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Le feuilleton de la L1, épisode huit

Mélodrame au Vélodrome, but foireux de Pauleta, castings improbables, déclarations et commentaires pour l'histoire… C'est l'épisode à la joie de l'incontournable feuilleton.
le 1 Oct 2003

 

La synthèse qui n'oublie personne Avec trois victoires consécutives, le PSG se refait la cerise même si on trouvera à redire à une courte victoire péniblement acquise contre une AJA diminuée par les absences (mais un but de Pauleta vaut toutes les dominations dans le contexte parisien). Avec deux victoires consécutives, dont celle-ci, très large face à un RCL en perdition, l'OL est carrément revenu à une troisième place plus conforme à ses ambitions, cédée par des Niçois refroidis au Vélodrome. Avec une victoire consécutive, les Girondins espèrent revoir le jour et le haut du classement. Leurs adversaires ajacciens ne parviennent plus à renouer avec les bonnes sensations de leurs succès des deux premières journées. Ces regains de forme n'affectent en rien des Monégasques qui ont tranquillement disposé du TFC pour se maintenir en tête et conserver la meilleure attaque avec une moyenne de deux buts par match. Derrière Nice s'étend un arrière-pays d'équipes encore irrégulières, comme Strasbourg et Nantes, ou Bastia et Sochaux qui s'opposaient ce week-end — les équipes recevantes l'ayant emporté. Lille persiste dans la désillusion en concédant le nul à Montpellier dans les dernières minutes. En obtenant un frustrant partage des points à Metz (égalisation des Lorrains dans le temps additionnel), Guingamp dépasse toutefois Toulouse au goal average, histoire de mettre un semblant d'animation dans une zone de relégation où Le Mans persiste à perdre, même contre Rennes.

Alain Perrin a le matériel qu'il faut pour rester glacial en toutes circonstances.
Autogestion à la marseillaise En l'emportant dans les ultimes secondes sur un penalty contesté par des Niçois mal récompensés de leur prestation, les Marseillais se sont évité l'épisode de "crise" sportive que n'auraient pas manqué de diagnostiquer les médias au terme d'une série de trois résultats décevants. L'OM souffre-t-il du syndrome post-euphorique qui atteint parfois les équipes après une large victoire (Le Mans, 5-0)? Sa première mi-temps alarmante contre Nice contribue en tout cas à modérer les espoirs nés d'un bon début de saison — qui a cependant bénéficié d'un calendrier relativement favorable — mais il est aussi permis de voir dans cette victoire rageuse la naissance d'un groupe. Faut-il, comme l'an passé, donner raison à Alain Perrin lorsqu'il minore les qualités de son groupe ou lui reprocher de dévaloriser ses joueurs un peu trop systématiquement? Dans les heures ayant suivi la rencontre, le débat sur la "méthode Perrin" a en tout cas été ouvert et les interprétations se sont multipliées à propos du mutisme de l'entraîneur à la mi-temps dans le vestiaire et son refus de se présenter en salle de presse à l'issue de la rencontre. De L'Équipe TV à L'Équipe, en passant par quelques autres rédactions, les histoires et les spéculations ont couru (passons sur les incidents qui seraient survenus entre l'entraîneur et le président marseillais). Le coach, ulcéré par les déclarations de Vedran Runje dans France Football à la suite de la défaite face au Real (le gardien refusait de voir les joueurs assumer seuls la responsabilité de la défaite et désignait des choix tactiques contestables), aurait laissé ses troupes composer eux-mêmes l'équipe et gérer l'ensemble de la rencontre. Cette expérience d'autogestion forcée, si elle est vraie (au fait, qui a décidé des remplacements?), est plutôt intrigante, car elle pose la question des motivations de Perrin. Cherchait-il le rapport de force, quitte à prouver par l'absurde (une défaite) que ses choix ne devaient pas être remis en cause? Dans ce cas, la victoire doit-elle être interprétée comme un camouflet pour lui? N'en sachant pas plus, nous vous laissons vous démerder avec la polémique.

Paul Le Guen : "On ne va pas faire la fine bouche". A qui le dis-tu?
Les observations en vrac Effet PSG : Pauleta ne marque plus que des buts à la Cardetti. Un mètre de détente verticale : Darcheville ruine des années de certitudes scientifiques sur la pesanteur terrestre. Rigobert Song avant Lyon-Lens : "En gagnant ce match on parlera de nous". En le perdant aussi finalement. On sait maintenant à quoi sert Bruno Rodriguez : tenir le résultat quand Lens est mené 4-0. Personne n'a prévenu Bedenik qu'en L1, il faut plonger pour arrêter les frappes? Première entrée en jeu de Sartre à Lyon. Qu'il fasse gaffe, Coupet n'aime pas trop les intellos de gauche. Les performances de Marlet apportent-elles la preuve que le championnat anglais est complètement nul?

Claude Puel teste son nouveau système défensif.
La rencontre à organiser Une discussion entre Santini (trois mots à la minute) et Adebayor (trois mots à la seconde). La grosse colère de l'introverti Claude Puel met un petit coup de pied dans le banc lillois. Le gros déconneur Jérôme Alonzo (Le Parisien) : "Halilhodzic m'a demandé si j'étais prêt, pour plaisanter je lui ai répondu que non. Après je lui ai dit ok coach, je peux y aller". Le geste technique Le contrôle de la poitrine de dix mètres par Abdoulaye Meïté. L'expression du mois "Il va falloir rebondir".

Frédéric Piquionne est prêt à interpréter la Princesse Leia dans le prochain épisode de Star Wars.
Le plat du jour "Albert Emon (AFP) : "Un match que l'on a arraché avec nos tripes". Didier Drogba (FF): "On a montré qu'on avait des tripes". Antoine Kombouaré (L'Équipe) : "On est allé chercher cette victoire au fond de nos tripes". L'action de but du jour Le coup franc dans la lucarne. La rengaine du jour Le but pendant le temps additionnel. La synthèse du jour Le coup franc de Carotti dans la lucarne marqué avec les tripes pendant le temps additionnel.

