Seuls 36% des internautes parviennent à saisir leur e-mail / password du premier coup. En feras-tu partie ? Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Top 10 : les disparus avant l'heure

Cette fois, le top n'a rien de drôle: hommage à ces footballeurs qui n'ont pas joué le match jusqu'au bout.
Auteur : Ligue Huns le 28 Jan 2011

 

1. Marc-Vivien Foé, le coup de foudre dans le rond central

top10_morts_1_foe.jpgFoé rejoint l’Hexagone en 1994, en provenance de Yaoundé. Avec le RC Lens jusqu'à janvier 1999, il sera champion de France en 1998, avant de rejoindre West Ham au mercato d’hiver. Il revient un an et demi plus tard, à l’Olympique lyonnais et remporte la Coupe de la Ligue 2001 et le championnat de France 2002. Il est prêté la saison suivante à Manchester City, son dernier club. Ce milieu défensif était un pilier de l’équipe du Cameroun qu’il fréquente dès 1993. Sa 64e sélection sera la dernière: il décède lors de la Coupe des Confédérations 2003 sur le pelouse de Gerland, qu’il foulait régulièrement quelques années plus tôt. À la 72e minute de la demi-finale opposant le Cameroun à la Turquie, il s’écroule au centre du terrain, les yeux révulsés. Il meurt trente minutes plus tard d’une attaque cardiaque, à vingt-huit ans.



2. Antonio Puerta, la disparition en plein vol

top10_morts_2_puerta.jpgVoici la mort la plus précoce de cette liste: celle d'Antonio Puerta, à vingt-deux ans. Elle survient le 28 août 2007 alors que le jeune Espagnol était en pleine ascension. Moins d’un an plus tôt, il est appelé pour la première fois en équipe nationale par Luis Aragonès. Ce sera sa seule sélection, qui en appelait pourtant d’autres. Puerta sortait en effet d’une double victoire en Coupe UEFA avec le FC Séville, le seul club qu’il ait connu. Le latéral gauche décède après plusieurs arrêts cardiaques consécutifs, dont le premier se déclenche en plein match contre Getafe.



3. Andrès Escobar, la balle dans la tête

top10_morts_3_escobar.jpgDans le football colombien, un but contre son camp peut entrainer la mort. Escobar en est le témoin malheureux. Ce défenseur est en pleine ascension lorsqu’arrive la World Cup 1994, au point que le grand AC Milan est prêt à l’engager. Lors du deuxième match qui oppose sa sélection à l’organisateur de la compétition, les États-Unis, il ouvre malencontreusement le score en trompant son propre gardien. La Colombie est battue 2-1 lors du match, et n’arrivera pas à passer le premier tour.
Dix jours après ce csc, le 2 juillet 1994, Escobar est abattu sur le parking du bar El Indio dans la banlieue de Medellin. Le meurtrier, Humberto Muñoz Castro, lui tire douze balles, chacune accompagné d’un "gol". Andrès avait vingt-sept ans. Castro est condamné à quarante-trois ans de prison. Il sera libéré après seulement onze années derrière les barreaux, pour bonne conduite.



4. Peter Dubovsky, le saut de l'ange

top10_morts_4_dubovsky.jpgEn perdant Dubovsky, la Slovaquie a perdu l’un de ses meilleurs éléments au cours de la période suivant la séparation d'avec la République Tchèque, dont elle eut du mal à se relever. Il avait été un des rares Slovaques à être régulièrement appelé avec la Tchécoslovaquie et aura joué 47 rencontres pour 18 buts avec les deux sélections. Après un début de carrière prometteur, il est recruté par le Real Madrid en 1993, mais ne parvient pas s’imposer chez les Merengues. Après deux saisons à seulement 2 buts en 31 matches, il rebondit au Real Oviedo où il évoluera jusqu’à sa mort en 2000. Sa vie prend fin à 28 ans lors de vacances en Thaïlande, après un saut de dix mètres achevé sur un rocher.



