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La Gazette, numéro 31

À grands coups de cuillère à pot (et pas avec le dos), la Gazette revient sur quelques événements des jours derniers, depuis le CA de la Ligue au bois dormant jusqu'au France-Allemagne de ce soir, en passant par le statut des clubs et celui du foot espagnol…
le 27 Fev 2001

 

Calme plat
Finalement, il ne s'est rien passé lors d'un Conseil d'administration de la Ligue qui se promettait explosif, le 23 février. Les opposants bruyants (comme Jean-Pierre Hureau et Alain Bompard) ou plus discrets (comme Pierre Blayau) sont restés dans le rang. Soit Bourgoin a des dons politiques insoupçonnés, soit "l'intérêt supérieur du football français" a prévalu et le silence s'est imposé comme une solution de sagesse, propice à des arrangements ultérieurs. Les procédures sportives concernant les affaires de faux passeports sont en effet encore en cours et à l'image d'un classement très provisoire, aucun bilan définitif ne peut aujourd'hui être établi.
Le spectacle actuellement donné par le foot pro, autant pour ses affaires que pour sa gestion des affaires, avait atteint un seuil critique, symbolisé par la multiplication des recours. Il est peut-être venu à l'esprit de nos dirigeants qu'ils se mettaient collectivement en danger, et dans un réflexe de survie, ils ont préféré montrer un front uni au moins dans le mutisme.
Un autre interprétation est que l'opposition à l'actuelle majorité aulassienne est loin d'être en ordre de marche, puisqu'elle n'envisage aucune nouvelle élection et ne s'exprime même pas dans les instances de la Ligue. On attendra donc que les opérations de sauvetage soit à peu près assurées pour envisager un conflit politique d'ampleur. Le "bureau" de cette dernière garde donc le pouvoir, et pourra continuer à en gérer en privé les affaires, sans foutre grand chose par ailleurs, même dans l'application de leur génial programme électoral.
Les différentes parties se sont accordées sur une "réunion" informelle afin d'aplanir les différends. Ça n'engage à rien, mais ça gagne du temps. Alain Bompard (absent) a été remplacé au poste de vice-président par Jean-Louis Triaud, le président bordelais. Patrick Proisy s'est fait tirer l'oreille pour ses accusations calomnieuses (voir La vile croisade de Patrick Proisy ). Fermez le ban.

Logique sportive
Est-ce un hasard? Les tours des Coupes européennes disputés la semaine passée ont sacrifié les clubs italiens et français (seul Edmilson nous vengeant quelque peu de ces scénarios pourris), et porté au pinacle leurs homologues espagnols. Merveilleux football espagnol, monde idéal sans contrôle de gestion, sans dopage, sans justice sportive, sans journalistes suspicieux, épargné par les affaires comme la France par le nuage de Tchernobyl. Les temps présents consacrent logiquement ce football de club qui réussit à transformer les compétitions en courses à handicap (pour les autres), avec ses effectifs aberrants, ses transferts irrationnels et ses déficits abyssaux.

SASP mon amour
Le décret d'application de la partie de la Loi Buffet concernant le statut juridique des clubs professionnels est enfin paru, mais nos patrons de clubs ont moins marqué leur satisfaction qu'ils n'avaient manifesté leur impatience les mois précédents. La ministre conservait cet carotte sous le coude depuis près d'un, peut-être irritée de l'opposition presque déclarée des dirigeants du football professionnel, peu reconnaissants de ses efforts pour le maintien des subventions des collectivités territoriales ("privilège" national dont ils se vantent peu) et acharnés à vouloir ignorer sa loi (propriété collective des droits de télévision, impossibilité de coter les clubs en bourse etc.). Les clubs auront donc la possibilité de passer en SARL ou en SASP (Société anonyme sportives professionnelles), qui seront liées aux associations "mères" selon un schéma précis. Les clubs auront donc la possibilité de distribuer des dividendes à leur actionnaires, ce qui devrait faciliter l'arrivée des investisseurs. On attend donc les mirobolants tours de table que les Louis-Dreyfus, Aulas ou Martel nous promettaient.

Musique classique
Les France-Allemagne sont éternels, tout comme le système capillaire de Rudi Völler qui va entretenir certains clichés sur le look germanique (notons que les débats sur la coupe de cheveux des joueurs, sujet essentiel s'il en est, occupent un fil de discussion entier sur le forum ("Sondage"). Championne du monde des affaires scabreuses et des guerres internes, échouée comme une baleine lors des deux dernières compétitions internationales, la Mannschaft reste un adversaire contre lequel on n'a pas du tout envie de perdre. Mais alors pas du tout.
Sans verser à notre tour dans ce sport national qu'est la critique du sélectionneur, revenons sur un sujet d'interrogation récurrent dans ces pages, à savoir la confiance inaltérable accordée à Philippe Christanval, dont seule la blessure a permis la sélection pourtant plus logique de Silvestre. L'adage selon lequel il faut jouer dans un grand club étranger pour fréquenter Clairefontaine est ici contredit. Il ne s'agit pas non plus de charger le jeune défenseur monégasque, qui fait de dures classes cette saison, et dont la marge de progression est évidente. Mais ce crédit renouvelé étonne d'autant plus que le joueur semble justement ne plus progresser, et qu'on ne l'a même jamais vu vraiment briller. Pur produit de la DTN (dont on ne louera jamais assez le travail), il bénéficie peut-être d'une indulgence supérieure de la part de techniciens peu habitués à se tromper et qui ne veulent pas lâcher leur poulain. Ce choix pourra être couronné plus tard, mais il est permis aujourd'hui de se demander s'il ne joue pas contre Christanval, qui aurait éventuellement plus besoin de l'électrochoc d'une éviction temporaire. Mais bon, toute polémique est inutile, sinon il faudra parler de Karembeu. Et par pitié, ne parlons pas de Karembeu.
Quant à notre ami Youri, omniprésent dans tous les médias lors des dix jours qui ont précédé le rassemblement des Bleus, il s'éclipse déjà, blessé. À ce propos, vous n'avez pas réagi aupsycho-test de djorkaevité. C'est parce qu'il était nul ou que vous en avez marre de nos satires du Snake? On tâchera en tout cas de renouveler l'exercice pour d'autres personnalités du football.

Réactions

  • le consul le 02/03/2001 à 00h00
    milles excuses mon message visait eXcess

  • GMAN le 04/03/2001 à 00h00
    Je me disais aussi ... Je comprenais pas le message vu que je ne suis ni lyonnais, ni fin d'esprit ...

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