Le cable réseau du serveur étant presque saturé, merci de ne vous connecter qu'en cas d'absolue nécessité de vous amuser. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

CR Seven vs Messi

Pour savoir qui de Cristiano Ronaldo ou de Lionel Messi représente le Bien, et qui incarne le Mal, analysons leur rivalité à travers le prisme des sept péchés capitaux.

Auteur : Christophe Zemmour le 10 Jan 2012

 

Les deux derniers lauréats du Ballon d’Or ne sont pas de ceux que les dieux oublient. Que ce soit à la naissance pour plonger entièrement les deux pieds de Cristiano Ronaldo dans le Styx, ou pour lui éviter la mort au volant de sa Ferrari. Ou encore pour donner un handicap de croissance à Lionel Messi et lui offrir en compensation un pied gauche magique. Et pourtant, le plus béni des d(i)eux est aussi reconnu pour être le sale gosse arrogant, à l’inverse de l’autre que l’on loue pour sa modestie et sa simplicité. Enquêtons sur ce qui fait cette différence fondamentale entre les deux garçons: les sept péchés capitaux.

 

 


L’orgueil

Cristiano Ronaldo en est plein, et c’est certainement le trait de caractère que ses détracteurs détestent le plus chez lui. Si on peut y voir un footballeur se servant de son ego pour gagner en confiance dans son jeu, il reste un homme de spectacle et un provocateur. Il est fier d’être riche, doué, beau et célèbre.
De son côté, Lionel Messi est un homme discret. Un peu comme Zidane, c’est tête baissée et avec timidité qu’il répond aux interviewes. Et c’est avec modestie qu’il se définit plus comme un homme appartenant au Barça qu’un joueur de football préoccupé par sa carrière.

 


L’avarice

Le joueur Cristiano Ronaldo a été avare en passes et en gestes collectifs au début de sa carrière, avec un jeu très individualiste. Et s’il a très souvent gratifié les supporters de MU de gestes de classe, il a aussi cruellement manqué de signes d’attachement envers le club. L’homme est en revanche généreux, puisqu’il a joué un rôle primordial dans la promotion de la carrière de sa chanteuse de sœur Ronalda, et par le biais d’une vente aux enchères de ses affaires personnelles, il a offert 95.000 euros à l’Indonésie.
Ambassadeur de bonne volonté pour l’UNICEF, et créateur de la Fundacion Leo Messi qui vient en aide à des enfants dans le besoin, l’Argentin est un as du service et de la passe, quand bien même on a plutôt tendance à retenir ses percées individuelles et ses buts. Il donne l’impression d’être plus porté par la réussite de son équipe et la réalisation des actions, que par son envie de briller.

 


La gourmandise

Ces deux dribbleurs ont de l’appétit. Quand CR aime en faire beaucoup, tricoter, fixer et défier son défenseur, Lionel Messi va chercher le slalom, l’élimination en multipliant les touches de balles. Ils ont connu la gloire en club, il leur reste à conquérir un titre majeur avec leurs sélections. Tous deux affolent les compteurs et leur soif de buts semble illimitée.

 


La luxure

Un grand ailier a un bon coup de rein. Forcément. Et il se dit dans la presse spécialisée que les conquêtes féminines de Cristiano Ronaldo sont aussi nombreuses que les défenseurs à qui il donne le tournis. Pourtant, modeste, il se défend lui-même de ne même pas en avoir eu cent dans sa vie. Et comme le montre sa pose avant de tirer les coups francs, il aime écarter les jambes et draguer au travail, en montrant ses fesses.
On prête très peu d’aventures au plouc de Barcelone. Garçon au physique plus difficile, il ne doit pas être aussi connu dans la Rambla que son prédécesseur en la matière, un certain Ronaldinho. Il a déclaré en janvier 2009 avoir une relation avec une amie d’enfance de Rosario. Leo n’est pas seulement un roi, il est aussi un prince charmant.

 


La colère

Le calme, mais parfois vicieux Messi, contraste avec le Ronaldo qui pique de fréquentes crises de colère sur le terrain. Il n’est pas le dernier à râler auprès de l’arbitre et à contester ses décisions, et il n’est pas réputé pour son calme (sans qu’il soit sujet à des manifestations violentes). Il donne très souvent l’image d’un enfant boudeur et capricieux qui gaspille son énergie en montrant ses dents, en faisant des moulinets avec ses bras et en plongeant.

 


L’envie

Dès ses débuts, Cristiano Ronaldo l’a suscitée. Auprès de Laszlo Bölöni, des dirigeants de Liverpool ou encore d'Alex Ferguson. Et son envie de rejoindre le Real a été plus forte que les compteurs. Il n’est pas besoin de revenir sur le désir qu’il peut engendrer avec son argent et son talent insolent.
Lionel Messi ne manifeste pas ses envies de plus ou de mieux, voulant rester dans le même club jusqu’à la fin de sa carrière. Ses attentes semblent plus se situer au niveau des trophées, que ce soit sous le maillot du Barça ou celui de l’Argentine.

