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Ligue 1 : le feuilleton, épisode vingt-quatre

En plus de ses traditionnelles réflexions et illustrations, le feuilleton s'est penché sur les parcours des leaders depuis la reprise, chiffres à l'appui. Une étude instructive qui autorise quelques pronostics…
le 25 Mars 2003

 

Le plan serré : avalanche de chiffres et prospective Voici le classement des onze premières équipes de L1, calculé sur la base des résultats obtenus depuis la reprise le11 janvier dernier, pour le compte de la 21è journée de championnat.

État des lieux Ce tableau permet tout d'abord de juger de l'état de formes des équipes "de tête" du championnat. En premier lieu, on note que Bordeaux et Monaco se détachent légèrement de ce peloton massif. Les deux clubs ont respectivement accumulé 24 et 22 points lors des 11 dernières rencontres. Les deux équipes ne comptabilisent qu'une seule défaite (seuls Bastia et Lens font aussi bien sur la période) et un nombre réduit de matches nuls, très pénalisants dans le cadre de la victoire à trois points. Lyon et Nantes, dont les performances ont été quelques peu sous-médiatisées ces dernières semaines se positionnent clairement en embuscade. C'est d'autant plus juste que les deux équipes constituent, parmi les clubs de tête, celles qui présentent les meilleurs résultats sur les derniers matches: les Gones viennent ainsi d'enchaîner quatre victoires en autant de rencontres, tandis que les Canaris n'ont plus perdu depuis la 24e journée. Les Parisiens, qui ont subi une grave grise au mois de février, pointent pourtant à la cinquième place de ce classement. Les hommes de Fernandez ont ainsi empoché autant de points que le rival marseillais, en perdant autant de matches que lui. Les trois défaites concédées successivement face à Bastia, Montpellier et Guingamp ont ainsi fait plus de mal dans les esprits (des joueurs, des supporters et de l'entraîneur) qu'au niveau comptable. Ironiquement, les Bastiais, loués pour leur efficacité depuis la reprise, comptent également le même nombre de points que les joueurs de la capitale depuis la reprise du championnat, malgré une plus grande régularité. Sochaux et Lens semblent pour leur part avancer au ralenti, avec 16 points en 11 parties. Les premiers restent bien placés et bénéficient de leur grande solidité à domicile. Les seconds perdent très rarement, mais devront espérer un peu plus de réussite ou d'audace pour mettre fin à leur préjudiciable habitude d'accumuler les matches nuls: en partageant 7 fois les points avec leurs adversaires, les Nordistes se sont laissé distancer et pointent désormais à la 10e place du classement global. Quant à Auxerre et Nice, leur série actuelle ne prête pas à l'optimisme. Les Bourguignons comptent un match en retard, qui pourrait leur permettre de revenir à la 8e place. Mais avec seulement deux points pris lors des cinq derniers matches, dont deux défaites à domicile, les hommes de Guy Roux ne se sont pas mis dans les meilleures dispositions pour cette fin de championnat. À Nice, les rêves de coupe d'Europe semblent s'être envolés. Les Aiglons ont ainsi perdu pas moins de 12 points sur les Girondins lors de cette période et n'ont gagné qu'une seule de leurs dix dernières rencontres. Pour Cobos et ses coéquipiers, la fin de saison risque d'être décevante, au regard des espoirs entrevus jusqu'aux débuts de l'hiver… Prospective Pour le titre, les résultats de samedi pourraient avoir décanté la situation. Malgré leur pole position depuis la trêve, les Girondins ont perdu deux précieux points contre Nantes à domicile. Depuis le 11 janvier, ils n'en ont finalement repris que quatre à l'OM en onze matches. C'est exactement le nombre de points qu'il leur faudra marquer en plus que le club Phocéen pour le rattraper, mais en sept rencontre seulement, cette fois. Ils n'en ont également repris que deux à Monaco et trois à l'OL. À supposer que les Girondins poursuivent sur le même rythme lors des sept dernières journées, il leur faudra donc compter sur une baisse de régime substantielle de leurs concurrents directs pour espérer les rattraper ou les dépasser. En excluant cette possibilité — un coup de bambou pour le trio de tête — la lutte pour le titre devrait donc désormais se jouer entre Monaco, Lyon et Marseille. Difficile de définir un favori, même si l'OM devra sans doute se surpasser pour suivre la cadence de ses deux rivaux. À plus forte raison au regard d'une différence de buts défavorable face aux deux meilleures attaques de ce championnat. Reste donc une quatrième place qualificative à la Coupe de l'UEFA à distribuer. Traditionnellement dévolue aux Girondins, qui semblent avoir posé une option dessus cette année encore, celle-ci peut être légitimement convoitée par les équipes qui les talonnent. Parmi les mieux positionnés, Nantes, Bastia et le PSG semblent bien armés, au regard de leur forme actuelle. Mais la fragilité des Parisiens, trop irréguliers, et la mauvaise passe actuelle des Corses (seulement trois points lors des quatre derniers matches) place les Canaris dans une position d'outsider privilégié. Pour Lens, Sochaux, Auxerre et Nice, il faudra cravacher ferme pour ne pas se laisser complètement distancer… Évidemment, ces prospectives présupposent que les équipes conserveront leur état de forme actuel. Cette situation est plausible pour plusieurs d'entre elles, mais aucune n'est à l'abri d'une baisse de régime. Auxerre et Nice traversent une phase difficile, mais d'autre avant eux, au premier rand desquels Bordeaux et Monaco, avaient connu une période délicate plus tôt dans l'année. Quelques-unes des "clefs" de la fin de ce championnat Bordeaux-Lyon, le 11 avril. Les deux déplacements consécutifs de l'OM à Troyes (11 avril) et Lens (19 avril). Les deux réceptions consécutives de Bordeaux, contre Auxerre (3 mai) et Le Havre (10 mai). Le rôle d'arbitre du PSG dans la course au titre et à l'Europe, avec des matches contre Sochaux, Lens, Nantes, Monaco, Lyon et Auxerre. La semaine prochaine si vous êtes sages et nous courageux: le point sur les relégables.

