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Espagne-France : les gars

Menés et malmenés, les Bleus ont trouvé les ressources pour remonter la pente. Certains ont même atteint le sommet.

le 17 Oct 2012

 


Au temps pour les doutes sur la forme de Lloris: des sorties autoritaires devant les attaquants, un penalty détourné (42e), un double arrêt devant Pedro et Fabregas (44e). On peut à la rigueur lui reprocher de dévier le centre de Pedro sur Sergio Ramos, mais l'ailier est presque à bout pourtant. Un grand match pour un grand gardien.

 


Gloire à Évra

Sur le but espagnol, Sakho est victime d'un embouteillage qui lui fait lâcher Sergio Ramos, mais il ne peut rien sur sa deuxième reprise. Il a parfois tangué, mais est aussi intervenu pour éteindre des incendies avec un tacle et un retour sur Jordi Alba (2e et 85e), avec une présence dans les duels qui a contribué à neutraliser les attaquants.

 

Mêmes contrastes pour Koscielny, qui a commencé par rattraper Ramos et Iniesta (21e, 23e) avant de se rendre coupable d'une regrettable lenteur sur un ballon à sa portée, provoquant le penalty. Bien mieux en deuxième période, il a dominé ses adversaires, à l'image d'un Xavi neutralisé après un contrôle imparfait (62e), et habilement jouer les interceptions. On l'a même vu se lancer dans un rush jusqu'à la ligne de but espagnole (90e+1).

 

 

 

Sacré Patrice, ton orgueil te mène à tout, y compris à faire des matches de très haut niveau quand on ne les attend plus. On n'a pas vu le flanc droit espagnol – on ne t'a pas beaucoup vu non plus sur l'aile gauche française, mais ce n'était pas le sujet du soir. Rageur, tu as empoisonné la vie de tes vis-à-vis, et c'est ton auguste cuisse qui contre le ballon fatal de Juanfran. À quinze centimètres près, on parlait de ton placement sur cette action pendant une semaine.

 

Malmené sur un côté droit pilonné par Jordi Alba, Pedro et Iniesta (c'est lui qui concède le corner amenant le but), Debuchy n'est pas sorti de son match, retrouvant de l'autorité dans sa zone et se portant enfin en attaque une fois la supériorité française établie, comme avec ce bon centre pour Giroud (89e).

 

 


Blaise majesté

Durant un peu moins d'une heure – c'est-à-dire la moins bonne période des Bleus –, Gonalons s'est livré à la guerre de position imposée par l'Espagne à son avantage, son jeu résidant essentiellement dans les duels et les courses de harcèlement. Pas très brillant, il a quand même usé l'adversaire.

 

Très affairé dans un axe droit de l'entrejeu que la Roja a tranquillement occupé, Cabaye a eu les mêmes difficultés à émerger individuellement, même s'il a réussi à se rapprocher des attaquants au cours de la dernière demi-heure, et contribué à l'emprise française au milieu. Son bilan offensif est maigre: un coup franc bien exécuté (but refusé à Ménez, 39e), un tir contré (56e), mais son replacement devant la défense a bien fonctionné.

 

Qui aurait attendu Matuidi comme homme du match? Seul milieu défensif à surnager en première période, il a pourtant eu du mal à assurer des transmissions viables après la récupération. Après la pause, il prend le dessus sur Xavi, ratisse les ballons et se projette efficacement vers l'avant. Il est de trois occasions nettes des Bleus, deux fois en lançant Benzema dans la profondeur (61e et 73e), la troisième fois en débordant pour centrer en retrait vers Giroud (90e+1), qu'il est à deux doigts de trouver. Un retour fantastique sur Cazorla dans le temps additionnel pour parachever le tableau. Cette saison, l'ancien Stéphanois franchit les paliers quatre à quatre.

