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Paris, l'exploit capital

Matchbox – Le scénario cauchemar s'est transformé en rêve. Qualifié après prolongation face à Chelsea (2-2), le PSG version qatarie tient son exploit européen et peut (vraiment) rêver plus grand. La nalyseL'homme du matchLes observationsVu du forum

 

Auteur : La rédaction le 12 Mars 2015

 

 

La nalyse : Paris fidèle à ses idées

 

Raphaël Cosmidis - Quand un film catastrophe se finit bien, on a tendance à le trouver niais. À juger le réalisateur trop peu courageux. Peut-on sauver le monde sans y laisser une grande partie? Au football, dramaturgie bien distincte puisque moins scénarisée (mais un peu quand même par les entraîneurs), ces caprices-là n’existent pas. Quand Thiago Silva a déposé un ballon par-dessus le long Thibaut Courtois, personne ne s’est plaint que les gentils l’emportent. Le football a parfois des airs manichéens. Hier soir, Chelsea est vite devenu le méchant de l’histoire, avec José Mourinho dans un rôle auquel il est désormais habitué.

 

Le Portugais s’embarrasse peu de faire plaisir au public, ni de la cohérence dans ses propos aux médias. En conférence de presse, à la veille de la rencontre, il a usé de son langage classique. Des bons mots, un peu de pertinence, juste assez pour protéger ses joueurs et esquiver les questions sur un Chelsea plus aussi brillant qu’à l’automne. Le PSG serait violent et n’aurait pas dominé le match aller, en dehors du nombre de fautes (faux, puisque les deux équipes étaient restées, là aussi, à égalité, vingt à vingt). La formation de Laurent Blanc avait bien dominé la partie disputée au Parc des Princes, où seuls les arrêts de Thibaut Courtois avaient évité aux Londoniens de repartir en tant qu’outsiders.

 

 

José Mourinho aurait peut-être préféré cette situation. La saison passée, après une défaite 3-1 à l’aller face au même PSG en quarts de finale de la Ligue des champions, l’état d’urgence avait amené le Lusitanien à faire de ses Blues une équipe percutante et enthousiasmante. Une équipe qui maîtrise le jeu, récupère vite le ballon et enchaîne les tirs. Paris, alors venu pour jouer à être Chelsea, à défendre et contrer, s’était fourvoyé. Thiago Motta l’avait regretté après l’élimination: “Nous n’avons pas joué notre jeu.”

 

Presque un an plus tard, Paris a effacé cette trahison de son identité. Si le jeu de possession et de position du PSG n’est pas toujours au niveau de ceux de ses modèles et concurrents (le Barça et le Bayern Munich), l’important est qu’il ne le quitte pas, de ne pas se croire plus solide en s’en détournant. Pas quand il a le choix. Encouragé par les performances de Javier Pastore, Laurent Blanc le fait débuter, avec Thiago Motta et Marco Verratti. Tous les techniciens sont là. Et même sous le pressing haut de Chelsea en début de match, Paris résiste. Dès que la première ligne bleue (Diego Costa-Oscar) est passée, Paris s’envole, surtout sur le côté gauche, où Blaise Matuidi trouve de la liberté, loin de la bataille axiale.

 

 

 

Le mur parisien

Jusqu’à l’expulsion débattable de Zlatan Ibrahimovic à la 31e minute, le match est plutôt équilibré. Il l’est moins ensuite quand, paradoxalement, les visiteurs prennent le dessus devant le refus londonien de profiter de leur supériorité numérique. Chelsea compte sur Eden Hazard, grandiose ce 11 mars 2015, tandis que Paris partage les responsabilités, trouvant le même circuit que contre Monaco: Verratti slalome comme si les piquets Fabregas, Matic et Ramires n’étaient pas là, puis sert Pastore entre les lignes. C’est ainsi que l’Argentin envoie Edinson Cavani au duel face à Courtois à la 59e minute, duel perdu par l’Uruguayen. Mesquin poteau.

