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Marseille : les armes du milieu

Parfois laborieux cette saison, l’OM de Didier Deschamps a su préserver ses ambitions, à défaut d’être vraiment d’attaque.
Auteur : Troglodyt le 4 Mars 2011

 

Didier Deschamps ne cesse de le répéter: l’efficacité dans les deux surfaces est essentielle. L’efficacité défensive marseillaise est revenue, avec aujourd’hui une impressionnante ligne Fanni-Diawara-Mbia-Heinze maçonnée devant un Mandanda d’une sérénité internationale. L’OM a en effet encaissé plus de buts sur les dix premières journées de championnat (11 buts en 10 matches, onzième défense du championnat sur cette période) que sur les quinze suivantes (10 buts, première défense du championnat sur cette période). De l’autre côté du terrain, Gignac a été providentiel en 2011, mais stoppé par ses adducteurs au plus mauvais moment.

schema_om_lucho.jpg

Didier Deschamps s’exprime en revanche beaucoup moins – ou alors la main devant la bouche – sur la façon dont il entend faire le lien entre la défense et l’attaque. S’il défend l’idée que c’est moins le système qui importe que l’animation et les associations de joueurs, un système se détache pourtant, indépendamment des compositions alignées. Ainsi, il a beau écarter d’un revers de lèvre toute prétention au "beau jeu" en tant que concept pour esthètes du football, et lui préférer la sacro-sainte efficacité bénie sur l’autel du principe de réalité, il n’a pas pour autant renoncé à toute ambition en matière de jeu.


L’impact physique perdu

Les victoires de la saison dernière se sont en grande partie construites sur le physique de l’équipe. L’assimilation de la préparation a toutefois paru plutôt longue au début de l'exercice 2010/11: les difficultés rencontrées par l’équipe avant décembre semblaient surtout liées à la perte de cette souveraineté dans l’impact. L’importance que Deschamps accorde à cette dimension n’est toutefois pas une fin en soi, mais un moyen au service de ses ambitions. 

L’entraîneur a compris que son équipe ne pourrait franchir le fameux palier européen qu’au bénéfice, outre d’individualités au niveau des enjeux, d’une implication soutenue dans le jeu. Or, celle-ci ne peut-être atteinte que si l’équipe est dans sa plénitude à la fois physique et tactique. Claude Puel est sans doute arrivé à la même conclusion, puisque son équipe n’a existé face au Real Madrid qu’au prix d’une démonstration d’intensité physique. Le harcèlement incessant des Lyonnais sur le porteur de balle et le soutien constant de l’équipe en phase de construction constituent certainement l'idéal recherché par les deux entraîneurs.

schema_om_2010_11.jpg


Trois joueurs pour deux fonctions


Pour travailler cette aptitude, Deschamps fait preuve une certaine constance – rarement soulignée – dans la solution qu’il veut apporter au manque de liant dont souffre encore l’équipe. Il a opté pour une organisation à trois têtes de l’entrejeu marseillais, avec un milieu récupérateur concentré sur cette tâche – rôle dont Cissé s’acquitte proprement –, et un milieu offensif auquel sont remises les clés de la construction – invariablement, Lucho. Le rôle attribué au troisième milieu de terrain procède alors moins d’une hésitation que d’une adaptation tactique. Sa mission, qui se partage nécessairement entre la récupération et la construction, consiste en un double soutien: au milieu défensif dans la récupération, et au milieu offensif dans la construction.

Une distinction tactique entre ces tâches serait purement artificielle: elles se partagent entre les trois hommes – trois joueurs pour deux fonctions plutôt qu’un joueur pour deux fonctions. Ainsi, l'organisation de Deschamps a recours à un "poste tactique" à la charnière de cette dualité: le choix de ce joueur est commandé par la réponse à apporter aux problèmes posés par l’adversaire. L’alternative réside alors dans le choix entre Cheyrou, très présent derrière les attaquants mais aussi performant dans le harcèlement, et Kaboré, puissant à la récupération mais aussi capable de soutenir la construction. 


S’adapter à l’adversaire

La confusion pourrait provenir du fait que Kaboré occupe parfois seul le poste de récupérateur généralement réservé à Cissé. Néanmoins, cela n’indique pas nécessairement, lorsque ces deux joueurs sont alignés ensemble, que l’entraîneur fait le choix de fonder le jeu de l’équipe sur la récupération. Mais plutôt que Kaboré, intervenant dans le rôle du troisième homme entre Cissé et Lucho, doit offrir à l’équipe des bases de récupération plus reculées, et une construction plus prudente. Par comparaison, Cheyrou permet une récupération haute et un jeu plus direct. Valbuena offre en outre une solution supplémentaire, résolument offensive et assurant la confiscation du ballon lorsque l’adversaire l’autorise. Il s’agit de confier la baguette à Valbuena et de laisser Lucho aspirer l’entrejeu (par exemple, à Moscou [1]).

