Ne perdez pas de temps à lire ce texte, connectez-vous vite pour commenter les articles des CDF. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

La dissolution du Brésil

La java bleue a pris le dessus sur la samba. De Guadalajara à Francfort en passant par Saint-Denis, la France est décidément l'anti-mythe le plus efficace contre la seleçao...
le 3 Juil 2006

 

Passé le stade de l'euphorie immédiate, puis celui du "On a sorti le Brésil et la nouvelle résonne dans le monde entier à l'heure qu'il est", il reste difficile de prendre la mesure de ce match – lourds des symboles d'un France-Brésil et affublé d'étiquettes comme "troisième victoire consécutive en Coupe du monde".
En battant l'Espagne, les Bleus n'avaient pas sauvé leur compétition, ils s'étaient placés sur une trajectoire qui balaierait les tenants du titre. La demi-finale n'est pas une fin en soi, mais ils ont d'ores et déjà redonné à la France un statut de grande sélection nationale que certains croyaient déjà perdu après les mirages de 1998 et 2000. Que les cadres de ce groupe, pour la plupart ex-champions du monde, aient brillé à Frankfort montre l'exploit accompli: celui d'avoir renoué le lien avec la belle histoire en prenant leur revanche sur 2002 et 2004. Pour nous autres, le vertige n'en est que plus délicieux.


La nalyse

Pour carrée que fut cette victoire, il est difficile de lui donner des explications rationnelles. Comment expliquer la disparition du Brésil, sans recourir à l'alternative "Il a été complètement nul" / "La France a été trop forte"? Car ce n'est pas tant avec des interventions défensives implacables que par un positionnement et un travail impeccables que les Bleus ont neutralisé leurs adversaires, au point que ceux-ci parurent hypnotisés, fatigués au bout d'un quart d'heure, privés d'imagination, à peu près incapables de réussir un dribble et de se créer des occasions de but... Ce spectacle surréaliste en serait presque devenu inquiétant, car si l'on s'attendait à ce qu'aucune des deux équipes ne prenne véritablement le jeu à sa charge, on ne s'attendait pas à un tel attentisme (ou à une telle impuissance) de la part des champions du monde.


Une force tranquille
L'inquiétude a d'ailleurs moins procédé des rares tentatives jaunes que du constat que les Bleus, peu avant l'heure de jeu, n'avaient pas encore concrétisé leur emprise et restaient donc à la merci d'un éclair des génies d'en face. Mais le fameux "bloc" – qui établit une continuité évidente avec 1998 – semblait à l'épreuve des balles. La cohésion française a été remarquable, non seulement pour bloquer les avancées adverses, mais aussi pour aller ensemble vers l'avant, privant complètement les Auriverde d'espaces tout en continuant de les solliciter sur le plan défensif grâce à une justesse technique remarquable.
Le contraste le plus fort a justement résidé dans la constante disponibilité des uns, quand les autres manquaient cruellement de solutions: la circulation de balle brésilienne a été aussi stérile que celle des Espagnols mardi dernier.

Contrairement au premier tour, les Français ont semblé avoir toujours un temps d’avance sur les ballons, ce qui a permis de gagner une quantité astronomique de duels. En maîtrisant leur jeu de passe, ils ont aussi prouvé leur supériorité technique... Au point que l'on n'aurait pas eu peur une seule seconde si les noms n'avaient pas été brésiliens en face.


Des miettes aux Brésiliens
Rarement en effet les rares accélérations du milieu de terrain ont débouché sur des ouvertures probantes pour Ronaldo et Ronaldinho, toujours cernés et serrés de près pour les empêcher de se retourner. La plupart du temps axiales, les attaques ont sombré dans le carré Gallas-Thuram-Vieira-Makelele, tandis que les côtés étaient bien bloqués par les duos Sagnol-Ribéry et Abidal-Malouda. Comme les techniciens brésiliens ont également péché sur des coups de pied arrêtés très mal exploités et ont été aculés à de mauvais choix dans l'entrejeu, il ne leur est pas resté grand chose pour espérer…
La configuration offensive de la sélection reste certes un peu énigmatique: les occasions ne sont pas légion et Henry ne se met pas en valeur dans le jeu en dépit de sa position préférentielle, mais l'efficacité est au rendez-vous des rencontres à élimination directe, à l'image de coups de pied arrêtés bien exploités. Et pourquoi ne pas croire que le prochain match, comme les précédents, manifestera de nouveaux progrès individuels et collectifs.