 

Le confort parisien est tel qu’on n’oublierait presque que le PSG est à dix. Au cours des quatre-vingt-dix minutes que Paris dispute à un de moins, la possession penche pour les champions de France (51% contre 49). Paris joue avec les idées claires. Motta, Verratti et Pastore triangulent dans l’axe pour faire avancer El Flaco, Matuidi utilise son volume de jeu à gauche, aidant et couvrant l’Argentin. Les Rouges d’un soir souffrent néanmoins de plusieurs problèmes: d’abord, Cavani ne garde pas aussi bien le ballon dos au but qu’Ibrahimovic, perdant rapidement certaines possibilités.

 

Et puis Hazard court toujours, insaisissable. Huit dribbles, cinq fautes subies. Personne ne peut stopper le Belge mais le vide autour de lui l’empêche d’être décisif. Parfois, on l’imagine décider de conduire le ballon jusqu’à obtenir un coup franc parce que rien de mieux ne se présente. Diego Costa, particulièrement énervé, tente six tirs mais n’en cadre qu’un. Sa “passe décisive” pour Gary Cahill à la 81e minute (après tout, les sites de statistiques comme WhoScored l’ont enregistré comme telle…) est d’ailleurs une volée complètement manquée (1-0, 81e).

 

Lors de la majeure partie du temps réglementaire, les défenseurs centraux parisiens auront défendu plus qu’autre chose. Thiago Silva, nettoyeur de surfaces, renvoie toutes les paraboles anglaises. Marquinhos, à qui Hazard accorde un peu de répit en dézonant dans l’axe, applique à merveille la consigne que Stan Van Gundy, coach des Detroit Pistons, avait donnée à ses joueurs en janvier dernier: “Formez un putain de mur!”

 

 

 

 

Main baladeuse

L’ancien de la Roma dégage huit ballons, Thiago Silva sept, Thiago Motta cinq. La défense anti-aérienne fonctionne, alors pourquoi ne pas l’utiliser autrement? Comme à l’aller, le PSG se révèle très embêtant pour les Blues dès que le ballon s’élève. À la 86e minute, sur un corner frappé par Ezequiel Lavezzi, David Luiz claque un coup de tête dans les filets de Courtois. Le Belge reste assis (1-1, 86e). Chelsea, qui avait eu besoin d’un gars né en Île-de-France pour battre Paris en 2014, se fait rejoindre en 2015 sur un but d’un ex, et part en prolongation.

 

Le PSG, la tête dure malgré un sentiment d’injustice (que faisait encore Diego Costa sur le terrain lorsqu’il a dévissé son tir sur le but de Cahill?), aurait pu lâcher après le penalty d’Eden Hazard à la 96e minute, récompense pour un joueur qui a beaucoup trop de choses à faire à lui seul dans ce Chelsea. Thiago Silva, les mains baladeuses, n’a sans doute rien changé au sort de ce ballon frappé par le crâne de Kurt Zouma. Pour autant, face à ce bras à la position si verticale et si étrange, M. Kuipers a pris sa décision.

 

Le PSG a pris la sienne, celle que la rencontre ne se finirait pas ainsi. Mais les Blues sont enfin prêts à répondre défensivement. Entre le 2-1 et le 2-2, il n’y a qu’un coup franc de David Luiz pour gêner Courtois (101e minute), et les bégaiements offensifs du PSG pour réduire l’optimisme.

 

*     *     *

 

Mai 2014. Godzilla ressort au cinéma. Évidemment, ce n’est pas un bon film. C’est un blockbuster après tout, ils le sont rarement. Celui-ci, tout de même, est particulier. Quand on va voir Godzilla, ce n’est pas pour voir une famille américaine banale déchirée par l’apparition d’un monstre. On y va pour l’apparition du monstre. Et dans ce reboot, il se fait attendre. Une fois qu’on l’a vu, on voit surtout ses ennemis, sortes d’insectes géants, volants et baveux.

