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Envahissement de terrain

Une Balle dans le pied – L'invasion publicitaire déferle dans les stades et, à l'image des ignobles panneaux lumineux, finit par parasiter le spectacle lui-même.

Auteur : Jérôme Latta le 14 Sept 2012

 

Les signes de la mercantilisation du football sont si nombreux qu'on en vient parfois à ne même plus les remarquer, aussi envahissant soient-ils. Leur banalisation va de pair avec une forme de fatalisme chez l'amateur de ce sport, gavé jusqu'à en devenir insensible et qui s'imagine peut-être que les injonctions publicitaires sont sans effet sur lui. Et il en mange, de la publicité, au point qu'on ne sait même plus à quel moment il n'y est pas exposé.



LA CONQUÊTE DE L'ESPACE

 

Il n'est déjà plus possible de trouver une seule image de match dans laquelle n'apparaîtrait aucun logo: les sponsors maillots et les panneaux autour de la pelouse, les marques peintes sur celle-ci occupent littéralement le terrain depuis longtemps. Afin de ne perdre aucune surface de l'écran (sur lequel s'incruste occasionnellement un ou deux parrains), on a aussi vu apparaître des panneaux mobiles précipitamment apportés derrière les joueurs interviewés à la fin des mi-temps. Le ridicule de cette scène n'étonne même plus. En salle de presse, le mur derrière l'entraîneur est constellé d'autocollants figurant les innombrables sponsors locaux, composant un ignoble papier peint. Même les vestiaires ont leurs panneaux.

 

Déferlant via la télévision, la publicité se déverse dans l'arène elle-même, voire sur elle: le Stade de France, habillé de publicités géantes, semble racoler le client au bord de l'autoroute A1. À l'intérieur, les écrans géants remettent le spectateur devant sa télé. À ceux qui parviennent à se départir du réflexe de le fixer constamment, on assène un deuxième coup de gourdin avec des sonos braillardes, qui débitent des jingles abrutissants et des messages ineptes de spots radio. L'environnement sonore n'échappe pas à cette pollution endémique.

(...)


Lire l'article :

Réactions

  • Mipoulet le 14/09/2012 à 15h35
    Je viens faire un peu de pub, vu que c'est le sujet de l'article. De la pub pour une formation gratuite en mauvaise foi. Un dénommé plumitif, un brin rageux, nous fait une démonstration époustouflante dans les réactions à l'article de Jérôme Latta sur le blog du monde (sans compter qu'il vient d'amorcer un concours de celui qui a la plus grosse).

    Assez épatant.

  • Mipoulet le 14/09/2012 à 15h39
    Je viens faire un peu de pub, vu que c'est le sujet de l'article. De la pub pour une formation gratuite en mauvaise foi. Un dénommé plumitif, un brin rageux, nous fait une démonstration époustouflante dans les réactions à l'article de Jérôme Latta sur le blog du monde (sans compter qu'il vient d'amorcer un concours de celui qui a la plus grosse).

    Assez épatant.

  • la rédaction le 14/09/2012 à 16h14
    @Carlos Alberto Riera Pas
    Il n'y a pas de normes, simplement des seuils de tolérance qui varient effectivement, chez les lecteurs comme chez les éditeurs. L'avantage de ces derniers, c'est de pouvoir les définir: les CdF comportent deux encarts pub et 3 emplacements de liens contextuels (adsense). Comparativement avec la plupart des sites d'information, il nous semble que cela témoigne d'une volonté réelle de limiter l'envahissement publicitaire – sachant aussi que nous refusons tous les formats intrusifs (slide-in, slide-under, pop-ups et autres joyeusetés qui n'ont pas de barbare que leurs noms). Des choix qui divisent nos ressources potentielles par deux ou trois, voire bien plus certains mois - pas exactement une broutille.

    Pour ce qui est de l'historique, il faut peut-être rappeler que le modèle économique du magazine, à son lancement, comprenait la vente de pages de publicité - sans lesquelles nous pensions même que le mensuel ne pourrait pas sortir plus de trois numéros. Dans les faits, nous avons très vite équilibré le fonctionnement du journal sans la publicité (notamment grâce aux abonnements).

    Par la suite, nous avions choisi (dans la douleur et non sans quelques désaccords internes), de placer de la publicité sur le site, dans le but de développer les deux supports en rémunérant deux salariés. Aujourd'hui, nous avons apuré une situation financière difficile grâce à ces ressources, qui restent largement majoritaires. On essaiera d'en faire bon usage, même si elles ne suffiront pas à assurer la pérennité des Cahiers à elles seules..

  • Tonton Danijel le 14/09/2012 à 16h45
    Mipoulet
    aujourd'hui à 15h35

    Le fil twitter est en pleine investigation...
    ...avec un dernier message ambigu qui m'a fait penser à une boulette style Luca-Besson.

  • Vas-y Mako! le 14/09/2012 à 16h47
    c'est la faute à Balbir!

  • Jean-Luc Skywalker le 14/09/2012 à 17h59
    Y'a pas un délateur charitable pour dire qui c'est, je n'y tiens plus ?

  • Pascal Amateur le 14/09/2012 à 17h59
    Qu'en pense Xavier Delaporte ?

  • José-Mickaël le 14/09/2012 à 18h16
    Mik Mortsllak
    aujourd'hui à 14h10
    > je trouve un peu paradoxal de se plaindre de la place trop importante que prennent les sponsors et de parler d'Evian-Thonon-Gaillard au lieu de "Croix-de-Savoie".

    Pour ma part je suis cohérent : j'écris toujours Thonon-Gaillard, et j'avais demandé explicitement (dans une réaction à un article) que les Cahiers n'écrivent pas « Évian » dans le classement. On m'avait explique que c'était plus compliqué, etc. et ça ne m'a pas trop convaincu, mais j'ai fait mon devoir de citoyen (soulever le problème), j'ai la conscience tranquille.

    Et je vous encourage tous à faire comme moi : Thonon-Gaillard (y compris à l'oral).


  • Jean-Luc Skywalker le 14/09/2012 à 18h22
    Je crois que j'ai trouvé le journaliste, reste à trouver le site qui fait "10 fois plus de trafic".

  • Jean-Luc Skywalker le 14/09/2012 à 18h24
    Je crois que j'ai trouvé le journaliste, reste à trouver le site qui fait "10 fois plus de trafic".

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