L’organisation de l’équipe doit apporter une réponse unique à une double problématique: la liaison entre les phases de défense et d’attaque, et l’adaptation à l’opposition proposée par l’adversaire. Si les compositions de Laurent Blanc évitent pour l’instant, à la faveur de ses résultats, les commentaires sur l’alternance de ses choix au milieu de terrain (A. Diarra, M’Vila, Diaby, Nasri et Gourcuff pour trois postes), alors qu’il semble élaborer la même réflexion tactique que son ami marseillais [2], cette stratégie répond peut-être aux critiques suscitées par les hésitations de Raymond Domenech, qui peinait moins à décider du nombre de milieux récupérateurs à aligner – l’un de ses chefs d’accusation – qu’à trouver l’association de joueurs qui permettrait d’asseoir cette bascule dans l’entrejeu.
 

Des ambitions préservées

L’animation laborieuse du jeu actuel de l’OM relève, plutôt que de la stérilité alléguée du milieu dans la construction, des difficultés de l’équipe à concrétiser les interactions entre ses lignes. Les blessures et méformes empêchent encore la stabilisation de certaines associations et la fluidité des combinaisons: là où l’organisation variable du milieu procède de choix tactiques, la composition des autres lignes répond plus souvent à la mauvaise fortune.

À défaut de maîtriser déjà cette intensité que semble rechercher Didier Deschamps, une bonne participation des ailiers au jeu (d’autant plus nécessaire lorsque Lucho n’est pas là) semble pour l’instant garantir à l’équipe une densité qui lui permet sans doute de s’user moins que la plupart de ses adversaires en Ligue 1, et de laisser vivre l’espoir en Ligue des champions.

L’avenir dira vite si cela est suffisant pour faire face aux enjeux des prochaines semaines: la confirmation du regain physique observé récemment, la gestion des indisponibilités au sein de l’effectif (sur ce point, le concurrent lyonnais est plutôt fair-play), la poursuite ou non de l’aventure européenne du club et de ses adversaires, et la capacité – pour l’heure incertaine – de l’équipe à dominer ses adversaires directs lors de leurs confrontations. Il s'agit de se concentrer sur le présent pour s’offrir les moyens de préparer la saison prochaine... de sorte à pérenniser le travail accompli jusqu’alors, mais surtout pour prolonger le droit au rêve que l’OM a rendu à ses supporters en 2010.
 

[1] Lire "Spartak 0-3 Marseille – Marseille progress" sur Zonal Marking.
[2] Lire "Blanc, année zéro".

Réactions

  • Josip R.O.G. le 04/03/2011 à 11h18
    Tu as dépassé la colère quand même?

  • Dinopatou le 04/03/2011 à 12h32
    Quand tu penses qu'un certain cédéfiste (ayant posté parmi ces commentaires l'air de rien) prétend qu'on l'a déjà oublié, le Benoit...

  • Gap le 04/03/2011 à 12h54
    Cet article fait du bien. Il faudrait vraiment que les CdF écrivent plus sur le football et moins sur la médiocrité des journalistes et dirigeants sportifs... (mon oreillette m'indique d'ailleurs qu'en remplaçant "journalistes" par "arbitres", on obtient le même reproche qui est fait ici au Canal Football Club).

  • Sz le 04/03/2011 à 16h48
    1. Belle, le juriste qui glisse une référence au juge Michel dans le titre d'un article sur le foot à Marseille.

    2. Perte d'impact physique? Pourtant le parcours de cette année est sensiblement le même que l'an passé: de gros tâtonnements, du jeu mouligasse en veux-tu-en-voilà, puis une montée en puissance dans le rythme après la mi-saison, des lignes reserrées, et vogue la galère. Sans aucun génie.

    Le reste, les postes, l'organisation tactique, Kaboré ou pas (etc.), c'est très comparable à l'an passé où Deschamps a été champion en passant à deux travailleurs purs... et en comptant sur Niang. Si Valbuena et Gignac restent sur deux jambes, et s'ils arrivent à la même valeur ajoutée que lui, l'OM sera probablement champion. Sans briller. Ni plus ni moins que l'an passé.

    (Au fait, sur le tableau, tu peux mettre une belle grosse flèche pour Cheyrou le menant... directement hors du terrain, vu l'avènement d'Ayew.)

  • syle le 04/03/2011 à 17h25
    Sz
    vendredi 4 mars 2011 - 16h48

    (Au fait, sur le tableau, tu peux mettre une belle grosse flèche pour Cheyrou le menant... directement hors du terrain, vu l'avènement d'Ayew.)

