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Citizen Anelka

Fouteur de merde contre tête de mule : l'impossible réintégration d'Anelka par Santini est calibrée pour alimenter la polémique. Mais si cette "affaire" brasse du vent, c'est un vent mauvais pour l'équipe de France…
Auteur : Jamel Attal le 16 Fev 2004

 

"L'affaire" est montée en puissance de manière prévisible au cours des dernières semaines, et elle s'annonce comme le succès des mois à venir. Un seul indicateur: trente pages sur le forum des Cahiers (comptage provisoire) n'ont pas encore épuisé le sujet, et rappellent que l'ancien Parisien a mieux exploité son potentiel polémique que son potentiel sportif. L'ampleur de la couverture de ce non-événement (trois pleines pages en quatre jours dans L'Équipe, un sondage dans Le Parisien, une forte présence dans la presse généraliste…) indique qu'il est pain béni pour la profession. Le débat a donc démarré au rythme du plan média de Nicolas Anelka, qui a subitement mis de côté son aversion naturelle pour les journalistes en multipliant les interviewes (voir la Revue de stress, CdF n°4). Son mobile est explicite, pour une fois: retrouver l'équipe de France dont il s'était claqué la porte avec ses déclarations pour le moins définitives sur la sélection et le sélectionneur. Il faut bien dire que, de relance en relance, sa carrière décousue n'a pas beaucoup avancé ces dernières années — depuis son départ d'Arsenal, en fait — tant Manchester City offre peu de perspectives sportives. L'équipe nationale n'est évidemment pas une porte de sortie, mais pour n'importe quel joueur, elle offre une visibilité qui n'est pas neutre dans la gestion d'une carrière. À la faveur de statistiques flatteuses en Premiership (douze buts, dont quatre sur penalty), Anelka a décidé de faire de nouveau acte de candidature.