Le jeu français ne prêche donc pas la flamboyance, mais repose plutôt sur une détermination née des difficultés et sur une solidité défensive de nouveau démontrée. Ces deux victoires inscrivent aussi les Bleus dans un élan particulièrement intéressant: non seulement leur progression physique est évidente, mais la confiance acquise en chemin, alliée à l'expérience et à la certitude qu'aucun excès de confiance ne peut atteindre ce groupe, fait un sacré viatique pour les échéances à venir…



Les grands moment du match

68e minute. Ronaldinho réussit son premier dribble de la rencontre.
73e minute. Zidane réussit sa première roulette du Mondial.


Le scandale

roberto_solo.jpg
Roberto Carlos est furieux: sur le coup franc du but français, il avait dit "pouce" pour pouvoir refaire ses lacets, mais personne ne l'a écouté!




Les gars

Barthez avait prévenu qu’il n’essaierait pas de capter le ballon. Il s’est donc appliqué à le boxer dans des pieds français plutôt que brésiliens. Il reste le gardien qui aura eu le moins d’arrêts à effectuer pendant ce Mondial, même après avoir rencontré deux des équipes les plus offensives du monde.

Ca en dit long sur la qualité d'une défense dans laquelle Sagnol ne dépare pas. Défendant presque toujours debout et remportant une grosse majorité de duels (arrachant notamment la balle dans les pieds de ses adversaires), il sait aussi suppléer sa défense centrale de la tête. Indéniablement un des piliers de l’équipe. Thuram a lui aussi été proche de la perfection. Ne laissant pas un millimètre de liberté à Ronaldo, il a grandement contribué à l’absence de tir cadré avant la 90e minute et ses nombreuses montées ont contribué à inquiéter la défense brésilienne. Gallas a dû couvrir une zone très étendue entre l’axe et la ligne de touche côté gauche, où les Auriverde ont beaucoup insisté. Sa parfaite entente avec Abidal a permis l’extinction totale de Cafu et Kaka. Le latéral lyonnais s’est démultiplié pour être au four et au moulin, en combinant un maximum avec les partenaires qui se trouvaient dans sa zone, laquelle s’étendait dans la longueur d’un point de corner à un autre.

Les mots vont finir par manquer pour qualifier la prestation de Vieira et Makelele. À eux deux, ils abattent autant de travail que Deschamps, Petit et Karembeu. Ils se sont enfin réparti les tâches défensives et offensives, et font preuve d’une technique largement au dessus de la moyenne des n°6 classiques. Vieira a su utiliser le ballon en phase d’attaque, alors que Makelele a semblé surpris d’avoir aussi souvent l’occasion de porter le ballon devant – y compris avec des dribbles pour éliminer le premier rideau – sans perdre la lucidité de laisser ensuite les manettes aux vrais meneurs.

Si Cafu a fini par devoir sortir prématurément, on le doit beaucoup à Malouda, à cause duquel le capitaine de la Seleçao a très vite fait son âge. Il devient difficile de reprocher au Lyonnais d’être peu décisif devant tant il travaille pour sa défense, d'autant qu'il a tout de même mené à bien quelques percées, malheureusement pas concluantes. Remplacé par Wiltord dans un rôle similaire.
Ribéry
, de la même manière, a bien gêné Roberto Carlos, lequel le lui a bien rendu. Ils se sont donc mutuellement neutralisés sur le côté, et le Français n’a réussi à être dangereux – surtout en deuxième mi-temps – que lorsqu’il s’est recentré ou lorsqu’il s’exilait sur le côté gauche. Il a laissé sa place à Govou qui s’est surtout appliqué à boucher les espaces.

Quant à Zidane… Dès la première minute, il a effectué une percée dans l'axe en enchaînant talonnade et passements de jambes. Une indication que ce match allait être son meilleur depuis des lustres, avec un retour plein et entier dans ses habits de meneur de jeu. Il a ajouté – à son activité retrouvée depuis la Corée et à son implication dans les bons coups contre l'Espagne – des gestes techniques dont il est seul capable et une capacité à diriger le jeu qui s'avère désormais indispensable à ce stade de la compétition. Le paradoxe est qu'ayant été assez malheureux sur les coups de pieds arrêtés, il a quand même délivré sa première passe décisive à Thierry Henry sur ce coup franc de la 57e minute. On retiendra aussi son numéro de la 44e minute, qui le fit éliminer trois Brésiliens pour servir Vieira dans l'axe.

