La Gazette de la L1 : 12e journée
Le classement en relief • Les gestes • Les antigestes • Les minutes • Les observations • Le championnat à l'envers • Vu de Twitter
Les résultats de la journée
Paris Saint-Germain 2 - 1 LOSC
Olympique Lyonnais 1 - 1 Girondins de Bordeaux
SM Caen 1 - 2 Stade Rennais FC
Dijon FCO 0 - 4 Nîmes Olympique
OGC Nice 1 - 0 Amiens SC
Stade de Reims 1 - 0 AS Monaco
RC Strasbourg Alsace 1 - 1 Toulouse FC
FC Nantes 5 - 0 EA Guingamp
AS Saint-Étienne 4 - 3 Angers SCO
Montpellier Hérault SC 3 - 0 Olympique de Marseille
Le Classement en relief
Les gestes
La percée sur trente mètres de Kylian Mbappé qui conclut en servant Thomas Meunier en pleine surface d'une jolie passe aveugle du gauche. Dommage que ce dernier tire au-dessus…
Appelez le Mbappé de Nazario. pic.twitter.com/pTS2X1YcB5
— Gosho (@GoshooPSG) November 2, 2018
Le coup franc de mule de Paolo Gral... de Nicolas de Préville qui passe à un micron du cadre après avoir ouvert le mur lyonnais en deux.
La belle reprise de son partenaire Andreas Cornelius avec balle déviée vrillée effet rétro et frappe au ras du poteau.
La courtoisie lyonnaise de ne jamais s'imposer face à Bordeaux dans le formidable outil.
Le jeu à une touche de l'Amiénois Mathieu Bodmer, qui a gardé le coup d'oeil et le toucher de balle, à défaut du physique.
La double roulette de Juan Otero, qui lui permet d'éliminer deux adversaires et de se lancer dans le sens du jeu.
La passe de l'extérieur de Ganso pour compléter un une-deux avec Juan Otero, qui aurait mérité un penalty en conclusion de l'action.
L'enchaînement de Mario Balotelli rateau-passe en profondeur pour Ihsan Sacko, qui perd son duel avec le défenseur.
La jolie finition enroulée à la Thierry Henry du Rémois Mathieu Cafaro, qui enfonce encore un peu plus l'AS Monaco de... Thierry Henry.
Les coup franc enroulés au dessus du mur qui vont caresser le petit filet de Max-Alain Gradel et Téji Savanier (un récidiviste), celui du Nîmois se permettant en plus d'aller se loger en pleine lucarne.
La belle tentative de lob de loin de Manuel Garcia, qui a fait hésiter le gardien strasbourgeois Matz Sels pendant un moment qui semblait durer dix siècles, avant que celui-ci ne l'enlève de la lucarne vers laquelle elle se dirigeait.
La passe de Flavien Tait enroulée à travers toute la défense stéphanoise pour le but de Stéphane Bahoken.
La partie de tennis-ballon héraultaise au-dessus de la défense marseillaise remportée par Gaëtan Laborde.
La remise du Rennais Benjamin André dans la course de Romain Del Castillo, avant-dernière passe décisive avant le but d'Ismaïla Sarr.
Les trois buts du trio de milieux nantais Valentin Rongier, Abdoulaye Touré et Andrei Girotto, chacun y allant de sa belle frappe de l'entrée de la surface.
Le match en latéral droit tout en abnégation du couteau suisse Renaud Ripart, formé avant-centre, le plus souvent milieu excentré mais qui a dû jouer à tous les postes de joueur de champ depuis l’arrivée de Bernard Blaquart à la tête des Crocos.
La passe en profondeur de Téji Savanier dans le dos des défenseurs dijonnais et dans la course de Denis Bouanga pour le troisième but nîmois.
L’énorme arrêt réflexe du Dijonnais Runar Runarsson sur la frappe appuyée de Baptiste Guillaume au point de penalty.
Scènes de liesse à Lyon pour le retour de Gérard Collomb.
Les antigestes
Ce même Rúnarsson qui s’était distingué auparavant avec un combo contrôle approximatif-frappe à côté du ballon, offrant le premier but aux Nîmois dès la cinquième minute.
Le raté de Casimir Ninga contre Rennes, qui réinvente les règles de la balistique en prouvant qu'il est physiquement possible de ne pas marquer en frappant un ballon sur la ligne de but adverse.
La défense lyonnaise qui laisse à peu près tout faire aux maladroits bordelais...
…Les maladroits bordelais qui ne savent pas exploiter un jour sans des Lyonnais.
Le match Lyon-Bordeaux dans son ensemble, qui n'avait pas grand-chose d'un choc d'européens.
Ludovic Butelle qui choisit d'arrêter la tête de Loïs Diony en levant le bras pour demander hors-jeu. Bien essayé mais tenter une parade, ça marchait aussi.
La tête-bras sans pression de Tilo Kehrer qui donne un penalty aux Lillois et l'occasion aux Parisiens de se faire un tout petit peu peur dans les arrêts de jeu d'un match jusque là cent pour cent maîtrisé.
L'expulsion évitable de Pelé, pour le plus grand malheur de Thierry Henry.
Les défenses de Dijon et Guingamp, pas remises du week-end de la Toussaint.
L'oubli de la défense toulousaine, qui, sur un corner, laisse Lebo Mothiba marquer tranquillement de la tête au coeur de sa surface.
La reprise expédiée vers les tribunes de Mario Balotelli, pourtant à six mètres du but amiénois.
Le placement d'Adil Rami, qui traîne deux mètres derrière sa défense, couvrant ainsi Gaëtan Laborde pour l'ouverture du score montpelliéraine.