 

En écrivant le dénouement de cet article et de ce match, Diego Costa nous a fait penser à un de ces insectes. Il est fort, dangereux, il va tuer quelques humains/avoir des occasions de but. Il va détruire des immeubles/frustrer ses adversaires. Mais, le 11 mars 2015, devant notre télévision, tout talentueux qu’il est, on n’a pas envie qu’il l’emporte, tout comme, en mai 2014, on n’avait pas envie que cet insecte triomphe. On a envie que Godzilla débarque et l’écrase/l’élimine, et que le film se termine rapidement parce qu’il nous ennuie/que le match se termine rapidement parce qu’on a peur. Alors, quand Thiago Silva, super-héros déja baptisé “O Monstro”, pas découragé par l’arrêt de Courtois à la 113e minute, a retenté sa chance sur le corner suivant et lobé le Belge d’une tête aussi autoritaire que libératrice, on a vu ça:

 

 

(Éclairez, c’est sombre)

 

 

C’est impressionnant à quel point un match de football peut créer des camps, et souvent réunir les gens dans le même. Ce Chelsea-PSG l'a fait, parce que l’arbitrage a tourmenté une équipe plus qu’une autre, parce qu’une formation a bien mieux joué que l’autre et s’est comportée, dans l’ensemble, de manière bien moins insupportable.

 

Ce huitième de finale retour n’était pas qu’une qualification en quart de finale de la Ligue des champions, c’était un faire-part de (re)naissance européenne du PSG, qui a battu un grand sans sacrifier son style. C’était, aussi, une validation du travail de Laurent Blanc, en tout cas sur la scène continentale. À l’exception de la prestation ratée au Camp Nou en phase de poules, cette saison n’a vu que des grands matchs du PSG face à des favoris pour la victoire finale. 2015, qui aurait pu être la fin de quelque chose pour le club parisien (l’ère Laurent Blanc et tout un style de jeu), pourrait en réalité le voir progresser et muter, ce qui semblait fou il y a quelques mois.

 

 

L'homme du match

 

Via @GuillaumeTC.

 

 

 

Les observations en vrac

 

Le PSG marche vachement bien depuis que Laurent Blanc a perdu son rasoir.

 

Il fait des choses bien jusqu’en décembre puis plus rien après: Cesc Fabregas est le premier joueur en jachère depuis Alain Traoré.

 

Belle leçon tactique administrée par Jean-Louis Gasset à José Mourinho.

 

Ça reste une belle performance de la part de Chelsea d'arracher la prolongation avec trois actions en 180 minutes.

 

Un nouveau gisement de gaz a été inauguré au Qatar pour payer les primes de victoire.

 

Il y avait un ratio nombre de Brésiliens sur la pelouse/spectacle proposé qui ne rend pas grâce au pays du football.

 

 

 

Vu du forum

 

=>> Newuser – 21h51
Remplacer Oscar par Ramires on se croirait dans Papy fait de la resistance

 

=>> le Bleu – 22h01
Bakavani.

 =>> Dnairb – 22h04
Il va y en avoir une autre, c'est obligé. Et cette fois il la mettra.

=>> Christ en Gourcuff – 22h04
C'est ce que je me dit toujours quand je vais en boite, et je rentre toujours seul.

 

=>> Greenflo – 22h55
Pour le trophée Balkany du mec qui truande sans jamais se faire gauler, Diego Costa met la barre très haute.

 

=>> Sidney le grand Govou – 23h18
Avant que j'oublie : Laurent blanc est-il un génie maintenant?

 

 

 

Les titres auxquels vous avez échappé

 

À Kuipers gagne
Edin sonne le Glas
Costa gravas

 

Réactions

  • Mandandamadeus le 12/03/2015 à 10h19
    Diantre, chers cofilaires, que vous pouvez parfois être fatiguants. Pourquoi n'autorisez-vous jamais un peu de subjectivité et d'émotions dans l'analyse d'un MATCH DE FOOTBALL (faut-il le rappeler), réalisée à chaud, et dont le scénario et le dénouement prêtent à un peu de lâcher prise ? Pourquoi toujours grossir les traits ?

    Je suis loin d'être un supporter parisien, c'est peu de le dire, et je ne suis pas de ceux qui se révèlent des grands défenseurs du football français sur la scène européenne. Au mieux, j'en ai pas grand chose à foutre, au pire, j'éprouve un plaisir malsain à ce que les autres échouent pour que mon club soit le prochain à soulever la Coupe (même dans 25 ans). C'est vil hein ? Mais je vis avec.

