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La position du bouc

Tony Chapron est présenté comme le responsable du jet de projectile sur son assistant... Déjà responsables des écarts des joueurs et désormais des débordements dans les tribunes, les arbitres le sont-ils aussi de la médiocrité des médias spécialisés?
Auteur : Jérôme Latta le 13 Sept 2010

 

Après l'invention par Canal+ et TF1 de l'émission de foot sans foot (lire "6% Foot"), L'Équipe a mis au point le compte-rendu de match sans compte-rendu de match (objectif final: le journalisme sportif sans journalisme). Depuis plusieurs années, l'article en question s'est en effet laissé rogner par les "hors-texte" censés rendre plus funky une maquette dont les micro-évolutions sont moins rapides que son vieillissement (1). Flanqué de "L'avis de l'envoyé spécial" – opinion de poche aussi jetable qu'un mouchoir (lire "Une Équipe légèrement remaniée" et "Le tourbillon de l'avis") –, le compte-rendu se résume donc à des considérations générales agrémentées de quelques mentions de la rencontre. Un angle fait l'affaire, simpliste si possible.

chapron_lens2.jpg


"M. Chapron a sans doute appliqué le règlement"

Et quel meilleur angle, pour tirer avec passion la quintessence d'une rencontre de football, qu'une bonne vieille polémique sur l'arbitrage? Dans son "reportage" sur Lens-Lille (L'Équipe de dimanche), Lionel Dangoumau attaque bille en tête.

"Tony Chapron n'aura pas fait grand-chose pour sa cause dans le Nord. Pris à partie par le président de Valenciennes, Francis Decourrière, en mai 2009, il a électrisé (2) hier soir le derby du Nord en expulsant Sylvain Roudet, pour ses propos ou son ironie déplacée (des applaudissements) envers sa personne".
Un commentaire de texte s'impose, car le journaliste omet de préciser les circonstances du précédent invoqué, porté implicitement au débit de l'arbitre. Ce soir-là, le président valenciennois avait violemment insulté Tony Chapron, au terme d'une rencontre au cours de laquelle ce dernier avait pris des décisions pourtant parfaitement légitimes, de l'aveu même de L'Équipe du lendemain (lire "La raclure et les racleurs"). Le quotidien sportif en avait tout de même fait "L'Affaire Chapron" et non l'affaire Decourrière... Seize mois plus tard, l'insulté est encore coupable.

"M. Chapron a sans doute appliqué le règlement mais il n'a pas vraiment servi l'ambiance générale de la rencontre, ni la sécurité de l'un de ses assistants, touché à la tête par un projectile venant de supporters lensois, juste après l'expulsion de Jemaa au vestiaire".
Vous avez bien lu. Un arbitre se voit reprocher d'appliquer le règlement, et surtout d'être responsable d'un jet de projectile sur son assistant, pour avoir compromis "l'ambiance" (?!) du match. On est bien dans cette rhétorique ubuesque que Denis Balbir avait merveilleusement résumée, un soir de Coupe de France: "Les arbitres sont les premiers responsables des erreurs commises par les joueurs". Qu'ils soient aussi rendus responsables de débordements dans les tribunes est une suite logique.
Sur le fond: rien. On cherche même en vain la condamnation du jet de projectile, présenté comme une contingence des décisions arbitrales. La seule considération du journaliste est administrative: "Menacé d'un match à huis clos avec sursis, Lens aura du mal à éviter la sanction".

chapron_lens1.jpg


Les joueurs ne font plus de fautes, tout est de la faute de l'arbitre

Loin d'être rassasié, Lionel Dangoumeau, pour mieux enfoncer le clou dans la croix de Chapron, ne craint pas de développer sa thèse dans... "L'avis de l'envoyé spécial", évidemment.

"En prenant deux décisions spectaculaires, les expulsions de Roudet et Jemaa pour des paroles et des gestes déplacés, M. Chapron a fait basculer le derby du Nord et il en a dégradé l'atmosphère".
Bis repetita. L'atmosphère. L'arbitre cause unique du score final. Responsable de tout. Mêmes des "paroles et des gestes déplacés" des expulsés? Les joueurs ne font plus de fautes, tout est de la faute de l'arbitre. C'est l'arbitre qui est trop nerveux, pas le joueur qui a déjà pris un avertissement sur une altercation avec un adversaire et qui réclame ensuite un carton (encore un qui n'a pas lu la charte).

"A priori (sic), il a pourtant appliqué le règlement et les consignes de ses responsables, qui ont demandé la plus grande sévérité pour les réactions intempestives des joueurs. Cette exigence a démontré ses limites hier, comme la consigne franco-française qui avait débouché sur une avalanche de penalties, il y a deux ans".
Il faudrait que les arbitres comprennent un jour que leurs efforts de compromis avec les médias ne consisteront qu'à tendre l'autre joue aussi longtemps qu'ils exerceront dans ces conditions. Même en appliquant le règlement, ils restent coupables (3). Le journaliste, lui, ne se donne pas la peine de considérer les enjeux: faut-il continuer à tolérer des contestations systématiques et un irrespect envers l'arbitre impensables dans la totalité des autres disciplines sportives?

