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Faire l'Autriche

Domenech a fait du neuf avec du Bleu, et du dix avec Nasri. Finalement, il valait mieux regarder ce match que celui de samedi, non?
> La nalyse : vive la gratuité !
> Nasri ou la baisse des droits de succession
> Les gars
> La minute pathologique de Jean-Michel Larqué
> Le Carnet de l'archiviste
> Le match vu du Forum
> Les observations en vrac
le 29 Mars 2007

 

L'important, c'est les trois points: 1) La victoire. 2) Le plaisir. 3) L'équipe de France a un avenir.

La nalyse : vive la gratuité !

On pourra s'étonner que l'équipe de France a présenté un visage et un jeu beaucoup plus cohérents contre l'Autriche – du moins en première période – que samedi contre la Lituanie... La qualité de l'opposition et la différence d'enjeu expliquent certainement ce delta: face à un adversaire très faible offensivement et pas vraiment intraitable en défense, cette équipe expérimentale a pu s'exprimer avec une certaine audace sans "payer cash" ses rares erreurs de jeunesse. L'enthousiasme a compensé la maîtrise, mais on doit souligner une première mi-temps marquée par un jeu vif, avec des relais et des décalages à une touche de balle, au milieu du terrain, qui ont permis de déséquilibrer le bloc autrichien tout en ménageant la qualité du spectacle.
Il a manqué un peu plus de variété et d'expérience pour tirer un meilleur profit de cette domination: les attaquants ont reçu un nombre insuffisant de ballons réellement exploitables, ce qui a obligé Anelka à se multiplier sur le front de l'attaque – à bon escient, mais en limitant la présence française devant le but.

Mais les enseignements de la rencontre se lisent moins dans son déroulement ou son schéma tactique que dans les perspectives qu'il offre à l'équipe de France. Il se trouve de célèbres VRP du G14 pour décréter l'absence d'intérêt de ces matches-là — quand en réalité ce sont les intérêts de leurs employeurs qui s'avèrent contraires à la "gratuité" des rencontres amicales. En offrant des capes et du temps de jeu à des footballeurs qui seront peut-être le futur de la sélection, mais aussi du spectacle aux spectateurs et téléspectateurs, un tel France-Autriche renoue avec des plaisirs simples, inscrit l'équipe de France dans une continuité et prépare son avenir. Cela vaut bien le risque incommensurable que quelques internationaux se froissent un muscle à cette occasion, ou que leurs entraîneurs s'infligent une jaunisse qui les empêchera de se présenter devant les caméras durant quelques semaines..



Nasri ou la baisse des droits de succession

nasri_130_autriche.jpgChez les oculistes, on parle de persistance rétinienne: la capacité de l'œil à conserver une image vue qui se superpose aux images que l'on est en train de voir. La titularisation contre l’Autriche de Samir Nasri derrière deux attaquants relève, elle, de ce que l’on pourrait nommer "persistance platinienne", spécificité devenue bien française qui fait perdurer le rôle du n°10 à l’ancienne, bien planté à l’intérieur du terrain entre les milieux défensifs et les avants.
Pourtant, l’histoire des n°10 en bleu s’écrit en pointillé. Si Jean-Marc Ferreri et Philippe Vercruysse ont bien tenté de prolonger la tradition, l’équipe de France s’est autorisé une dérogation à celle-ci lors des années Papin-Cantona, puis s’est vite remise à chérir un n°10 d'exception en la personne de Zidane, qui permit également à Micoud et son profil atypique de postuler à la relève. Succombant à l’idée reçue qu’il était trop dangereux de confier les clefs du jeu à un seul joueur, Jacques Santini avait bien tenté de coller son meneur sur l’aile gauche, mais ne réussit qu’à précipiter sa retraite. Il fallut qu'il en sorte pour que le schéma soit à nouveau envisagé, même si l’age du capitaine finit par le placer plus proche de l’attaquant, dans un rôle qui se situerait entre le 9 et demi et le dix.

