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Domenech point com

En tournée médiatique, Domenech menace de couper les têtes et il y a justement celle d'Anelka qui dépasse. C'est pour de vrai, ou juste pour passer le temps en attendant le Mondial?
Auteur : Jérôme Latta le 15 Avr 2010

 

L'équipe de France, c'est de la com. On a été prévenu en 2008, au moment de reconduire Raymond Domenech dans ses fonctions plutôt qu'à la frontière: la FFF, qui venait d'inscrire une obligation de spectacle dans le cahier des charges du sélectionneur, avait alors confié à une agence de relations publiques une mission consistant à "réconcilier l'équipe de France avec son public". Eh oui, on vit dans un monde où des institutions, au lieu de s'attaquer à leurs problèmes, dépensent de l'argent pour faire croire qu'elles n'en ont pas, comme si elles vivaient dans un univers fictif que la réalité n'allait jamais rattraper (1). En l'occurrence, c'est plutôt le chemin inverse qui a été effectué: le "divorce" qui n'était à l'époque qu'un lieu commun lié à des lendemains sportifs difficiles s'est matérialisé dans des proportions dont 1998 ne constitue même pas un précédent (2).


Anelka joue le n°24

En cette veille de Mondial agitée, on communique donc beaucoup, signe parmi d'autres des dérèglements actuels. Quand Escalettes dit des sottises, voilà même Toulalan qui reprend l'ancien de volée. Certains estimeront pourtant que Nicolas Anelka ne communique pas de façon calculée, qu'il est victime de ce franc-parler qui interrompt de longues périodes de mutisme. Naïfs: rompus aux arcanes du sponsoring et de la publicité, staffé comme une petite entreprise, Anelka maîtrise sa communication aussi bien que la plupart de ses confrères. Penser qu'il a sous-estimé le retentissement qu'aurait une interview accordée dans la confidentialité d'Orange Sport reviendrait donc à lui prêter un peu plus de candeur qu'il n'en a – surtout à un personnage qui, d'ordinaire, ne s'embarrasse pas trop de pudeur (lire "Anelka, footballeur offshore") et est coutumier des come-back médiatiques (lire "Citizen Anelka"). (3)

Cela étant, à ne lire que les paroles prononcées (ici, par exemple) et pas les titres dramatisateurs et les interprétations hyperboliques, on peine à leur trouver une si grande virulence et à voir en elles une véritable charge contre le sélectionneur. En fait, on peut surtout reprocher à Anelka de ne pas avoir explicitement désigné la responsabilité collective dans des difficultés par ailleurs reconnues avec franchise. Dits par un autre, ces jugements auraient pu passer pour un acte de responsabilisation de la part d'un leader du groupe. Mais la fragilisation de son statut, moins spectaculaire que celle d'un Thierry Henry en quasi-disgrâce, transparaît dans la façon dont de nombreux commentaires ont surtout souligné l'absence de remise en cause personnelle... Mauvais timing: on dirait presque que l'attaquant cherche à rater une nouvelle Coupe du monde.

domenech_cfc.jpg


Un fusil, des fusibles ?

Il faut dire que la tendance est à la remise en cause des ego, qui paraissent de plus en plus surdimensionnés à mesure que les prétentions sportives des Bleus dégonflent. Dans le Landerneau, on envisage même l'hypothèse d'un sacrifice de star pour faire un exemple: c'était le sens d'une question posée avec insistance par L'Équipe à Raymond Domenech. Car le sélectionneur, lui aussi, est en campagne médiatique, même s'il s'en défend. Mal, comme d'habitude, tant le cirque involontairement parodique organisé par Canal+ dimanche dernier, présenté par Hervé Mathoux comme un "exercice de démocratie directe", tenait du calcul et d'un format faussement périlleux institutionnalisé par le président de la République lui-même. "Je viens pas faire un plan de com", entonne quand même l'invité, en dépit des évidences.

Cette émission à panel (une sorte de micro-trottoir indoor ponctuée de sujets niais), outre qu'elle atteste le terrifiant conformisme de la chaîne cryptée, a donc été l'occasion de faire "passer des messages", tout comme l'interview vedette dans le quotidien sportif. Principal message: c'est encore qui Raymond le patron. La preuve: il n'hésitera pas à couper des têtes, ou plutôt à tirer des "coups de fusil" – sans préciser si ce serait en l'air. Même s'il semble absoudre Anelka de son "analyse", le discours est explicite (4) et va à rebours de l'impression donnée, jusqu'à présent, d'un "pacte" avec des joueurs cadres assurés de leur statut, de leur sélection et de leur titularisation (lire "Comment être plus mal barré?"). Comme en 2008, Raymond donne raison à l'opinion générale. Il n'a peut-être pas tort. Ici aussi on trouve que ça sent un peu le chou dans cette équipe.


