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Évolution de velours

De nouveaux t-shirts, un magasin en ligne et de la publicité sur le site... L'actualité commerciale des Cahiers réserve quelques surprises, que Jean-Patrick Sacdefiel n'a pas manqué de fustiger.
le 13 Sept 2004

 

Sex, drugs and t-shirt Cyril Rool C'est l'événement de la rentrée avec le transfert de Fabrice Fiorèse : n'ayant pas complètement désespéré, nous avons récemment relancé Monsieur Cyril Rool afin d'obtenir son accord pour la réalisation du fameux t-shirt "Sex, drugs and Cyril Rool", dont nous avions rêvé l'an passé (entraînant un terrible mouvement de frustration chez certains lecteurs). Après avoir cette fois été directement en contact (façon de parler) avec le néo-Girondin, celui-ci, très amusé par l'initiative et séduit par le numéro 8 que nous lui avons envoyé en même temps qu'un t-shirt 'In Gravelaine We Trust", a donné son agrément! En conséquence de quoi, Monsieur Cyril Rool est — après Messieurs Xavier Gravelaine et Michel Platini —, bombardé parrain officieux des Cahiers du football, et nous nous engageons solennellement à ne plus jamais le chambrer sur nos pages (sauf cas de force majeure). D'autre part, il n'est désormais plus question qu'il figure sur la liste des sélectionnés pour l'élection du Ballon de Plomb 2004. D'ailleurs, il n'aurait jamais dû être éligible en 2003, c'était une honte. Un bonheur n'arrivant jamais seul, nous lançons également une collection "saison 2" avec deux nouvelles couleurs et trois autres nouveaux slogans à découvrir. Parmi ceux-ci, un modèle féminin très seyant qui permettra aux lectrices d'afficher leur absence de complexes quant à leur passion pour le football.

Les slogans disponibles sur le nouveau t-shirt (couleur "sable" et col en V): > Sex, drugs and Cyril Rool > Un peu de finesse dans un monde de buts > Un autre football est possible > In Gravelaine We Trust Magasin de foot et d'eau fraîche Autre nouvelle d'importance : ces t-shirts, mais aussi, bien sûr, les abonnements qui vont (ou non) avec, et même les anciens numéros peuvent désormais être achetés en ligne avec l'ouverture du "magasin" des Cahiers. Vous pouvez d'ores et déjà en découvrir les rayons et succomber à une offre qu'à la fois Onze-Mondial et H&M nous envient déjà: le magasin. Bien sûr, il sera toujours possible de préférer le paiement par chèque et l'envoi de celui-ci par la Poste (voir le Bulletin de commande). Quelques idées de cadeaux : > un abonnement de trois numéros pour votre oncle rugbymen de droite (6,75 euros). > le numéro "Peut-on aimer l'OL" pour votre copain chômeur de Saint-Étienne (3 euros 50). > le t-shirt "Pas ce soir chéri, y'a match" pour l'ex qui vous a plaqué le jour où vous avez insisté pour regarder Guingamp-Nantes (20 euros). > l'abonnement Ultra 12 numéros avec le t-shirt "Un autre football est possible" pour Jean-Michel aulas (35 euros). Un peu de Guiness dans un monde de Nuts On appellerait ça une révolution si le terme n'était plutôt mal choisi : après sept années de contenu rédactionnel offert à nos lecteurs sans la moindre nuisance, le site va accueillir de la publicité à partir de ce mercredi. Pas de pop-up, de pop-under ou d'encarts qui clignotent au milieu des articles, mais une simple bannière à l'emplacement de celle qui fait actuellement la promotion de notre numéro 8. Nous serons donc très loin de "l'habillage" de sites comme Yahoo!, Le Monde ou Libération (pour ne prendre que des exemples prestigieux). Ce choix n'a pas été fait sans un débat interne au sein de notre équipe (il a notamment fallu séquestrer et droguer Jamel Attal pour obtenir son agrément). Nous le justifions par la nécessité de préserver la pérennité de l'aventure (site et magazine) en nous garantissant des revenus supplémentaires: ceux-ci vont ainsi permettre de couvrir les frais d'impression du mensuel et d'envisager des investissements pour développer notre projet, tant sur le plan rédactionnel que sur le plan économique. Ils constituent aussi une assurance contre d'éventuels pépins en nous offrant une marge de sécurité plus grande. Il importe de préciser que cela ne change rien à l'absence de rémunération des animateurs des Cahiers (à ce jour, seuls le maquettiste et les dessinateurs ont reçu une contrepartie financière minime à leur précieuse contribution). L'objectif de cette mesure quelque peu douloureuse pour nous-mêmes n'est donc pas de mettre du beurre dans les épinards (quels épinards?), mais de consolider notre petite entreprise. Nous savions que celle-ci n'irait pas sans compromis de ce genre, mais cette introduction n'implique pas, à notre sens, de compromission: le modèle d'une presse totalement indépendante de la publicité est pour le moment le privilège exclusif de Charlie Hebdo ou du Canard enchaîné — qui restent nos références — et nous ne pouvons pas révolutionner cette donne. L'indépendance rédactionnelle et économique des Cahiers n'est évidemment pas remise en cause et notre intérêt est de continuer à présenter des contenus originaux en restant fidèles à notre propre identité (faute de quoi, nous ne prendrions pas ce plaisir qui compense tous les efforts consentis pour tenir la barre). De cela et de l'avenir, nous vous vous laissons juges. Le commentaire de Jean-Patrick Sacdefiel "Je ricane, et je jubilerais si mon ulcère ne me faisait tant souffrir. Car je savais que le basculement des pseudo bolcheviques des Cahiers du football dans le monde de l'économie réelle n'irait pas sans reniements honteux ni replis en rase campagne. Ah, ils sont beaux nos idéalistes, transformés en marchands de t-shirts pour draguer l'abonné potentiel, avec pour résultat la gratification de retrouver leur bannière sur les torses des faux jeunes qui composent l'essentiel de leurs lecteurs… Ces hypocrites jouent même le jeu d'une parité factice en proposant leurs calicots à l'engeance féminine! Et à propos de bannière, je me gausse de voir bientôt celles des annonceurs qui vont barioler leur page d'accueil en désintégrant leur façade de pureté et en montrant leur vrai visage: celui d'une grenouille qui veut se faire aussi grosse que leurs bœufs de concurrents. J'ai enfin un motif de consulter ce site (qui n'est plus que l'ombre de lui-même, si tant est qu'il produisit un jour une quelconque lumière): je guetterai avec impatience la première pub pour Nike, Adidas ou Bouygues Telecom. Là, les Cahiers me donneront enfin le sourire que leur pâle humour ne m'a jamais arraché".