5. Robert Enke, le déraillement

top10_morts_5_enke.jpgC’est l’histoire tragique d’un dépressif. Après une bonne saison 1998-1999 dans les cages de Mönchengladbach, Enke rejoint le Benfica, mais les résultats du club ne sont pas au rendez-vous. Il cire la saison suivante le banc du FC Barcelone, puis est prêté à Fenerbahçe et Tenerife, où son statut évolue peu. Il rentre en Allemagne, à Hanovre, en 2004. Là, il devient enfin titulaire et est régulièrement appelé avec la Nationalmannschaft, dont il devient même le titulaire après l’Euro 2008. Il est destiné à garder les cages de l’Allemagne pour le Mondial 2010. Mais la dépression qui le mine depuis 2004 prend le dessus, paradoxalement au moment où sa carrière décolle, et il se suicide le 10 novembre 2009, à trente-deux ans, en se jetant sous un train de la banlieue de Hanovre.



6. Omar Sahnoun, le retour fatal

top10_morts_6_sahnoun.jpgNé à Guerrouma en Algérie en 1955 dans une famille de Harkis qui rejoint la France en 1962, Omar Sahnoun grandit à Beauvais et y effectue sa formation. Recruté par le FC Nantes en 1972, il travaille avec Coco Suaudeau dans l'équipe réserve avant d'accéder au groupe professionnel. C'est un joueur technique et polyvalent, presque trop: alternativement libéro, stoppeur, milieu défensif gauche et droit et meneur de jeu, cette qualité freine sa progression... sans l'empêcher de devenir champion de France 1977 et international. À la fin de cette même année, il est victime d'une crise cardiaque qui l'oblige à interrompre sa carrière durant cinq mois. Déclaré guéri, il fait son retour en 1979 chez les ambitieux Girondins de Claude Bez. À quelques semaines de la naissance de son premier enfant (Nicolas, qui fera une carrière professionnelle débutée à Bordeaux), il est victime d'un deuxième infarctus, fatal celui-ci, lors d'un entraînement.



7. Michael Klein

top10_morts_7_klein.jpgCe latéral gauche restera l’un des meilleurs défenseurs roumains de l'histoire, qui a effectué l’essentiel de sa carrière au Corvinul Hunedoara. En 1988 et 1989, il fait un court passage au Dinamo Bucarest, avant de rejoindre le Bayer Uerdingen, modeste club de Bundesliga, après la chute du mur de Berlin. Présent à l’Euro 1984 et la Coupe du monde 1990 avec la Roumanie, il est contemporain de Mircea Rednic dans l’arrière-garde roumaine, de Silviu Lung dans les buts et de Gheorghe Hagi au poste de meneur, et connaîtra les débuts de Petrescu et Popescu. Il meurt d’une attaque cardiaque le 2 février 1993 lors d’un entraînement avec Uerdingen, à l'âge de trente-trois ans.



8. Miklos Feher, l'ascension directe

top10_morts_8_feher.jpgAprès de très bons débuts au Györi ETO (Il est élu meilleur jeune du championnat hongrois en 1997), Miklos Feher rejoint le Portugal, qui sera sa terre d’accueil jusqu’à la fin de sa vie. Mais ses débuts sont difficiles. Il signe au FC Porto en 1998 sans y disputer plus de dix matches avec l’équipe première, avant d'être prêté à Salgueiros puis à Braga pour gagner du temps de jeu. En 2002 il signe chez le rival Benfica. Il en est à 7 buts en 29 matches lorsqu’il décède, le 25 janvier 2004, en plein match sur le terrain de Guimarães. Il avait vingt-quatre ans et était devenu un joueur important de l’équipe de Hongrie (25 matchs, 7 buts).