Les minutes
La minute de grâce de l’OL sur la seule action construite... et les quatre-vingt-treize minutes de souffrance qui ont composé le reste du match.
La minute “Jardiland” des ultras du PSG:
"Nos étoiles sont sur le terrain, la votre achetée dans un jardin" (banderole).
Les observations
On vient enfin d'en avoir la confirmation: le LOSC est bien entraîné par Christophe Galtier. On ne s'explique en revanche toujours pas ce début de saison explosif.
S'ils sont formés tous les deux à Bondy, ça veut dire que Mbappé, y connaît Ikoné?
Innovation tactique à Saint-Étienne: Jean-Louis Gasset place la soufflante de la mi-temps avant le match.
Si l'on mettait une caméra isolée sur Kylian Mbappé, on pourrait remplir la colonne "gestes".
Grâce à la VAR, le public de Geoffroy-Guichard célèbre maintenant les buts lorsque l'arbitre siffle la reprise du jeu. Grosse amélioration de l'expérience match.
Stéphane Ruffier: aucun arrêt du match. Prend trois buts contre Angers. Note dans l'équipe: trois. Ludovic Butelle: aucun arrêt du match. Prend quatre buts contre Saint-Étienne. Note dans l'équipe: cinq. Justification de Bernard Lions dans L'Équipe: Ruffier a été battu par Stéphane Bahoken sur un but... refusé pour hors-jeu.
Mathieu Bodmer a fait un sprint, sur vingt mètres, à la soixante-troisième minute. Ce qui a dû l'épuiser puisqu'il a été remplacé par Ganso trois minutes plus tard.
Au tiers du championnat, le Stade de Reims a déjà terminé deux fois plus de matches sans avoir encaissé de buts que sur l'ensemble de sa dernière saison dans l'élite (huit, contre quatre en 2015/16).
Le coin fraîcheur
Le bon anniversaire à maman Grenier devant la caméra de beIN Sports en interview d’après-match.
"Ça ira bien dans la salle des trophées du club
aux côtés du Ballon d'Or de Kylian!"
Le championnat à l'envers
À trop s'avancer et trop célébrer l'euphorie du moment, on risque d'insulter l'avenir... mais tout de même! Après douze journées, ce qui représente tout de même le tiers du championnat, Monaco et Guingamp ne sont tombés qu'une fois sur plus fort qu'eux. Et les résultats du week-end ont confirmé leur supériorité actuelle. Peu importe la suite, cela reste une performance.
Les qualités démontrées à Reims pour les Monégasques et à Nantes pour les Guingampais ont forcément dû impressionner les outsiders, même si Dijon, Amiens ou Caen, premiers d'entre eux, semblent avoir trouvé leur rythme de croisière après des débuts chaotiques. Pourront-ils rivaliser avec le mental guingampais, capable de superbes séries en quelques minutes, et les individualités monégasques, symbolisées par l'entrée en jeu décisive de Pelé? On le saura très vite.
Guingamp, décidé à ne pas se reposer sur ses lauriers, a remercié son entraîneur, Antoine Kombouaré. C'est pourtant probablement plus qu'un merci qu'il méritait vu le travail abattu cette saison, sur le terrain comme sur les greens bretons. "Quand je me lève le matin, j’ai confiance à 100 % voire à 120 %. Et je sens que cette confiance est partagée par l’ensemble du groupe", assurait d'ailleurs le président Bertrand Desplat dans une interview visionnaire ce week-end.
Du côté de Monaco, surprise qui n'en est plus une, la nouvelle du mardi fut le carton contre Bruges en coupe d'Europe, compétition trop petite pour ces Monégasques-là. En faisant entrer plusieurs adolescents, Thierry Henry a d'ailleurs envoyé un message fort: ne vous reposez pas sur vos lauriers, tauliers du début de saison, car ils sont beaucoup à ambitionner de faire aussi bien que vous.
Le championnat vu par Twitter
Bruno Genesio est arrivé au Parc OL déguisé en entraîneur de l'OL ????????
— Le Libéro Lyon (@LiberoLyon) November 3, 2018
???? Un « bisou » vers des supporters au pied du kop de la Meinau: la provocation de Baptiste Reynet qui a entraîné les jets de nombreux projectiles des tribunes et une altercation entre les joueurs sur la pelouse après la rencontre... #RCSATFC
— Florian Zobenbiehler (@FloZobenbiehler) November 4, 2018
(Photo L’Alsace/Jean-Marc Loos) pic.twitter.com/CdBNjxj4i6
TOUS AU DERBY! pic.twitter.com/3fBKCGyO1L
— Magic Fans 1991 (@MF91Officiel) November 4, 2018
4-0. Faiblesse de Guingamp, état de grâce de Nantes ou un peu de tout cela à la fois? Le derby Stade Rennais - Nantes du dimanche 11 novembre s'annonce passionnant avec notamment les @BatonGuillot et @BatonBourbotte en jeu. #SRFCFCN
— ROUGEmémoire ????? SRFC (@ROUGEmemoire) November 4, 2018
Merci à Danishos Dynamitos, De Gaulle Volant, et alors, FPZ, Gouffran direct, Mama, Rama & Papa Yade, Mik Mortsllak, MinusGermain, PCarnehan, pipige, Roy compte tout et Alain paie rien, Strass(bourg) et Payet, Utaka Souley, Yul rit cramé pour leurs contributions. La compilation est de AKK rends tes sets et les lucarnes sont de Tonton Danijel et de De Gaulle Volant.