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Top 10 : les joueurs qui auraient été Ballon d'Or...

... si j'avais géré leur carrière comme sur Championship Manager. La vraie vie a souvent douché les espoirs des stars de jeu vidéo.
Auteur : Miklos Lendvai le 14 Oct 2010

 

1. Sergey Nikiforenko

top10_bo_cm_nikiforenko.jpgVéritable star des premiers Championship Manager, Nikiforenko devient en quelques saisons  l'égal de Maradona. Avec lui, même Montpellier peut gagner une Ligue des champions. Le vrai Sergey fera un bon début de carrière en se faisant recruter à dix-huit ans dans un des meilleurs clubs du Bélarus (Dynamo Minsk). Au bout de deux saisons, il retourne dans son club formateur, Soligorsk. Il accroche la sélection, à l’âge de vingt-deux ans mais il ne sera plus jamais appelé par la suite.
À trente-et-un ans, il joue toujours à Soligorsk et ne sera jamais la vedette qu’il aurait pu être.



2. Julius Aghahowa

top10_bo_cm_aghahowa.jpgQue ce soit dans Championship Manager ou PES, Julius est une mobylette incroyable sur son côté droit. Sa carrière réelle n'est pas ridicule, notamment sur le plan international (14 buts en 32 sélections avec le Nigéria), mais elle aurait pu être tellement meilleure selon les concepteurs de jeux vidéo. Après avoir régné sur l'Afrique avec l'Espérance Tunis, Julius signe au Chaktior Donetsk où il fera l'essentiel de sa carrière. En 2006, il offre le titre au Chaktior en marquant le but de la victoire contre le Dynamo Kiev dans les arrêts de jeu. La saison suivante, il signe à Wigan où il ne plantera pas un seul but.
Après un passage raté en Turquie, il retourne gratuitement au Chaktior qui n’a pas beaucoup de temps de jeu à lui offrir. À vingt-neuf ans, Aghahowa est actuellement en prêt à Sevastopol.



3. Evandro Roncatto

top10_bo_cm_roncatto.jpgEvandro Roncatto, attaquant très polyvalent, était la bonne affaire du CM 2003/2004. Facile à recruter, il s’adapte très vite et est diablement efficace devant le but. En réalité, la carrière d'Evandro va être assez laborieuse. Après avoir brillé dans les équipes de jeunes au Brésil (champion du monde des moins de dix-sept ans et un titre de second meilleur joueur du tournoi derrière Fabregas), Roncatto galère un peu dans des clubs brésiliens de seconde zone (Guarani, Santo Andre, Nautico, Ipatinga,Paysandu). En 2007, il rejoint Belenenses, dans le championnat portugais. En deux saisons, il ne plantera que quatre buts. Transféré à Pacos, il n'y restera que six mois. Evandro joue depuis deux saisons dans le championnat chypriote, au sein de la grande équipe d'Ermis Arradippou.



4. Florentin Petre

top10_bo_cm_petre.jpgFlorentin Petre fait partie des nombreux joueurs roumains surcotés par Championship Manager (avec Lobont et Mihalcea notamment). Dans le jeu, Florentin a un niveau comparable au grand Hagi. En réalité, Petre va faire toute sa carrière au Dinamo Bucarest. International roumain, son parcours est plus qu'honorable mais tellement loin de ce que laissait présager ses stats à CM. Actuellement libre de tout contrat, Petre va sûrement prendre sa retraite après quelques saisons dans les championnats bulgare et russe.



5. Dionysos Chiottis

top10_bo_cm_chiottis.jpgEn 2001, Championship Manager surévalue de nombreux joueurs grecs. Chiottis devient très vite un des meilleurs gardiens au monde. Formé à l'AEK Athènes, Chiottis est un peu le Vincent Fernandez grec. En 2003, Monaco va profiter de son faible niveau pour infliger un 4 à 0 à l’AEK en Ligue des champions. Ce non-match lui fait perdre sa place de titulaire et ses chances de participer à l’Euro 2004. Comme Dutruel, Chiottis est international (une seule sélection), mais lui n’a jamais joué à Barcelone. Il évolue actuellement à l'APOEL Nicosie.



6. Ivan Pelizzoli

top10_bo_cm_pelizzoli.jpgIvan Pelizzoli, le nouveau Dino Zoff. Très bon très jeune, il progressait très rapidement dans le jeu, pour devenir un des meilleurs gardiens du monde. Après avoir été formé à l'Atalanta, Ivan rejoint la Roma où il confirme plus ou moins ses prédispositions. À vingt-deux ans, il parvient à pousser Antonioli sur le banc de touche et obtient ses premières convocations avec la Squadra. La saison suivante, il est titulaire dans la meilleure défense de la Serie A. Mais les choses vont se gâter par la suite. Non sélectionné pour l'Euro 2004, ses performances deviennent moins bonnes et à vingt-quatre ans, il se fait doubler par ses remplaçants, Curci et Zotti.
En 2005, Pelizzoli est prié de quitter le club et va trouver du temps de jeu à la Reggina. En concurrence avec Pavarini, il finit par gagner sa place mais a du mal à s'éclater dans un si petit club. Il signe en janvier 2007 au Lokomotiv Moscou, l'équipe de Sytchev et Odemwingie. En Russie, Ivan retrouve la Coupe d'Europe mais va vite déchanter. Parce qu'en Russie, les joueurs arrivent par wagons et en deux mercatos, Ivan se retrouve quatrième gardien.
En 2009, il retourne en Italie dans un club de Serie B, à Albinoleffe. Malgré la concurrence, il est le gardien le plus utilisé. Cette année, il est le gardien remplaçant de Cagliari.