9. David Di Tommaso, l'Espoir qui a vécu

top10_morts_9_ditommaso.jpgFormé à l’AS Monaco, David Di Tommaso connaît une entame de carrière compiquée en Ligue 1, du côté du Rocher. En manque de temps de jeu, il rejoint Sedan en janvier 2001, où il devient titulaire et retient l'attention de Raymond Domenech qui le sélectionne pour l’Euro Espoir en 2002, au terme duquel la France est finaliste. Un après la descente des Ardennais en Ligue 2, il rejoint le FC Utrecht et le championnat néerlandais en 2004. Titulaire indiscutable, il dispute 44 matches et participe à la Coupe UEFA 2004/05. Il est découvert mort par sa femme à leur domicile de De Meern, le 1er décembre 2005. Âgé de vingt-six ans, il vient de succomber à un arrêt cardiaque.



10. Luc Borrelli, l'âme du vestiaire

top10_morts_10_borrelli.jpgLe natif de Marseille fait ses classes dans le club de l’ASPTT de la ville phocéenne. Toulon, club de première division à l’époque, le recrute à l’été 1986. Il y sera la doublure de Jean-Pierre Motter pendant deux ans puis de Joseph-Antoine Bell pendant un an avant de prendre la place de numéro 1. À la descente du club en 1993, il rejoint le PSG comme second de Bernard Lama. Après seulement quatre matches de championnat en deux ans, il rejoint Caen en Ligue 2 et participe à la remontée du club la première saison, puis à la redescente la suivante. Il restera en Normandie encore un an avant de rejoindre à nouveau un banc de touche de Ligue 1, celui de Lyon. Il meurt le 3 février 1999 sans avoir joué une seule rencontre pour les Olympiens: un accident de voiture met un terme à ses trente-trois années d'existence.


Hors classement / 1 : les 8 joueurs de Manchester United morts dans le crash aérien le 6 février 1958. Geoff Bent (25 ans), Roger Byrne (28 ans), Eddie Colman (21 ans), Duncan Edwards (21 ans), Mark Jones (24 ans), David Pegg (22 ans), Tommy Taylor (26 ans), Billy Whelan (22 ans).

Hors classement / 2 : Matthias Sindelar, le "Mozart du Football", star du football autrichien de l’entre deux-guerres, qui refusa l’Anschluss de 1938 et le nazisme. Plusieurs mois plus tard, il sera retrouvé mort en 1939 à trente-six ans après une intoxication au monoxyde carbone, due à un accident selon la thèse officielle, à la Gestapo selon la thèse officieuse.

Réactions

  • magnus le 28/01/2011 à 10h30
    Peut-être le classement se fait en fonction de l'impact et de la médiatisation, si c'est le cas Jarque y aurait été sûrement.
    Foé en numéro 1, ce fut dans une compétition internationale largement retransmise, j'ai encore en souvenir les larmes de Coupet lors de l'hymne français au match suivant. Miklos Feher, c'est l'image de son coéquipier Tiago à genoux sur la pelouse, en larmes évidemment.

    En drames collectifs, outre ceux de ManU et du Torino, il y eut au début des années 90 le crash de la jeune équipe de Zambie.

  • la rédaction le 28/01/2011 à 11h11
    Nous percevons bien le caractère potentiellement scabreux de ce "top", que nous assumons toutefois: il s'agit d'une forme d'exercice de mémoire, sinon d'hommage (sans bande-son lacrymogène, vous l'aurez noté). Rappelons que les Cahiers avaient sorti un numéro comportant un dossier "Le Foot et la mort".
    Si nous avons repris le format habituel des Tops 10, il ne faut en l'espèce pas le considérer comme un classement, mais plutôt comme une liste... comportant comme toujours son lot d'absents.

  • Philou Vercruysse le 28/01/2011 à 11h16

    J'aurai appris décès de Di Tommaso, joueur dont je me rappelle assez bien. Je ne savais pas du tout ce qu'il lui était arrivé ...

  • Tonton Danijel le 28/01/2011 à 11h36
    Grillé par la rédac, mais j'allais effectivement rappeler le numéro papier sur "Le football et la mort", un des rares en ma possession. Je dois avouer avoir été intrigué par le sujet, craignant qu'il soit impossible de traiter un tel sujet avec la légèreté dont sont coutmiers les Cahiers et à ma grande surprise, ce fut un excellent dossier, avec la plupart des joueurs cités ici, en plus d'un qui n'a pas pu bénéficié longtemps de sa retraite: Claude Papi.

