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Bouchet s'en va-t-en guerre

George W. Bouchet brandit l'audimat et lance les hostilités avec un embargo sur les caméras de Canal+. Il emmène l'OM à la conquête de ce qui tient lieu de pétrole dans le football, les droits de télévision…

Auteur : Jamel Attal le 29 Jan 2003

 

Le président de l'OM est-il parti pour égaler le capital antipathie de son homologue de l'OL? Christophe Bouchet a pourtant tout pour lui. Un profil qui détonne dans le monde des petits patrons du foot, une mission noble, une politique sportive cohérente, une gestion saine, des résultats rapides… Bien sûr, son tandem si harmonieux avec Alain Perrin suscite des interprétations plus ou moins bienveillantes. On se souvient par exemple avoir lu dans L'Equipe qu'il était en fait une créature de Tapie (voir Tapie et l'OM: départ ou clandestinité?), lequel déclarait récemment que Bouchet n'était que "l'attaché de presse du club", Perrin étant le "taulier" (France-Soir 25/01).

 

Christophe Bouchet n'a pourtant pas le profil idéal d'un dircom, avec son air de ne rire que quand il se brûle et ses formules cassantes. En réalité, il est avant tout un lobbyiste, chargé de servir les intérêts d'un actionnaire qui ne rigole plus du tout. La guerre qu'il a déclarée à une bonne partie du football français ne laisse plus aucun doute sur son rôle. Sa fronde était explicite depuis le début de saison, avec pour pomme de discorde la clé de répartition des droits de télévision, excluant le critère de l'audience qu'il réclamait (voir La solidarité préservée). Il en était pour le moment resté aux menaces, notamment de saisir les juridictions civiles pour remettre en cause non plus seulement la répartition, mais la commercialisation collective des droits par la Ligue — ce qui revient à en donner l'entière propriété aux clubs. La nécessaire solidarité durant la période de l'appel d'offres sur les droits de la L1 l'avait obligé à un minimum de réserve, mais l'affaiblissement de Frédéric Thiriez consécutif à la décision du Conseil de la concurrence de suspendre l'attribution des droits à Canal+ lui ouvre un boulevard.

 

 

Une prise d'otage peut en cacher une autre

En bloquant pendant quelques heures l'accès du Stade Vélodrome aux équipes de Canal+ chargées de retransmettre le match contre Nice, le président de l'OM a mené une pure opération de communication. Cette gesticulation a d'abord une vocation démagogique, consistant à susciter l'adhésion des supporters, victimes (effectives) des décalages à répétition. "Vous faites preuve d’un mépris particulier pour notre club et pour nos dizaines de milliers de supporters, dont plusieurs milliers ne résident pas en région PACA" peut-on lire dans le courrier adressé à la Ligue que s'est "procuré" La Provence (29/01). Après une nouvelle défaite à Paris, le timing était assez idéal. Rappelons quand même qu'en réalité, ce ne sont pas du tout les décalages qui gênent les dirigeants marseillais, ni le fait que l'OM soit plus médiatisé que les autres. Si le club était propriétaire de ses droits, où s'il les touchait en proportion de l'audience, les supporters seraient contraints de suivre le mouvement sans rechigner, et les frais d'organisation supplémentaires apparaîtraient encore plus comme un prétexte ridicule. Même la baisse de fréquentation sera secondaire en comparaison de la manne recueillie.

 

La Provence, très fière d'avoir annoncé à l'avance le blocus, se hisse sur la monture du président marseillais, mettant justement l'accent sur la désaffection du Vélodrome avec 48.234 spectateurs en moyenne contre 49.871 la saison dernière. Outre que cette statistique ne tient pas compte d'un final qu'on espère plus excitant pour l'OM que le précédent, elle occulte aussi le fait que cette baisse est inférieure à celle constatée sur l'ensemble des stades français… Et elle indique qu'on est encore loin de la "désertification du stade Vélodrome" évoquée par des dirigeants marseillais. Quant aux "44.754 spectateurs dont 876 payants" d'OM-Rennes, pour une recette de 27.409€, la ficelle est si grossière qu'elle mérite à peine qu'on s'y attarde. Avoir plus de 40.000 abonnés, c'est aussi un choix et il faut peut-être en tenir compte dans ce type de calcul. On a vraiment le stéréotype du nanti qui se lamente de ses richesses pour obtenir plus de privilèges.