Réactions

  • bcolo le 23/09/2004 à 18h41
    "El mallorquin
    bcolo, je ne te comprends plus.
    Si je résume, ça ne te gêne pas d'être abonné à un canard -le Diplo- propriété d'un grand groupe de presse (Le Monde) et qui impose à ses lecteurs 4 ou 5 pages de pub sur une trentaine ; en revanche, ça t'emmerde de voir une seule bannière de pub sur un site réalisé par un petit éditeur indépendant, mais dont le journal est en revanche vierge de pub..."

    A la demande d'El mallorquin, je réponds à son interrogation.
    Si le Diplo me demandait mon avis (comme le fait les CdF), je lui dirais que je préfèrerais qu'il n'y ait pas de pub dans le journal. D'autre part, les CdF papier ne sont pas vierges de pub (il y en a une en plus de la leur), et s'ils n'en mettaient pas et augmentaient le prix du journal (à 3 euros) je ne serais pas contre. Enfin, je défendais l'idée que le "petit éditeur indépendant" le reste, et que son site vierge de pub le reste aussi. En clair, défendons d'abord les rares espaces sans pub, on s'attaquera ensuite à ceux qui en ont.
    Ça te va ?
    Merci en tout cas de faire vivre un débat que la plupart des utilisateurs du forum ont déjà évacué (sauf quand les pop-up les emmerdent).

  • Lee le 23/09/2004 à 18h46
    Bcolo wrote :
    " Merci en tout cas de faire vivre un débat que la plupart des utilisateurs du forum ont déjà évacué (sauf quand les pop-up les emmerdent). "

    Peut-être que pour d'autres ( et j'en fais partie ) le débat n'est plus "pub" ou "pas Pub", mais plutot "quelle pub ?".


  • litteulced le 23/09/2004 à 18h46
    bcolo - jeudi 23 septembre 2004 - 18h41


    Merci en tout cas de faire vivre un débat que la plupart des utilisateurs du forum ont déjà évacué (sauf quand les pop-up les emmerdent).


    >>> C'est parce que tu penses trop vite pour nous je pense...

  • El mallorquin le 23/09/2004 à 18h47
    Je suis d'accord avec toi pour lutter pour des espaces sans pub, mais il faut quand même savoir graduer ses attaques : je te trouve par exemple très virulent contre les CdF (une simple bannière sur le site + une pub humanitaire dans le mag), alors que je te trouve beaucoup d'indulgence pour le Diplo (4 ou 5 pages de pub dans le journal tout de même). Déplorer la pub sur les CdF, ça me semble compréhensible et justifiable, si c'est réalisé avec mesure. Il ne faut pas se tromper d'adversaire...

  • litteulced le 23/09/2004 à 18h49
    De plus, réagir sur les pop-up c'est avant tout réagir par rapport à une annonce non respectée (pas de pop-up), ce qui n'est pas plus ridicule que le débat sur la pub elle-même, débat qui, je trouve, s"enlise.

  • bcolo le 23/09/2004 à 18h56
    "Lee
    Peut-être que pour d'autres ( et j'en fais partie ) le débat n'est plus "pub" ou "pas Pub", mais plutot "quelle pub ?".

    C'est bien ça qui est regrettable. Dans le même registre, la vocation des CdF est-elle de vendre du textile ? Ou la question est-elle "siouplait les gars, pouvez pas me les faire en XL et en noir ?". Voilà où on en arrive quand le consommateur a supplanté le citoyen. Mais pour l'instant, tout va bien, puisqu'il n'y a plus de pub. Franchement, ça vous manque déjà ?