    Il n'y a rien à redire sur cet article, et mon plus grand choc fut la mort d'Escobar, abattu pour quelque chose de si futile (et à qui Panenka a consacré un vibrant hommage il y a peu). J'imagine que le foot a dû s'écrier ce jour-là: "C'est dur d'être aimé par des cons".

    Et pour le décès d'Enke, ce fut spécial de voir à la télé une cérémonie de funérailles dans un stade rempli de supporters.

  • gurney le 28/01/2011 à 12h21
    Je me rappelle bien forcément des 2 lyonnais.
    Borrelli tout d'abord, nous on le connaissait pas vu qu'il jouait pas.
    Mais sa mort a eu un impact énorme dans le vestiaire lyonnais. J'ai l'impression de l'extérieur (en byetrisant un peu) que ça a renforcé l'âme du vestiaire cette mort. Je me souviens du match qui a suivit cet accident: un Lyon/Nancy je crois. Caveglia avait raté un pénalti, on avait gagné 2/1, il avait fondu en larmes juste après...
    C'était très intense.

    Pour Foé, sportivement, je pense qu'on était une majorité à ne pas vouloir de son retour. C'était un peu le Makoun de l'époque, branché sur courant alternatif.
    Et puis boom, la tragédie, en plein milieu d'un match de foot, le choc.
    Je me souviens des larmes de Santini, en direct sur TF1 (pendant l'hymne? Après le match? Je me souviens plus). Très poignant.
    Je me rappelle que sur TLM, ils avaient repassé une interview de Foé, ou le présentateur lui demandait "qu'est ce que vous voudriez que Dieu vous dise à votre mort" et Foé avait répondu un truc du genre "que je suis le bienvenue", un truc tout simple. Ca m'avait fait chialer je me rappelle...

  • José-Mickaël le 28/01/2011 à 12h41
    Concernant V. Mazzola, dont parlait Manx Martin plus haut, je me souviens d'un article magnifique paru sur le site il y a quelques années, et que je vous recommande !

    Dans cette liste (oui, ce n'est évidemment pas un classement), il y a pas mal de crises cardiaques. Pour être complet on aurait pu ajouter ceux qui sont morts sur une action de jeu. Je n'en ai qu'un en tête : ce gardien anglais des années 1930 qui a succombé d'une fracture du crâne après avoir reçu un coup de genou lors d'une sortie dans les pieds adverses (dont j'ai oublié le nom, mais il est assez connu et peut-être que quelqu'un voit de qui je veux parler ?)

  • Mipoulet le 28/01/2011 à 13h18
    Mangeur Vasqué (il me semble) l'a évoqué il y a peu. Faut peut-être aller zieuter le fil anglais.

  • narcoleps le 28/01/2011 à 13h20
    José-Mickaël
    vendredi 28 janvier 2011 - 12h41

    John Thomson, du Celtic Glasgow, lors d'un Old Firm en 1931. Voir la page Wikipédia en anglais à son sujet, assez détaillée.

  • cocobeloeil le 28/01/2011 à 13h48
    A noter un oubli de taille, tout de même:
    La disparition dans une faille spatio-temporelle indéterminée de toute l'équipe Girondine il y a à peu près un an....
    Seuls miraculeux rescapés: Chamô et le Prodige.

  • rivaldo maccione le 28/01/2011 à 15h33
    Bonjour,

    Je sais qu'un top 10 fait forcément quelques impasses, mais la Zambie en 1993 ou 1994 m'avait maquée.
    Lors d'un crash, la sélection entière avait été décimée. LES sélections même, puisque l'équipe féminine était présente à bord également.

    Pour la petite histoire, moins d'un an après l'accident, la Zambie était arrivée en finale de la CAN.

La revue des Cahiers du football