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Fernandez à l'auberge Espanyol

En trouvant refuge dans le club catalan, l'ancien coach parisien pourrait donner un second souffle à une carrière dont la trace s'était perdue au Camp des loges...
Auteur : Eugène Santa le 1 Dec 2003

 

Il voulait voir le Nou Camp et il a vu Montjuïc. Après avoir rêvé de diriger le Barça, Luis Fernandez a finalement atterri, au début du mois d'octobre, sur le banc du deuxième club de la capitale catalane: l'Espanyol de Barcelone. Une formation en pleine crise, qui, après dix journées, occupait une triste position de lanterne rouge de la Liga. Présenté comme tel, le choix de Fernandez pourrait s'assimiler à une véritable tentative de suicide professionnel. En fait, en acceptant la proposition de Daniel Sanchez Llibre — le président du club — il s'est paradoxalement offert une opportunité unique de relancer sa carrière, après une fin de parcours chaotique avec l'équipe parisienne. Un atout : succéder à Clemente Car pour relever le challenge du sauvetage de l'Espanyol, Fernandez dispose déjà d'un atout dans sa manche : une succession relativement facile à assumer. L'ancien technicien du PSG prend en effet la place de Javier Clemente, dont la cote de popularité en Espagne est assez proche de celle d'un Juppé en plein hiver 95: chantre du bétonnage défensif, le Basque porte comme une croix son passage raté à la tête de la sélection espagnole, qu'il avait dû quitter après une défaite contre Chypre, quelques mois après l'élimination prématurée au Mondial 98. Un cuisant échec que ses passages calamiteux au Betis, à la Real Sociedad, à l'OM et à l'Espanyol — donc — n'ont pas permis d'effacer des mémoires. Dans ce contexte, Fernandez est accueilli comme le messie. D'autant qu'il arrive auréolé d'une réputation plus que flatteuse: ses performances en demi-teinte à la tête du PSG n'ont pas franchi les Pyrénées. Et l'ancien joueur du carré magique a laissé dans l'esprit des aficionados espagnols l'image d'un entraîneur capable de transformer une honnête sélection régionale — l'Athletic Bilbao — en vice-championne du pays. Rien de surprenant, donc, à ce que la presse locale ait salué avec emphase son arrivée dans la cité méditerranéenne. El Mundo Deportivo, qui suit quotidiennement l'actualité des deux clubs catalans, s'est ainsi fendu d'un article élogieux sur "le style Luis" : "Son caractère, son instinct footbalistique et ses méthodes de travail ont quelque chose de particulier. Le Français de Tarifa dirige son équipe comme il jouait : de la fraîcheur et du génie pour faire courir le ballon, un mélange de jeu à une touche de balle, de sacrifices et de volonté de gagner". Une opinion partagée par As : "Avec le Français, les joueurs de l'Espanyol travaillent plus et mieux". Une argutie qui ferait sourire plus d'un supporter parisien. Pas de pression Pourtant, c'est justement la différence de standing entre les deux clubs qui pourrait permettre à Luis de transformer son séjour catalan en success-story. Avec l'Espanyol, Fernandez retrouve un club au profil proche de ceux dans lesquels il s'était imposé par le passé. À l'Athletic Bilbao comme à Cannes, il avait d'abord réussi parce qu'on ne lui demandait justement pas de réussir. Pour ces deux clubs formateurs, les ambitions estivales se résumaient ainsi à se maintenir dans l'élite. De fait, les qualifications européennes obtenues par les deux formations avaient alors pris des allures de véritable exploit. À Barcelone, il lui faudra plus modestement sauver l'équipe de la noyade. Un défi à sa mesure, puisque Fernandez dispose d'un groupe de footballeurs besogneux comme il les apprécie. Aucune star à gérer: une aubaine pour un entraîneur dont les relations avec les joueurs à fort potentiel médiatique ont toujours été problématiques. S'il échoue, personne ne lui tiendra rigueur de ne pas avoir évité un désastre annoncé par un début de saison catastrophique. En revanche, s'il parvient à sauver l'Espanyol de la relégation, sa cote sera au plus haut dans toute la péninsule ibérique. De quoi entrevoir la prise en main d'un club prestigieux au sein de l'un des championnats les plus renommés de la planète. Nul doute que Fernandez avait pris en compte l'ensemble de ces paramètres avant de parapher son contrat.

Réactions

  • la rédaction le 02/12/2003 à 18h19
    >>obisnisti
    Deux corrections :
    "les petits brésiliens"
    ==> les petits Brésiliens

    "une seul star à Paris"
    ==> une seule star

    Nous invitons les lecteurs pointilleux à nous transmettre leurs précieuses corrections orthographiques via le formulaire "contact", afin de nous éviter cette opprobre récurrente et de décomplexer les lecteurs qui seraient éventuellement désireux de réagir, mais en seraient dissuadés faute d'une confiance totale en leur maîtrise de la langue française.

  • marshmalowmater le 02/12/2003 à 23h47
    "non, DE mouches..." ;-)

  • frenchy005 le 03/12/2003 à 00h26
    eh, Fiorèse comme star, c'est de cinéma dont vous parlez?

    Sinon, l'article manque un peu de l'humour légendaire des CDF, même si la réfférence à Juppé en 95 était pas mal.

    Pour le titre je vois que les cahiers ont suivi leurs leçons sur le journalisme sportif;)

  • Tom Bombadil le 03/12/2003 à 00h28
    Un peu court, et pas franchement éclairant... je rejoins l'avis de la Lokomotiv de Dallas.

    Sinon la rédac, vous avez honte quand la maîtresse rend les copies devant toute la classe ;) ?

  • jacky56 le 03/12/2003 à 10h31
    Je soutiens la rédac' qui est plus intéressante à lire que la plupart des réactions (c'est logique en même temps).

    c'est dit !






  • Axl le 03/12/2003 à 14h05
    Franchement, en tant que supporter parisien, j'espère de tout coeur que Luis va misérablement se planter à l'Espanyol (genre viré avant la fin du championnat) et qu'il ira se refaire au Qatar.

    Que ce type jouisse encore, parmi certains commentateurs et supporters, d'une image de marque un tant soit peu positive m'émeut au plus haut point.

    Il a été une plaie totale pour le PSG et même s'il parvenait à sauver l'Espanyol, il n'en resterait pas moins un sinistre psychopathe dont la sucette devrait être remplacée par une muselière.

  • Terran le 03/12/2003 à 14h55
    c'était bien "les petits brésiliens". c'est en anglais les majuscules aux nationalités. je vous aurais bien fait ça par la page contact mais en même tant, non.

  • Gilliatt le malin le 03/12/2003 à 15h01
    Non, non, Terran. On écrit bien "les Français", "les Anglais", les "Irakiens", "les Algériens", "les Suinamiens", MAIS "la langue anglaise" , ou "un restaurant libanais".

  • jacky56 le 03/12/2003 à 15h05
    terran> en même temps.

  • Flying Welshman le 03/12/2003 à 15h54
    Terran, je dis comme Gilliatt.

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