Si vous saisissez votre mot de passe PUIS votre e-mail, vous aurez la confirmation que ça n'a aucun effet particulier. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

La Gazette de la L1 : 10e journée

Auteur : Alexandre Lagazette le 24 Oct 2017

 

  

Les résultats de la journée


AS Saint-Étienne 0 - 1 Montpellier Hérault SC
AS Monaco 2 - 0 SM Caen
Amiens SC 1 - 0 Girondins de Bordeaux
Angers SCO 0 - 1 Toulouse FC
FC Metz 1 - 2 Dijon FCO
Nantes 2 - 1 EA Guingamp
Stade Rennais FC 1 - 0 LOSC
OGC Nice 1 - 2 RC Strasbourg Alsace
ESTAC Troyes 0 - 5 Olympique Lyonnais
Olympique de Marseille 2 - 2 Paris Saint-Germain

 

 

Le Classement en relief

Il est là, disponible pour sept championnats.

  

 

 

 

 

 

Les gestes

Karl-Johan Johnsson parvient en moins d'une minute à faire passer le FCNA pour une bonne équipe et Cardinale pour un gardien convenable. Et vous, vous faites le pont?

 

L'inspiration d’Alexis Blin, qui, d'une aile de pigeon, transforme un ballon anodin en belle passe décisive.

 

Toujours dans les ailes de pigeon, celle de l’Angevin Guy Ngosso pour contrôler avant de marquer en pivot.

 

Le contre éclair en deux passes, dont celle lumineuse de Marcus Coco, des Guingampais pour le but de Razza Camara.

 

Le passement de jambes de Naïm Sliti qui laisse sur place Fallou Diagne avant de conclure d'une frappe placée.

 

Matthieu Dossevi qui dépose deux défenseurs dijonnais puis envoie un centre parfait sur la tête de Nolan Roux.

 

La sortie façon gardien de hand de Bingourou Kamara devant Alassane Pléa.

 

Le sauvetage au ras de son poteau de Tomas Koubek pour éviter un csc à Joris Gnagnon.

 

Le rush de Faitout Maouassa qui permet à Benjamin Bourigeaud de marquer et à Rennes de souffler un peu.

 

La reprise de la tête de vingt-cinq mètres de Chris Philipps, qui oblige Baptiste Reynet à s'employer.

 

La course de soixante-dix mètres de Memphis Depay pour soutenir Mariano, puis appeler le ballon dans la surface troyenne…

 

 

 

Contre n'importe qui, ça fait rire. Contre Rennes, ça fait but.

 

 

 

 


Les antigestes

… Mariano qui ignore cet appel et préfère partir en dribbles, qui provoqueront la passe décisive d’Oswaldo Vizcarrondo.

 

Le coup franc tiré n'importe comment par Giannelli Imbula, qui méritait tout sauf de finir en but pour Toulouse.

 

La passivité de la défense troyenne sur chacun des cinq buts qu'elle encaisse.

 

Le cafouillage de la défense stéphanoise, perdue sans son capitaine.

 

Rony Lopes qui se voit contraint d'inventer un antigeste technique pour manquer son face-à-face idéal avec Rémy Vercoutre, en marchant sur le ballon avec un pied tout en réalisant une feinte de frappe avec l'autre.

 

Le quatuor de statues messines qui regarde Cédric Varrault marquer tranquillement de la tête.

 

Le tacle non-maîtrisé du Lillois Hamza Mendyl sous le nez de l'arbitre-assistant.

 

Thomas Mangani qui gâche une belle combinaison angevine en tirant sur la barre à dix mètres du but sans opposition.

 



 

 

Le match qu'il ne fallait pas rater

On succombe à la facilité, bien aidé par le bon match des Olympiens et le coup franc (encore une fois) décisif de dernière minute pour mettre en avant un match à ne pas manquer ce week-end! Petit florilège pour faire parler l’imaginaire avant un résumé vidéo:

 

L'ultimate fight remporté par Clinton Njie face à Adrien Rabiot, récompensé par un but, seulement quelques minutes après son entrée en jeu.

