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Dniepr'-OM : Ukraine d'un jour

Auteurs d’un match sans grande imagination, les Olympiens se sont néanmoins qualifiés pour les 8e de finale de la Coupe de l’UEFA.
le 4 Mars 2004

 

Rassurés par le penalty de Drogba au match aller, les Marseillais se déplaçaient à Dniepropetrovsk avec la ferme intention de verrouiller le jeu. Mission accomplie, avec ce 0-0 un peu terne, qui qualifie les Provençaux sans que ceux-ci n’aient marqué le moindre but dans le jeu lors de ce seizième de finale. L’extrême prudence de José Anigo a donc payé, mais il faudra aux Olympiens un peu plus d’inventivité et de capacité à accélérer le jeu lors des prochains tours de cette Coupe de l’UEFA.

10 joueurs de champ, 7 joueurs à vocation défensive : il ne faut pas faire chier Anigo quand il a ses ragnagnas
Le match Dès l’entame du match, les joueurs de Dniepropetrovsk mettent la pression sur leurs homologues marseillais. Il faut pourtant attendre la 23e minute pour assister à une première frappe cadrée. Elle n’est pas l’œuvre des locaux mais de Mido, servi par Dos Santos sur un centre bien ajusté. Son coup de boule manque néanmoins de puissance, et sur la relance ukrainienne, Mykhailenko adresse une belle frappe croisée, sur laquelle Barthez se couche sans difficulté. Le jeu est rude, les fautes nombreuses, mais les Marseillais parviennent à conserver le ballon et se protègent habilement des offensives adverses. Jusqu’à la 44e minute, qui voit le développement d’un beau mouvement côté ukrainien. Après un joli numéro sur l’aile droite et un bon centre, Rykun remise pour Kostychine, dont la frappe du droit passe de peu à côté de la lucarne de Barthez. La deuxième mi-temps commence tambour battant pour les Ukrainiens, dont la première percée sur l’aile droite, après seulement 12 secondes de jeu, s’achève par une frappe sèche à ras de terre de Rotan, qui oublie un coéquipier mieux positionné juste en retrait. Le rythme se ralentit progressivement : les Ukrainiens confisquent le ballon aux marseillais, mais ne parviennent pas à passer la défense très regroupée de l’OM. La deuxième frappe cadrée de la seconde période intervient à la 67e minute seulement : seul à 6 mètres de la cage, Nazarenko réalise une demi-volée de l’intérieur du pied qui s’envole dans les tribunes. Dès lors, le danger s’amplifie dans les dix-huit mères marseillais : il faut un retour in extremis de Meïté pour stopper Rotan dans la surface, alors que l’Ukrainien était parti à la limite du hors-jeu (76e) avant que Rusol, bien placé dans la surface, n’adresse une frappe de la pointe du pied qui passe à quelques centimètres du poteau droit du gardien marseillais (90e). Une ultime occasion ukrainienne, consécutive à un cafouillage, clos la rencontre. La nalyse Fidèle aux grands principes qu’il a posés depuis son arrivée à la tête de l’équipe première, José Anigo a établi un système basé sur une grosse assise défensive : une défense à trois avec Ferreira dans le couloir droit et Dos Santos à gauche ; un milieu de terrain renforcé avec quatre récupérateurs, le seul Batlles ayant pour fonction d’animer le jeu ; enfin, deux attaquants, avec Marlet en pointe et Mido tournant autour de lui (Drogba ayant été laissé sur le banc, probablement en raison de l’état de fatigue qu’il avait évoqué en début de semaine dans la presse). Le premier constat de ces 90 minutes ukrainiennes, c’est la grosse difficulté des Marseillais à construire le jeu par des passes courtes, les conditions climatiques, la qualité du terrain et le nombre élevé de fautes (en particulier sur Laurent Batlles) n’ayant pas facilité leur travail. Le plus souvent, les joueurs d’Anigo ont procédé de deux façons : par de longues balles aériennes vers Mido, en sautant un milieu de terrain qui a évolué tout le match très proche de la ligne défensive ; par quelques trop rares débordements des deux latéraux marseillais dans leur couloir, ces offensives étant souvent avortées par manque de soutien. Signe de l’importance du rôle de Mido dans cette formation, le jeu a systématiquement penché du côté ou l’Egyptien décidait d’évoluer –à droite ou à gauche selon les circonstances-, les tentatives pour passer dans l’axe s’étant révélées infructueuses, par manque de percussion de la part de Marlet. Si l’animation offensive s’est avérée quelque peu défaillante, la performance défensive est en revanche à mettre au crédit des Provençaux, avec un pressing haut et constant, signe d’une réelle motivation de l’ensemble des joueurs. En laissant très peu d’espaces aux attaquants ukrainiens, les Marseillais les ont parfois obligé à s’enfermer, et les occasions les plus sérieuses de Dniepropetrovsk sont donc venues sur des phases de jeu réalisées dans un petit périmètre, en pleine surface de réparation. La maladresse des attaquants adverses et le sort (plutôt favorable aux marseillais hier) faisant le reste. Les gars de l’OM L’homme du match côté marseillais est sans aucun doute le jeune Flamini. Inconnu il y a quelques semaines, et seulement auteur d’une poignée de matches en Ligue 1, le milieu de terrain a fait preuve d’une grande disponibilité, en offrant constamment des solutions à ses partenaires. Agressif (dans le bon sens du terme, selon l’expression consacrée), il a également usé de sa vista. En outre, sa technique fluide et sa protection de balle efficace sont plutôt flatteuses pour le poste qu’il occupe. Batlles a pour sa part effectué une bonne première mi-temps -durant laquelle il a essuyé de nombreux coups- avec une volonté constante de ne pas balancer, avant de s’éteindre en seconde et de sortir sur blessure. L’ensemble de la section défensive (défense + milieux récupérateurs) a été solide. Mention spéciale à Meïté, sûr et autoritaire. On peut toutefois regretter que les deux latéraux n’aient pas plus apporté à leur coéquipiers de l’attaque afin de porter le danger devant le but adverse : Ferreira comme Dos Santos sont restés très discrets, malgré leur réel potentiel offensif. Devant, Mido s’est avéré précieux. Son jeu rappelle par certains aspects celui du Dugarry de la première époque marseillaise, avec un rôle de pivot qui convient parfaitement à ses qualités naturelles et une bonne capacité à garder le ballon. Mais comme le Bordelais, il a une certaine tendance à ralentir le jeu. A ses côtés, Marlet a été transparent. Bien mal servi par son milieu de terrain, l’ancien Lyonnais ne s’est pas créé la moindre occasion du match. Les deux observations >Après Dniepropetrovsk, les commentateurs provençaux aimeraient que leur équipe évite de rencontrer Gençlerbirligi. >Il y a eu de l’eau sur la planète Mars, mais on n’a pas encore réussi à prouver que c’est dans le cerveau de José Anigo. Le titre auquel on aurait préféré ne pas échapper >L’OM fracture la boîte ukrainienne