Le calcul consistant à jouer systématiquement à la limite du hors-jeu en espérant que ça finisse par passer a payé. Henry a encore une fois ouvert des boulevards pour ses coéquipiers, dans un rôle de Guivarc'h qui lui sied finalement assez bien. Dans la mesure où ses coéquipiers ont beaucoup de mal à lui faire les bonnes ouvertures, il pèse sur les défenseurs même si athlétiquement, il a souffert face aux mastodontes de la défense centrale brésilienne. Auteur d'un but presque facile mais qui justifie son statut dans le groupe, il a cédé sa place à Saha qui a trouvé le moyen de frapper au but pendant les huit minutes qu’il passa sur le terrain.


Les observations en vrac
> Le puissant narcoleptique servi aux Brésiliens en 1998 fait encore effet.
> Finalement, Fernandez n'avait pas tort de laisser Ronaldinho sur le banc, parce que même Jérôme Leroynho aurait été plus utile dans ce match.
> Impossible de perdre un match à Munich avec un entraîneur qui s’appelle Raymond.
> Tant qu'à passer I Will survive, serait-il possible de préférer la version de Cake?
> Encore un zéro Jean-Michel s’il te plait.
> Le Brésil après l’Equateur, la Suède, l’Australie, le Togo, l’Ukraine et Jan Ulrich: sale été pour les maillots jaunes.
> On savait bien que la politique du Francfort finirait par payer.
> La preuve que Zidane est clean: il n'a jamais autant pété la forme depuis que le laboratoire au bout de sa rue a fermé ses portes.
> Sidney Govou a peut-être enregistré trois sélections durant le Mondial, mais Ludovic Giuly a un autographe de Crocodile Dundee, lui!
> Enfin une passe décisive de Zidane pour Henry. La première tête cadrée du second avec les Bleus n'a probablement jamais été aussi proche.



L’action du match
Emblématique de la domination française, cette action aura vu les Bleus tenir le ballon pendant plus d’une minute (en grande partie dans le camp adverse) et effectuer 21 passes entre tous les joueurs de champ, à l’exception de la charnière centrale. Elle symbolise également la difficulté à concrétiser cette supériorité…

70e minute. Abidal récupère le ballon devant Adriano à 40 mètres de ses buts sur la gauche et relance instantanément sur Malouda devant lui. Celui-ci redouble avec Makelele avant de jouer en une touche avec Zidane qui lui redonne un peu plus haut sur l’aile gauche, éliminant au passage un Brésilien. Malouda finit par redonner le ballon en retrait à Zidane qui recherche Makelele derrière lui. Le n°6 donne le ballon tout de suite à Vieira dans l’axe, lequel écarte vers droite sur Sagnol, ce qui entraîne tout le bloc brésilien de l’autre côté du terrain. Le latéral redonne tranquillement à Vieira, qui le passe instantanément à Zidane. Les Bleus viennent de gagner vingt mètres et d’éliminer deux Brésiliens, sans avoir dribblé une seule fois.
Zidane ouvre vers Henry sur l’aile droite, lequel ne provoque pas et redonne à son n°10, en mettant au passage Ronaldinho, Roberto Carlos, Ze Roberto, et Gilberto Silva dans le vent. Zidane temporise, fait une petite roulette arrière, tend le bras pour qu’Henry s’enfonce à droite dans la profondeur mais donne à Vieira sur sa gauche, qui redonne Makelele dans l’axe. A chaque passe, les Brésiliens sautent un par un.
Makelele passe le ballon à Malouda, encore à gauche, celui-ci fait mine de provoquer mais met le pied sur le ballon, puis donne dans le couloir à qui temporise, toujours pas attaqué bien que placé très haut. Le Lyonnais passe derrière lui à Ribéry, qui donne encore derrière à Makelele, lequel trouve Zidane dans l’axe à trente mètres du but adverse. Celui-ci ouvre pour Henry qui n’a plus personne entre lui et Dida, mais un défenseur dans son dos qui le rejoint pour un duel épaule contre épaule gagné par le Brésilien. Le ballon arrive finalement dans les mains du gardien alors qu’Henry s’effondre.

Réactions

  • crotale psychopathe le 03/07/2006 à 10h38
    Très bonne nalyse, bravo !

  • Alexis le 03/07/2006 à 10h53
    Notons cette fourberie de RD qui remplace les trois attaquants (ou la pointe et les deux hommes de couloir) pour que le premier rideau défensif ne faiblisse pas et que l'équipe ne recule pas dangereusement dans les derniers instants du match. Bien joué je trouve.

  • fdh11 le 03/07/2006 à 11h20
    En tout cas, une équipe de France qui nous fait vibrer ça fait du bien !