    ---------------

    Argh !
    Goddam !
    Bloody Hell !

    Tu es un Bourreau !!!

  • dugamaniac le 04/03/2011 à 21h47
    Je reconnais que l'analyse est intéressante même si je trouve qu'elle ignore trop le rôle de Valbuena ou Ayew (j'ai bien compris que l'objectif est de parler du milieu)

    Surtout je suis assez abasourdi de l'acceptation du supporter sur l'abandon du jeu au profit du résultat. Si on arrivait à aimer le foot plus encore que son club, le projet proposé par Deschamps, dans un club à très gros budget, m'apparait moi comme sans intérêt.
    Et il me plait que les supporters soient exigeants en matière de jeu.

    Après sur le rôle du 6 à la Cissé ou à la Diarra pour moi ça n'est rien d'autre qu'un 5ème défenseur rendu nécessaire par l'incapacité des défenseurs centraux à jouer au foot et relancer proprement.
    Et sur ce point Laurent Blanc ne semble pas du tout partager le point de vue de Deschamps.

  • Ô Mexico le 04/03/2011 à 23h14
    dugamaniac
    vendredi 4 mars 2011 - 21h47
    Surtout je suis assez abasourdi de l'acceptation du supporter sur l'abandon du jeu au profit du résultat.



    Je ne crois pas que personne ait dit ça. L'article insiste justement sur le fait que le projet de jeu est en construction et qu'à cause de pépins divers, le jeu flamboyant qu'on attend tous est remis à un peu plus tard.
    En gros vous allez prendre cher l'an prochain...

    Comme le dit le proverbe, Rome ne s'est pas faite en un jour. Tout comme le Barça de Messi n'a pas commencé à écraser tout le monde du jour au lendemain.
    Pour prendre un exemple que tu connais (et moins ambitieux que le Barça), il ne me semble pas que le Bordeaux de Blanc ait commencé sur les chapeaux de roue, et il s'est surtout construit sur le béton de Ricardo.


    On est donc dans cette phase, c'est pas beau à voir des fois (comme toutes les équipes de L1 cela dit, Lille aussi a fait des matchs infâmes), on se concentre donc sur la gagne et pour cela on compte sur la solidité défensive que souligne Troglo.
    Après on peut critiquer la stratégie de Dassier et Deschamps, mais pour ma part un peu de stabilité à tous les niveaux dans ce club ne me fait pas de mal.

    Et au niveau du jeu, j'adorais le bordel ambiant qui régnait sous Emon, mais je suis beaucoup serein depuis que DD est là...

  • Troglodyt le 05/03/2011 à 06h57
    Sur l'absence d'exclusivité du dispositif, je dis la même chose puisque je souligne que Blanc et Puel font une analyse tactique semblable et tendent à vouloir produire la même chose.

    Sur A.Ayew et Valbuena, je suis sans doute un peu trop expéditif sur le sujet, mais je dis justement que dans l'attente de cet équilibre offert par le milieu, ce sont justement les ailiers qui ont permis à l'équipe de tenir la route jusque là, par leur participation à la construction, et même à la récupération. Ne pas non plus oublier Rémy et Gignac, qui sur leurs derniers matchs (Rémy contre MU, Gignac à Sochaux) ont quelques retours décisifs.

    Sur le renoncement au beau jeu, je ne pense vraiment pas pouvoir être suspecté d'un tel endoctrinement par DD.
    Mon point par ce papier est seulement de souligner qu'à mesure qu'il s'installe, son équipe laisse de plus en plus suggérer quelque chose d'intéressant, en tout cas loin des deux critiques principales faites sur l'équipe, à savoir l'incapacité de crée de liant au milieu, et la recherche absolue du golgoth (dite théorie du grand black chauve ; d'ailleurs je n'ai toujours pas compris pourquoi Taiwo n'a pas essayé de se tondre la boule). Et que l'exigence d'immédiateté qui s'impose à lui à Marseille le conduit à privilégier des expédients pour l'immédiateté au sein de ses ambitions sur le moyen terme, qui n'ont pas encore abouti pour l'essentiel en raison de facteurs qui lui sont étrangers (sans doute espérait-il, notamment en recrutant Pintus, que l'équipe fasse le poids un peu plus vite ; et il n'a pas pu prévoir une telle déveine sur les blessures).
    Je suis le premier après chaque match à déplorer le manque d'efforts et d'originalité dans la construction, et, globalement, à m'ennuyer. Ce que je reproche avant tout à Deschamps, alors justement que l'exigence d'efficacité immédiate aurait pu le conduire à faire l'autre choix, c'est d'être venu avec un système préconçu (celui que j'essaie d'éclaircir ici) qu'il a voulu imposer peut-être au détriment de certains joueurs très respectables (Valbuena au début, Cheyrou par intermittence, Ben Arfa, Taiwo), au lieu d'essayer de faire jouer ces joueurs ensemble, cette équipe pour ce qu'elle était. D'être arrivé avec une solution pour laquelle le problème était de trouver les joueurs, plutôt que d'essayer de trouver avec ces joueurs une solution au problème qu'est le jeu.