Réactions

  • obiwan le 04/03/2004 à 13h22
    Bon euhhh...
    pas de feuilleton sur les deux dernieres journees et la, un article sur un des pires matchs qu il m'ai ete donne de voir depuis le truc organise en coree et au japon...bof bof.
    je comprends bien que le mag papier n 5 (comme zidane) doit vous prendre tout votre temps et votre energie...mais quand meme!

    franchement: vous l'avez vu le match? parce que ecrire tout un article sur une m.... pareille, vous auriez pu pondre le meme truc en vous basant juste sur le 0-0 et le resume de 2 secondes de l'equipe tv...

    obi-grognon

  • BrrU le 04/03/2004 à 13h40
    Je veux bien moi qu'on soit sarcastique, qu'on mette en avant les TRES grandes faiblesses d'une équipe dont on espérait mieux pour certains, ou dont on souhaitait le malheur pour d'autres.
    Mais totalement zapper le fait que les 3 véritables occasions construites du match ont été Marseillaise, où seul le talent (réussite???) du gardien ou d'un front adverse, ait permis aux Ukrainiens de ne pas avoir à marquer au moins trois fois, et donc peut-être s'exposer plus à nos redoutables attaquants (on peut noter tout de même que Marseille met 5/9 frappes cadrées, Dienkjzegfhonf 2/8).
    Passer sous silence la rugosité d'une équipe qui se permet de nous blesser 2 joueurs sans être franchement inquiétée par une sorte d'arbitre.
    Ignorer totalement que, hormis le dernier quart d'heure d'English football, les Ukrainiens ont joué la peur au ventre de s'en prendre un, ne montrant aucune véritable volonté de mettre au fond (car même si la formation olympienne a joué dans une configuration défensive, je n'ai pas vu une équipe ultra offensive en face) si ce n'est de tenter de débloquer le match par une explosion tactique.

    Anigo a été présenté comme un brave marseillais, un entraineur avec l'accent, mais jamais comme un tacticien. Sauf qu'hier, il a fait un match tactique, et ses consigjnes ont été respectées, au détriment du jeu, car en effet, c'était très laid.