Si Anelka peut sourire, peut-être peut-il aussi s'excuser…
Nécessité sportive ou faux problème ? Le contexte se prête à ce come-back, puisque la suspension de Djibril Cissé pour cinq matches, qui prive l'Auxerrois de l'Euro, a été confirmée en appel par l'UEFA. L'ultime recours de la FFF devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) laisse à Santini un délai avant de considérer l'option Cissé comme définitivement exclue, mais ses faibles chances d'aboutir mettent d'ores et déjà le débat sur le terrain de son "remplacement". Dès lors, Anelka, qui peut faire valoir ses vingt-huit capes et qui compte quelques partisans au sein du groupe, peut apparaître comme une solution naturelle. Pourtant, ce recours ne semble pas réellement indispensable, et le débat pas totalement d'actualité. Derrière la doublette Henry-Trezeguet, on ne parle ici que d'options supplémentaires aux postes d'attaquants de pointe. Déjà, Wiltord, Giuly Marlet ou Govou peuvent évoluer dans cette position (avec plus ou moins de crédibilité et d'expérience en sélection), en présentant l'avantage d'une polyvalence qui n'est pas sans importance dans une phase finale. Ensuite, le football français peut toujours compter sur sa grosse production de jeunes attaquants de valeur. Ainsi, malgré le choix de Kanoute de servir le Mali, Jacques Santini peut se tourner vers au moins deux nouvelles solutions crédibles, domestique (Luyindula), ou extérieure (Saha). En appelant ces deux joueurs dans le groupe chargé d'affronter la Belgique, Santini sait qu'il se donne les moyens d'élargir l'éventail de ses choix, mais aussi d'amoindrir la polémique en cas de réussite de cette bleusaille. Si près du Championnat d'Europe, le temps de jeu enregistré sera un critère qui amoindrira encore les chances du Mancunien. Manifestement, seule l'indisponibilité, en juin, de l'un des deux titulaires en attaque pourrait donner à la controverse une légitimité qu'elle est loin d'avoir aujourd'hui. Et en définitive, dans cette histoire, c'est l'absence de Cissé qui est dramatique, pas celle d'Anelka… Le sélectionneur, imbécile par nature Inévitablement, tous les détracteurs de Santini, qu'ils soient du milieu ou fassent partie des soixante millions de sélectionneurs amateurs, trouvent là l'opportunité de faire de la non-sélection d'Anelka un élément à charge de son procès. C'est d'autant plus vrai que l'affaire touche directement un des traits de caractère les plus manifestes de l'ex-Stéphanois: la ténacité de ses rancunes. Il est alors facile de conclure que s'il persiste dans son refus, c'est parce qu'il s'entête absurdement et, en substance, qu'il ne sait pas communiquer et que son intelligence est limitée… On retrouve les ingrédients d'une comédie bien française, puisque Santini prolonge une extraordinaire lignée de sélectionneurs entretenant des rapports difficiles avec les médias, et dont les capacités d'expression limitées (Jacquet) ou trop ésotériques (Lemerre) alimentent les accusations d'incompétence — selon le précepte qu'une personne à l'élocution pénible est forcément inapte à ce poste. Des salles de rédaction aux comptoirs des cafés, en passant par les forums Internet, on ne compte plus les stigmatisations dont Santini est l'objet… L'ironie est qu'à ce jeu, Anelka va trouver des alliés de circonstance qui vont subitement faire abstraction de l'antipathie qu'il leur inspire habituellement. Des intentions claires, une démarche trouble Pourtant, il est bien difficile de trouver une consistance aux critiques adressées à Santini sur ce dossier, et l'inversion de la perspective opérée ici ou là est assez frappante: à en lire les commentaires de la liste pour Belgique-France, c'est Santini qui "écarte" Anelka en ne le sélectionnant pas et qui est sommé de s'expliquer sur ce choix… Étant donnée la virulence (maîtrisée ou non) des propos du joueur au moment de son clash, étant donnée aussi la méthode (convocation de journalistes dans l'hôtel d'un aéroport parisien), il lui est aujourd'hui interdit de faire abstraction de ce geste et de ne pas agir en proportion de celui-ci… C'est là que le bât blesse : chez Anelka, les intentions comme la manière sont une nouvelle fois sujettes à caution. Contrairement à ce qu'il affirmait imprudemment en août dernier, il a manifestement plus besoin de l'équipe de France que l'inverse. Il n'exprime toutefois aucun regret vis-à-vis de ses déclarations, et en prenant l'opinion à témoin au lieu de prendre l'initiative d'une rencontre avec Santini, en refusant à l'inverse de formuler des excuses publiques (alors que son temps d'antenne lui en a largement donné l'occasion), sa démarche peut apparaître comme une façon de faire céder le sélectionneur en exerçant sur lui une pression indirecte. Là encore, l'énigme permanente posée par Anelka ne permet pas de trancher entre la malveillance et la maladresse… Quoi