 

Les remontrances arrogantes de Neymar envers l'arbitre et la chute grossière de Lucas Ocampos sur la réaction de l’attaquant parisien.

 

Le coup franc d’Edinson Cavani qui vient parachever d'une manière exquise cette tragédie en deux actes par ce que l'on pourrait qualifier de Dehu Sex Machina.

 

 

 

  

 

 

 

Les minutes

La minute "happy hour" de Thomas Leonard:
Un coup franc obtenu, un péno offert. Falcao en profite et Caen trinque.

 

La minute suisse de Lucien Favre:
"Il faudra gagner des matches à la raclette". (conférence de presse)

 

 

 

 

Les observations en vrac

En reproduisant ce type de prestations, Strasbourg va devenir l'équipe à regarder pendant les multiplex du samedi soir.

 

Capable d'écraser Monaco et de perdre contre les trois promus, Nice est le nouveau cauchemar des joueurs de Loto Foot.

 

Dans les tribunes de La Beaujoire, on s'échange des gnons. Imaginons un peu que le club ait fait une mauvaise entame de championnat, on n’image pas l’ambiance…

 

On l'a vu prendre un cachet en début de rencontre, et en effet: Alban Lafont a fait un match de malade.

 

 

 

"Alors, si je focalise bien sur le point d'impact et que je concentre la force de tout mon corps, je dois pouvoir arriver à briser Contento en deux rien qu'avec mon front." 

 

 

 
 

Les stats

Après dix journées, on peut tirer les premiers bilans. Radamel Falcao, avec treize buts, est la septième attaque de Ligue 1, ex æquo notamment avec Saint-Étienne et Nice. Recruté pour soixante millions d’euros, soit environ l'équivalent des budgets de ces clubs, et du septième budget du championnat, on peut donc considérer qu'au classement des buteurs, la valeur d'un joueur est sensiblement égale au budget d'un club. À ce compte-là, Neymar ressemble fortement à un flop, c'est statistique!

 

À noter que le top 7 rassemble les sept clubs les plus titrés de l'histoire de la L1 et totalisent cinquante-quatre titres (ASSE: 10 / OM: 9 / FCN: 8 / ASM: 8 / OL: 7 / FCGB: 6 / PSG: 6).

 

Les jeunes pousses, la suite (voir Gazette de la 7e journée). Quels gamins nés en 1999 ou après se sont distingués en L1 lors des dernières journées? Depuis un mois, la Ligue 1 a donc vu s’ébrouer sur ses vertes pelouses: 

 

 Lilian Fournier (1998/Metz), qui a eu le privilège de remplacer Nolan Roux a la soixante-seizième minute contre Saint-Étienne. Courage à lui. Il avait déjà joué avec les pros – et marqué un but – contre Charleroi en amical quelques jours plus tôt.

 

Hicham Mahou (1999/Nice), qui a fêté sa quatrième apparition en Ligue 1 contre Strasbourg ce week-end. Il avait découvert les pros l’an dernier en coupe d’Europe contre Krasnodar.

 

Malang Sarr (1999/Nice). Après six mois stratosphériques en 2016, puis six mois à la cave en deuxième partie de saison, le défenseur niçois galère à se faire une place dans les compos de Lucien Favre. Il était de la déroute 4-2 contre l’OM début octobre. Quatre matches seulement cette saison, mais déjà trente apparitions en Ligue 1, à même pas dix-neuf ans.

 

Ignatius Ganago (1999/Nice). Encore un Niçois, le jeune attaquant formé à l’École de Football des Brasseries du Cameroun a déjà démontré qu'il était habitué à la pression: il marque son premier but contre Monaco le 10 septembre, pour son premier match en Ligue 1. Depuis, il a cumulé trente-neuf minutes de jeu en trois apparitions. Il a signé cet été chez les Aiglons.