 

 

Une certaine conception du football…

Le danger et les perversions de la politique apparaissent dans le discours de Bouchet, tissé de contradictions, d'amalgames et de raisonnements truqueurs, et surtout porteur d'une conception du football étonnante. Invité à s'exprimer dans le cadre du dossier de France Football sur le foot français en 2003 (21/01), notre président affirme ainsi que "les gens s'identifient plus à l'OM, à Saint-Étienne ou à Sedan qu'à l'équipe de France"… Ce n'est pas la seule perle, et les poncifs libéraux pourraient rendre jaloux Jean-Michel Aulas lui-même. On y retrouve cette façon de considérer les petites équipes comme de simples faire-valoir, les comparaisons ridicules avec Manchester ou le Real, et cette métaphore consternante. "Le parallèle qui me semble le plus juste, c'est celui d'une pièce de théâtre avec plusieurs acteurs. Il y a ceux qui donnent simplement trois répliques et celui qui porte la pièce, qui a le rôle titre. On ne leur donne pas le même cachet, même s'ils jouent dans la même pièce". Peut-être que la différence entre le sport et le théâtre, c'est que la pièce n'est pas écrite au départ, et que les rôles ne sont pas distribués d'avance. On imagine sa souffrance de voir une erreur de casting comme Nice…

 

Relevons également cet argument, employé pour expliquer que la "prime à l'exposition médiatique" est indispensable: "Sinon, la France aura demain un championnat globalement intéressant, indéniablement d'un bon niveau, mais qui n'intéressera plus personne en dehors de nos frontières". Vu que le championnat français n'a jamais intéressé personne en dehors de nos frontières, il faudra lui expliquer qu'un championnat intéressant et de qualité, ça nous va parfaitement, et qu'en plus c'est la garantie de la valorisation des sacro-saints droits télé. On vous épargne ses souhaits de play-offs dans le championnat…

 

Qu'on le trouve légitime ou non dans son principe — surtout pour un club comme l'OM, effectivement essentiel au football national — il faut bien comprendre ce que signifierait un mode de répartition (même partiellement) indexé sur les audiences. En accentuant artificiellement les inégalités économiques entre "l'élite" et les autres, progressivement relégués dans une seconde division qui ne dira pas son nom, le but est bien de créer un championnat à deux vitesses. Cette scission permettra d'abonner les heureux élus aux compétitions européennes et de limiter les aléas sportifs, et rendra à terme naturel leur départ vers une ligue européenne plus ou moins privatisée. Il faut sérieusement se demander ce qu'il y a à gagner et à perdre dans une telle option.

 

 

Une victoire facile ?

Sur le plan politique, l'opération s'avérera peut-être plus efficace que prévu, si l'on en juge par la réaction de la LFP et de son directeur général, Jacques Thébault. "La requête de l'OM sur la question du partage des revenus des droits télévisés mérite d'être étudiée. L'OM souhaiterait que l'on prenne en compte l'exposition médiatique, utilisée notamment en Angleterre. Ce n'est pas scandaleux " (AFP).

 

Il paraît que Frédéric Thiriez, qui venait de rappeler l'OM à ses obligations de respect du cahier des charges et de concéder un simple examen des revendications marseillaises en Conseil d'administration, était retenu au Sénat ce mardi après-midi. A-t-il vraiment avalisé la déclaration de son DG, qui a "un peu" déploré le chantage de Bouchet? Est-il si fragilisé qu'autour de lui on s'attache déjà à redéfinir la politique de la Ligue? Qui était Christophe Bouchet avant d'être président de l'OM. Ressentait-il le même dégoût qu'aujourd'hui en prononçant l'adjectif "égalitaire"? Quelle était son opinion sur le foot-bizness? Quelle était sa conception de la logique ou des valeurs du sport? Il défend certes les intérêts de son club (ou plutôt de son propriétaire, ce qui n'est pas nécessairement la même chose), mais à quel prix pour les autres?

 

En conclusion, on n'oubliera surtout pas de lui reconnaître tout de même le mérite de la franchise. Car le silence des Aulas, Perpère, Martel et consorts à l'occasion de cette offensive est assez remarquable. Dans le panier de crabe du football français, chacun ne défend finalement que ses intérêts.

