Etats-Unis : la fiche
On les imaginait en queue de peloton, ramant pour accrocher ne serait-ce qu’un nul dans un groupe D accueillant un pays hôte, un membre du "G7" et l’un des pays les mieux qualifiés de la zone Europe. À la faveur de trente minutes de rêve face aux Portugais et d’un gros match face à la Corée, les hommes d’Arena ont néanmoins fini deuxième de leur groupe. Qualifiés pour les huitièmes, comme lors de "leur" Mondial 94, ils ont même fait mieux en maîtrisant de bout en bout leur match face à des voisins Mexicains visiblement fatigués. Pour l’une des équipes les mieux organisées du tournoi, mais sans doute la moins talentueuse, la suite du parcours s’annonce désormais difficile, face à une formation allemande au moins aussi rugueuse que la leur, et qui n’a rien à leur envier sur le plan de la rigueur tactique.
Le point fort
Les deux tours en défense centrale semblent solides face aux attaques aériennes adversaires.
Le point faible
Une absence totale de fantaisie.
Le style de jeu
Les USA évoluent avec des joueurs au physique de quarterbacks derrière pour éviter à leur gardien de 130 kilos d’avoir à plonger. Au milieu et devant, ils misent sur leur vitesse et un soupçon de chance pour se retrouver de temps à autre en position de frappe. Le pire, c’est que ça fonctionne.
La stratégie secrète
Utiliser le système Echelon pour espionner les causeries d’avant-match de leurs adversaires.
Les grandes questions
Pourquoi ne nous laissent-ils pas jouer tranquillement entre nous de temps en temps ?
Quels accords économiques secrets se cachent derrière la facile victoire face au Mexique ?
Quels accords militaires secrets se cachent derrière le penalty raté des Coréens en poule ?
Rajouteront-ils une 52è étoile à leur drapeau ?
Eddie Pope est-il le cousin d’Elie Baup ?
Pourquoi les Etats-Unis sont une équipe surprise
Parce que pour être bon au foot aux Etats-Unis, il faut généralement avoir une équipe de gonzesses.
Parce qu’ils possèdent le seul sélectionneur du tournoi qui a appris à entraîner sur Championship Manager.
Parce que plusieurs équipes plus fortes qu’eux l’ont bien voulu.