Ce qu'il y a de bien avec les vieux, c'est qu'on peut leur offrir n'importe quoi, ils sont contents.
Les observations en vrac Pour dévisser ses frappes comme ça, Malouda doit avoir une rupture des ligaments de la cheville qui n'a pas été diagnostiquée. Ibrahima Bakayoko (La Provence) : "C’est parce qu’on n’accepte pas la défaite et qu’on se sert du négatif pour ne pas renouveler nos erreurs". Du genre ne pas râler à chaque fois que tu sors en cours de match peu de temps avant que ton équipe marque? Mauvaise nouvelle : Luis Fernandez s'en va, mais Bertrand Marchand lui a piqué sa gestuelle. Alerte à la bombe en pleine nuit dans l'hôtel des Rennais à Ajaccio. Le correspondant anonyme n'avait pas l'accent corse, mais marseillais. Le verre entièrement plein ou le verre entièrement vide Jérôme Alonzo (Le Parisien) : "On est sur une bonne série, mais en même temps on est près et loin des autres clubs. C'est la même chose en Coupe de France où on n'est plus qu'à deux victoires de brandir la Coupe mais aussi de ne pas la lever". La séance de rattrapage Jean-Michel Aulas (Le Progrès) : "Lyon reste une des bonnes équipes françaises, qui a été éliminée en Ligue des champions par deux équipes qui sont aujourd'hui en quart de finale". Le mérite de la franchise Paul Le Guen (Le Progrès) : "J'ai la réputation de pratiquer la langue de bois auprès des médias, et c'est tout à fait justifié. J'espère que ce sera encore le cas longtemps".

Grâce à ce drapeau géant, un seul supporter bordelais peut masquer l'action à soixante autres.
Le geste technique La passe de Bakayoko deux mètres derrière ses partenaires. L'innovation L'arrêt avec les genoux de Charles Itandje. L'interro surprise Luis Fernandez (L'Equipe) : "Une de mes satisfactions, c'est que mon groupe a su s'adapter à un problème tactique". Les frappes chirurgicales Dominique Bathenay (L'Equipe) : "Malheureusement, on vise les poteaux". Le groupe de la mort Rolland Courbis (L'Equipe) : "Maintenant, il y a cinq ou six équipes en danger. On se sent moins seul".