Didier Deschamps prépare le casting de "Happy Days, le retour".
La déclaration mathématiquement erronée Lilian Laslandes (C+) : "On a perdu deux points précieux dans les arrêts de jeu". La déclaration moyennement française Guy Lacombe (C+) : "L'équipe bastiaise a toujours été à la limite d'entre l'agressivité et l'au-delà". La déclaration psychosociologique Jérôme Alonzo (Le Parisien) : "Nous devons améliorer notre maîtrise comportementale". La déclaration autocritique (1) Thierry Goudet (L'Équipe) : "Avec quinze buts encaissés et deux points, on paraît idiots". En fait, c'est surtout la faute de ce maillot atroce. La déclaration autocritique (2) Jérôme Alonzo (Le Parisien) : "Ça arrive de passer au travers". Ça arrive aussi à la balle de te passer au travers.

Guy Lacombe pressenti pour la reprise de "Vol au-dessus d'un nid de coucou".
La question métaphorique Stéphane Guy à Edouard Cissé (C+) : "Vous vous sentez bien sur le Rocher". C'est donc pour ça que les supporters parisiens le traitaient de mollusque. Le commentaire incendiaire Stéphane Guy : (C+) : "Un Brésilien a flambé à Gerland". Tant que ce n'est pas un Iranien. Le commentaire pubien Denis Balbir (C+) : "Le centre d'Ocokoljic va friser la barre de Roma". Tant qu'elle ne défrise pas celle d'Adebayor. Le commentaire qui ne respecte pas les consignes de sécurité Philippe Bruet (C+) : "C'est la première fois qu'on dépassait les 40.000 personnes dans les tribunes Boulogne et Auteuil". Le commentaire pas très indulgent David Berger (C+) : "Rennes gagne laborieusement 2 à 0". Le commentaire exagératif Denis Balbir (C+) : "Les Monégasques essaient de contenir les assauts toulousains".

Vahid Halilhodzic a beaucoup travaillé pour porter les aventures de Droopy au petit écran.

Réactions

  • marco348 le 01/10/2003 à 11h15
    No Fun,
    je suis d'accord avec toi à 99%, mais un entraineur qui "abandonne" ses joueurs à la mi-temps ça n'arrive pas dans n'importe quel culb

  • SNOOPY le 01/10/2003 à 11h40
    C'est amusant et plutôt intéressant comme méthode de "management" - même si en fait ça ressemble plus à de la pédagogie un peu infantile destinée à des jeunes garnements que le statut de vedette des médias et le confort d'une vie trop facile rend quelque peu imperméables à la rigueur et la discipline... "Vous ne voulez pas m'écouter ? Débrouillez-vous tout seuls !" Méthode déjà utilisée à Troyes, avec succès semble-t-il... Une page entière de l'Equipe du jour est consacrée à cela, pour une fois c'est assez intéressant. Conclusion de la nalyse équipienne : soit Perrin a voulu souder le groupe en laissant les joueurs face à leurs responsabilités (dans ce cas c'est réussi), soit il a voulu leur démontrer que rien n'est possible sans lui (dans ce cas c'est raté). Par ailleurs, certains ex-joueurs troyens affirme que c'est une méthode de Perrin pour "se mettre à l'abri et laisser les joueurs assumer" en cas d'échec. Sans doute est-ce un peu tout cela à la fois...

  • Guilmour le 01/10/2003 à 13h21
    Perrin est avant tout un manager à mon sens, ensuite un recruteur et pour finir un entraineur, à l'OM ce qu'il faut avant tout c'est un manager, un gars qui sait gérer les pseudos stars qui viennent gambader à la commanderie, l'entraineur tout le monde s'en fout, on verra bientôt si c'est un bon manager ou pas...

  • Eloy* le 01/10/2003 à 15h00
    En regardant Lyon-Lens, je me suis dit qu'on allait avoir droit avec une vignette dédicassée à Peggy Luyindula et sa nouvelle coiffure, avec commentaire du genre "Après la pub sur les maillots, Renault Trucks, communique sur un nouveau support", malheureusement, Fred Piquionne avait déjà surenchérit...

  • Flying Welshman le 01/10/2003 à 16h14
    Je trouve que ce feuilleton était particulièrement extraordinaire (notez bien l'indigence logique de cette expression).
    Coupet et Sartre, et surtout le rôle de B. Rodriguez...
    EXCEPTIONNEEEEEEEEEEEEL comme dirait Balbir.

  • Jack MalFaizant le 01/10/2003 à 16h15
    Tiens, un truc auquel je pensais ce matin en allant au travail, c'est qu'à l'époque de la Fac et des cheveux sur la tête, je me disais "chic, on est mercredi, c'est Charlie", maintenant je me dis "chic on est mercredi, c'est le feuilleton"...

  • snake le 02/10/2003 à 13h48
    "Les performances de Marlet apportent-elles la preuve que le championnat anglais est complètement nul?"

    Là, pas du tout d'accord. Marlet était un fantome à Fulham. Il a mis 10 buts en deux saisons là-bas, soit 5 buts par saison (ce genre de calcul n'est pas encore trop dur pour moi!).

    Bref, il s'est jamais baladé à Fulham, les supporters le trouvaient complètement nuls... CQFD.

    By the way, Morgan, are you there?

  • deco13 le 02/10/2003 à 16h01
    ouais c clair, Marlet n'a rien prouvé à Fulham, contrairement à Saha et Malbranque

La revue des Cahiers du football