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La douleur des premières fois

Il n'est de sentiment plus troublant que de retrouver un jour celle qui vous a déniaisé. Cinq équipes de l'édition 2010 vont retrouver le premier adversaire de leur histoire en Coupe du monde...
Auteur : Richard N. le 8 Juin 2010

 

Le programme de la Coupe du monde 2010 nous offre comme toujours un grand choix de rencontres inédites, mais curieusement, ce sont les matches-retrouvailles qui excitent notre curiosité. Parmi ceux-ci, il y a bien sûr des USA-Angleterre et des Brésil-Portugal qui figurent en bonne place dans nos souvenirs, ou du moins dans notre imaginaire. Mais il est quatre autres rencontres qui ont une délicieuse particularité, celle de confronter une équipe à celle qui fut le premier adversaire de son histoire en Coupe du monde.


Le doublé d'Issa
Prenons l'Afrique du Sud. Ce n'est pas sans émotion que l'hôte de l'épreuve retrouvera la France le 22 juin à Bloemfontein. Douze ans plus tôt, les Bafana-Bafana avaient découvert la Coupe du monde à Marseille un soir venteux de juin 1998 et s'étaient fait manger tout cru (3-0) par des Bleus pas encore sûrs de leur destin. Un Dugarry revanchard toute langue dehors avait ouvert le score d'une tête magnifique avant qu'en deuxième mi-temps, le malheureux Pierre Issa n'inscrive deux buts contre son camp. Oui, deux! L'Afrique du Sud avait été sortie dès le premier tour de l'épreuve, alors que son adversaire d'un soir marchait vers son destin étoilé. Sans doute la nation arc-en-ciel rêve-t-elle aujourd'hui d'inverser les rôles.

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Un minou pour Diego
Grèce-Argentine, qui se jouera également le 22 juin, présente la même particularité. Seize ans plus tôt à Boston, la Grèce avait découvert la Coupe du monde face aux Argentins et Maradona. Le score suffit à exprimer la douleur: 4-0 pour l'Argentine, trois coups de boutoir de Batistuta et une petite douceur du Roi Diego qui avaient mis au supplice un gardien, ça ne s'invente pas, qui s'appelait Minou. Deux matches plus tard, et toujours aucun but inscrit, les Grecs furent priés d'aller se faire voir à la maison. Maigre consolation, leur bourreau n'avait pas été beaucoup plus loin, une éprouvette ayant trahi le secret de la forme du vieillissant Maradona. De retour cette année en World Cup, les Grecs retrouvent quasiment le même groupe qu'en 1994 avec l'Argentine et le Nigeria. Mais le jeune éphèbe a désormais du poil au menton: n'a-t-il pas remporté le championnat d'Europe en 2004?

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Un souvenir d'Espagne
Toutes les premières fois ne sont pas qu'un mauvais souvenir. Par exemple le Honduras. Le 21 juin à Johannesburg, le rescapé de la zone Concacaf retrouve l'Espagne, vingt-huit ans après un match épique à Valence. À l'époque, on ne donnait pas cher du petit pays inconnu livré en pâture à l'hôte du Mundial. Mais à la surprise générale, les Honduriens n'avaient mis que huit minutes à se décoincer, grâce à un but surprise du dénommé Hector Zelaya. Décontenancée par tant de toupet, la vieille Espagne mit un temps fou à retrouver ses esprits. Elle évita le pire grâce à un penalty accordé par un arbitre apitoyé par sa détresse. Après ces débuts convaincants, le Honduras pouvait rouler des mécaniques et donner le change à l'Irlande du Nord (1-1). Il s'essoufflera en toute fin de partie face à la Yougoslavie (0-1) et devra rentrer à la maison. La chronique n'oubliera pas que c'est au Honduras de 1982, mais aussi à l'Algérie, au Cameroun et à quelques autres, que l'on doit l'adage selon lequel "il n'y a plus de petites équipes".

