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Argentins de France : les flops

Bonus web - Dossier Argentine du n°33. De Berizzo à Turdo (par ordre alphabétique), la filière de recrutement franco-argentine a connu quelques désastres qui sont plus ou moins restés dans les mémoires, mais qu'il est délicieux de rappeler...
le 9 Mars 2007

 

Certes, il y eut Jorge Burruchaga, Gabriel Heinze, Victor Hugo Ramos, Carlos Bianchi, Osvaldo Piazza, Osvaldo Ardiles, Nestor Fabbri, Javier Saviola, Alberto Tarantini, Omar Da Fonseca, Delio Onnis, Beto Marcico ou Leo Rodriguez... Autant de réussites sur les terrains de France qui font oublier des fiascos au moins aussi nombreux. Portraits (non exhaustifs).


Eduardo Berizzo
C'est l'une des plus belles humiliations de l’histoire du championnat: Berizzo est sorti de l’équipe phocéenne par Cyprien et Dumas, recrutés en toute hâte au mercato de la saison 99-2000. Son jubilé sous les couleurs de l’OM s'était déroulé à la 19e journée, lors du fameux 5-1 de la panthère Alex à Geoffroy-Guichard. Un parcours mérité, à la lumière de l'effroyable justification de son échec marseillais : "J'ai quitté Marseille à cause du nombre important d'homosexuels qui se trouvaient là-bas. Je me sentais comme quelqu'un d'étrange au milieu d'eux. C'est incroyable qu'un problème aussi grave que l'homosexualité soit perçue d'une façon aussi naturelle en France".


José Luis Brown
Qu’il était beau, le Brest-Armorique de François Yvinec... Persuadé d’être le Claude Bez local, il aura plombé la trésorerie du club finistérien en allant faire son marché en Amérique du Sud – dont il ramènera après moult péripéties le prophète de Francis-Le-Blé, Roberto Cabañas. Mais en cette année 1986, il engage deux défenseurs de très haut niveau, pour former une des meilleurs charnières centrales de D1 : le Brésilien Julio Cesar (qui manqua son tir au but à Guadalajara), et surtout le champion du monde argentin José-Luis Brown, stoppeur du onze de Maradona, qui avait ouvert le score en finale contre la RFA. Sur le papier, un axe défensif infranchissable : Brest en Coupe d’Europe, tout le Léon en parle. Las, Brown, comme son compère brésilien, se la coule douce en Bretagne. Brest-Armorique, parti très fort, finit huitième, et Brown repart un an plus tard pour Medellin sans avoir rien prouvé.


Diego Bustos
1998, Nantes cherche un attaquant pour remplacer Halilhodzic, parti douze ans plus tôt. Diego Bustos a glissé dans sa valise Nestor Fabbri. L’attaquant coûte toujours plus cher que le défenseur. Après deux belles premières apparitions, sa technique ne passe pas inaperçue. Pourtant, il disparaît à la suite d’une blessure dont il ne se remettra jamais. Il traverse une deuxième saison de déprime comme doublure. À force d’être doublé par des attaquants qui n’en étaient pas (Da Rocha, Monterrubio, Ahamada, Vahirua), il repart la saison suivante en Amérique du Sud pour entamer une tournée des clubs anonymes. Il y rejoint un autre attaquant argentin arrivé à Nantes en 1998. Sergio Comba, lui, n’a même pas réussi à s’imposer plus de six mois en CFA.


Martin Cardetti
Martin Cardetti : 170 centimètres, dont une bonne moitié en sourcils, ce qui lui permit d’effectuer un lob paillasson rigolo un soir de 3-0 sur Vedran Runje, son fait d’armes. Sans cesse comparé à Pauleta, auquel il succède à Salamanque en 1998 pour un résultat absolument catastrophique, il échafaude un plan génial pour se venger: il le précède au PSG en 2001. Mais l’occasion est caramba encore ratée, et ça la manque toujours. Il finira tout de même sa saison parisienne avec sept magnifiques pointards à un mètre du but. Soit une efficacité si redoutable que Pedro, Miguel, Paul et Théa devront se mettre en quatre afin de faire oublier qui déjà? Ah oui, El Chapulin. La Sauterelle a depuis réussi sa migration en allant bouffer plein d’autres feuilles, notamment chez les Pumas UNAM mexicains et les Gimnasia y Esgrima de San Salvador de Jujuy. Miséreux, misèreux, c'est toujours sur les pauvres gens que tu t'acharnes obstinément.