Réactions

  • loustic is back le 31/01/2003 à 14h16
    Enzo, les Français jouent les caids sur le second marché depuis 20 ans, c'est pas nouveau.
    Ensuite, Enzo, regarde les salaires que propose le PSG ou l'OM !
    Ce ne sont peut-être pas les salaires de Zidane ou Beckham amis, mais ils sont loin d'être ridicule sur la scène européenne. Et quelle différence pour Auxerre ou Nantes de vendre à Arsenal, Barcelone plutot qu'à l'OM ?
    Ils touchent plus et sont payés plus vite !

  • El mallorquin le 31/01/2003 à 14h33
    Moi je constate quand même que depuis trois ans, l'OL parvient à garder ses meilleurs joueurs et à recruter quelques uns des meilleurs footballeurs hexagonaux ainsi que quelques perles étrangères. L'OL réussit aussi quelques perfs intéressantes en Coupe d'Europe, même si au final, elles ne mènent à rien. Bref, il ne manque pas grand chose (un véritable entraîneur, entre autres) pour que l'OL, avec ses moyens actuels, soit parmi les bons clubs européens, au même titre que Valence ou Liverpool. Si l'OL est capable de le faire, pourquoi les clubs aux moyens financiers proches (PSG, OM, Bordeaux, voire Lens) n'y arriveraient pas également ?

  • baygonsec le 31/01/2003 à 14h37
    complètement d'accord... Un club comme La Corogne a longtemps végété sur la scène européenne (leo confirmera ou infirmera). Il faut arrêter d'être aussi impatients. Bon, moi je vois ça sous l'angle de l'OL, et je suis relativement certain que si le PSG et l'OM avaient la même politique sportive sur 5 ans, ils ne feraient pas le yoyo entre la 12ème place et les trois premiers... Malgré les railleries sur Maribor, Liberec, etc..., l'OL avance grâce à une grande stabilité de son effectif. Après, on peut toujours considérer qu'ils n'avancent pas assez vite, moi je trouve qu'ils progressent chaque saison.

  • Enzo El Principe le 31/01/2003 à 15h00
    Loustic, la différence de vendre Arsenal ou Barcelone, c'est de toucher plus d'argent...
    Quels perfs significatives, El M ? je crois que définitivement vous vous contentez de peu, ce qui là aussi me fait dire que le niveau a bien baissé...
    OK pour la patience, le temps qu'il faut pour construire une équipe et son, la stabilité des effectifs, etc.
    MAIS, et encore une fois c'est un avis PERSONNEL, pour moi l'OL actuel est très, très loin de pouvoir prétendre à ne serait-ce qu'une place régulière - et j'insiste sur la régularité, puisque l'on parle de s'inscrire dans la durée... - dans les 1/4 de finales de la ligue des champions au regard de son effectif... sur un plan sportif, je pense qu'ils n'ont pas l'équipe et encore moins le banc pour prétendre à ça... petit rappel en guise d'exemple comparatif au niveau français : quand l'OM a disputé sa première demi de C1, dans l'équipe il y avait entre autres Mozer, Forster, Deschamps, Waddle, Sauzée, Francescoli, Papin... pour sa première finale perdue, Cantona, Tigana et Stojkovic sur le banc ! En face, des inconnus nommés Savisevic, Mihaijlovic, Asanovic, Pancev, Prosinecki... Quand Bordeaux va en finale en 96, c'est avec Liza, Duga, Zidane... L'OM de 99, Blanc, Luccin, Pires, Duga, entre autres. Il n'y pas de hasard : comme dit Mémé Jacquet, "et à la fin, c'est le toujours meilleur qui marque"... Maintenant, on va voir aussi si l'OL sera en mesure de conserver Govou et Diarra par exemple dans les années à venir, notamment s'il ne termine pas une saison dans les trois premiers...

  • loustic is back le 31/01/2003 à 15h04
    Enzo, à l'époque rappelle-moi les perf de ces joueurs stp ?
    L'OL actuellement, ce ne sont que des internationaux mis à part Sonny et Cacapa !

