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Anelka contre le reste du monde: match nul

Une Balle dans le pied - Une vie d\'embrouilles et un dernier aveu avant la Chine: la Coupe du monde 2010, Anelka avait décidé de ne pas la jouer six mois avant.

Auteur : Jérôme Latta le 9 Fev 2012

 

(...)

Ce 14 novembre 2009, la France avait pris l'avantage sur une frappe détournée de l'attaquant, au terme d'un match moyen (lire "Passer la ligne verte"). Au retour, loin de s'offrir un "match référence", les Bleus rateront le test et montreront de terribles lacunes mentales en emportant une qualification aussi peu glorieuse que possible sur la célèbre main de Thierry Henry. Anelka raconte le dépit provoqué, entre les deux rencontres, par l'absence de reconnaissance (médiatique) envers sa contribution.

 

"J'avais le sentiment – pour une fois, on va dire – d'avoir fait quelque chose de bien pour représenter mon pays. Un truc positif. J'étais satisfait de moi... Et non! C'était pas assez. Parce la presse n'avait pas envie que ce soit moi. Et ça m'a touché. Ça m'a touché grave. Et à partir de ce moment-là, je me suis dit: 'Mais rien à foutre. Coupe du monde ou pas Coupe du monde, rien à foutre'. Ça restera à vie dans ma tête. Pour une fois que tu as accompli ton devoir, et que derrière on te plante le couteau dans le dos, franchement ça fait super mal."

 

D'où il ressort qu'une reconnaissance perçue comme insuffisante par l'intéressé se traduit comme un coup de couteau dans le dos et justifie un sabotage en bonne et due forme: ainsi fonctionnent, à ciel ouvert, l'hypersensibilité narcissique et l'irresponsabilité ontologique du garçon. Déjà erratique à Croke Park, le placement d'Anelka n'allait plus ressembler à rien par la suite, jusqu'à un ultime dézonage dans les vestiaires du Peter Mokaba Stadium.

 

(...)
L'article :

Réactions

  • Josip R.O.G. le 09/02/2012 à 17h16
    Disons qu'on a affaire à des arachides de qualités différentes....mais ça reste (pour moi) des cacahuètes...

  • Miklos Lendvai le 09/02/2012 à 19h55
    Anelka a expliqué aussi que son désamour avec les journalistes venait de sa première interview dans le Parisien qui était mal retranscrite. A partir de ce moment là, il s'est senti trahi et a décidé de ne plus parler aux journalistes (sauf évidemment, quand c'était un plan com' pour vendre son image ou gratter une place en sélection).

    Et qu'est ce que Jérôme fait dans son article ? Il déforme honteusement les mots d'Anelka, dans un extrait pourtant vu par des millions de personne. Oui, M. Latta, expliquez-vous. Pourquoi avoir effacé la dizaine de "tu vois" dans le passage que vous citez si ce n'est pour travestir les propos de monsieur Anelka ?


  • Lescure le 10/02/2012 à 10h02
    Je reviens juste sur un des points juste évoqué dans l'article, ce qui est assez logique vu qu'il concerne autant Raydo qu'Anelka. C'est la note en bas de page [3]
    "Pas la moindre des erreurs de Raymond Domenech, avec celle d'avoir voulu rester en poste à l'été 2008. La totale perte d'autorité du sélectionneur – à laquelle tous ont contribué: lui-même, les joueurs, la fédération et les médias – a été une condition de l'explosion."
    Il est clair que connaissant Anelka,son individualisme forcené et sa paranoïa envers les medias, Domenech a sans doute vu que le joueur avait laché l'affaire après la qualif. Au lieu de le dégager au profit d'un joueur plus impliqué collectivement, plus talentueux, il a choisi de laissez-venir en embarquant un passager clandestin. Le soucis c'est que ce type était titulaire dans un schema de jeu qu'il a saboté consciencieusement lors de chaque match.
    Enfin je ne suis vraiment étonné du soutien majoritaire qu'ont pu lui apporter les joueurs à Knysna, même après ce sabotage tactique en règle. Déjà parce que la plupart avaient lâché Raydo et que globalement ils partagent tous à divers degré cette mentalité enfant gâté/déresponsabilisé.