Cristian Gimenez
Ni buteur, ni pivot, pas plus provocateur balle au pied que gros travailleur sans ballon, on peine à situer Cristian Gimenez dans la classification des mammifères footballeurs quand il quitte Marseille après un bref passage stérile. À en juger par son ratio de buts, on pourrait croire à un anti-Onnis. Mais même pas. On trouve bien des convergences entre les deux Argentins. Deux faciès d’équarrisseurs de grands-mères au cœur tendre. Sauf que l’un s’arrêtait de battre dans la surface pour laisser son sang-froid punir les gardiens, quand l’autre s’emballait irrépressiblement à la moindre occasion de but comme celui d’une jeune fille devant la vitrine d’une boutique Jennyfer. A été emballé sous vide et expédié au Hertha Berlin qui en avait certainement besoin pour compléter une boîte de saucisses.


Sergio Goycochea
Brest-Armorique, saison 1991-1992. Le club vient d’être rétrogradé en deuxième division, pour sa gestion opaque. Dans cette équipe talentueuse, quelques noms sautent aux yeux : Coco Martins, David Ginola, Stéphane Guivarc'h. Et, dans les buts, Sergio Goycoechea... Lors de la Coupe du monde 1990, il s’est taillé une formidable réputation de stoppeur de tirs aux buts, traînant l’Argentine en finale. Le retrouver en Finistère est assez saugrenu. Cela devient surréaliste lorsqu’en novembre 1991, le club dépose le bilan, et est liquidé. Rétrogradé en troisième division, il perd son statut professionnel ! Mauvais pioche pour Goycoechea, qui quitte définitivement la galère brestoise et le vieux Continent... lequel ne s’en souviendra guère.


Ramon Armando "Cacho" Heredia
Un nom à faire passer Osvaldo Piazza (Mister t-shirt mouillé 76) pour un chanteur à la croix de bois. Il ferme la lignée de liberos à gros palmarès à s’être succédés au PSG en ne gagnant que pas mal de kilos : Jacky Novi, Humberto Coelho (capitaine du Benfica), Velibor Vasovic (gagne la C1 à l’Ajax, entraîneur à Paris), et finalement Jean-Michel Larqué, à qui « Cacho » succède en 77 quand Jean-Mimi décide qu’on voit mieux les matches sur le banc. Il est auréolé d’une finale de C1 74 avec l’Atletico et d’un but contre la Pologne en CM74. Il joue 24 matches à Paris, de plus en plus lentement, et claque juste un coup franc superbe, nous privant de l’excuse d’avoir été leurrés par son jumeau. Les esthètes retiendront : son buste moulé par le maillot Pony, sa chevelure de jais "Arumbaya", inégalée avant l’arrivée de Sorin.


Javier Mazzoni
1996, Nantes cherche un attaquant pour remplacer Halilhodzic, parti dix ans plus tôt. Javier Mazzoni débarque. Athlète au physique de camionneur ayant abusé de la pizza au petit déjeuner, il trimbalera sa lourdeur nonchalante pendant dix-neuf bouts de match ponctués par un unique but. Après avoir pleuré sur ses difficultés d’intégration en France, il louera le bon état d’esprit suisse. Le pays du chocolat lui permettra même de briller en coupe d’Europe, ce qui lui ouvrira les fenêtres de l’Espagne. Un tel souvenir ne se dissipe jamais facilement. Aujourd’hui, le FC Nantes affronte le fisc au tribunal administratif pour redressement fiscal sur ses indemnités de licenciement. On ne se détache jamais facilement d’un boulet.


Julio Olarticoechea
Quizz : quel joueur du FC Nantes a disputé trois Coupes du monde consécutives pour l’Argentine, et arbore sur sa carte de visite un titre de champion du monde et un autre de vice-champion du monde ? C’est l’extrêmement oubliable Julio Olarticoechea. Il en était en 1982, en 1986 puis en 1990 ! En 1986, champion du monde en titre, il débarque pour quatre ans au FC Nantes. Il joue 27 matches avec Suaudeau, comme milieu défensif, mais l’équipe ne convainc pas et termine 12e. En juin 1987, Olarticoechea repart sur la pointe des pieds. Et laisse un meilleur souvenir aux équipes adverses qu’au speaker de la Beaujoire.


Mario Turdo
Au Panthéon des tragédies du recrutement rennais, Turdo se pose là. Nous sommes à l’aube de l’ère Pinault, qui veut un grand club et ouvre les robinets aux recruteurs. Ceux-ci s’en donnent à cœur joie, et imaginent un tandem d’attaque composé du brésilien Severino Lucas et de l’argentin Mariano Turdo. Arraché au Celta Vigo à l’été 2000, ce dernier coûte 12 millions d’Euros, un montant parfaitement inhabituel à l’époque. Et, de fait, l’argentin est peu commun : il ne marque jamais, ne joue d’ailleurs quasiment pas. Devenu le symbole de l’inanité des recrues rennaises, il sera prêté à Las Palmas, et repartira en Argentine en 2004, un tantinet dévalué.

