La Gazette, numéro 70
Bréviaire spécial Youri
Un peu absent des terrains ces derniers mois, notre vieux pote Youri Djorkaeff ne manque pas de donner de temps en temps une interview suffisamment marquante pour rester dans les esprits. Est-il loin le temps où nous nous escrimions contre la réputation du Snake-bar? Aujourd'hui qu'il ne fait plus l'unanimité que contre lui, le cœur n'y est plus, sauf quand il s'agit quand même de jouir du sens inné de la déclaration qui caractérise le buteur présumé des Bleus. Un court entretien dans France Football, et la magie opère, inchangée.
liberté conditionnelle
"Je ne peux partir n'importe où". Mais tu ne peux pas aller où tu veux.
responsabilité limitée
"L'été dernier on m'avait déjà affirmé que l'on comptait sur moi, avant que la situation ne dégénère". Avant que tu décides que tu voulais partir, en fait.
intérêt variable
"J'ai arrêté de parler parce que chacun de mes propos était repris et amplifié". C'est pourtant pour ça que tu parles aux journalistes.
tête d'affiche
"Ma tête figure avec la Coupe du monde sur des affiches en ville". C'est sûr que ce doit être dur de quitter Kaiserslautern dans ces conditions.
skywalker
"Je n'ai aucune angoisse car j'ai une force".
vous êtes prévenus
"Rien ne pourra m'arrêter et m'empêcher de jouer cette Coupe du monde".
Album
Après la vogue de l'écarte-narines pour mieux respirer, voilà celle de l'écarte-oreille pour mieux entendre les consignes de l'entraîneur. |
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