    Mais hier, j'ai vraiment passé une très bonne soirée de football grâce à Paris. L'article le décrit parfaitement, le scénario du match d'hier poussait à prendre parti pour l'une ou l'autre équipe. Et comme souvent quand on est spectateur neutre, on penche pour celle qui semble avoir le moins de chance de l'emporter. Voire celle dont il nous semble qu'elle fait face aux plus grandes difficultés (que d'aucuns appelleront injustices ou "trop abusé le rouge putain").

    L'exploit, ça n'est donc pas d'avoir éliminé Chelsea en huitièmes. C'est plutôt d'avoir fait dérailler un scénario frustrant qui semblait écrit d'avance. Et de m'avoir plongé le temps d'un match de football dans la peau d'un supporter parisien, partisan et plein de mauvaise foi. (et entre nous, c'est un peu sale)

    Je ne trouve pas que l'article décrit le match d'hier comme le plus grand exploit footballistique du siècle, je ne trouve pas que l'auteur se décharge sur l'arbitre quand il parle d'une "expulsion débattable" ou d'une "décision" sur le pénalty sifflé pour les Blues. Et Diego Costa, franchement...

    Après sur le style, c'est chacun son délire. Pas ultra emballé par l'épilogue de l'analyse, mais c'est pas bien important.

    Bref, zen les gars. Vous verrez, c'est cool aussi.

  • Zorro et Zlatan fouillent aux fiches le 12/03/2015 à 10h20
    Tonton, y avait aussi des gens qui n'en avaient rien à faire avant, et qui du coup fermaient leur clapet, et qui n'en ont rien à faire maintenant mais qui l'ouvrent parce qu'on essaie de leur faire avaler la belle universalité de la performance. Alors que non vraiment, je vois pas en quoi ca me concerne.

  • Yohan Cowboy le 12/03/2015 à 10h20
    Chaterhouse11
    Aujourdhu à 09h12
    ----

    Si c'est juste l'utilisation du mot exploit qui te gêne (sûrement puisque tu dis ne pas avoir lu l'article, ce qui t'aurais permis de constater qu'il ne s'engage aucunement dans la course aux classements des plus grands exploits), je pense que tu peux facilement passer outre. Mais pour une qualification à 10 contre 11 pendant une heure et demie sur le terrain du Chelsea de Mourinho, tu aurais choisi quel mot ?

  • Luis Caroll le 12/03/2015 à 10h24
    "tient son exploit européen" quand tu te penches sur le passé du club tu trouves pas ça un peu exagéré ?

  • nihilo le 12/03/2015 à 10h26
    Alors effectivement il semble y avoir un léger tic éditorial divergeant mais en même temps, il est à la hauteur de l'anomalie de ce qu'on viens de voir en 210 minutes...

    Pour ma part je me pose encore la question de savoir si c'est le psg qui est exceptionnel ou si c'est le chelsea "amélioré" (par rapport à l'an passé) qui a frôlé la fumisterie.

    Ils ont mené trois fois au score et ceci contre les lois de la physique (presqu'autant d'occaz que les lensois perfusés), se retrouvent en supériorité numérique logiquement après un subtil travail de sape médiatique, et bénéficient d'une complémentarité "courtois/poto" hors norme. Je pense que même le barça ou le bayern aurait eu la nausée. J'espère que les blues ont pensé à jouer à l'euromillion !

    Et puis ils se font plier par une bande de poissarts certes géniaux, mais qui ont dû prendre l'équivalent des vents contraires qui sévissent sur Jupiter.

    Alors oui l'exploit est à la mesure de toutes les étrangetés qu'on risque de lire.

    Peut-être est ce que ces vents seront d'accord pour s'inverser afin d'éviter aux parisiens le bayern ou le barça. Alors pourrons-nous réver d'un dortmund-psg, qui ajouté à un monaco-porto en quart ouvrirai les portes d'un duel franco-français en demi et donc d'un pensionnaire de ligue 1 en final...

    à condition de pas faire une chelsea...

    Sans blague, j'ai vraiment l'impression que le mou a eu peur d'affronter le psg sur le plan du jeu, malgré son propre effectif, ce qui est assez incroyable.

  • Yohan Cowboy le 12/03/2015 à 10h29
    Luis Caroll
    aujourd'hui à 10h24
    ----

    Je viens d'éditer pour préciser, parce qu'il était bien sûr question du PSG version qatarie.