 


La paresse

C’est un peu l’exception qui confirme la règle. Si Lionel Messi est un trotteur, voire un marcheur invétéré, qui appuie sur le champignon seulement si c’est nécessaire, son rival est un travailleur et un coureur de tous les instants. Et s’il a su atteindre un tel niveau, c’est certainement grâce à un gros travail de fond lui permettant notamment d’avoir un physique d’athlète et de tenir un rythme de jeu très soutenu.

 


Nous voilà plus avancés sur le débat Cristiano Ronaldo-Lionel Messi. S’il n’est bien entendu pas de notre ressort de juger l’un et l’autre sur le plan de la morale, et d’apporter une conclusion à cette séance de psychothérapie digne de Gerd Miller, on se contentera de se réjouir de vivre une époque où coexistent deux talents aussi grands. Et de continuer à espérer de les voir s’affronter encore et encore, dans des cadres prestigieux comme la Liga, la Ligue des champions et la Coupe du monde.
 

Réactions

  • Boa Boa Teng Teng Teng le 11/01/2012 à 00h18
    L'analyse des 2 aurait pu être un peu plus sarcastique et nuancée car l'aspect caricatural du "méchant arrogant" de CR7 est surement plus authentique et moins pernicieux que l'excès de modestie de Messi. En effet, la modestie et la bienséance ont comme soeur respective la fausseté et l'hypocrisie.

    La différence de ballons d'or est due à leur différence de mentalité vis à vis des défis. L'un était dans la meilleure équipe du monde et en est parti pour intégrer une équipe qui ne fait plus partie du top 8 européen depuis 5 ans allant défier frontalement l'équipe qui est devenu la meilleure équipe du monde où le second y demeure au chaud en père de famille.

    Si CR7 remporte tous les titres importants en club (Liga, C1) en étant décisif avec Madrid cette saison, il n'y aura photo, il sera devenu plus grand que Messi car il aurait atteint le sommet avec 2 clubs différents en relevant le second qui était bien à la traine en Europe.

    José-Mickael: Pas d'accord sur la comparaison avec les comparaisons Ronaldo/Muller et Pelé/Messi car Gerd comme Edson pris individuellement sont plus grands que Messi et CR7 car eux brillaient en clubs comme une sélection. Ils ont gagné tous les titres qu'un joueur de leur nationalité restant au pays peut gagner tant en sélection qu'en club, en marquant dans tous les matches décisifs.

    Muller>Messi, Muller> CR7; Pelé>Messi, Pelé>CR7

    Tonton Danijel: Oui Xavi et Iniesta s'annihilent mutuellement pour le ballon d'or en termes de vote. De toute façon, Xavi n'étant pas capable d'être décisif à lui tout seul, il est beaucoup moins éligible au ballon d'or que certains de ses homologues milieux de terrain et bien sûr des attaquants. Il pâtit en plus comme Iniesta d'être dans la même équipe que Messi.

    Et puis, depuis quand on sacre des porteurs d'eau ballon d'or?

  • José-Mickaël le 11/01/2012 à 00h26
    Boa Boa Teng Teng Teng
    aujourd'hui à 00h18

    > José-Mickael: Pas d'accord sur la comparaison avec les comparaisons Ronaldo/Muller et Pelé/Messi car Gerd comme Edson pris individuellement sont plus grands que Messi et CR7 car eux brillaient en clubs comme une sélection.

    C'est exactement ce que j'ai dit. La comparaison, c'était la comparaison de leurs rôles. Messi n'est pas un avant-centre mais marque presque autant de buts que Ronaldo. De même Pelé par rapport à Müller. Messi sait tout faire avec le ballon (à part peut-être de la tête ?), alors que Ronaldo est avant tout un canonnier. Chacun peut mener son équipe au sommet, mais pas de la même façon. Mais bien sûr, Messi et Ronaldo ne sont pas au niveau des légendes que sont Pelé et Müller.

  • Luis Caroll le 11/01/2012 à 00h40
    Boa Boa Teng Teng Teng
    aujourd'hui à 00h18
    Ils ont gagné tous les titres qu'un joueur de leur nationalité restant au pays peut gagner tant en sélection qu'en club, en marquant dans tous les matches décisifs.

    ----

    Un peu comme Iniesta en fait?

  • leo le 11/01/2012 à 10h21
    Messi peut parfaitement être comparé à Pelé, Maradona ou Di Stefano. Il est déjà au niveau des meilleurs joueurs de tous les temps.