Baguette tradition
Spécificité d’autant plus française qu’il suffit de faire l’inventaire des candidats au poste pour s’apercevoir que les Bleus sont en mesure de mettre en place, à long terme, une tactique incluant ce genre de profil. De Nasri à Gourcuff en passant par Bodmer ou Ribéry, on se rend compte qu’il y a suffisamment de talents dans l’Hexagone pour poursuivre cette tradition ancienne – mais abandonnée par nos voisins. Car au moment où la France dispose d’autant d’atouts capables à terme de prendre les clefs du jeu, les autres pays préfèrent disperser leurs plus fins techniciens partout sur le terrain sauf dans cette position centrale. Le Portugal, comme MU, collent Cristiano Ronaldo le long de la touche, et ni Ronaldinho, ni Beckham, ni Figo n’ont été autorisés à se placer au centre du terrain. L’Italie préfère reculer Pirlo, dans un rôle semblable a celui de Ballack et avancer Totti plutôt que de placer un de ces deux passeurs et techniciens hors pair dans cette zone qui semble déconsidérée par les entraîneurs.
On trouve finalement très peu d’exemples dans le football moderne de joueurs platiniens en dehors de la France. Deco fait figure d’exception, en compagnie de  Kaka – même si ce dernier est parfois excentré avec le Brésil, alors qu’il jouedans l'axe avec le Milan AC. Milan qui pensait d’ailleurs, quelques mois après le recrutement du Brésilien, avoir trouvé son…Platini. On trouve une autre exception au Werder de Brême ou Diego a succédé à un certain Micoud.
Contre l’Autriche, Nasri hérita d’un folklore bien de chez nous, tout droit issu des années Hidalgo – qui n’hésitait d’ailleurs pas à placer deux n°10 sur le terrain - malgré l’avènement progressif et mondial des meneurs excentrés.


nasri_duverne.jpg
"Je t'assure, chez nous, il y a un toit sur le stade, un président qui préside, de vrais attaquants, des matches de Ligue des champions..."


Les gars

Coupet a plus été mis en difficulté par les passes en retrait d'un Thuram facétieux que par les tentatives autrichiennes.

Thuram a assuré la sécurité intérieure en intervenant fermement sur les rares ballons étrangers qui avaient tenté l'aventure jusqu'à lui. Mexès a d'abord semblé un peu distrait, laissant filer Linz sur une déviation de la tête (11e), avant de se venger sur quelques dégagements rageurs. Escudé a été peu sollicité défensivement... mais aussi offensivement, le jeu s'étant déployé de l'autre côté. Il a tout de même placé deux têtes dans le premier quart d'heure, dont une sauvée sur sa ligne par un défenseur autrichien (14e), puis a tranquillement géré son replacement en défense centrale en seconde période. Clerc s'est rendu très disponible, multipliant les débordements et les centres – sans suffisamment de précision, malheureusement, mais c'est lui qui provoque la faute précédant le but.

Placé devant la défense, Mavuba s'est appliqué a être un premier relanceur intelligent, et il y est parvenu en assurant également de bons replis défensifs. Décidément désinhibé, Diarra a été aussi remuant que percutant, et même si son audace lui a coûté quelques pertes de balle embarrassantes (occasion de Linz à la 11e minute), il s'est constamment mis à la disposition de ses partenaires. C'est un peu l'inverse pour Diaby, qui a pris des initiatives intéressantes en début de rencontre, avant d'apparaître plus timoré et de sembler un peu perdu sur le flanc gauche.
L'occasion était idéale pour Nasri, et il a su la saisir avec brio. Cela fait une marche supplémentaire de franchie pour lui, et elle est importante. Beaucoup d'idées, une technique mise au service de la simplicité, des orientations intéressantes dont on regrettera simplement qu'elles furent un peu hémiplégiques. On retiendra son ciseau retourné (19e) et surtout son excellent coup d'œil sur le coup franc qui amène le but.

Têtes, passes, contrôles, tirs: Cissé a tout raté. Au lieu de se relancer, il s'est enfoncé et sa sortie à la mi-temps ouvre peut-être une longue parenthèse dans sa carrière internationale. Anelka a déballé tout son bagage technique, avec beaucoup de numéros de grande classe qui ont éclairé la rencontre, écœuré ses vis-à-vis et animé le jeu. Dommage qu'il ne se soit pas mis plus souvent en situation de marquer – sauf sur cette percée solitaire qui le voit oublier Benzema pour placer une frappe au ras de la lucarne (63e).

Côté entrants, Gallas a déroulé sans souci, Abidal et Malouda ont géré les affaires sans forcer leur nature, tandis que Piquionne a été plus rennais que stéphanois dans ses prises de balle – mais il effectue une jolie déviation pour Anelka (86e) et place sa tête sur le corner qu'il obtient (90e+1) . La palme à Benzema, auteur d'un but tout en précision pour son baptême, et de quelques mouvements intéressants.