qu'il en soit, il peut toujours postuler au statut de joueur le plus mal conseillé au monde. Ingérences Si le battage médiatique n'a rien de surprenant, on peut en revanche être plus circonspect devant les prises de position de Frédéric Thiriez et Claude Simonet qui, sous couvert de privilégier la conciliation, mais sans attendre que Santini s'exprime, ont fait directement ingérence dans les affaires du sélectionneur — confirmant au passage les manœuvres antérieures, au sein des instances et de l'entourage des Bleus, pour rapprocher les points de vue. Rien de mal à ça, à condition de mettre le sélectionneur au centre de la démarche. Or, si nos dirigeants avaient voulu l'isoler ou éroder son pouvoir, ils ne s'y seraient pas pris autrement. Malgré son volume imposant, Claude Simonet a des facultés de girouette assez remarquables si l'on se souvient que la Fédération avait (vainement) cherché à faire sanctionner Anelka par la FIFA à la suite de son refus de la sélection en novembre 2002… La réaction de Santini, sous la forme d'un communiqué à reproduire in extenso (1), est en tout cas assez significative de son appréciation de ces initiatives. Ces interventions malvenues sont certainement, pour partie, la résultante de la perte d'autonomie du poste de sélectionneur consécutive à l'échec du Mondial 2002. On se souvient en effet que la nomination du successeur de Lemerre avait été l'occasion d'un affaiblissement de la DTN, et qu'elle avait résulté de tractations auxquels le football professionnel avait pris une part importante (tout le monde avait donné son avis, présidents de certains clubs compris)… On a aujourd'hui une illustration des possibles effets pervers de cette mise sous tutelle implicite. La discorde pour le pendre Car le risque le plus grand est de voir sa crédibilité entamée, non pas tant auprès des médias ou de l'opinion, qu'aux yeux de son propre groupe. Le problème est en effet aggravé par le fait que certains internationaux ne font pas mystère de leur soutien à l'ex-Gunner — un soutien que Patrick Vieira a même formulé en qualifiant de "gâchis" l'éventualité que son ancien coéquipier ne participe pas à l'Euro. L'enjeu se situe bien là, car les victoires de l'équipe de France, depuis l'arrivée de Jacquet, se sont construites sur un état d'esprit irréprochable et sur l'autorité interne du sélectionneur. Jacquet avait justement établi cette dernière en faisant le choix, plutôt impopulaire, d'écarter Ginola, Cantona puis Papin (à une époque où les solutions en attaque étaient pourtant bien plus rares qu'actuellement), avec l'accord tacite de ses joueurs. Si un tel consensus manque à Santini, c'est tout l'équilibre de l'effectif bleu qui risque d'être remis en cause. C'est le moment de se souvenir des "menaces" d'Emmanuel Petit, qui pronostiquait, au moment de son propre renoncement à l'équipe de France, que le sélectionneur serait incapable de préserver la vie interne du groupe lors du tournoi final, clé de la réussite selon lui… Le milieu de Chelsea a-t-il émis cet avertissement en toute connaissance des personnalités qui le composent et des rapports de force en son sein? Le problème est que, même en admettant l'intérêt de l'équipe de France à réintégrer Anelka, même si Santini peut théoriquement y trouver l'occasion de se montrer à son avantage en prouvant sa magnanimité, même si ce choix peut (éventuellement) se révéler au final moins dangereux qu'une mise à l'écart définitive qui nuira à ses rapports avec les internationaux, le Mancunien ne lui laisse pas d'autre option que de donner l'impression qu'il plie devant les pressions... Bref, en l'état des choses, bien peu d'éléments justifient le retour du fils prodigue. Et tous ceux qui voient en Anelka un perturbateur égocentrique ont beau jeu de souligner que même absent, il sème la zizanie avec une requête qu'il a auparavant lui-même rendue illégitime… (1) "En 18 mois, l'investissement de tous, dirigeants, joueurs, staff, dans un esprit de solidarité sans faille, a permis à l'Equipe de France de redresser la tête, de conquérir la Coupe des Confédérations et de se qualifier brillamment pour l'Euro 2004 avec le soutien et la confiance retrouvés de nos supporters. Aujourd'hui, ce patient travail est mis à mal par un débat démesuré et douteux autour du cas personnel d'un joueur qui, après avoir rejeté l'équipe de France et, surtout, bafoué l'institution, entend orchestrer les conditions d'un éventuel retour. D'ores et déjà, le groupe France, pris dans la tourmente d'opinions contradictoires dont certaines peuvent surprendre, venant de son sein même, se trouve fragilisé alors que se présente un rendez-vous excitant et capital : l'Euro 2004. Je le regrette et le déplore. Pour ma part, fidèle à des principes que, heureusement, beaucoup partagent, je redis que Nicolas Anelka n'est pas sélectionnable... pour Belgique-France".