 

 


Quand tout va, Ribéry va

Plutôt bon contre le Japon, Ménez a été la principale – voire la seule – déception de la rencontre, peut-être parce que son engagement n'a pas été à la hauteur de ses coéquipiers. Il passe pourtant près de marquer, sur son but refusé ou sur un centre de Benzema (67e), mais sa contribution a été trop limitée, en particulier lorsque les Espagnols ont commencé à reculer.

 

En première période, Ribéry s'est lancé à l'assaut avec peu de discernement, ne parvenant à faire de différences ni dans ses passes, ni dans ses dribbles. Du classique, sauf que lorsque que cela a commencé à sourire, c'est lui a fait le plus de mal à la défense rouge en parvenant à servir Benzema (33e, 60e, 65e, 80e) ou en décochant des frappes brutales (58e, 75e, 90e). Enfin, il est l'auteur du centre parfait pour Giroud, après un énième débordement...

 

 

 

 

Victime d'un match ingrat pour lui et d'une blessure qui a déroulé le tapis rouge pour son remplaçant, Benzema avait obtenu la première occasion française en croisant un tir détourné en corner par Casillas (33e) puis servi de la tête Ménez, qui verra son but invalidé (39e). Il a manqué de réussite ou de vitesse sur ses appels en profondeur (repris par Xabi Alonso, 61e), et d'efficacité sur ses tirs (encore un tir croisé du gauche, à côté, 80e). Il semble rater une énorme occasion, mais il est gêné par Jordi Alba (65e).

 

 


Giroud, cinq minutes pour marquer

Un jour peut-être, on reconnaîtra la régularité de Valbuena en équipe de France, bon an mal an, même en tant que remplaçant: usant de sa liberté au milieu, il a donné de la continuité au jeu français en conservant le ballon et en l'employant enfin à la construction de phases offensives.

 

Entré en mode déblayeur, Sissoko a doublé le tarif de la baisse de régime dans l'entrejeu rouge. Avec sa technique aléatoire, il a tout de même perdu peu de ballons et mené des raids meurtriers dans les trente derniers mètres. Il a été maladroit à la conclusion (73e, 90e), mais il lance la dernière action en raclant la balle puis en se lançant à l'abordage, avant de conduire le contre pour servir correctement Ribéry.

 

Un peu court sur un centre de Debuchy (89e), privé d'un centre de Matuidi (90e+1), Giroud a fait très précisément ce qu'il fallait pour marquer sur sa première et dernière occasion: deux pas en arrière pour larguer Sergio Ramos, un coup de tête au cordeau pour planter Casillas sur ses appuis.

 


 

ESPAGNE-FRANCE : LAST NIGHT A DIDIER SAVED MY LIFE

 

Réactions

  • Vel Coyote le 17/10/2012 à 11h12
    JeanBen
    aujourd'hui à 10h16

    Illustrer la bonne seconde mi-temps de Koscielny par son retour sur Xavi, c'est ironique ? Parce que son placement sur l'action est quand même bien désastreux.
    ----

    Et Debuchy bien à la rue aussi sur la même action.

    Moi celui avec lequel je trouve tout le monde bien indulgent c'est Cabaye. Transparent pendant 60mn, et même très peu influent dans la belle 1/2 heure: ni l'activité à la récupération de Matuidi, ni les initiatives de jeu qui créent du désordre.

  • BIG le 17/10/2012 à 11h13
    Technique aléatoire, raids meurtriers, problèmes de finition : le monde entier connaît désormais Moussa Sissoko.

  • poiuyt le 17/10/2012 à 11h20
    Vel Coyote
    aujourd'hui à 11h12

    Et Debuchy bien à la rue aussi sur la même action.

    Moi celui avec lequel je trouve tout le monde bien indulgent c'est Cabaye. Transparent pendant 60mn, et même très peu influent dans la belle 1/2 heure: ni l'activité à la récupération de Matuidi, ni les initiatives de jeu qui créent du désordre.