La minute pathologique de Jean-Michel Larqué

53e minute, François Clerc est bousculé. Le coup franc amènera le but français. Comme il savait que le but viendrait de là et que David Astorga immisçait le doute, notre Jean Mimi est devenu rouge de colère... avant de céder la place à l'humour.
"- Oh y'a faute! Oh y'a faute! Y'a faute, y'a faute,  y'a faute! Y'a faute! Hi...i... non, non, non! Hop hop hop hop! Ben l'arbitre euh! Y'A FAUTE MESSIEURS! Y'a faute pour les Bleus! Faute!
- Il l'a donnée.
- Bah oui, oui, mais les Bleus n'y zy vont pas,! Y'a faute!
- Oui mais le lever de drapeau n'était pas très franc.
- Ah, si, si, si, si, si, si si!.. Si! Avec non... mais avec la main, il indique l'endroit où se fait la faute et avec le drapeau il insiste le sens dans lequel... de la faute. Euh.. si, si, c'est clair! C'est d'ailleurs faute sur François Clerc!"


identite_nationale.jpg
Le mystère de l'immigration et de l'identité nationale, que ne percera jamais Nicolas Sarkozy.


Le Carnet de l'archiviste

Quel avenir pour les moins de 20 ans en équipe de France ?
Nasri (19 ans et 281 jours) et  Benzema (19 ans et 100 jours) ont donc fait leurs débuts en Bleu avant vingt ans, comme Anelka (19 ans et 39 jours) en avril 1998.
On pourrait penser que ceux qui commencent avant vingt ans ont une carrière internationale très longue. C'est plutôt le contraire. Sur la petite vingtaine de Bleus concernés depuis la Libération, trois seulement comptent plus de 50 sélections, sans atteindre des totaux exceptionnels : Emmanuel Petit (63), Henri Michel (58) et Patrick Battiston (56). Six autres en ont entre 30 et 40, et trois en ont moins de 10. Nicolas Anelka, 36 sélections, pourrait s'approcher, voire dépasser Petit, mais il a déjà 28 ans. Il y arrivera s'il devient titulaire et qu'il joue la Coupe du monde 2010...
Karim Benzema a, pour sa part, fêté ses débuts par un but, comme avant lui Julien Faubert (en août 2006) – qui a, depuis, disparu de la circulation.

L'équipe la moins expérimentée au coup d'envoi depuis septembre 2004
237 sélections avant le coup d’envoi, ce n’est pas un record bien sûr, même pas pour Domenech, mais il faut remonter à ses débuts pour trouver une équipe moins expérimentée au coup d’envoi, avec 176 sélections contre la Bosnie en août 2004 et 215 contre Israël en septembre 2004. Mais à l’époque, Thuram ne jouait pas, et les plus expérimentés étaient Barthez (70 sélections) et Henry (63).
Mercredi soir, Thuram et ses 127 sélections en comptait plus que les dix autres joueurs, dont 7 comptaient 17 sélections en tout! Pour mémoire, le record de sélections date de juin 2004 (France-Suisse ) avec 712 sélections pour les 11 titulaires. Desailly (116 sélections) venait de commencer sur le banc sa retraite internationale, mais il ne le savait pas encore.


Eine Erinnerung an Madrid (un souvenir de Madrid)
France-Autriche le 28 juin 1982 à Madrid, second tour de la Coupe du monde. Les Bleus sont à peu près dans le même état qu'après le Togo en 2006. Ils évitent l'Allemagne et l'Espagne, et tombent sur des Autrichiens qualifiés suite à un match "arrangé" qui a sorti l’Algérie. Zidane a dix ans, devant sa télé à la Castellane. Platini blessé ne joue pas, Hidalgo aligne Tigana-Giresse-Genghini au milieu, une combinaison essayée contre la Belgique en avril 1981 (3-2). Victoire beaucoup plus  facile que ne l’indique le score (1-0). Platini est contesté. Les Bleus ne jouent-ils pas mieux sans lui ? Un refrain promis à un bel avenir.
Pour le match suivant contre l’Irlande du Nord, Hidalgo le fait rentrer en gardant ses trois milieux, un pari équivalent à celui de novembre 81 contre les Pays-Bas (Genghini-Giresse-Platini derrière trois attaquants, l'équipe la plus offensive des temps modernes!), mais avec deux attaquants devant (Soler-Rocheteau) pour un 4-4-2 offensif. Le carré magique est né. Il va durer quatre ans, avec une variante plus musclée (Fernandez remplace Genghini à l'automne 82).