Comme le sélectionneur livre par ailleurs d'autres clés qui suggèrent plutôt un statu quo (5) et, à l'arrivée en Afrique du Sud, des cadres au complet et des options bien connues, on se gardera pourtant d'imaginer une quelconque révolution. A minima, le doute introduit a le mérite de relancer les spéculations sur la liste des 23... Les objectifs de communication, eux, sont peut-être atteints: Raymond n'a pas peur du débat ni des vrais gens, Raymond est humain, Raymond "protège ses joueurs" mais Raymond a un fusil pour ceux qui ne sont pas "au service de l'équipe de France". Il lui arrive même de ne pas répondre à côté, parfois.
Tous comptes faits, le destin de l'équipe de France ne s'est pas beaucoup éclairci dans l'intervalle, et il faudra encore des semaines avant de laisser parler le terrain. En attendant, avec son capitaine controversé, son sélectionneur en fin de contrat, ses conflits de génération, son flou tactique et ses contestations sourdes, elle ressemble de plus en plus à celle de 2004. Au moins, si elle nous réserve des surprises, elles ne pourront être que bonnes.


(1) Signalons par exemple que le président de la République croit (peut-être à juste titre) qu'il lui suffit de prononcer trois fois le mot "fraternité" dans ses vœux de bonne année pour faire oublier une politique remarquablement peu confraternelle.
(2) En 1998, la vindicte provenait d'une frange puissante mais identifiée de journalistes sportifs, elle ne concernait pas les joueurs eux-mêmes ni la Fédération, et la défiance n'avait pas atteint un tel niveau.
(3) Ajoutons que ces propos ont été diffusés postérieurement à un article de The Independent – comportant un entretien avec le joueur – dans lequel il en tenait déjà une partie: "We have to put it right before the World Cup otherwise we will go out after the first three games".
(4) "La leçon, c'est qu'ils doivent être intelligents et dépasser leur ego pour penser que c'est l'équipe qui compte, pas eux. S'ils n'ont pas compris ça, je mettrai des coups de fusil! (...) Je leur ai dit, je peux le redire, insister. Mais à un moment, il faut agir... (...) Dire: vous êtes au service de l'équipe de France et, si vous n'en êtes pas capables, stop! C'est mon rôle".
(5) Dans sa façon de se poser en organisateur de personnalités plus qu'en entraîneur ("La clé, c'est une gestion de groupe, plus qu'une gestion technique"), et de laisser entendre qu'il compte sur des cadres auxquels il demande de "créer le débat" et de "prendre une part de responsabilité" (Canal+), voire de "prendre les clés du camion" (L'Équipe).

Réactions

  • Jean-Noël Perrin le 15/04/2010 à 17h47
    Pour compléter le dernier post de Gigodanho que j'approuve totalement, voici un extrait de l'interview de Ray par les CdF papiers dans leur numéro de mars 2008 (que sainte Rédac me pardonne) :

    "Q : On a quand même eu l'impression que le groupe se soudait et trouvait une identité à travers sa relation conflictuelle avec la presse ou de la «bunkerisation» de l'hôtel des Bleus...
    RD : Ce sera pire en Suisse ! On peut faire pire et je ferai pire. Les joueurs ont compris que, dans une phase finale, ils sont là pour la compétition et pas pour étaler leurs états d'âme ou la vie du groupe à l'extérieur. Ils savent que tout ce qui sort devient un problème pour la vie interne du groupe et donc pour le résultat final. (...) Alors on ferme et on essaie de bloquer tout ce qui peut nous mettre en difficulté.

    Q : En 2002, on avait eu l'impression que cela fuitait de partout...
    RD : Cela ne fuitait même pas, c'était table ouverte en permanence... J'ai simplement retenu les enseignements de 1998 et 2002. Il faut que les joueurs soient protégés, parce que c'est extrêmement usant pour eux de lire des conneries et de les commenter, de s'accuser et de se mettre ainsi en difficulté. On n'a pas besoin de ça."

  • José-Mickaël le 15/04/2010 à 18h58
    Gigodanho
    jeudi 15 avril 2010 - 14h21
    > Le "repli dans le bunker", c'est un des reproches les plus éculés qui soient... mais c'est une nécessité, et ça a très bien marché en 98, 2000 et 2006. L'hôtel ouvert à tous les vents, c'était 2002.

