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Liga : le ballon qui roule sur l'or

Chronique espagnole #1 – Les forces en présence sont des puissances financières de l'autre côté des Pyrénées: visite guidée de ces châteaux en Espagne…
Auteur : Ernest Macià, à Barcelone le 17 Sept 2004

 

Voici quelques clés pour comprendre ce qui ne va pas se passer en Espagne cette saison. Vous savez, la logique et le foot, ce mariage que personne n’a encore compris...

LE "G4" ET LES AUTRES… Real Madrid L’intelligence, c’est la faculté d’adaptation. José Antonio Camacho poursuit cette intelligence, mais pour le moment, elle est plus rapide que lui. La réussite ou l’échec ne sont séparés que par le facteur psychologique et une bonne accommodation des Zidane, Morientes, Raul, Ronaldo, Figo, Woodgate, Owen... Pour le moment, l'entame de la Ligue des champions a été le début rêvé… pour son rival. Une seule question: comment soutenir ce mastodonte une année de plus sans gagner aucun titre? Son président Florentino Pérez est comme un médecin d’avant-garde qui travaille a distance: "Posez le téléphone sur la poitrine du patient pour le diagnostic". FC Barcelone "La ligne est lancée, attendons que le poisson morde!" doit penser le président Laporta. Les Catalans sont parvenus à réunir Déco, Ronaldinho, Eto’o et Giuly sous le même toit. Ça devrait suffire pour ne pas connaître le même échec que lors des dernières saisons, durant lesquelles le Barça a dû prématurément se faire porter pâle. Mais reste à savoir si l’équipe va remplir le vide laissé par Davids, retourné en Italie (Inter), et si l'on va retomber dans les mêmes erreurs: Ronaldinho et seulement Ronaldinho, ou l'insistance sur une attaque sans ailiers, par exemple. La Champions League est le plat de résistance cette année. Un grand couvercle, mais rien dessous? Valence CF Valence possède une des paires de récupérateurs les plus performantes de la L1 espagnole: Baraja et Albelda. Le reste, hormis quelques tentatives d’italianisation du jeu offensif, est sculpté dans le même bois: une défense très solide, des couloirs très puissants et le talent d’Aimar, qui associé au pouvoir de buteur de Mista, doit assurer aux chés une conduite confortable. Deportivo de la Corogne C’est une histoire à part. Personne n’a entendu parler de Ruben ou Momo (qui vont rejoindre Albacete sous cession). Adepte de la continuité, le Deportivo n’a recruté que l’envie d’être en haut du classement. Pas de nouveaux joueurs, la même philosophie, et toujours un président qui se mêle de tout... Augusto César Lendoiro a à son actif une trajectoire impeccable. Grâce à lui, le Depor a non seulement remporté une Liga – le seul championnat de l’histoire du club — mais s'est aussi hissé dans la catégorie G4 du foot espagnol. La Corogne espère en récolter les fruits en "zone Champions" au mois de juin prochain. Mais cette fois-ci, il faudra lutter contre la monotonie et l'absence d’un milieu droit que l’entraîneur — Irureta — n'a cessé de demander. Légitime défense Moins spectaculaires mais plus pragmatiques et défensifs, l’Atlético de Madrid (17 millions d'euros) et le Betis, Vila-Real et Séville (ayant doublé leur budget) se présentent comme des intermédiaires entre gouverneurs et gouvernés. Numancia, Athletic Bilbao, Racing Santander et Albacete sont le contrepoids des riches: aucun de ces clubs n’a rien dépensé. Coût zéro. LES TENDANCES DE LA LIGA… Zidane et Giuly, pas seuls En ce qui concerne les footballeurs français, deux choses. Des cinq-cents inscrits en L1 espagnole, onze sont ressortissants français. À savoir : Zidane (Real Madrid), Giuly (Barcelone), Sissoko et Butelle (Valence), Luccin (Atlético de Madrid), Delporte (Osasuna), Bréchet (Real Sociedad), Domoraud et Domi (Espanyol Barcelone), Pignol (Numancia) et Viaud (Albacete). En Espagne, la plupart des clubs ont cessé de recruter continuellement des joueurs communautaires et ont fait un pari sur les jeunes du pays. Un recul, ou une évolution? En ce cas, jusqu’où? Haut les mains ! Personne… L’ennemi a disparu. Après la signature du nouvel accord télévisuel il y a un an, le vent tourne pour les clubs riches de la Primera División espagnole, qui se sont mis en frais comme lors de la saison 2000-2001 où la dépense en recrutement avait été supérieure à celle de la saison précédente. Le premier symptôme est la diminution des plaintes déposées par l’Association des Footballeurs Espagnols (AFE) concernant les clubs qui ont des dettes envers leurs joueurs. Il faut souligner qu’en juillet 2003, la Ligue estimait à 1.625 millions euros le montant que les clubs leur devaient. Mais non seulement les sociétés ont été capables de finir leurs exercices financiers en équilibrant leurs comptes, mais encore ont-elles pu consacrer 219 millions euros aux achats des Owen, Eto’o, Déco, Samuel, Giuly... La somme dépasse de104 millions euros celle de la saison 2003-2004, mais il faut tenir compte du fait que ces dépenses n’ont été effectuées que par les géants de la Liga: le Barça vient d’investir 60 millions euros, 15 de plus que la saison antérieure. Le Real Madrid, deuxième dans ce classement, a dépensé 57 millions euros cette année, soit 28 millions de plus. Et encore Valence, qui a dépassé toutes les prévisions avec 60% d’argent liquide en plus dépensé pour Di Vaio, Moretti, Caneira, Corradi ou Fiore. Barça confidentiel Depuis douze mois, la porte du bureau central du Camp Nou a été ouverte vingt-sept fois, dont la moitié au mois de juin dernier. Quelques perles de l’époque pré-Laporta ont été transférées ou cédées pour alléger l’effectif et surtout les finances. Ces joueurs ont effectué le trajet inverse pour ne pas avoir su, ou pu, convaincre leur famille d’accueil de les retenir, à moins que celle-ci — dans le cas Saviola — n’en ait pas eu les moyens. Dès cette année, tout le monde dans le vestiaire catalan reçoit un salaire fixe et une part variable, calculée sur la base des matches joués (titularisant 60% des matches), des titres gagnés (à raison de 0,5 millions euros chacun) pour autant que le club finisse classé en zone Champions. Pour l’heure, seuls Puyol et Gerard échappent à cette logique. Le premier, devenu symbole de la Catalogne, résiste encore aux minces tentatives des dirigeants, qui en cas d’échec n’ont rien à justifier. Puyol vient de refuser une offre du Real Madrid: 8 millions d’euros par an, presque le double de son salaire à Can Barça (4,5). Gerard aussi est encore dans l’expectative même s’il n’ignore pas que son temps de jeu ne sera pas des plus appréciables s’il décide d’honorer sa dernière année de contrat, qui expire en juin 2005. La moitié du budget du Barça pour cette saison (50 sur 100 millions) sert à nourrir les Ronaldinho (4 millions), Eto’o et Déco (2,5), Giuly et Edmilson (1,7) ou Belletti et Silvinho (1). Pauvres hères!

