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L1 :: J23 :: la Gazette // 2

le 16 Fev 2011

 

Les observations en vrac

• Quand Messaoud Benterki annonce: "Voilà pour ce Bordeaux-Con, euh, Caen", il lance un message crypté à Jean-Louis Triaud?

• Le prophète de la semaine: Jean-Michel Larqué, qui avait lancé "Aïe Gouffran, aïe Gouffran, aïe Gouffran, aïe Gouffran" simplement avec quelques mois d'avance.

• En résumant: Brest va très mal, Brandao est indispensable à Marseille, Lyon revient à toute vitesse, Marseille est sur le podium, Nêné a disparu, Gomis est indispensable, Caen remonte, Paris rame. Pourtant, Paris est à deux points de la seconde place. Chiche, l'an prochain, on ne tire aucune conclusion au mois de novembre? Et pas même début février?

• Jean-Michel Aulas utilisera-t-il la Playstation offerte par un supporter de Saint-Étienne pour faire au moins une partie dans laquelle il vire Puel, pour voir ce que ça donne?

• On parie combien que Marseille va passer directement de la crise à la Gignac dépendance en moins de deux semaines?

• Avec 500 matches en L1, Landreau espère rejoindre Ettori au palmarès. Carrière internationale ratée: check. Finir dans un stade pourri avec une piste d'athlétisme: check. Mais pour avoir une aussi belle moustache, il faudra qu'il joue encore au moins vingt ans.

• La rumeur dit que Jean-Michel Aulas avait promis, en cas de victoire, une prime exceptionnellement élevée. À Mustapha Bayal?

• Après les banderoles Sex drugs & Cyril Rool, après les chants "Démont Ballon de plomb", Geoffroy-Guichard déploie un tifo géant au nom du fil stéphanois du forum, "En vert et contre tout". Les Cahiers envahissent les tribunes, mais maintenant il faut rentrer chez vous, allumer votre ordinateur, et cliquer sur les publicités.


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En voyant le mur formé par la défense, Michel Bastos comprend que désormais, ses coups francs directs n'inquiètent plus personne.



L'humour expliqué à Jean-Michel Aulas

"J'ai eu peur qu'un individu puisse atteindre la tribune officielle avec la complicité des officiels". Alors, ça, Jean-Michel, ça s'appelle un supporter, ça ne mord pas et ça paye l'abonnement à Canal+ qui te permet de régler les traites de ta 607. "J'ai eu peur que ce soit quelque chose qui explose en vol, un peu comme Saint-Étienne ce soir".

Alors, Jean-Michel, cette Playstation que ledit supporter t'apportait, c'est ce qui s'appelle de l'humour. Humour, subst. masc. Forme d'esprit railleuse qui attire l'attention, avec détachement, sur les aspects plaisants ou insolites de la réalité. Romain Gary a écrit un jour: "L'humour est une déclaration de dignité, une affirmation de la supériorité de l'homme sur ce qui lui arrive".
Et il est considéré comme impoli d'y répondre par du sarcasme. Sarcasme, subst. masc. Trait mordant d'ironie, de raillerie cruelle. Le sarcasme, c'est ce que tu aurais par exemple pu utiliser lorsque tu as découvert qu'une vidéo te brocardait dans une énième parodie du film La Chute en te faisant parler à travers l'acteur qui joue Hitler. Avoue que cela aurait été plus indiqué que de leur faire un procès.

Et au passage, quand Jérémie Janot applaudit l'arrêt de Lloris en fin de match, c'est du fair-play. Et non, ce n'est pas parce que c'est en anglais que c'est du vocabulaire financier.


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"Dis-moi mon petit, tu as déjà vu un film de footballeur?"


La Ligue 1 du naming
Il est grand temps de convertir les clubs eux-mêmes aux vertus du naming: ils changent de stade, de maillots et de joueurs, alors ils peuvent bien changer de nom. Voici, en exclusivité, le plateau de la Ligue 1 2018/2019 (à seize clubs).

• BNP Paribas Saint-Germain
• Gazprom Ajaccio
• KFC Nantes
• Stade René Derhy
• Point S Saint-Étienne
• Nivea FC
• FC Peugeot-Montbéliard
• Girondins de Bordeaux-Chesnel
• OGC Nissan
• Racing Club de Lancel
• Olympique Crédit Lyonnais
• Sporting Club Med de Bastia
• GF1664
• FC Yves Saint-Lorient
• Maggi Auxerre
• Évian-Thonon


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De vous deux, c'est lequel que cela dérange le moins de promener sa copine le samedi après-midi?


Ici Paris, à vous Boulogne
La propension de Messaoud Benterki, présentateur de Jour de foot, à céder au sensationnalisme facile était jusqu'ici visible mais discrète. L'animateur a franchi une ligne large comme la DMZ qui sépare la Corée du Nord et la Corée du sud samedi soir, en ouverture de l'émission.
Jour de foot s'est lancé sur une image de Jean-Michel Aulas brandissant un bras en tribune. Le présentateur nous annonce un derby de feu et qu'en fin d'émission, nous saurons pourquoi Aulas est en colère. Une heure plus tard, le téléspectateur constate que Jean-Michel n'est pas du tout en colère. Il faudra prévenir le rédacteur en chef de Jour de foot qu'à cette heure-ci, les enfants sont couchés et que des ficelles aussi énormes posent un gros problème d'image au traitement soi-disant qualitatif du football sur Canal. Pour rappel, la technique consistant à mettre un titre choc en une qui s'avère une information anodine mais déformée une fois en pages intérieures, c'est la spécialité d'Ici Paris.



