaco : Didier Deschamps était ivre mort à la mi-temps.
L'opéra de Strasbourg "Hier, le Racing a accepté de se soumettre à son infériorité. A accepté ce jeu que de successives solitudes n'ont jamais su emplir et qui se liquéfie encore, comme si c'était possible, journée après journée. Car pire que l'enfer de Dante, sa chute ne connaît décidément pas de fin à son abîme" (DNA). Le démagogue qui en fait un peu trop Gernot Rohr (C+) : "L’équipe que j’entraîne est magique (…) Les joueurs donnent tout pour ce fabuleux public niçois". Le collègue inconscient Claudio Caçapa (Le Progrès) : "Juninho a de l'or dans les pieds". Tais-toi, malheureux! Tu veux qu'Aulas lui coupe? Le collègue indélicat Jérôme Rothen (Le Parisien) : "J'ai envoyé deux ou trois centres qui auraient mérité mieux". La nuance Peguy Luyindula (om.net) : "Oui, nous sommes complémentaires avec Habib. J’apprécie la profondeur, mais sans doute pas autant que lui. Il aime décrocher mais moins que moi. Je ne pense pas que nous avons le même jeu".

La preuve que les supporters lyonnais ont été complètement conditionnés par l'approche mercantile de leur président.
Le lot de consolation pour les Stéphanois Claudio Caçapa (Le Progrès) : "Depuis que je suis en France, je n'avais jamais vu une telle ferveur dans un stade. Même à Marseille ou à Lens, ce n'est pas comparable". Le truc complètement dingue que tu le croirais jamais Juninho (olweb.fr) : "Cela a été un scénario fou. Les supporters ont d'abord pensé que l'OL allait l'emporter, puis les Verts et enfin l'OL". Le gars qui veut nous faire croire qu'il n'a pas chambré le public Sidney Govou (Le Progrès) : "Après mon but, je suis allé voir mes collègues du Puy pour leur faire un signe". Le train en marche Loïc Amisse (Ouest-France) : "J'avais dit aux joueurs qu'il y avait trois wagons. On était dans le troisième. On passe dans le deuxième. Maintenant, il faut essayer de remonter des places pour, pourquoi pas, espérer pouvoir frapper à la porte du premier". Le vœu dangereux Patrick Remy (Ouest-France) : "Avoir un Chamakh ou un joueur comme Bakari serait mieux".

Jérémie Janot revendique la réouverture immédiate du skate-park de Saint-Chamond.
Le retour à la normale Laszlo Bölöni (Ouest-France) : "Rennes ne vaut ni mieux, ni moins bien qu'un milieu de tableau (…) Je ne vais, quand même pas leur apprendre à faire une passe (..) l'inspiration est absente. Nous avons commis trop d'erreurs individuelles, nous avons fait trop de cadeaux que nous avons payés cher". La pente pas douce Pascal Johansen (DNA) : "Je suis prêté, et ma côte descend". Le choix entre le bûcher et la noyade Jacky Duguépéroux (AFP) : "De jeunes joueurs intégreront l'entraînement professionnel. S'il ne faut pas brûler les étapes, il faut également savoir les jeter à l'eau". La mission impossible José Anigo (L'Équipe) : "On bosse et on ferme notre gueule". La partie de boules en Provence Mehmet Bazdarevic (L'Équipe) : "Je suis triste de voir mon équipe perdre en montrant aussi peu de choses". L'inspecteur Anigo est passé dans le vestiaire?

Patrick Remy devrait se méfier : on commence par afficher un style vestimentaire rustique dans un club modeste eton finit viré de l'OM pour harcèlement sexuel.

Réactions

  • Caga blea le 07/10/2004 à 23h45
    Déçu tout comme fallabraque qu'il n'y ait qu'une vague allusion, malgré une introduction trompeuse, au derby du sud entre Monacois et Niçasques... Visiblement le match n'a pas été vu, contrairement à l'autre "derby"...

  • sea 34101 le 08/10/2004 à 12h56
    Encore une fois je me suis bien marré. Ma prérérée est celle sur le fantome de Paulette.

  • nidieunimaître le 08/10/2004 à 15h11
    Enorme, la lucarne sur Janot... mais qu'est-ce qu'il faisait dans cette position?


    tessacha - jeudi 7 octobre 2004 - 11h02

    "Déjà, pour qu'un brésilien prenne le temps de dire qu'un public lui avait fait quelque chose après les ambiances qu'il a dû connaître au pays, c'est un petit exploit."

    Un des récents "So Foot" parlait de l'engouement des Brésiliens pour leur championnat, et, détrompe-toi, c'est loin d'être "chaud" comme essaient de le faire croire les vendeurs de rêve (et d'abonnements) du foot audiovisuel français. Au contraire, les stades sont désertés (prix des places par rapport aux salaires, incompréhensibilité du fonctionnement du championnat, départs annuels pour l'Europe, l'Asie ou l'Argentine des x-centaines de meilleurs joueurs brésiliens,...). Bref, le Maracana sonne bien creux et le rêve auriverde masque une réalité bien fade.

  • Section le 08/10/2004 à 23h11
    et sur ce point, un petit commentaire perso - qui rejoint totalement ce que tu dis; j'ai eu la chance d'aller au Maracana pour voir Flamengo contre l'America de Mineiro je crois et franchement il y a en effet sans doute plus d'ambiance a Sedan qu'a Rio. 25000 personnes dans un satde qui peut en contenir 150000, ce n'est pas enorme, et comme en France, entre 5% et 10% de supporters qui chantent ou plutot dansent. Et pourtant Flamengo a gagne (2-0).
    J'ai par ailleurs la possibilite de voir regulierement du foot bresilien (j'habite aux US) et je confirme que c'est en general bien mort.
    C'est surtout en Argentine que c'est chaud, mais je ne sais plus a ce stade si c'est de la passion ou du hooliganisme tout simplement, en particulier dans les grands clubs, et en particulier pour Boca evidemment. Certes je ne conteste pas que les Argentins soient dingues de foot et que les supporters de Boca soient les plus chauds du pays, mais de la a s'extasier devant un stade avec une foule dechainee, toalement hors controle, et des bandes de hooligans qui font regner leur ordre dans les tribunes, personnellement je passe.
    Ceci dit, si j'ai ete plusieurs fois a Buenos-Aires, je n'y ai jamais vu de match et je ne fais que repeter ce que des Argentins m'ont explique.

    Voili, voilou. Je me suis egare mais puisqu'on parlait de ca, je me suis lache.
    Sinon, pour revnir a Cacapa, c'est bien gentil de lui faire dire qu'il a ete vachement impressionne par GG, mais il me semble quand meme que le garcon en a vu d'autres, notamment en coupe d'Europe.

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