7. Maxim Tsigalko

top10_bo_cm_tsigalko.jpgLa Biélorussie est à l'honneur dans L'Entraîneur: le scout du jeu a complètement craqué sur ces joueurs qui brillaient en équipe réserve du Dynamo Minsk en 2000. Avec Nikiforenko, on peut compter Milvesky, le nouveau Beckenbauer et enfin Tsigalko. Cet attaquant ferait passer Battistuta pour le premier Becanovic venu. Il est capable de marquer plus de cent buts en une seule saison. Dans la vraie vie, Tsigalko a tout d'un grand. Incroyablement efficace en équipe réserve, il confirme très vite en équipe première et devient international à dix-neuf ans. Il marque même un but pour fêter sa première sélection. Malheureusement, son état de grâce va vite passer. Tsigalko est un peu le Ibou Ba biélorusse: il a connu ses meilleures années avant ses vingt-deux ans.
Par la suite, il ne sera plus appelé en sélection et va tenter de relancer sa carrière dans le championnat kazakh (2007) puis dans le championnat arménien (2008). À vingt-sept ans, il joue actuellement dans le championnat biélorusse, à Savit Mogilev.



8. Mathias Asper

top10_bo_cm_asper.jpgLes joueurs suédois ont toujours eu la cote auprès des scouts de Championship Manager. Pour vous dire, Alexander Farnerud pouvait même faire de l'ombre à Ibrahimovic dans le CM04. En 1999, Mathias Asper est la bonne affaire au poste de gardien de but. Avec lui, vous pouvez avoir une défense en bois sans problème, il est à la parade à chaque match.
Dans la réalité, Mathias va faire la carrière d'un joueur moyen. Après plusieurs années dans le championnat suédois, il rejoint la Real Sociedad de Stéphane Collet. Il a alors vingt-sept ans et compte deux sélections (il fait partie de la sélection disputant l'Euro 2000). Remplaçant d'Alberto, il joue peu la première saison et encore moins avec Denoueix pour sa deuxième saison. L'arrivée de Westerveld le fait passer numéro 3 et le pousse à quitter le club. Asper rejoint alors Besiktas, un club qui aime les gardiens nordiques (un Norvégien, un Danois et un Suédois occupent ce poste cette saison-là). Asper y dispute une demi-saison avant de rentrer au pays.
Il va effectuer l'essentiel de sa carrière à Malmö (une parenthèse en Norvège) et l'achève actuellement dans son club formateur, à Mjallby.



9. Rudy Haddad

top10_bo_cm_haddad.jpgGrande promesse du football français, Rudy Haddad est un véritable prodige à Championship Manager, le nouveau Zidane. On ne peut pas trop en vouloir aux concepteurs du jeu: Rudy a attiré l'attention des plus grands clubs dès l'âge de douze ans.
Après être passé par Clairefontaine, Rudy rejoint le Paris SG et signe un contrat espoir alors qu'il n'a que seize ans. Il devra attendre la nomination de Lolo Fournier pour être aligné avec le PSG. Ses entrées sont bonnes, mais pas assez convaincantes pour lui faire une place parmi Dhorasoo, Rothen, Landrin ou encore C. Rodriguez. À vingt-deux ans, Rudy totalise une sélection Espoir, neuf matches de Ligue 1 (une seule titularisation) et sent que sa carrière piétine. Paris le prête sans option d'achat à Valenciennes. Il y retrouve la Komb, son ancien entraîneur en équipe réserve mais son irrégularité ne lui permet pas de s’y imposer. À son retour de prêt, Le Guen lui annonce qu'il ne compte sur lui. Après avoir repoussé des offres de Ligue 2, Haddad rejoint le Maccabi Tel Aviv, Avec Rudy, le club effectue une de ses pires saisons, terminant le championnat à la sixième place. Mais peu importe, Haddad est enfin titulaire dans une équipe. Ses origines juives permettent au club de le compter parmi les joueurs nationaux et le rendent sélectionnables pour la sélection d’Israël. Le joueur ne sera finalement jamais appelé. En janvier 2009, Rudy signe à Châteauroux, le club qui n'oublie jamais les anciens du PSG. Rudy a aujourd'hui vingt-six ans et est titulaire à la Berrichone.