Où sont passés les matches nuls ?
Neuf matches consécutifs qui ne se terminent pas par un nul, une grande première pour Domenech. Ça aurait peut-être évité une défaite à Glasgow. Le dernier date du 9 juillet 2006 contre... Bon, laissez tomber.



Le match vu du Forum

Vikash Thoracique - 21:31
Je crois que je préfère quand Larqué n'aime pas un joueur: là, ça dégouline tellement sur Nasri que j'en ai la nausée.
Cleaz addict - 21:35
J'ai rêvé ou Cissé a râlé contre Escudé lorsqu'il a laissé passer la balle?
Cleaz addict - 21:46
Cissé, quand même, 42 minutes avant son premier hors jeu, il est en progrès...
Bédémert Thonik - 22:32
J’aurais aimé que Trezeguet ait eu droit, avant la fin de sa carrière tricolore, au même soutien médiatique qu'Anelka ces jours-ci. Entendre à la radio et à la télé l'extase que procure le moindre de ses gestes sur un terrain à nos journalistes détestés me donne la nausée. A noter que Benzema est un vrai lyonnais : première sélection, premiers ballons et but... mais en amical...
Eskimo - 22:43
Mario Haas ! J'étais encore tout petit quand il est venu en grand espoir à Strasbourg, amené par Gilbert Gress.
Fuck - 22:48
Anelka, l'évidence.
Le_footix - 22:56
Une évidence, Anelka ? Ben je dois dire, j'ai pas aimé son match. Il m'a fait penser à Kalou. Celui qui est mauvais.
Bennis Der Crampes - 23:28
J'étais tranquillement assis sur mon canapé devant ce match très agréable à regarder et dur à écouter, étant commenté par notre triplette de micros-cassés. Apres la déclaration d'amour et en public de JML à Nasri, je me désole du fait qu'on ne risque pas de l'entendre "à gauche, à gauche, il était tout seul", "lève ton ballon", "c'est une faute de débutant"...
Deuxième point : vient le sujet de la dernière défaite française face à l'Autriche et l'anecdote (disons la remarque) que l'ami JML a joué face à l'actuel sélectionneur autrichien. Et là me vient une pensée qui se transforme en vision d'horreur: je m'imagine, à l'image du comparse autrichien, ledit Jean Michel L. sélectionneur de l'équipe de France... Il me faut un petit moment pour retrouver mes esprits, puis je me dit : c'est vrai que comme journaliste sportif on pourrait voir mieux mais, quand même, je préfère le voir derrière son micro plutôt que sur notre banc de touche.
Lubo - 23:32
Figure-toi que je connais un club français qui a essayé (pas sur le banc mais pas loin quand même), ben il a eu des problèmes...
manuFoU - 00:16
De retour du stade le plus triste du monde (attirer 65.000 personnes pour un France-Autriche, c'est bien là son seul exploit), je n'aurai qu'un commentaire : Nasri est grand (mais Cissé n'est malheureusement pas son prophète...). Pour le reste, désolé, je suis incapable de commenter le match de dix autres, j'avais ce soir une vision un peu monomaniaque du match. (Samir, maintenant tu redescends sur terre et tu rentres à la maison, samedi tu vas devoir distribuer tes caviars à tes partenaires habituels. je sais, c'est moche, mais c'est ton quotidien, tu es payé pour ça, et puis ça nous fera tellement plaisir).
Casimir - 00:18
Oh mon pauvre, il va devoir rejouer avec Cissé...



Les observations en vrac
> On a battu le record d'affluence pour un match des Espoirs.
> Piquionne a dû être trop content de jouer avec des Lyonnais.
> Le Dr Wenger a été ravi d'affirmer avant le match que la saison de Thierry Henry était bel et bien terminée.
> Trix et Flix auraient pu jouer en pointe, ils n'auraient pas été moins dangereux que les titulaires.
> Édouard Cissé aurait pu jouer en pointe, il n'aurait pas été moins dangereux que Djibril Cissé.


Les calembours auxquels vous avez failli échapper
Escudé du peu.
Les pieds carrés d'Haas.
Mexès qui passe?
La valse tard, ça fait tourner la tête.
Ivanschitz, le dealer autrichien.