    En fin, je ne laisserai pas traiter le poste de numéro 6 - qui est le plus beau poste tactique - comme étant un cinquième défenseur qui subvient à l'incapacité des quatre autres dans la relance. Et je ne pense vraiment pas que ce soit le rôle que lui reconnaissent DD, Blanc ou Puel, ne serait que pour DD parce qu'il estime que Cissé remplit très bien ce rôle (alors que Cissé n'est que passes latérales et en retrait sans prise de risque).
    Dans un 442, et même un peu dans cet espèce de 433 qui fait la mode actuelle, le 6 a un rôle tactique très important, qui est celui d'absorber le recul de l'équipe et d'orienter la phase agressive de la défense. Normalement, par ses déplacements et interventions, le 6 dirige la défense (en tant que mouvement tactique; pas seulement les 4 joueurs qui la composent), c'est à dire que lorsqu'il recule les centraux viennent couvrir l'espace dans son dos, lorsqu'il se décale sur un côté le latéral dont il se rapproche sait qu'il doit proposer un soutien défensif tandis que le milieu devant lui propose un soutien de relance, et de l'autre côté de l'équipe le latéral couvre la profondeur et le milieu vient s'aligner avec le 6 pour couvrir la latéralité. Et ainsi de suite, toute l'équipe bouge avec les mouvements du 6 en phase défensive, qui est finalement un 10 qui recule.
    Le recours à un 6 (en tant que poste tactique, pas en tant que joueur portant vaguement ce numéro sur son maillot car étant trop mauvais en tacles pour être défenseur, et trop mauvais en passes pour être milieu offensif) permet à une équipe de n'avoir à défendre ni en zone ni en individuel: l'équipe défend sur les possibles. Elle gère l'espace et anticipe tous les mouvements possible afin d'intervenir sur la transmission plutôt que sur l'homme (ce à quoi conduisent la zone et l'individuel).
    Et la prévention, c'est vachement mieux que la répression.

  • dugamaniac le 05/03/2011 à 11h48
    Sur le 6 à la Cissé, je pense que le débat on aura l'occasion de le reprendre x fois, mais je distingue bien Cissé- Diarra qui sont des défenseurs exclusifs faisant juste le lien avec les vrais joueurs de foot du milieu, et des gars comme Mavuba ou Mvila qui eux avancent avec le ballon. Là le poste 6 retrouve sa dignité de footballeur.
    En attendant dans Kaboré-Cissé-Lucho 2011, je trouve que vous perdez au moins un joueur capable d'inventer du jeu.
    Avec un vrai 10 comme Gourcuff ou Valbuena ponctuellement, là le 6 défensif se justifie déjà mieux étant entendu que les 2 autres milieux excentrés sont aussi capable d'attaquer que de défendre.

    Mais le vrai fond de mon interrogation c'est construction OK? Mais dans quelle perspective?
    Vous ne seriez déjà pas Champion en titre, plus pacotille de Moustache?
    Quelle progression par rapport à l'an passé?

    Bref, la LDC vous pensez réellement que Deschamps est capable de l'offrir à Marseille ainsi?

  • Troglodyt le 05/03/2011 à 11h57
    Sur ce point, je suis bien d'accord avec toi: DD sait qu'il se prive d'un joueur dans la construction avec un Cissé, d'où, d'ailleurs, le choix des ailiers sur certaines rencontres (Ayew-Valbuena, c'est encore une option bien différente de Gignac-Brandao, vis-à-vis du jeu).
    Mais n'oublions pas que le maintien de Cissé à son poste n'est pas un choix de DD, bien au contraire, car pour lui c'était la priorité de la dernière inter-saison (même si c'était pour prendre A.Diarra).

    J'aimerais que la finalité de DD ne soit pas de nous faire gagner la LdC, mais seulement de nous faire kiffer nos soirées au stade, devant Arles comme devant Lyon.
    Néanmoins, si l'équipe réussissait à produire régulièrement quelque chose d'aussi consistant que l'OL face au Real (je compare à l'OL car les solutions tactiques sont semblables), ce serait déjà pas mal pour le supporter. Et cela permettrait d'espérer un autre niveau sur la scène européenne.

    Bref, mon idéal serait que le titre en fin de saison ne soit pas l'objectif à atteindre par tous les moyens, mais la conséquence de la force d'une équipe dont le jeu lui permet de maîtriser tous les matchs.

La revue des Cahiers du football