  • NoNo93 le 31/01/2003 à 15h16
    Enzo,
    Je ne met pas tout sur le même plan pour rien, comme le disent bien mes petits camarades et comme je le pense moi même, nos grands clubs foirent surtout et paient à cause de politiques sportives à la con. (L'OL a bien réussi par cette voie, l'OM se reléve d'années catastrophiques comme çà et si on était pas aussi cons on devrait faire de même à Paris)
    Donc quand Bouchet and co viennent pleurer (et emmerder tout le monde et le fonctionnement de la ligue) sur les moyens supplémentaires qui leur faut absolument alors que leur budget est déjà comparable à des "grands d'Europe", et que çà s'accompagne d'effets pervers pour ses petits camarades de L1 (qui ne sont pas des anges on est bien d'accord), et beh c'est de la malhonnéteté intellectuelle (je me demande si il touche pas des stock options :-)) et c'est un moyen bien commode de détourner l'attention de leurs vraies responsabilités et problémes. C'est surtout un moyen de vouloir mettre en place une mesure de concurrence déloyale...
    C'est là que vient mon second argument : notre situation est structurelle, à la base on aura du mal à lutter contre les grands d'Europe de toute façon, ils fondent leur discours sur un age d'or début 90's qui en fait n'était qu'une exception. Donc dire que ses droits Tv en plus pour l'OM c'est un gage de réussite est là encore une fumisterie. Donc quand tu ne te places que sur le terrain des ressources tu tronques le débat (enfin quand je dis toi surtout le sieur Bouchet). Moi je prend le truc à l'envers : de toute façon on a moins de ressource et on a pas de droits télé en propre, que peut on faire d'autre la formation, développer le merchandising, compenser par une politique sportive intelligente et proportionnée, commencer à racheter nos infrastructures...
    En quoi c'est structurel?.
    Des clubs comme Manchester ou le Real sont centenaires et au top depuis bien plus longtemps que nous (nos clubs centenaires c'est des Metz ou des HAc à nous). Ils ont donc une histoire qui les favorise : infrastructures sportives leur appartenant y compris les stades, attractivité des joueurs (demande à n'importe qui au même salaire si il préfére jouer à Madrid ou à Paris, salaires qui à Paris sont pas si minables d'ailleurs), "culture de la victoire ou des coupes d'europes" ou j'appellerais çà plutôt l'expérience, public de ses pays et championnats plus fervents et consommateurs etc. Cette expérience passée leur permet de mieux figurer en coupe d'europe là où ils gagnent plus de sous (je suis étonné d'ailleurs que Aulas ne demande pas à établir un quota de pays sélectionnés en coupe d'europe obligatoirement en LDC, il devrait attaquer l'UEFA pour le manque à gagner induit par l'horrible non sélection en seconde phase de LDC et les pertes non prévues par la non retransmission de ces matchs, ce systéme de compte des points en LDC étant vraiment trop égalitariste, vraiment, compter que ce qu'il se passe sur le terrain sans prendre en compte qui joue!!!) Si ils étaient moins ridicules sportivements nos clubs gagneraient plus et verraient leur budget s'envoler

    Comme si c'était nouveau que les meilleurs joueurs (toujours étrangers à une époque un peu plus souvent français maintenant) aillent plutôt dans le calcio, la liga ou la premier league (la différence c'est qu'à l'époque on avait moins de bon à leur vendre mais platini il me semble qu'il a fini en Italie par exemple et qu'il y avait pas l'arrét Bosman qui assurait une certaine autorégulation entre les pays)

    Sinon effectivement moi aussi çà me fait marrer "la douceur de vivre de Londres ou de Munich" et des "challenges sportifs à relever" dans des clubs boisés"... Mais comme je t'ai dit structurellement ces clubs seront de toute façon plus riches et attractifs (sauf si nos clubs apprennent enfin l'humilité et ce que çà veut dire régularité)

    Une autre chose aussi, c'est vrai que nos meilleurs joueurs partent mais on les vend et on les forme quand même donc çà rapporte aussi un peu de quoi acheter d'autres joueurs, et même si les meilleurs partent dans 3 pays il n'en reste pas moins que les places dans ces pays sont limitées donc çà devrait se stabiliser un peu là aussi (sans compter que Malaja and co risque d'avoir l'effet positif de ne pas laisser autant de places libres pour les français désireux de partir)

    Moi j'ai toujours entendu parler des français comme des brésiliens de l'europe, ils nous le ressortent à chaque France/Brésil et je crois que çà date de 86 où on avait fait forte impression à nos amis brésiliens (bon je l'ai entendu une fois pour les yougos mais bien plus souvent pour les français, d'un autre côté c'est peut etre parceque c'était des français qui le disaient :-))) Mais le paralléle est quand même pas mal : des joueurs techniques, une trés bonne formation, les meilleurs partant systématiquement pour d'autres contrées et avec une équipe nationale en profitant, et un championnat national pas mal sans plus...