    En 2008 ça avait été exagéré : il y avait plein de policiers qui tournaient autour du site, et tout se faisait à huis-clos contrairement à toutes les sélections. Évidemment qu'il ne faut pas refaire comme en 2002, mais il y a plein de choses possibles entre l'hôtel ouvert à tous les vents et le bunker de 2008. Et je ne dis pas que c'est une mauvaise chose pour préparer une compétition mais que ça peut contribuer au désamour.

    > Quand aux écouteurs sur les oreilles, tu rejoins... Jean-Pierre Raffarin

    J'en suis flatté... Note que je ne reproche pas les écouteurs dans les oreilles mais le fait de passer devant des supporteurs sans même les regarder. En 1998 on leur faisait un signe de la main.


  • Charterhouse11 le 15/04/2010 à 19h02
    Tiens, et une IW de Raymond par les cdfs, sur le site, ca serait pas possible tiens?

  • Jean-Patrick Sacdefiel le 15/04/2010 à 20h44
    José-Mickaël : "En 2008 ça avait été exagéré : il y avait plein de policiers qui tournaient autour du site, et tout se faisait à huis-clos contrairement à toutes les sélections. "
    -----------
    L'hôtel de 2008 n'était ni plus ni moins bunkerisé que celui de 2006. Il y a des policiers autour des résidences de toutes les sélections, dans toutes les compétitions internationales.
    Et comme toutes les sélections, l'édF a programmé des entraînements ouverts au public, conformément aux obligations fixées par l'UEFA.

  • Mangeur Vasqué le 16/04/2010 à 10h19
    De toute manière tout est ‘com. De la com' trop souvent dénuée de sens et fuyante, « style over substance » comme on dit ici, le fameux simulacrum de Baudrillard.

    Elle est axée sur l’amplification du langage et la prestidigitation. Le moyen devient bon (voire excellent), le mauvais disparaît ou se métamorphose en moyen, et le médiocre trop visible (pour être passé sous silence) se transforme en « base de réflexion », ou « point de débat ».

    Qu’il est loin le temps où les sélectionneurs nationaux, comme Graham Taylor, déclaraient après deux mauvais résultats :
    « On s’est planté en beauté. Allez-y, descendez-moi, je suis payé pour ça. Notre prestation est indéfendable »
    ("We made a complete mess of it. I'm here to be shot at and take the rap. I have no defence for our performance").

    C’était en 1993. Autant dire il y a des années-lumières sur la timeline ‘Com.

    Partout, dans tous les domaines de la vie, on le constate, surtout dans les sociétés procédurières (style US ou R-U), où quand tu bosses au contact du public, il faut de plus en plus faire ridiculement attention à ce que tu dis, comment tu le dis, à qui tu le dis, où tu le dis, à quelle heure tu le dis et comment t'es sapé quand tu l'dis.
    Au final, le « parler franc » perd de son charme, et la sincérité présente de moins en moins d'intérêt. Savoir parler et lire entre les lignes s’enseignera bientôt en primaire.

    Tout le monde invente sa propre forme de com’, sa propre sémantique alambiquée. Parfois, ça en devient une vraie langue, une non-langue destinée à ne rien laisser passer ou ne rien laisser paraître.
    De la version Catenaccio, comme la Novlangue (défensive à souhait d'Orwell), au système de jeu Total Language à la Rinus Michels, telle la Spin langue (fleurie et offensive), y'a tous les styles.

    Quelques exemples :

    - Orwell avait inventé la Novlangue pour son Océania (dans 1984), langue totalitaire, aride et au lexique minuscule, destinée à tuer dans l’œuf toute forme de riposte/critique

    - Les politiciens ont pondu la Langue de bois, évasive et abstraite

    - Les journaleux/gens des médias coincés ont accouché du Politiquement Correct, presque religieux dans son ascétisme et sa rigidité menaçante

    - Les cabinets de communication ont inventé la Spin langue, souvent démentielle dans sa démesure, grotesquement euphorisante et pernicieusement dogmatique

    - les diplomates et bobos ont à leur palmarès la Langue de coton, mielleuse-moelleuse, floue et insaisissable

    - Les entraîneurs nous abreuvent de leur Robinet d’eau tiède, basé sur les clichés footballistiques et les expressions toutes faites

    - Les footeux pros ont créé la Footlangue, aseptisée, répétitive et stéréotypée

    - Les gourous du management ont accouché de la Management-speak, impénétrable, suffisante, et destinée à rendre les concepts les plus simples aussi inintelligibles que possible

    - Les médias réinvente tous les jours le Franglish, ça fait chicos et masque les zones d’ombre


    Et Domenech a fait une synthèse de tout ça, y a ajouté un brin de provocation, malaxé à une dose d'optimisme cynique, et nous a sorti
    sa version contrepied, unique et déroutante : La Raydolangue.