  • Lee le 23/09/2004 à 19h03
    Ok avec toi Bcolo pour l'essentiel. Après, les "pourquoi" de l'arrivée de la pub sur ce site ont déjà été évoqués et débattus par de meilleurs parleurs que moi.

    Il est bon de garder en tout cas en mémoire qu'avant, les CDF étaient sans pub. Maintenant, il y en a un peu. Si on s'arrête là, mon avis est que ca ne dérange pas mon confort de lecture.

    Je prend acte que ce débat est pour toi plus "idéologique" que "ergonomique". Moi, je me situe uniquement sur le deuxième aspect.

  • lamermousse le 24/09/2004 à 00h19
    bcolo "Dans le même registre, la vocation des CdF est-elle de vendre du textile ?"

    C'est-y pas un peu exagéré de parler de "vocation à vendre du textile ?"
    Imagine j'ai une association qui fait dans l'humanitaire et pour la faire connaître et gagner un peu de fric par la même occasion je vends des T.Shirts avec le logo de mon association, est-ce que je tombe dans la "vocation à vendre du textile" ?
    Certes avec les CDF on n'est pas dans l'humanitaire mais ça relève de la même idée. J'ai un petit journal, je cherche à le faire connaître et à le faire vivre, je fais des T.Shirt dans ce but, sans avoir fondamentalement la vocation à vendre du textile ....
    Je crois aussi qu'on peut se poser la question de la pub et de quelle pub ? Je me souviens avoir vu je crois une pub pour le Secours Populaire dans les CDF. Ca ne me semble pas relever encore du cynisme qui rapporte du fric (alors que j'ai vu des pubs dans l'Huma qui m'ont fait bondir ) On est même à mon avis plus près du copinage. Le même débat a été fait sur Charlie Hebdo quand Philippe Val a introduit de la pub pour Libé dans ses pages.

  • tessacha le 24/09/2004 à 10h15
    bcolo - jeudi 23 septembre 2004 - 18h41
    D'autre part, les CdF papier ne sont pas vierges de pub (il y en a une en plus de la leur), et s'ils n'en mettaient pas et augmentaient le prix du journal (à 3 euros) je ne serais pas contre.

    Dis moi bcolo, il te faut quoi pour comprendre que des annonceurs tels que Reporters Sans Frontières, le Secours Populaire, l'Unicef ou Amnesty International ne paient pas leurs plan médias? Que la rédac consacre la moitié de la page qu'elle leur offre hurler: "ESPACE OFFERT PAR LES CAHIERS DU FOOTBALL"? Je ne vois pas en quoi ces annonceurs polluent ta lecture (à moins que ce ne soit ta conscience?) et je trouve même la démarche un tantinet citoyenne de la part des Cahiers.

    Mais bon, si un tri par le fric (les 3 euros suggérés) te sied d'avantage, libre à toi: continue de t'offusquer.

  • El mallorquin le 27/09/2004 à 01h21
    tiens, pour terminer ce que j'avais à dire :

    - Evidemment ce n'est pas cette affreuse pub ci-dessus qui va tout changer à elle seule. Mais c'est un symbole assez fort, en ce sens que l'engagement politique qui semblait vôtre peut apparaître contredit par cette bannière. C'est donc en quelque sorte décevant, même si l'on a toujours pu saisir, ici ou là, des indices de votre ambition. Une ambition qui s'accompagne de volontés de développement et par conséquent de recherche de rentrées d'argent. Je remercie ainsi la publicité de pouvoir vous accorder une petite sécurité financière.
    - Néanmoins, la publicité étant ce qu'elle est, il y a peu de choses aussi foncièrement haïssables par leur nature dans notre civilisation. Je ne peux donc que globalement regretter son apparition, mais je suis surpris de pouvoir m'exprimer là-dessus, vous faites ce que vous voulez. On a souvent tendance à se croire d'une certaine manière en proximité avec vous, et pour saisir au vol un sujet lu sur votre forum filleul (la phrase préférée y est "c'était mieux avant" et elle vous concerne, mais malgré le complexe de supériorité qui semble -mes apparitions là-bas ont été fort brèves- y sévir, ils ne peuvent vivre sans vous), c'est probablement à cause de ce genre d'articles que certains forumistes sont si gonflants avec vous en croyant avoir élevé avec vous les mêmes cochons. Mais non je ne dis pas que vous êtes fautifs, je n'oserais pas :-)

    Bref, je m'égare, malgré l'avis que j'en ai, il n'y a pas de honte à recourir à la pub, c'est normal, yen a partout, dans (quasiment) tous les magazines, et même des très bien, mais pour le coup, vous vous éloignez de vos références politiques. Peut-être est-ce une concession inévitable faite par votre idéalisme pour lui ouvrir de nouvelles portes, peut-être est-ce le signe que l'envie de réussir a pris le dessus, peut-être est-ce entre les deux ou autre chose carrément à l'ouest.

La revue des Cahiers du football