Réactions

  • Le Plan le 17/02/2004 à 18h50
    Quand Anelka etait au PSG, j'etais content.

    Des le debut il a ete pris en grippe par des supporters parisiens qui lui faisaient les memes repproches que j'entends ici: individualiste a l'extreme, tete de con, n'en a rien a faire du club...

    Il avait pourtant realise un tres bon debut de saison. Puis le jeu du PSG s'est liquefie. Les critiques sont reparties de plus belles, avec une legere teinte raciste. Selon ce que j'ai pu lire, Anelka, Luccin ou Dalmat allaient amener pleins de jeunes basanes dans les tribunes... je pense qu'une grande partie de l'aversion envers Anelka au PSG venait de ca.

    Ca c'est forcemment degrade avec Fernandez, qui est arrive au poste suite a la pression des virages, et qui n'a cesse de flatter leurs plus vils instincts.

    Moi, je voyais un match du PSG tous les 15 jours et ma fois je trouvais Anelka assez constant. J'ai aussi remarque qu'il ne prenait jamais la parole, sauf pour defendre ses coequipiers. Quand benachour fait ses premiers pas dans l'equipe, Anelka l'attends a la sortie des vestiaires et le felicite. Donc je n'ai jamais compris le proces qui lui etait fait. Ce qui est sur, c'est que depuis Weah (toute proportions gardees, bien sur, Weah etait vraiment hallucinant) je n'ai jamais autant aime un attaquant au PSG. Avec lui j'avais l'impression qu'on pouvait battre n'importe quelle equipe, parce que lance correctement Anelka est imbattable et qu'il a a mon avis un sang froid exceptionnel.

    L'incident avec Santini me rapelle un peu la meme chose.

  • Paris 14 le 17/02/2004 à 20h05
    Merci de tes compliments NoNo93.
    Je te renvoie la pareille car ton NeuNeu78 est tout simplement fulgurant!

  • titakspow le 18/02/2004 à 01h04

    Je crois qu'Anelka ne doit pas rejouer en équipe de France. Santini a raison
    Il n'y sera jamais totalement le bienvenu pour trop de gens !
    Il doit, par contre, se mettre à la disposition de la sélection de Martinique qui dispute les compétitions de la CONCACAF (Gold cup,
    etc...)...Il avait failli jouer en juillet dernier à Foxboro (il était alors en vacances à Miami!) mais ça n'avait pas été possible. Il devrait y
    réfléchir et rejoindre Coridon (Lens), Clément (Toulouse), Piquionne (Rennes) et tant d'
    autres.
    Les réglements concernant la particpation de la Martinique, de la Guyane (avec Darcheville, Malouda déjà contactés !) et de la Guadeloupe (Sommeil and co..) donnent la possibilité à ces ressortissants d'outre mer de jouer
    avec leur pays. Il s'agira de convaincre les présidents de clubs. M.Simonnet a donné son accord de même que M.Blatter même si M.Platini fait la moue..
    Que Monsieur Santini refuse définitivement Nico Anleka qui retrouvera sa place naturelle...Que la Martinique puisse aligner les Anelka,Pierre Fanfan, Thomert, Abidal et bien d'autres aux côtés des précités ! La France ser bien représentée en CONCACAF.......
    Nous pouvons bien laisser à l'équipe de France SylvainWiltord et Thierry Henry !
    Sportivement

  • frenchy005 le 18/02/2004 à 02h08
    Paris 14 tu devrais écrire pour les cahiers!!

  • Asa le 18/02/2004 à 09h46
    Juste pour apporter mon soutien total et entier à Le Plan. Je me permets également de souligner qu'on traite souvent Anelka de "fouteur de merde", mais - si ce n'est au Real où son arrivée a apparemment été mal vécue - il me semble qu'il n'a jamais eu de problèmes qu'avec ses entraîneurs et jamais avec ses coéquipiers.

    Bon, après, on peut discuter de la permission qu'il s'est octroyé de discuter les choix de ses entraîneurs. Apparemment, au Real, on ne le faisait pas jouer sur ses qualités mais je n'en sais pas tellement plus. Par contre, au PSG, Luis l'a clairement utilisé n'importe comment et, si vous vous en souvenez bien, les premières critiques d'Anelka sur Luis ont concerné la pauvreté des entraînements et ça c'est la stricte vérité: on ne fichait pas grand chose au Camp des Loges à l'époque. Bref, sa brouille avec Fernandez me parait à moi plus que justifiée.

    Au total, si on fait le compte, Anelka s'est fâché avec Del Bosque, Fernandez (avec raison je pense) et Santini. Je ne pense pas que cela mérite d'être qualifié de "fouteur de merde" ses coéquipiers et ses autres entraîneurs ne s'étant jamais plains de lui, me semble-t-il.

  • kalle le 18/02/2004 à 11h18
    Mémoire sélective, Asa ?

    Il s'est embrouillé avec les dirigeants Parisiens (pour partir à Arsenal) puis avec Dein (vice président) et Wenger (pour partir à Madrid) puis avec Del Bosque (il lui expliquait comment faire jouer l'équipe pour lui !) , Raul et consorts puis avec Fernandez, puis avec Santini (la classe le parking).
    Il n'y a qu'avec Liverpool qu'il n'a pas défrayé la chronique mais pour qu'il ne soit pas gardé (un si grand talent ;-) ) il y a peut-être eu anguille sous roche ... Les langues se déliront un jour ...
    Maintenant j'attend le prochain clash avec Keegan car le surgonflé du melon ne va certainement pas se contenter d'un "petit" club comme Manchester City qui ne joue pas les coupes d'Europe.
    Voilà, il est grillé en EdF, il traine dans un club moyen, il est faché avec des hommes/Clubs influents dans le foot, quelle réussite, quel plan de carrière !
    Abruti ......