  • On meinau score le 16/04/2010 à 10h32
    ouaip, aujourd'hui, tout est com'.
    D'ailleurs en lisant l'intro de l'article :
    "on vit dans un monde où des institutions, au lieu de s'attaquer à leurs problèmes, dépensent de l'argent pour faire croire qu'elles n'en ont pas",
    je me suis fait la remarque que c'était tout aussi valable pour le monde de l'entreprise (il était peut être entendu qu'elles faisaient partie des institutions).
    D'ailleurs là où je bosse, ils viennent de sortir un nouveau slogan, un truc pour qu'on ait la win, et la dernière partie en est "stay true". Ca m'a bien fait rigoler tellement c'est l'inverse de la realité, "stay true" c'est le meilleur moyen d'être mal vu tellement il est évident qu'aujourd'hui il ne faut surtout pas remonter la merde mais tout mettre sous le tapis et afficher un "tout va bien" qui ne mène nulle part.

  • J'ai remis tout l'allant le 16/04/2010 à 11h41
    Superbe èMVi !

  • Tonton Danijel le 16/04/2010 à 12h42
    Oui, et puis je rajouterai à tes catégories le fameux "parler vrai", qui en réponse à la langue de bois, permet à certains politiques/dirigeants/observateurs, de Georges Frêche à Pierre Ménès en passant par Loulou la classe, de passer pour des mecs populaire en sortant deux-trois piques cinglantes qui font terroir authentique. Même si au final, ils sont autant hypocrites que leurs collègues.

  • José-Mickaël le 16/04/2010 à 14h29
    Très bon catalogue de Mangeur Vasqué ! (bien complété par les deux messages suivants).

    Personnellement, je n'arrive pas à admettre qu'il faille faire attention à ce qu'on dit.

    - Deschamps cette année, Blanc l'an passé, évitent de dire qu'ils vont être champions. Il paraît que c'est pour ne pas démobiliser les joueurs. Mouais. Je pense que les joueurs sont assez grands pour savoir se mobiliser, même si leur entraîneur a dit dans la presse « 5 points d'avance, ça sent bon ». D'ailleurs Domenech, en 2006, avait annoncé qu'on serait en finale, et je ne crois pas que ça ait démobilisé les joueurs. Du coup j'ai l'impression que c'est plutôt une sorte de superstition.

    - On surveille les déclarations des joueurs, pour ne pas mettre la zizanie dans le groupe. Imaginons que Henry dise au journaliste « Anelka se plaint de ne pas avoir reçu de ballon mais il empiettait sans cesse sur ma zone ». Peut-être que ça va se finir en engueulade le soir à l'hôtel. Et alors ? Est-ce que ça va se répercuter dans le match du lendemain ? Je n'arrive pas à croire qu'un joueur soit incapable de faire abstraction de ses relations personnelles avec ses coéquipiers pour se mettre au service du collectif. S'il en était incapable, il ne serait pas sélectionné, et il ne serait probablement par aucun club.

    Au final, les joueurs savent ce qu'ils ont à dire, et nous aussi, du coup ce n'est même pas la peine de les écouter (« voilà, ce résultat est bon mais il reste du travail, voilà, on ne doit pas s'arrêter de travailler, voilà, si ce but me fait plaisir ? oui mais c'est important surtout pour l'équipe, voilà... ») D'ailleurs on peut comprendre que certains aiment les interviews grinçantes de Domenech, au moins ça change un peu (moi pas, vu qu'on n'y apprend rien, pas plus qu'avec les interviews en footlangue).




  • Roger Cénisse le 16/04/2010 à 17h08
    Je pense que tu as une vue optimiste des capacités intellectuelles des joueurs. La plupart ont un égo au dessus de la moyenne et ont généralement peu de recul pour analyser leur performance (tandis que celle des autres, c'est toujours plus facile).

    Quand tout va bien, on s'en fout un peu dans l'équipe, mais quand ça commence à se déliter, l'habituelle technique CYA allié à l'égo des joueurs fait que ça part très souvent en sucette.

    Pour avoir eu quelques oreilles qui traînaient dans les vestiaires du Gym ces dernières années (ou plutôt accès à des oreilles qui traînaient), je peux te dire que lorsqu'un joueur balance sur ses coéquipiers, il se fait très fortement chahuter.

    J'ai en tête l'exemple de Balmont qui avait balancé à la fin d'un match que c'était bien beau qu'il se casse le c*l sur le terrain si c'est pour que les joueurs de devant vendangent. Dans les vestiaires le lendemain il y avait eu une petite bagarre entre donc Balmont et Agali (l'attaquant de l'époque), et les deux se sont joyeusement ignorés le restant de la saison. Y compris sur le terrain.

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