Opération Strasbourg-Plage: ici, deux racingmen sur un corner en faveur de leur équipe.

Réactions

  • Jesper Olsen le 25/03/2003 à 22h33
    C´est peut-être l´autre partie du problème Moser... Au début des années 90, les chants étaient beaucoup moins compliqués, beaucoup plus grand public donc beaucoup plus repris. Depuis quelques temps, des chants à couplets sont apparus sur pas mal de terrain et donc sont moins repris... Ce qui pourrait expliquer la baisse du volume sonore à Lescure, mais également au Vélodrome (à ajouter à l´absence de toit). J´ai fait pas mal de stades hexagonaux ces dernières années et celui qui de loin m´a le plus impressionné au niveau du volume sonore (la configuration du stade n´y est pas étrangère certes...) c´est le Parc des Princes avec les supporters parisiens. Et de tous les stades que j´ai fait, c´est de loin au parc où on chante les chants les plus "basiques"... Avec Gerland bien sûr...

  • baygonsec le 26/03/2003 à 10h18
    ça a pas mal changé à Gerland ces dernières années... Je serais d'ailleurs curieux que tu me cites les "chants les plus basiques" que l'on peut entendre à Lyon...

  • El mallorquin le 26/03/2003 à 10h51
    "Qui ne saute pas n'est pas Lyonnais" ? :-))))))

  • baygonsec le 26/03/2003 à 11h05
    tu fais bien de souligner ce chant, mayo, et je n'en attendais pas moins de toi :-)) Il faut savoir que celui-ci est repris un peu partout en France (Nice par exemple), et que bizarrement, à Lyon, il a connu un succès incroyable l'an dernier. Avant, il n'était pas plus repris que ça... Ce fut particulièrement frappant contre Barcelone en LDC, où les latérales ont bougé comme jamais lorsque l'OL est revenu à 2-2. C'en est même devenu franchement gavant, le chant étant repris à tout bout de champ ensuite (ex: OL-Lens). Maintenant, c'est un peu une "marque de fabrique" lyonnaise, et c'est pas plus mal d'avoir un chant représentatif...

    Par contre, pour les autres chants basiques, je ne vois pas trop. Y a bien le "Allez l'OL", mais il est peu soutenu, voire le langoureux "allez lyonnais.." qui pète bien, mais y en quand même bien d'autres...

  • gb13 le 26/03/2003 à 11h23
    Jesper, au vélodrome, c'est un peu le contraire. Les chansons plus longues sont déjà anciennes ( 51 je t'aime, quand le virage se met à chanter ). L'imagination a quelque peu disparu avec les grands kapos. Quelques trucs sympas, mais pas très original. Sinon, le toit fait vraiment défaut, l'endroit le + bruyant du stade c'est au pigeonnier, au dessus de Jean Bouin ( c'est à dire sous la seule partie de toit )

  • gb13 le 26/03/2003 à 11h29
    Mayo et Baygon, ça marche pas ...
    pas un marseillais n'a réagi à l'appropriation sauvage d'un classique marseillais. :-)))

  • Agora le 26/03/2003 à 12h21
    GB, les chansons que tu cites ne sont que des adaptations de chansons populaires assez célèbres dans les ferias et autres moments de beuveries, reprises par des supporters...

  • baygonsec le 26/03/2003 à 12h23
    de toutes façons, 90% des chansons lancées par les ultras français trouvent leur origine en Italie...

  • Maxime le 26/03/2003 à 12h32
    Pas toutes baygon.
    En voici une entendue de la bouche d'un supporter lyonnais. Attention c'est très raffiné :
    (sur l'air d'Emmenez moi d'Aznavour)
    Emmenez moi à Geoffroy Guichard,
    Emmenez moi au pays des [...]
    Il me semble que la misère
    Serait d'être supporter des verts.
    Je suis assez curieux de savoir si on l'entend à Gerland...

  • baygonsec le 26/03/2003 à 12h35
    ben oui, celle là fait partie des 10% restants ;-) Et on l'entend effectivement pas mal à Gerland.

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