  • syle le 10/02/2012 à 10h14
    En même temps, on commence à avoir une idée assez nette de ceux qui sont activement intervenus dans la "mutinerie". Quelques mecs partageant effectivement cette mentalité (ils ne l'ont pas démenti depuis) et quelques types plus ou moins proches d'Anelka et pas trop équipés pour réfléchir.
    L'équipe était finalement assez jeune, avec pas mal de bizuth qui n'ont jamais montré ce genre d'état d'esprit, mais qui ne pouvaient pas trop l'ouvrir face aux "cadres" (Mandanda, Lloris, Carasso, Sagna, Clichy, Planus, Reveillère, Gourcuff, Gignac, Valbuena...)

  • OldSchool le 10/02/2012 à 12h16
    Mouais, plutôt que contre le reste du monde, ce serait plutôt Anelka contre la France.
    Ça revient régulièrement dans ses propos qu'il aime pas les Français, qui le lui rendent bien d'ailleurs.

    --------------------
    syle
    aujourd'hui à 10h22
    En même temps, on commence à avoir une idée assez nette de ceux qui sont activement intervenus dans la "mutinerie". Quelques mecs partageant effectivement cette mentalité (ils ne l'ont pas démenti depuis) et quelques types plus ou moins proches d'Anelka et pas trop équipés pour réfléchir.
    ---------------
    J'essaie de savoir dans quelle catégorie plier et ranger Toulalan, mais j'y parviens pas. Tu m'aides ?

  • Jean-Patrick Sacdefiel le 10/02/2012 à 13h19
    @Syle
    Même interrogation: il me semble au contraire, que passées les premières explications trop évidentes sur les "racailles" qui auraient été responsables de tout, on a découvert une réalité bien plus confuse et complexe que ça – que le livre de Stéphane Beaud ("Traîtres à la nation") a bien étudiée.

  • visant le 10/02/2012 à 15h05
    Assez bizarre ce reportage sur les trappistes de Canal+ dont il est question.
    Je l'ai regardé en partie, trouvant certains passages sympathiques. Puis sont arrivés les violons sur le cas Anelka. Limite te disant de chialer avec lui. J'ai pas tenu, j'ai balancé un bon vieux "mais putain on ne va quand même pas le plaindre!!" (ouai, le soir je suis comme ça) alors qu'on avait un aperçu de sa maison, ses voitures...

    J'ai bien compris que c'était surtout un reportage à contre-charge pour contrebalancer les attaques (souvent exagérées, certes) des médias sur Anelka. Mais tu te retrouves avec un mec qui a fait un bon social fantastique, qui se retrouve avec ses potes d'enfance, et qui se montre sous son côté victime.

    Mais merde tu t'en fout, saute de joie, dis que tu t'es planté parfois, que t'as aussi un putain de caractère, que tu as réussi et que la vie est belle. Et là je pourrais alors chialer.

  • José-Mickaël le 10/02/2012 à 21h16
    Si j'ai bien compris, ce reportage est produit par la compagne de Jamel Debbouze. Donc on se doute bien qu'il ne va pas trop critiquer ses amis. Du coup je ne vois pas trop l'intérêt de ce genre de reportage, mais bon...

  • José-Mickaël le 10/02/2012 à 22h11
    Lescure
    aujourd'hui à 10h02

    > Il est clair que connaissant Anelka [...] Domenech a sans doute vu que le joueur avait laché l'affaire après la qualif. Au lieu de le dégager au profit d'un joueur plus impliqué collectivement, plus talentueux, il a choisi de laissez-venir en embarquant un passager clandestin.

    On s'est souvent demandé pourquoi il a persisté à sélectionner Anelka. Vu ce qui s'est passé, je n'exclus pas l'hypothèse qu'il a sélectionné Anelka sous la pression de certains joueurs cadres. Deux raisons vont dans ce sens : 1° on sait que Domenech a dû faire des concessions (par exemple le 4-3-3 contre le Costa-Rica), 2° la solidarité qui a suivi son exclusion de l'équipe de France montre qu'Anelka était très proche de certains joueurs.

    J'irais même jusqu'à proposer l'hypothèse que si Domenech a donné une seconde chance à Anelka, comme on dit (en étant le seul sélectionneur à lui ouvrir la porte de l'équipe de France malgré certaines paroles malheureuses), c'était là aussi sous la pression de certains cadres. Car ça expliquerait l'ingratitude d'Anelka : en fin de compte il ne devait rien à Domenech.

    Ce ne sont que des hypothèses, mais je trouve qu'elles se tiennent.

  • sansai le 10/02/2012 à 22h16
    Plus talentueux que Nicolas Anelka, Josémi ? Qui donc ?

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