    --------

    Merci beaucoup!
    Je le dis notamment depuis cet été, mais oui, pour moi, l'échec de l'euro, c'est pas "les tricoteurs qui savent rien faire du ballon", mais bien l'incapacité du milieu à 3 à mettre nos solistes dans de bonnes dispositions.
    En ce sens, des matuidi, sissoko ou capoue me semblent primordiaux, car ils ont cette capacité autant à harceler le porteur du ballon qu'à lancer es attaques et à se porter vers l'avant.
    Malheureusement, un Cabaye, même s'il est propre techniquement, ne sent pas du tout le jeu, je trouve.
    Hier, on a vu ce que pouvait donner un milieu créatif et intelligent, et ça fait toute la différence. Ça change de voir Ribéry et Menez recevoir le ballon à 30 mètres des buts plutôt que dans notre propre surface..

  • LLBB1975 le 17/10/2012 à 12h05
    @poiuyt

    Tu as vu Menez recevoir beaucoup de ballons dans les 30 m (à part le but)? Et tu l'as vu en faire des trucs intéressant ?

  • AKK, rends tes sets le 17/10/2012 à 12h05
    C'est peut-être seulement un match sans pour Cabaye. Personnellement, c'est le premier match en EdF où je le vois passer complètement au travers. D'habitude, c'est plutôt lui qui nous met dans le bon sens, donc certaines critiques sont peut-être un peu trop dures avec lui, non ?

  • poiuyt le 17/10/2012 à 12h26
    Après, c'est une question de point de vue, mais je trouve justement qu'en en a trop fait sur Cabaye, peut être parce qu'il montrait la volonté dont on accuse les autres de manquer, mais je le trouve régulièrement assez insignifiant dans le jeu, et la comparaison d'hier avec des vrais joueurs me semble assez significative, c'est dons une question de point de vue, comme je le disais.

    Et pour Ménez, que je n'apprécie pas plus que ça, j'ai quand même l'impression d'avoir vu un joueur récupérer des ballons dans les pieds de ses adversaires, beaucoup donner, pas toujours les bons choix, mais loin d'un mauvais match. Et j'avais trouvé pour le coup qu'il était un des tout meilleur joueur du match contre le Japon.
    Mais bon, cémeneziléméchantilénul, donc pas besoin d'arguments pour ça...

  • LLBB1975 le 17/10/2012 à 12h39
    Je ne suis pas aussi sectaire avec Ménez. J'ai juste vraiment pas aimé son match d'hier.

    Je ne me rappelle pas l'avoir vu récupérer beaucoup de ballons mais si c'est le cas, je me suis trompé alors.

  • BigS le 17/10/2012 à 13h17
    Tu as juste pas aimé son match, et tu as juste été le dire sur au moins trois fils avec des mots choisis.
    Je soutiens la suggestion de je ne sais plus qui: qu'on crée une bonne fois pour toutes un fil "je déteste Ménez", ça vous fera du bien à vous aussi.

  • le Bleu le 17/10/2012 à 13h43
    Le duel entre Sakho et Ramos, pour moi, c'est toute la différence entre deux joueurs de classe mondiale, sauf que l'un a 22 ans, 175 matchs avec le PSG dont 1 de LDC et 10 sélections, et l'autre 26 ans, 236 matchs avec le Real, 60 matchs de Coupe d'Europe, 97 sélections, champion du Monde et champion d'Europe.

  • LLBB1975 le 17/10/2012 à 13h53
    @BIg S

    3 fils ? Vraiment ? Je ne pensais pas que j'avais été aussi véhément.

    Faut dire qu'on parle de lui partout. Et à chaque fois, ça m'énerve. J'en deviens monomaniaque.

    Ceci dit je ne me rappelle pas un joueur m'énervant autant. Même Dugarry, je l'aimais bien, c'est dire !

    Mais cela aurait pu être pire : Ménez aurait pu être lyonnais !


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