Réactions

  • eskimo le 09/03/2007 à 10h35
    Et surtout Garay au RCS, qui est à l'origine du scandale des faux passeports !!

  • guy le 09/03/2007 à 10h55
    Belloso, il n'était pas si mauvais que ça.
    Le Racing a connu pire. C'est surtout Claude Leroy ( l'entraineur de l'époque ) qui l'a mis à tous les postes ( sauf gardien ).

  • guy le 09/03/2007 à 10h57
    Sur Garay, il était annoncé comme le nouveau Gallardo à l'époque où celui-ci ne jouait pas encore dans une équipe relégable ;-)))
    A la fin de la saison, pourtant, le RCS a failli l'être, lui ( il n'y a qu'à demander à Nancy )

  • Brian Cohen le 09/03/2007 à 11h00
    à la décharge de Turdo, il faut aussi savoir qu'il s'est péter deux fois le genou, entre autres. Si il était surement surcoté, ses blessures ne l'ont pas aidé. Il n'est jamais revenu au niveau qui était le sien a son arrivée et qui était honorable.

  • sansai le 09/03/2007 à 11h02
    Rohlàlà, Garay, je l'avais oublié celui-là. Merci pour le pouffement de rire. :)

    Pour ceux qui ne connaissent pas encore, il y a un excellent site qui traite des flops sud-américains de la L1, que je vous invite à aller visiter par là : lien
    Un site riche en souvenirs émouvants.

  • Lescure le 09/03/2007 à 11h18
    Je copicolle le post très à propos d'un camarade girondins:

    Scapulator
    vendredi 9 mars 2007 - 10:05
    Ca bouge à Bordeaux (source : lien) :

    "A peine arrivé et déjà reparti. Le milieu offensif de Bordeaux Christian Peruchini a fait son retour en Argentine alors qu'il avait débarqué en Gironde lors du mercato hivernal.

    Âgé de 22 ans et titulaire d'un contrat professionnel de deux ans, Peruchini n'a pas réussi à convaincre Ricardo et ne s'est pas non plus intégré en équipe réserve. Il retourne donc d'où il vient, c'est-à-dire à Proyecto Crecer, le centre de formation dans lequel le club bordelais a investi."

    Encore une belle démonstration du savoir-faire girondin en matière de recrutement.

  • jeannolfanclub le 09/03/2007 à 11h41
    guy - vendredi 9 mars 2007 - 10h55
    Belloso, il n'était pas si mauvais que ça.

    Selon
    lien
    le bilan de Belloso sous les couleurs Strasbourgeoises est de 28 matchs joués en 3 ans et de 2 buts... à faire passé Cardetti pour un goléador !

  • bebito le 09/03/2007 à 12h33
    Eduardo Berizzo
    "J'ai quitté Marseille à cause du nombre important d'homosexuels qui se trouvaient là-bas. Je me sentais comme quelqu'un d'étrange au milieu d'eux. C'est incroyable qu'un problème aussi grave que l'homosexualité soit perçue d'une façon aussi naturelle en France".
    --------------------------

    Alors là, cette citation, je ne la connaissais pas, ... mais qu'est-ce qu'elle est drôle, hahaha! J'en ai vraiment ri de bon coeur...une phrase digne des meilleures analyses politiques déclinées à 8h du matin autour d'un ballon de rouge par les habitués du Café des Sports.

    Sinon, pour Gimenez, il me semble qu'il a eu des bons débuts au Herta. Il y cotoye un des actuels meilleurs buteurs de la Bundesliga, l'ex-parisien Pantelic...

  • guy le 09/03/2007 à 12h56
    jeannolfanclub - vendredi 9 mars 2007 - 11h41
    > guy - vendredi 9 mars 2007 - 10h55
    > Belloso, il n'était pas si mauvais que ça.

    Selon
    lien
    le bilan de Belloso sous les couleurs Strasbourgeoises est de 28 matchs joués en 3 ans et de 2 buts... à faire passé Cardetti pour un goléador !

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    Belloso a plutôt joué en milieu droit qu'en attaquant de pointe, et il a toujours mouillé le maillot. Il reste pour moi surtout la preuve de l'incompétence ( et l'expression est faible ) de l'entraîneur d'alors ( c'est bon, je ne vais pas rappeler qui c'était, je l'ai déjà cité ).

  • Maveric le 09/03/2007 à 15h14
    Parmi les succès, il y a Gallardo, Sorin et Bernardi.

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