  • jacky56 le 18/02/2004 à 11h38
    ..et sinon vous pensez quoi de la carrière de makélélé, on pourrait en faire 6 pages et 30 articles aussi non ?

  • loustic is back le 18/02/2004 à 12h46
    Vous êtes attendus sur le forum Anelka plutot qu'ici.

  • Asa le 18/02/2004 à 14h17
    kalle - mercredi 18 février 2004 - 11h18
    Mémoire sélective, Asa ?

    Il s'est embrouillé avec les dirigeants Parisiens (pour partir à Arsenal) puis avec Dein (vice président) et Wenger (pour partir à Madrid) puis avec Del Bosque (il lui expliquait comment faire jouer l'équipe pour lui !) , Raul et consorts puis avec Fernandez, puis avec Santini (la classe le parking).
    **********************************

    Je ne suis pas tout à fait d'accord. Il est en effet parti jeune de Paris, mais ne s'est pas embrouillé avec son entraîneur de l'époque ou les autres joueurs. Il me semble qu'il a simplement choisi une option de carrière comme un sacré paquet de joueurs en font en plaidant auprès des dirigeants le fait qu'ils voudraient aller ailleurs (généralement pour des questions de temps de jeu).

    Même après son départ d'Arsenal, Wenger a toujours compter comme l'un des principaux soutiens d'Anelka. Combien de fois l'avons-nous entendu dire qu'Anelka avait pour lui un énorme potentiel?

    Au Real, il a en effet eu des démélés (pour la première fois) avec des joueurs, apparemment parce-que les Raul & consorts n'étaient pas heureux de voir arriver quelqu'un avec tout le battage médiatique autour et pour prendre la place de l'un des leurs (Morientes - déjà - si je me souviens bien). Par contre, il a effectivement tenté le coup de force avec Del Bosque.

    Avec Luis, je lui donne à 100% raison. Il était mal utilisé et les entraînements étaient lamentables voire inexistants.

    Et reste donc Santini, ok.

    Au total, si ce n'est au Real pour des raisons peut-être indépendantes de lui, il n'a jamais eu d'embrouilles avec des joueurs que ce soit en club ou en sélection, au contraire puisqu'apparement il compte pas mal de soutien et non des moindres (cf. Lilian Thuram). Il n'a pas connu de problèmes non plus avec Wenger, Houiller, Keegan, Jacquet et Lemerre.
    Je me permets donc d'insister sur le fait que cette réputation de "fouteur de merde" dans une équipe est usurpée.

  • les soup dragons le 19/02/2004 à 10h12
    j'ai lu brièvement vos reactions, je voulais simplement dire que l'article est si bien articulé, tant sur le sujet qu'avec ses modes d'expression.
    J'imagine bien Anelka marquer avec aisance dans un match tel que celui contre la Belgique. Lui au moins n'a pas besoin de faire trop d'ajustages avec ses cohéquipiers. Et il a fallu des débouleurs comme Liza pour revigorer le manque de hargne dans l'attaque.
    Je pense que si on lui donnait sa chance maintenant, on verrait qu'il serait plus effectif que Cissé, qui lui n'est pas trop mieux placé que Saha en termes d'ajustages, sans parler qu'en prenant tant de temps à se chercher dans le jeu, il s'est auto-éliminé!
    (Djibril doit encore mûrir dans sa tête, ce qui n'est pas le cas de Saha qui montre des signes très prometteurs avec son temperament et le type d'engagement qu'il produit sur le terrain. On a vu aussi que même Giuly pouvait plus vite s'intégrer - l'absence de Cissé n'est donc pas si dramatique)
    Avec les défauts hors-terrain d'Anelka mentionnés dans l'article qui presentent des risques potentiels de troubles, j'ai tout simplement peur pour l'EdF. Cela dit j'estime à 32,14 % sa chance de jouer l'Euro. J'arrive à le projetter avec son nouveau maillot, comme Lemerre avait toujours de lui une image d'un Bleu.

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