    Je supporte cette équipe de l'OM, et malgré un manque d'objectivité certain, je la trouve lourde. Mais elle fait l'objet de critiques peu réalistes tout de même. Au niveau des résultats, je vous l'accorde, c'est pas flambant. Mais PSG au vélodrome a réalisé le Hold-Up enseigné dans les écoles de Foot, le beau jeu sochalien s'est fait enflé au vel', quant au retour, la défaite 2-1 n'était pas la plus méritée du monde, je parle au niveau du jeu, je ne remet aucunement en cause le résultat...
    Elle n'est pas la meilleure du monde, mais de là à lui demander d'enfoncer les 3ème du championat ukrainien sur leur terrain moisi, faut rester calme tout de même.
    Je vous l'accorde, cette équipe a de grosses carences et dans de nombreux domaines. Mais de là à la présenter comme se qualifiant à l'arrachée, presque chanceuse, face à une équipe de stérilets dotés de hachoirs au bout des jambes, c'est un peu trop là.

    Elle eut été surtout malchanceuse de ne pas passer.

  • les chèvres manias le 04/03/2004 à 14h52
    Ouais, bah comme la plupart des réactions, c'est une analyse trop sérieuse du match que vous avez faîtes et quitte à en faire une de sérieuse pourquoi avez-vous choisi ce 16ème de finale plus que terne entre Marseille et ces Ukrainiens inconnus ???
    Auxerre, Bordeaux et Sochaux se sont bien montrés bien plus convaincants que cet OM bétonneur à mort...
    Dire que l'OM passe sur un pénalty non valable de Drogba à l'aller puisqu'il fait un double contact en tirant...
    Assez pitoyable tout ça !!!
    Non, franchement, votre sujet ne case pas des briques...
    J'attends impatiemment le prochain tour des Phocéens contre Liverpool car là, dans tous les cas, on va bien rigoler...

  • Ricardo Baggio le 04/03/2004 à 15h29
    je suis le premier à reconnaître les faiblesses de l'OM, mais ce genre de prévisions est hasardeux, Liverpool étant lui-même très loin de pratiquer un jeu technique et léché...

  • PhB le 04/03/2004 à 15h33
    On dirait que cet article a été écrit à la va-vite histoire de combler un peu le "vide" sur le site:

    Je ne reviendrais pas sur la compo de l'équipe un peu floue avec la défense à 3 etc...
    mais quand on lit ça :
    " La deuxième frappe cadrée de la seconde période intervient à la 67e minute seulement : seul à 6 mètres de la cage, Nazarenko réalise une demi-volée de l’intérieur du pied qui s’envole dans les tribunes.", on peut se poser des questions, parce que moi, des frappes cadrées qui s'envole dans les tribunes, j'en ai jamais vu dans ma vie!



  • betomar le 04/03/2004 à 15h46
    T'as raison PhB, c'est la crise sur les cdf: tu viens de prouver que le site s'auto-alimente en brèves.
    Par contre ça fait du bien de revoir un débat mathématique de haut niveau à la page précedente, on en avait plus depuis les stats sur le tirage OM-PSG.

  • cobi jones le 04/03/2004 à 17h27
    Je ne voulais pas passer pour un poourri-gaté, même si, comme tout le monde ici je pense, j'adorais l'époque des 5 articles par semaine où la finesse de l'humour le disputait à la justesse de l'analyse (et vice-versa.)

    Qu'il y ait des périodes moins fastes (notamment en période de sortie de la version papier) me parait aller de soi, et il ne me viendrait pas à l'idée de venir réclamer quoi que ce soit auprès d'une Rédaction qui n'a absolument aucun compte à me rendre.

    Là où je suis déçu (et où je profite de la possibilité de le faire savoir), c'est que cet article ressemble à un bouche-trou où même les blagues ont autant de conviction qu'une frappe de Jérémy Bréchet.

    Tout ça pour dire que, perso, j'aurais préféré attendre quelques jours de plus pour un vrai article plutôt que de goûter cette production peu savoureuse.

  • ouais.super le 04/03/2004 à 19h55
    A la décharge de son auteur, le thème de l'article était spécialement peu inspirant.

    Décidemment, pauvre Ukraine...

  • cobi jones le 04/03/2004 à 20h52
    Ce serait plutôt un argument à charge, vu que c'st l'auteur qui l'a choisi, son thème...

  • Gilliatt le malin le 04/03/2004 à 21h34
    Moi, je n'ai qu'une seule critique du style "c'était mieux avant": c'est que "avant", on avait une photo bonus-prime des pissotières du stade...

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