  • Jamel Attal le 12/03/2015 à 10h30
    Alors.

    - plumitif n'a pas aimé. Normal, il saute sur le moindre truc qui dépasse sur les Cahiers (since 1999). Merci de ta constance.
    - des Lyonnais n'ont pas aimé (il y en a même un qui n'a pas lu). L'école du cold-pissing JMA, on va pas se formaliser.
    - Luis Caroll n'a pas aimé. Il hésite toujours à envoyer son CV pour remplacer Jean-Patrick Sacdefiel (tant qu'il cite Nabilla, il a raison de s'abstenir).

    Blague à part, Charterhouse, tu vois quand même la différence entre le match de poule que tu cites et ce huitième de finale, non? Ou alors tu n'as non plus vu le match? Et plum', tu as encore assez de mémoire pour te rappeler toutes les fois où l'on s'est enthousiasmé, et bien plus que ça, pour certains grands matches non? (Mitch, va dans les archives pour te le confirmer). Enfin, luis et CHR$, ça va, hein, on est à des années-lumière de l'arbitrage bashing ambiant, ne vous jetez pas comme des harpies sur le moindre choix de termes très vaguement discutable.

    Entre ceux qui nous reprochent de tout critiquer, et ceux qui nous reprochent la moindre enflammade, on reste éternellement entre deux feux. Mais on continuera à s'y réchauffer. On se préfère plus intègres qu'intégristes.

  • Hannibal le 12/03/2015 à 10h35
    Perso, le peu de fois que j'ai vu jouer cette équipe on sentait un peu de retenue, une implication fluctuante, alors que intrinsèquement ces joueurs sont bourrés de talent. Bref je restais un peu sur ma faim.

    Du coup, la voir se défoncer à 10, damer le pion au Chelsea du Mou en continuant à jouer malgré la difficulté, se battre pour revenir à chaque fois... Ca m'a plu; j'ai eu l'impression de voir une vraie équipe durant tout le match hier soir, chose que je n'avais pas assez vu depuis le début du QSG.

    Alors un petit article à la "gloire" de cette victoire est sympathique, tant pis s'il est un peu partisan, et j'aurais pris autant de plaisir à lire le CR d'un exploit de tout autre club français, même si celui-ci dégouline de pétro-dollars.

    (parce que se qualifier contre le leader en Angleterre en étant réduit à 10 dès la 30ème minute, et en étant virtuellement éliminé la quasi-totalité du match, et déjouer tous les pronostics, c'est pas loin d'un exploit non?)

  • Zlatanist le 12/03/2015 à 10h44
    Effectivement, beaucoup trop d'enflammade les Cahiers ! Vous auriez du titrer: "Paris élimine le FC Chelsea à Stamford Bridge après prolongations grâce à la règle des buts marqués à l'extérieur qui comptent double en cas d'égalité sur l'ensemble des deux matchs", au moins vous seriez restés factuels...

    Nan mais franchement les gars, c'est du foot ! Normal de ressentir et de retranscrire quelques émotions après un match pareil, non ? Et si on ne parle pas d'exploit là (sur le déroulé du match), je me demande quand on pourra utiliser ce mot.

    Je sais qu'on n'a pas le droit de classer les grandes performances européennes kiplé-style, mais perso celui-ci vient titiller les sommets derrière les intouchables PSG-Real, Monaco-Real, Bordeaux-Milan ou Helsingborg-Inter.

  • Hamlet le 12/03/2015 à 10h59
    C'est un peu dérangeant de constater comment l'avis de plumitif est systématiquement disqualifié sous le prétexte parfois implicite, parfois explicite, qu'il a été "journaliste" à l'Equipe. Certes, c'est un handicap intellectuel considérable au départ (et je suis 1er degré là, oui) mais il y a une forme d'injustice je trouve à lui assigner une forme de nullité automatique en le renvoyant à son passé mais sans prendre la peine de discuter du fond.

    Sinon, moi aussi je vous trouve bien sévères sur l'article. Certes, il est très mal écrit, mais en même temps le temps de rédaction était court et je n'ai pas trouvé ni arbitrage bashing ni enflammade démesurée sur ce qui reste une grosse perf d'une équipe de foot.

La revue des Cahiers du football