 

Nicolas Janvier (1998/Rennes). Habitué des équipes de France de jeunes, il compte dix matches de Ligue 1, le premier remontant déjà à décembre 2015 contre Caen. À l’époque, Philippe Montanier entraînait le club, Janvier avait remplacé Quintero, buteur ce soir-là. Abdoulaye Doucouré, Ousmane Dembélé et Cheick Mbengue étaient titulaires. Une autre époque.

 

 

 
 

Les stats avancées

Le Paris Saint-Germain a tiré dix-sept fois à la suite d’une passe en profondeur.

 

Pourquoi c’est important? Parce qu'en Ligue 1, 28% de ces tirs sont convertis en but contre 9% pour les autres tirs dans le jeu (hors coups de pied arrêtés). 59% des tirs assistés par une passe en profondeur sont des occasions nettes contre 12,5% des autres tirs.

 

Paris est très largement l’équipe la plus concernée avec ces dix-sept tirs assistés par des passes en profondeur. L’équipe suivante est Marseille avec huit tirs. Paris représente 21% de ces situations en Ligue 1. Seules cinq équipes ont atteint ce total sur toute la saison 2016/17 (Paris déjà devant avec trente-deux tirs).

 

Cavani est celui qui en profite le plus: sept tirs et trois buts. Les nouveaux venus Mbappé et Neymar font partie des principaux artisans de cette explosion: trois tirs et une passe clé pour le Français et, surtout, deux tirs et sept passes clés pour le Brésilien.

 

(Chiffres et rubrique de Julien Assunçao de cotestats.fr).

 

 

 

 
 

Le coin fraîcheur

Le courage de M. Buquet qui donne un carton rouge à Neymar et tient son match à la perfection, ce qui est rarement facile entre l’OM et le PSG.

 

La classe rare de Philippe Hinschberger qui n'affiche aucune aigreur et montre un attachement sincère à ses joueurs et son club alors même qu'il est viré.

 

 

 

 

Le championnat à l'envers

Cette journée du championnat à l'envers constituait probablement un premier tournant puisqu'elle voyait s'affronter entre elles six des sept équipes occupant la tête du classement.

 

Metz ne comptant que trois points d'avance sur son banc de dauphins, son statut de seul leader était en jeu en cette journée. Mais les Lorrains semblent totalement insensibles à la pression et n'ont jamais été en danger, maîtrisant leur adversaire de bout en bout malgré une petite erreur de Nolan Roux (peut-être l'un des maillons faibles de cette équipe) juste avant la mi-temps, vite rattrapée au retour des vestiaires cependant. Comme on le pressentait la semaine dernière, les performances messines ne sont pas passées inaperçues et c'est donc privés de Philippe Hinschberger que les Grenats devront désormais tenter de faire fructifier leur fantastique début de saison à l'envers.

 

Peut-être en raison, pour les moins jeunes d'entre nous, de la série TV de la fin des années 60 "Flipper", le dauphin jouit d'une réputation d'animal pacifique et amical. C'est pourtant à un combat entre deux spécimens du genre que les spectateurs du Roazhon Park étaient appelés à assister samedi, un combat de dauphins sur un (ancien) cimetière indien donc. Un spectacle assurément particulier, dont on ne savait trop quoi attendre tant les deux équipes ne semblent pas à leur place. Puisqu'il fallait que l'un des deux déçoive, doit-on vraiment s'étonner que ce soient les Rennais qui s'y soient collé? Probablement déstabilisés par le psychodrame qui a ébranlé le club en début de semaine autour du vrai-faux renvoi du président et de l'entraîneur, ils se sont mis à la faute très tôt dans le match et ne sont jamais parvenus à revenir à hauteur, face à un adversaire trop heureux de profiter de l'aubaine pour s'emparer de la deuxième place du classement.

 

Enfin, à Nice, malgré un réveil tardif impulsé par le défenseur Ernest Seka, les Strasbourgeois ont subi la loi d'Aiglons pourtant dominés, principalement en raison des carences d'un Nuno Da Costa doublement fautif. Les Alsaciens rejoignent donc Dijon, Rennes et Amiens pour former une troupe de quatre prétendants à la place de barragiste.