Réactions

  • TheGlide le 29/03/2007 à 19h33
    "Karim Benzema a, pour sa part, fêté ses débuts par un but, comme avant lui Julien Faubert (en août 2006) – qui a, depuis, disparu de la circulation"

    On pourrait citer Daniel Bravo qui a marqué pour sa première sélection contre l'Italie en 1982 et à qui on promettait de jouer deux ou trois Coupes du Monde mais qui n'en a joué aucune. Il a juste (excusez du peu) était Champion d'Europe en 84 avec les Bleus mais en jouant très peu. Certes, il a été en sélection de 1982 à 1989 ou 90 mais il a eu très peu de sélections et n'a pas eu la carrière qu'il aurait dû avoir, malgré sa belle reconversion en fin de carrière (merci à Luis de lui avoir trouvé unposte qui lui convenait à merveille).

  • Fair Play le 29/03/2007 à 19h58
    Cleaz addict - 21:35
    J'ai rêvé ou Cissé a râlé contre Escudé lorsqu'il a laissé passer la balle?

    => C'est que j'ai interprété du virage Nord, où je me trouvais... Un comble si c'était bien le cas !

  • 5ylV@iN le 29/03/2007 à 20h02
    "Thuram a assuré la sécurité intérieure"
    bravo ! On peut ajouter qu'il porte très bien ce machin fluctuant et indéfinissable appelé "identité nationale"

  • tessacha le 29/03/2007 à 20h12
    ARONER
    jeudi 29 mars 2007 - 18h52

    Je me permettrai juste de preciser, qu'en matiere de numero dix, il y a egalement une autre nation belle et bien presente, qui a d'ailleurs recemment plante sa superiorite au Stade de France comme on campe un bivouac a haute altitude. Une certaine formation qui a possede ou revele actuellement l'eclat de ces quelques joyaux du nom de Maradona, Riquelme, Aimar, Gallardo, Ortega, d'Alessandro, Veron, etc...

    >>> Absolument d'accord avec toi. J'ajoute Monti, Sivori, Rattin sur des périodes antécédentes, et m'interroge du coup sur deux périodes. Est-ce que selon toi, on peut parler d'entorses à la présence traditionnelle d'un organisateur dans la sélection argentine ou bien ai-je raté des épisodes?

    1. Au sein de l'équipe fondée sur la Máquina, un n°10 avait-il en charge l'animation? Dans les extraits à disposition j'ai souvent vu Di Stefano endosser cette responsabilité en se repliant assez bas pour assumer la remontée, mais n'ayant jamais vu un seul match entier de Di Stefano, je l'imagine quand même plus souvent à la conclusion, ne serait-ce qu'en regardant le nombre de buts qu'il a inscrit. De même, Moreno, Pedernera et Labruna jouaient trop haut pour endosser le rôle d'un organisateur traditionnel.

    2. Dans l'équipe de 78, je ne vois pas d'organisateur omnipotent non plus. D'après les éléments à ma disposition, Kempes s'est imposé dans ce rôle en décrochant lui aussi pour effectuer ses grandes remontées cheveux au vent. Mais à partir de Rosario, au second tour seulement. Quid du premier tour? En outre, je ne vois pas Kempes lâcher ses ballons dans ce type de phase de jeu: c'était de la percussion, et de la belle, mais difficile de parler d'organisation.

    D'avance merci pour tes éclaircissements.

  • El mallorquin le 29/03/2007 à 23h07
    TheGlide
    jeudi 29 mars 2007 - 19h33
    "Karim Benzema a, pour sa part, fêté ses débuts par un but, comme avant lui Julien Faubert (en août 2006) – qui a, depuis, disparu de la circulation"

    On pourrait citer Daniel Bravo qui a marqué pour sa première sélection contre l'Italie en 1982 et à qui on promettait de jouer deux ou trois Coupes du Monde mais qui n'en a joué aucune. Il a juste (excusez du peu) était Champion d'Europe en 84 avec les Bleus mais en jouant très peu. Certes, il a été en sélection de 1982 à 1989 ou 90 mais il a eu très peu de sélections et n'a pas eu la carrière qu'il aurait dû avoir...

    ***

    On a aussi Ibrahim Ba, qui doit marquer lors de sa première sélection contre le Portugal en 97, et qui n'a pas non plus eu la carrière qu'il aurait dû avoir, c'est le moins qu'on puisse dire.

La revue des Cahiers du football