Réactions

  • JPDarky le 17/09/2004 à 19h59
    lien > J'avais imaginé de poser la question sur un site plus discret mais une connaissance qui est redac' chef dans une gazette municipale m'en a prestement dissuadé.

    C'est pas tres Gentil, ly faudry arryty d'ecrire des conneries maintenant, donc revenons au sujet, c'etait quoi le sujet ? Ha ouais, le foot espagnol. C'est genial, y'a ZiZou qui joue, ca dechire trop.

    Il n'empeche, en Espagne, y'a Patrick Fort, et lui, rien que pour lui, le championnat espagnol du coup c'est plutot bien. Et la, y'a pas de second degre, ironie ou quoi ou caisse. Patrick, si tu m'entends...

    Blourg

    JPDarky

  • Envert le 17/09/2004 à 21h19
    Les 17 ME pour l'athletico... c'est pas le budget mais plutot ce qui a été dépensé pour le recrutement, non ?

  • El mallorquin le 18/09/2004 à 21h01
    je crois aussi que c'est l'enveloppe utilisée pour le recrutement.
    Sinon j'ai pas tout compris à certaines expressions, mais c'est intéressant.

  • pabloaimar le 21/09/2004 à 16h57
    En ce qui concerne Valencia, les arguments avancés sont incorrects puisque Caneira est prêté, tandis que Corradi et Fiore viennent en remboursement des 17M€ dues au club valencian par la Lazio Roma pour le transfert non payé de Gaizka Mendieta.

    Quant aux comptes équilibrés des clubs espagnols, l'explication me paraît également un peu brouillonne vu que, bien que les dettes n'aient pas augmenté voire baissé, beaucoup de clubs espagnol restent gravement déficitaires à ce jour, à l'instar de leurs voisins italiens.

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