  • Enzo El Principe le 31/01/2003 à 15h28
    Bon écoute Loustic je vais pas te détailler le CV des joueurs cités mais je pense que t'abuses... par ailleurs j'ai bien dit et je répéte que c'est un avis PERSONNEL : j'ai le droit de penser ce que je veux des joueurs de l'OL non ? Je n'apprécie pas Carrière ni Bréchet et je pense qu'ils n'ont pas le niveau international, et je ne parlerai même pas des Violeau, Chanelet, Delmotte, Vairelles, Née, Laville et consorts pour viser le haut niveau européen... Dans cette équipe, j'apprécie Dhorasso quand il fait une saison comme cette année, Diarra super recrue, Anderson mais je crois qu'il va commencer à baisser de niveau même si je l'adore, Edmilson que j'ai vraiment découvert avec le Brésil (et à Lyon je crois qu'il est mal utilisé), Gouvou gros potentiel OK mais s'il ne comprend pas ce qu'est la vie d'un sportif de haut niveau il va pas faire long feu à part au rayon des blessures... donc 4-5 joueurs vraiment, sinon le reste je ne trouve pas que ce soit tip top... Luyundula et le Juninho par exemple, trés bon joueurs pour la L1 mais perso je doute qu'ils permettent à l'OL d'accéder au top 8 de la C1... encore une fois, et en l'état actuel des choses c'est-à-dire ce que j'observe de ces joueurs, mais ce n'est que MON AVIS et il ne vaut pas plus qu'un autre... franchement tout le monde dit que Lyon est largement au-dessus de la L1, mais l'année dernière c'est Lens qu'a dominé tout le champ et l'OL a quand même eu un peu de bol avec le calendrier qui en fait le premier champion grâce à une finale à domicile lors de la dernière journée contre son adversaire direct... et cette année on peut dire qu'ils confirment d'une certaine manière en éclaboussant tout autant de leur classe le championnat, pour reprendre une formule baka-perrinienne et ceci sans vouloir vexer nos amis gônes...

  • NoNo93 le 31/01/2003 à 15h41
    Dis donc t'exagéres un peu là, Enzo :-)))
    Lens a archi dominé le championnat alors que Lyon besognait dans son coin, et coup de bol à la derniére journée il était pas trop loin suffisamment pour pouvoir gagner et être champions
    (ils sont trés attachés à l'importance de la derniére journée nos amis marseillais ;-)))

  • Enzo El Principe le 31/01/2003 à 15h43
    Bon Nono pour moi tu mélanges tout et y'a bcp de contre-vérités dans ce que tu dis, mais j'ai pas envie d'y passer des heures et y'a bcp de points que j'ai déjà évoqués dans les pages précédentes (nota bene quand même que la formation notamment, c'est aux clubs formateurs qu'elle rapporte de moins en moins, sur tous les plans, sportifs et financiers...) donc on va en rester là de ce débat.
    Juste deux remarques quand même : les salaires de Paris ou Marseille n'ont rien à voir avec ceux de Madrid ou Milan, faudrait quand même arrêter de délirer deux secondes... Ensuite pour ta culture personnelle : l'OM a fêté son centenaire comme pas mal d'autres clubs en France et étale son palmarès sur toute l'étendue du 20e siècle. Tiens je te mettrai à la fin le palmarès complet copié sur le site des Girondins, comme tu seras sûr de l'objectivité des données... c'est pas parce que t'es supporter d'un club qui n'a pas d'histoire qu'il faut en perdre la mémoire...

    Olympique de Marseille, fondé en 1899
    Palmarès :
    > Vainqueur de la Coupe des Clubs Champions en 1993.
    > Finaliste de la Coupe des Clubs Champions en 1991.
    > Finaliste de la Coupe de l’UEFA en 1999.
    > Champion de France en 1937, 1948, 1971, 1972, 1989, 1990,1991 et 1992.
    > Vice-champion de France en 1938, 1939, 1970, 1975, 1987, 1994 et 1999.
    > Vainqueur de la Coupe de France en 1924, 1926, 1927, 1935, 1938, 1943, 1969, 1972, 1976 et 1989.
    > Finaliste de la Coupe de France en 1934,1940, 1954,1986, 1987 et 1991.

  • zoher le 31/01/2003 à 15h53
    Finaliste et vice champion ca fait parti du palmares?

La revue des Cahiers du football