10. John Curtis

top10_bo_cm_curtis.jpgJohn Curtis fait partie, comme Kieran Richardson par la suite, des joueurs formés à MU qui ont une grosse cote dans Championship Manager. Il faut dire que John était un monstre dans les équipes de jeunes. Polyvalent, il peut jouer milieu défensif, défenseur central et même arrière latéral. À dix-huit ans, il signe son premier contrat pro à MU et à vingt, il fait ses premières apparitions au milieu des Cantona, Beckham et Giggs. Pour relativiser, on peut se rappeler que William Prunier avait été essayé par Ferguson quelques mois auparavant.
Après quatre saisons passées principalement avec la réserve, Curtis est prêté à Burnsley puis vendu à Blackburn. Il participe à la remontée du club en Premier League, mais se fait prendre sa place par des recrues plus expérimentées. Il va finir la saison à Sheffield, en deuxième division, avant d'être transféré gratuitement à Leicester. D'ailleurs, il sera toujours transféré gratuitement. John Curtis va tout au long de sa carrière osciller entre les deux premières divisions de l'élite anglaise, avant de plonger dans la troisième avec Nottingham, et dans la cinquième avec Wrexham.
À trente-deux ans, John Curtis a quitté l'Angleterre pour rejoindre en début de saison la première division australienne, au Gold Coast United.

Réactions

  • Il Capitano le 14/10/2010 à 19h14
    De La Cuesta, un Colombien qui était monstrueux derrière ça ne dit rien à personne?

  • Petit Jouor le 14/10/2010 à 19h37
    Amarioh
    jeudi 14 octobre 2010 - 13h10

    D'Allessandro !
    +1 ! Tellement vrai.

    ... et sinon j'annonce que le MHSC peut tout-à-fait gagner une Ligue des Champions avant l'OL !

  • DidierDeschampsdelamontagne le 14/10/2010 à 20h05
    Quelque soit mon équipe de départ à CM 00-01, je me retrouvais toujours après 4-5 saisons avec Lucio Filomeno et Derek Boateg (alors qu'il s'appelle en fait Boateng, sorte de Dupont local quoi ^^).
    Il y a encore quelques mois de ça, j'avais rattaqué une West Ham et voir jusqu'où je pouvais aller en gardant Ferdinand, Joe Cole, Lampard, Carrick et Defoe !!! L'expérience a tourné quand Shaka Hislop et Davor Suker ont pourri l'ambiance du vestiaire avec leurs "problèmes personnels"...

  • tofsanne le 14/10/2010 à 20h57
    La même année que Petre, moi j'avais Ygor (Yegor?) Titov, un russe, et oui, je l'avoue, l'année précedant sa venue à Lyon, un gros buteur cartonnait: John Carrew...

  • kiouv le 14/10/2010 à 21h11
    Je re-relance d'un Kennedy Barkircioglü !

    Voire un petit Peter Lovenkrands.

  • Daron le 14/10/2010 à 22h20
    Si on part sur Bakircoglu, je me sens obligé de te relancer d'un Ronald Gomez, que j'avais trouvé très bon lors d'un France Costa-Rica en 2006. Une vraie machine achetée rien du tout à l'OFI Crète, et qui tournait à 2 buts par match.

  • DidierDeschampsdelamontagne le 14/10/2010 à 23h42
    Philippe Mexès ça compte ??

  • Hydresec le 14/10/2010 à 23h58
    En gardien, je m'étais régalé avec Sébastien Pauvert : acheté pour une poignée de cerises à Istres, cet ancien du FCNA (originaire du 49) vous bétonnait les cages avec du parpaing de qualité barthézienne ou presque.

    Dans la vraie vie, il achève sa carrière au Vendée Fontenay Foot en CFA.

  • AWOL le 15/10/2010 à 01h04
    Florentin Petre a réussi l'exploit de disparaitre du jeu dans une des versions qui suivit celle où il était la réincarnation de Maradona : après sa sélection à l'Euro 2000 (la Roumanie élimine l'Angleterre et l'Allemagne en sénilité avancée), il contracte l'hépatite C et est privé d'entraînement. Cela doit le conduire vers la recherche d'autres grandes émotions et il se lance dans une nouvelle discipline, la pêche au lancer sous ligne à haute tension.

    Electrisé, il va frôler la mort. Fin 2000, il est déclaré perdu pour le football pro voire pour tout sport. La scène CM est en deuil et mes parties avec l'Atletico Madrid n'auront plus jamais le même goût.

    Heureusement, à force de soutien et de courage, il reprend en équipe première en 2002 et retrouvera sa place de titulaire au Dinamo et avec la sélection. En 2008, il prendra à nouveau part à l'Euro, huit ans après, mais a changé de coin de pêche.

  • Miklos Lendvai le 15/10/2010 à 07h36
    J'ai longtemps hésité entre Petre et Mihalcea, et cette petite anecdote me fait regretter mon choix. C'était tellement tentant de prendre le nouveau Hagi.

    Sinon, en bête de championship, il y avait To Madeiro, mais il n'existe pas dans la vraie vie. il fait partie de ces quelques joueurs créés de toute pièce par les concepteurs du jeu.

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