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"Si, si ça marche bien FIFA 2010 avec Kinect. Là je suis avec Madame Bridge."


Équité toi ?
Le problème du révélateur est toujours le même: il est incapable de savoir quand le ballon quitte le pied du tireur. Un défaut qui commence à poser un problème quand le "yapahorsjeu" ainsi décrété – alors que la réalité semble beaucoup moins évidente - arrive aux oreilles de Jean-Louis Triaud, le sang de celles-ci ne fait qu'un tour. Et voici le président bordelais dans le tunnel de Chaban lançant à Saïd Enjimi: "Y en a marre de vous". Une telle invective n'aurait probablement pas mérité plus qu'un "Toi-même" en guise de réponse. Renvoyer sa rage sur l'arbitre, c'est un classique, même si Modeste a admis que ce sont ses maladresses qui coûtent les trois points à son équipe.

Triaud va jusqu'à assumer un Moggigate en direct quand il réclame le plus sérieusement du monde de n'être plus arbitré par S. Enjimi, arguant que, déjà, Fernando avait écopé de plusieurs matches de suspension après l'avoir insulté. En d'autres termes, il faut que la Ligue lui dégotte des arbitres qu'il est possible d'injurier. Ou au moins que l'arbitre qui a accordé à Bordeaux le non-but contre Nancy soit là plus souvent. En matière d'arbitrage, ce sont surtout les présidents qui se déséquilibrent sur une saison.

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Un peu sévère la note du match des Girondins... qui n'a pas encore commencé d'ailleurs.
REJOUEZ LES LUCARNES DANS LE DIAPO DES LECTEURS



Vu du forum

=>> Christian Jeanpierre François  - samedi 12 février 2011 - 14:51
Y a Canal+ en 3D!!
=>> lemeu - samedi 12 février 2011 - 23:18
C'est pas de la 3D, c'est Pierre Ménès.


L1 :: J23 :: LA GAZETTE, PREMIÈRE PARTIE

Réactions

  • Ryan Geek le 16/02/2011 à 20h31
    Gone n Rosette
    mercredi 16 février 2011 - 12h07
    (...)
    Il décide alors de recruter un nouveau directeur de comm', issu d'Electronic Arts (...)
    -----

    Je me disais bien qu'il ne pouvait pas avoir trouvé tout seul la blague sur la playstation...



    ------------
    dugamaniac
    mercredi 16 février 2011 - 19h44
    Je confirme le 2nd degré, j'avais quand même associé Gouffran au terme "joueur majeur", c'était un sacré indice.
    -----

    Tout pareil pour Aulas. Quand il pointe son "doigt majeur" en direction des stéphanois c'est du second degré, et lui aussi est incompris.

  • Nagrom le 16/02/2011 à 20h55
    Tonton Danijel
    mercredi 16 février 2011 - 19h04
    Maintenant, on peut être supporter sans tomber dans le dénigrement systématique du camp d'en face et j'aimerais qu'Aulas soit plus en retenu. Ce que font plutôt bien Gervais Martel et Carlo Molinari par exemple, alors que les rivalités locales ne manquent pas. Mais il est clair qu'à défaut je préfère qu'Aulas fasse du Aulas plutôt que du Kita...
    _____

    Prendre les (ex-)présidents de Lens et Metz en exemple, c'est quand même sacrément couillu. Ou alors c'est du second degré, mais dans ce cas faut ouvrir les balises.
    Change rien Jean-Mi, on t'aime d'amour.

  • buckaroo le 16/02/2011 à 21h54
    Ryan Geek : en fait Aulas a montré 4 doigts, comme les 4 buts, et non pas un doigt d'honneur.

  • le Bleu le 16/02/2011 à 23h11
    La présence d'un nom d'entreprise dans un club de foot c'est pas récent quand même.

    Outre le Bayer Leverkusen et le Philips Sport Vereniging Eindhoven, c'est Peugeot qui a donné son logo au FCSM et je ne mentionne pas le Matra Racing.

    Entre autres.

  • le Bleu le 16/02/2011 à 23h12
    Je voulais aussi parler du Gazélec qui porte un peu le nom d'EDF-GDF.

  • Tonton Danijel le 17/02/2011 à 00h24
    Nagrom: tu sais qu'en 1998, les présidents en question se battaient pour leur premier titre en D1... Ce qui ne les empâchaient pas d'avoir une certaine classe.

    Bon, après d'accord, au bout de 7, c'est peut-être comme le Picon...

  • asunada le 17/02/2011 à 21h51
    Molinari, Martel et classe dans le même paragraphe...

    Je rappelle que ces mecs ont en commun d'avoir choisi, de leur plein gré, Joël Muller comme entraîneur. Il y a des limites au mauvais goût.

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