  • varlmbarx le 03/07/2006 à 13h00

    Indiscutablement le plus beau "je vous l'avais dit" de ma petite lien pouvez pas savoir comme ça me gonflait d'entendre les journalistes dire que les brésiliens se réservaient depuis le début de la compétition. Amoah et Gyan n'auraient pas eu les pieds carrés, on aurait eu un France-Ghana en 1/4 de finale. Que ce soit collectivement comme défensivement le Brésil n'avait rien montré dans cette coupe du monde. Alors oui les bleus ont été bons mais c'est surtout les brésiliens qui étaient très moyens depuis le début du mondial.

    Je pense mm que si les bleus avaient eu plus de culot, ils auraient correctement corrigé le Brésil. Mais bon, je vais pas bouder mon plaisir de voir les imposteurs se faire sortir...

  • Pignouf le 03/07/2006 à 13h26
    Très bonne nalyse, et tout à fait d'accord sur l'ensemble du papier.

    Une petite remarque, sans aucune importance et qui relève de l'anecdote, mais avez-vous remarqué le bandeau de Ronaldinho ? Lors des hymnes, il avait un sigle Nike très visible. Alors qu'ensuite, c'était le sigle R de sa ligne chez ce même équipementier (on peut le voir aussi sur le diaporama des CdF). Alors, remarque de la Fifa sur cet affichage trop évident ? Innovation technologique qui lui permet de changer le sigle suivant la qualité de son dernier dribble ?

  • guy le 03/07/2006 à 13h41
    Pourquoi . Son dribble a-t-il été réalisé en R(eculant) ?

  • fdh11 le 03/07/2006 à 15h27
    Pour son bandeau, il avait d'un côté la virgule Nike, et de l'autre son R ! Mais bon, visiblement, ce n'est pas ça qu'il l'a fait aller plus vite ...

    D'ailleurs, un médecin espagnol a dit que s'il se faisait opérer des dents, il pourrait gagner jusqu'à 50 % de vitesse et d'endurance ...

    En attendant, il peut se couper les cheveux !

  • bcolo le 03/07/2006 à 15h30
    L'action du match est remarquablement bien décrite, je suggère d'ailleurs de refaire ça dans chaque papier d'après-match. Elle révèle deux choses :
    - l'emprise des Bleus sur le match, et la difficulté des Brésiliens à remporter des duels
    - une certaine propension à tourner un peu en rond et un manque d'accélération dans la profondeur.
    Ça me rappelle une action assez semblable lors de France-Portugal (tiens !) d'avril 2001 remporté 4-0. Le troisième but, marqué deux ou trois minutes après le deuxième, avait conclu une longue phase de jeu que je m'étais amusé à décortiquer. Si mes souvenirs sont bons, il y avait eu quelque chose comme 35 passes consécutives, la dernière étant une ouverture en profondeur de Pires pour Henry.

    S'il y a donc un point à améliorer mercredi, ce serait celui-là : une prise de risques supérieure en position d'attaque, en tentant notamment des tirs de loin. En plus, il me semble qu'attaquer est un bon moyen d'éviter ces cartons qui pourraient faire très mal pour la suite.

  • Portnaouac le 03/07/2006 à 15h50
    En même temps, l'avantage, c'est que tant qu'on fait tourner le ballon devant le buts adverses, on ne risque pas de se faire planter un but et on peut même avoir la possibilité d'en marquer un...

    Perso, j'y vois une bonne stratégie, en particulier quand on mène au score.

  • Adriano Caramba le 03/07/2006 à 18h30
    "Enfin une passe décisive de Zidane pour Henry. La première tête cadrée du second avec les Bleus n'a probablement jamais été aussi proche."

    Il me semble qu'Henry a déjà marqué de la tête avec les Bleus... je crois bien que c'était en 2002 contre Malte... ou alors j'ai été hypnotisé par Pierre Ménès. Quelqu'un confirme?

    Egalement à signaler, le superbe retourné de veste acrobatique de l'ensemble de la presse mondiale (à l'exception notable des CdF) concernant l'équipe de France. Ca c'est du geste technique! Même au ralenti, on n'y voit que du feu. L'EdF se serait "metamorphosée", nous expliquent doctement de grands éxégètes au bord de l'éjaculation précoce, ceux-là même qui, il y a encore une semaine, nous démontraient par A plus B que Domenech s'était planté sur toute la ligne et que son équipe de grabataires allait mordre la poussière devant la furia roja.

    Ai-je été victimes d'hallucinations? Suis-je le seul à avoir trouvé que les Bleus ont fait contre le Brésil à peu près la même chose que contre la Corée, avec une condition physique manifestement supérieure?

La revue des Cahiers du football