 

La semaine prochaine, aucune des rencontres n'opposera entre eux, l'un des sept premiers du championnat à l'envers; chacun aura donc certainement à cœur de ne pas laisser, à distance, ses concurrents prendre de l’avance.

 

 

 

 

Les mots croisés

 

Horizontalement:
1. Real du nord.
2. Gagne toujours à la fin.
3. Terrible Nicolas.
4. Lions.
5. Avec la vidéo le foot la perd / Trente-cinq ans une saison de Serie A , mais huit buts en Serie B l'an dernier.
6. Défenseur passé par Dortmund et Karabukspor / Journal d'obédience madrilène.
7. Valise.
8. Trouvée fréquemment pendant les contrôles anti-dopages / Si Lolo avait joué à Cassis.
9. Diminutif d'un canton Suisse / Coûte cher et est vide la plupart du temps.

 

Verticalement:
1. Joueur qui roque.
2. Sept fois de suite / Prénom d'une légende écossaise (à l'envers).
3. Seedorf.
4. Le club de Carl Zeiss / Les Féroés.
5. Nigérian au nom rigolo.
6. La fin d'un grand Michel / Club grec désordonné.
7. Unique capitale UEFA jamais championne dans son pays / (Edgar) Davids centre droit.
8. District Drôme-Ardèche / Club camarguais singulier.

 

La réponse est ici.

 

 

 

 

Le championnat vu par Twitter

 

 

 

Merci à De Gaulle Volant, Di Meco, dugamaniac, Mama, Rama & Papa Yade, matthias, Mik Mortsllak, Moravcik dans les prés, revlog, Yul rit cramé pour leurs contributions. Les mots croisés sont de Parkduprince, le championnat à l'envers de Portnaouac, la compilation de AKK rends tes sets et les lucarnes sont de Gouffran direct et de McManaman.

  

Réactions

  • Jamel Attal le 24/10/2017 à 16h10
    @damirez

    Un tweet et une réponse, pas tout à fait une apologie en dix points du jet de projectiles (fussent-ils des récipients à demi-vides, car l'on sait les dommages cérébraux irréversibles qu'une canette vide avait occasionnés à Jean-Pierre Papin).

    Mais je comprends l'émotion devant cette profanation du terrain de jeu assortie d'une atteinte à l'intégrité physique de Neymar da Silva Santos Júnior, déjà mise à mal par André-Frank Zambo-Anguissa, et je présente les excuses de l'institution aux lecteurs que ces messages ont légitimement choqué-e-s.

    Rien ne peut justifier le relativisme qui conduit à minorer ces voies de fait en rappelant les OM-PSG du passé et leur ambiance ô combien plus délétère.

    Jeter un œuf, c'est jeter un bœuf et il n'aurait pas fallu affecter une telle désinvolture – pas plus pour ces exactions balistiques qu'envers les doigts d'honneur adressés au Brésilien par des garnements pré-pubères. Qui sait où peut finir un majeur dressé?

  • damirez le 25/10/2017 à 11h56
    Jamel Attal
    24/10/2017 à 16h10

    @damirez

    Un tweet et une réponse, pas tout à fait une apologie en dix points du jet de projectiles (fussent-ils des récipients à demi-vides, car l'on sait les dommages cérébraux irréversibles qu'une canette vide avait occasionnés à Jean-Pierre Papin).
    ------------------

    Ou les avions en papier sur le crâne de Pascal Dupraz.



  • Matu-Verratti-Vieira-Touré-Clément-Cearà le 25/10/2017 à 14h47
    Pascal Dupraz souhaiterait te repondre :
    « Malheureusement, ou heureusement pour toi, tu (qui te moques de ma réaction) ne peux pas comprendre tout ça. Si je suis fautif pour avoir reçu un projectile sur la tête pendant un match de football, je m’en excuse auprès de ta caste de nantis. »

  • theviking le 30/10/2017 à 15h20
    Pas mal le Lolo + Cassis des mots croisés.

La revue des Cahiers du football