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La toute première fois
Mais la plus belle des premières fois sera celle que l'on évoquera le 17 juin à Polokwane au moment où la France affrontera le Mexique. Les deux équipes ont découvert la Coupe du monde ensemble et pour cause: le France-Mexique du 13 juillet 1930 fut le tout premier match de l'histoire de la compétition. Sous les quelques flocons de neige qui tourbillonnaient au dessus du petit stade de Pocitos, à Montevideo, la France infligeait au Mexique une victoire nette (4-1). Lucien Laurent, l'ailier de Sochaux, avait ouvert le score d'une reprise de volée dont on n'a conservé aucune image. Et c'est bien dommage car il s'agit quand même du premier but de l'histoire de la Coupe du monde... Les deux autres rencontres seront un peu plus compliquées pour les Tricolores, qui s'inclineront contre l'Argentine et le Chili. Tout comme les Mexicains, d'ailleurs. Par la suite, la France et le Mexique se retrouveront plusieurs fois en phase finale. En 1954 à Genève, la bande à Kopa s'impose 3-2. En 1966 à Londres, les deux équipes se séparent sur un score nul, 1-1.
Bonne nouvelle: la France n'a jamais perdu contre les Mexicains. Mauvaise nouvelle: chaque fois qu'elle les a croisés, elle n'a pas passé le premier tour...

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Réactions

  • FPZ le 08/06/2010 à 10h09
    (Dans ce cas précis, "tout" est un adverbe, donc invariable. Mais l'adjectif s'accorde quand même. Je pense)

  • jeronimo le 08/06/2010 à 10h31
    +1 sur "touT cruS"

  • ravio le 08/06/2010 à 10h55
    Ah non, les gars : c'est soit "tout cru", soit "tous crus". "Tout crus", c'est pas possible.
    Au féminin, on dirait, elles se sont faites manger toutes crues. (mais, je pense qu'on peut aussi dire tout cru, ça dépend du sens qu'on veut donner à la phrase. Je pense même que c'est plus élégant, finalement)

    (de tout façon, Sir Sourire va bientôt arriver et nous délivrer la bonne parole)

  • hoyt pollard le 08/06/2010 à 11h03
    Quelqu'un se souvient du Honduras 82 ? Du haut de mes 10 ans, je m'étais dit avant le match contre l'Espagne qu'on verrait encore 10 buts comme dans le Hongrie-Salvador la veille, que le football n'existait pas dans ces pays-là... et puis les honduri..(ens ? rassiens ?) ont livré un match héroïque avec un gardien phénoménal, Arzu. Du coup, avec mes petits copains footeux, le Honduras était devenu notre équipe "coup de coeur". Elle était passée très près de la qualif. Séquence nostalgie, merci !

  • Tarama Vahirua le 08/06/2010 à 11h07
    Le pauvre Pierre Issa qu'on accable de deux CSC... Le premier ok mais le deuxième a quand même été attribué à Henry si je ne m'abuse...

  • Tonton Danijel le 08/06/2010 à 11h10
    Tarama Vahirua
    mardi 8 juin 2010 - 11h07
    Le pauvre Pierre Issa qu'on accable de deux CSC... Le premier ok mais le deuxième a quand même été attribué à Henry si je ne m'abuse...
    -----------------

    Il y avait une blague pour dire que seuls des joueurs de l'OM avaient marqués lors de ce match...

    Mais en effet, autant sur le premier csc, il détourne le tir de Djorkaeff et prend ainsi complètement à contre-pied son gardien, autant sur le deuxième, il s'emmêle les pinceaux en voulant dégager sur la ligne le ballon piqué de Henry. Le ballon serait rentré sans l'intervention d'Issa, donc le deuxième but a bien été accordé à Thierry Henry.

  • jeronimo le 08/06/2010 à 11h20
    ravio
    mardi 8 juin 2010 - 10h55
    Ah non, les gars : c'est soit "tout cru", soit "tous crus". "Tout crus", c'est pas possible.
    Au féminin, on dirait, elles se sont faites manger toutes crues.

    -----------------

    Justement, non, c'est le faux argument classique. L'accord ou non de "tout" dans ce cas est une exception de la grammaire.
    En résumé c'est "touT cruS", mais "toutES cruES" (et c'est en effet parce que "ça sonne mieux", il y a un terme savant pour désigner ce procédé, mais je l'ai oublié).

    Pour étayer mon propos : lien

  • ravio le 08/06/2010 à 11h58
    jeronimo
    mardi 8 juin 2010 - 11h20
    ---
    Je tombe de haut là.
    Mais merci...

  • Papin Jour Pape toujours le 08/06/2010 à 12h34
    10 sur 10 à jeronimo. C'est un accord euphonique (pour le staïle quoi).

  • emink le 08/06/2010 à 12h58
    ravio
    mardi 8 juin 2010 - 11h58

    Je tombe de haut là.
    Mais merci...
    ----

    Ah ravio, on peut pas chanter juste et être bon en grammaire...
    (lol comme dirait Kevin)

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