    Tout comme Cristiano Ronaldo peut être comparé à Gerd Müller, Ronaldo ou Van Basten.

  • Boa Boa Teng Teng Teng le 11/01/2012 à 12h27
    Luis caroll: Oui, un peu comme Iniesta en effet.

    Leo: Messi peut être comparé à Di Stefano mais pas à Pelé ni à Maradona. Quand CR7 marquera une dizaine de buts dans UN mondial, là on commencera à le comparer à Muller.

    Pour moi, parmi les très grands, il y a au premier étage, ceux qui n'ont pas gagné de coupe du monde: Messi, Di Stefano, Puskas, Kopa, Cruijff, CR7, Van Basten, Michael Laudrup, Platini.

    Au second, il y a ceux qui l'ont gagné en brillant dedans: Muller, Maradona, Pelé, Ronaldo, Zidane, Beckenbauer, Meazza.


    Quand tu n'as jamais brillé en coupe du monde, tu ne peux pas être au second étage surtout dans le contexte actuel où il est facile de briller/gagner une C1 quand tu fais partie des 4 ou 5 clubs super-riches qui sont les seuls capables de gagner puisqu'ils concentrent toutes les forces (argent, stars) plutôt qu'une coupe du monde où les forces sont plus dispersées.

    PS: Mes listes ne sont pas exhaustives.

  • Manx Martin le 11/01/2012 à 12h28
    Je ne sais pas si ça fera plaisir à sansai, mais je me permets de pointer vers le fil "Liga" où il s'est récemment livré à un démontage systématique et savoureux de CR7, c'était bon.
    Extrait :"Quand il est pas mis dans un fauteuil, c'est quand même une escroquerie ce joueur."

    lien

  • José-Mickaël le 11/01/2012 à 13h31
    Boa Boa Teng Teng Teng : je te trouve un peu "sévère" avec le critère de la coupe du Monde. Je dirais plutôt qu'il y a ceux qui n'y ont pas brillé (comme Messi pour l'instant, ou comme Maradona au même âge) et ceux qui y ont brillé, dans le sens où même si leur équipe n'a pas été championne du Monde, ils l'ont quand même portée très haut (comme Cruyff par exemple).

  • leo le 11/01/2012 à 14h08
    Un critère qui place Zidane au dessus de Di Stefano, Puskas, Cruyff, Platini et Messi n'a aucune pertinence.

  • José-Mickaël le 11/01/2012 à 22h00
    Je me suis amusé à regarder qui est le meilleur français du classement année après année, c'est assez instructif (et plutôt cohérent), en particulier on voit bien les périodes creuses et les périodes fastes (selon le classement du meilleur français). Voici le "palmarès" (entre parenthèse le classement) :

    Meilleur français :

    1956 : Kopa (3)
    1957 : Kopa (3)
    1958 : Kopa (1)
    1959 : Kopa (2)
    1960 : Kopa (6)
    1961 : P. Bernard et L. Muller (28)
    1962 : Kopa (11)
    1963 : Herbin (17)
    1964 : Combin (19)
    1965 : Gondet (17)
    1966 : -aucun-
    1967 : Combin (27)
    1968 : -aucun-
    1969 : Gress (23)
    1970 : J. Djorkaeff (24)
    1971 : -aucun-
    1972 : Trésor (18)
    1973 : -aucun-
    1974 : Guillou (19)
    1975 : Guillou (23)
    1976 : Platini (5)
    1977 : Platini (3)
    1978 : Trésor (19)
    1979 : Platini (5)
    1980 : Platini (3)
    1981 : Platini (4)
    1982 : Giresse (2)
    1983 : Platini (1)
    1984 : Platini (1)
    1985 : Platini (1)
    1986 : Amoros (4)
    1987 : Amoros (12)
    1988 : -aucun-
    1989 : Papin (10)
    1990 : Papin (11)
    1991 : Papin (1)
    1992 : Papin (16)
    1993 : Cantona (3)
    1994 : Desailly (9)
    1995 : Desailly (11)
    1996 : Cantona (7)
    1997 : Zidane (3)
    1998 : Zidane (1)
    1999 : Zidane (19)
    2000 : Zidane (2)
    2001 : Henry et Zidane (9)
    2002 : Zidane (4)
    2003 : Henry (2)
    2004 : Henry (4)
    2005 : Henry (4)
    2006 : Henry (3)
    2007 : Ribéry (17)
    2008 : Ribéry (16)
    2009 : Henry (15)
    2010 : -aucun-
    2011 : Abidal, Benzema (>10)

    Kopa, Zidane et Henry ont été 6 fois meilleur français du classement. Platini l'a été 8 fois.

La revue des Cahiers du football