"Puisqu'il faut appliquer la règle, on attend désormais que chaque sourire ironique dirigé vers un arbitre soit sanctionné d'un rouge. Au moins".
Cher lecteur, tu viens de voir L'Équipe atteindre, avec cette saillie, les confins de son sens de l'humour. Et d'en désigner son principe objet: car si l'on ne peut plus se gausser des arbitres quand on ne les descend pas en flammes, que diable faire de notre liberté d'opinion?
On peut en rire à notre tour. On peut considérer que l'arbitre n'a pas pris les meilleures décisions, voire qu'il devrait se résigner aux contestations et à la position du bouc émissaire dans le kamasutra du football contemporain. Mais accuser les arbitres de dégrader "l'ambiance du match" quand les médias spécialisés alimentent quotidiennement l'hostilité à leur égard relève d'un raisonnement difficilement supportable et d'un déplorable déni de responsabilité. Alors, puisqu'il est permis de tenir de tels propos dans un quotidien national à grand tirage, qu'il nous soit permis de dire ici l'écœurement que leur lecture nous procure.


(1) Remarque également valable pour le site des Cahiers du foot.
(2) Eurosport.fr paraphrase le quotidien sportif: "Tony Chapron a électrisé le match Lens-Lille (1-4). Il a surtout contribué à mettre en danger la sécurité de son assistant". Le "débat" sur le sujet lors de Canal Football Club n'a pas dérogé à la ligne générale.
(3) On réclame de la "psychologie" aux arbitres quand ils appliquent le règlement à la lettre, et on les accuse de laxisme quand ils se risquent à la psychologie (cf. la finale de la dernière Coupe du monde).

Réactions

  • visant le 13/09/2010 à 21h00
    nihilo
    lundi 13 septembre 2010 - 19h50

    On ne doit pas se comprendre alors. Je me moque complètement que ce soit Roudet, Pedros ou leurs grandes tantes respectives. Rassures-toi, je n'ai rien contre lui.
    Mais ça serait quand même bien de relire (attentivement) mon post où j'évoquais Roudet avant de me considérer comme à côté de la plaque.

    Je m'étonnais juste de voir le CV de chaque arbitre ressortir à chaque polémique (celui de Chapron dans ce cas) alors que des joueurs ayant été auparavant acteurs de certaines de ces polémiques passent, en revanche, systématiquement entre les gouttes (Roudet dans ce cas).
    Je me dis juste qu'un joueur de 29 ans qui a connu une interruption de match avec ambiance délétère (Nice-Sochaux), qui a déjà eu un rôle pas très glorieux au cours de cette soirée ( lien), pourrait éviter d'avoir ce comportement en sachant les risques que cela peut engendrer.
    Au lieu de ça, on reporte cette responsabilité sur les épaules de l'arbitre qui, selon les médias, doit juger si il est opportun ou non de sortir la biscotte à ce moment du match.
    On ne peut pas juste se demander si il est opportun de chambrer l'arbitre à cet instant?

    Et bien évidemment c'est valable pour tout le monde (je ne me braque pas sur ce joueur mais je n'y peux rien, c'est lui qui est ici concerné!). Mais on ne peut pas éternellement se retrancher derrière le "tout le monde le fait donc je ne vois pas pourquoi untel doit être sanctionné".
    Par contre je suis entièrement d'accord, il faut harmoniser ces décisions.



  • Jean-Patrick Sacdefiel le 13/09/2010 à 21h15
    Nasribery : "Et puis, dans l'histoire avec Decourrière, n'était-ce pas Mr Tony Chapron qui avait déclaré "De toute façon, c'est pas à cause de moi que vous allez descendre". "

    Non, ça c'est ce que le joueur a prétendu et a répandu dans le vestiaire, histoire que tout le monde devienne aussi hystérique que lui. Chapron a nié avoir tenu de tels propos, qui n'ont pas été rapportés non plus par les témoins de la scène. Je pense qu'on peut monter n'importe quel dossier sur n'importe quel arbitre en prenant trois matches émaillés de controverses à charge.

    Je ne dis pas ça pour toi, mais j'ai le sentiment que parmi les lieux communs à sortir dans toute conversation sur la nullité des arbitres, il y a "Chapron est naze tavu".

  • Nasribery le 13/09/2010 à 21h18
    Il me semble avoir eu plus de certitudes sur la phrase de chapron, mais je peux me tromper, ça date. Si la phrase était un mensonge, Maxima Mea culpa.

  • The Great Koala le 13/09/2010 à 21h26
    Je crois que vous n'avez pas compris. Tous les chtis sont sympa. Oui, TOUS, comme ce jovial lanceur de projectile sur l'arbitre de touche, ce débonnaire Roudet qui dit à l'arbitre "vous êtes grave" (et qui n'aurait pas du tout crié au manque de respect et au mépris si c'était l'arbitre qui lui avait dit ça), ce truculent Jemaa qui insiste auprès de l'arbitre à la 46e alors que celui-ci lui a dit de se tenir à carreau juste avant la mi-temps.

    Comme tous les chtis sont sympas, seul un non-chti pouvait gâcher la fête de ce Lens-Lille. Les parisiens étant maintenant interdits de pénétrer le Nord-Pas-de-Calais, il en fallait un autre. Tony Chapron.

  • Gengis Oliver le 13/09/2010 à 23h22
    Pardon de ramer à contre courant, mais l'excès de zèle arbitral, tel qu'il est imposé, non pas par le règlement, mais par des directives toujours plus stupides en début de saison ne peut que placer les arbitres dans des situations exécrables.

    On peut toujours demander aux footeux d'être de gentils garçons qui ne manifestent jamais et qui restent impassibles après avoir couru 20 km, qui ne contestent jamais comme les rugbymen de la légende. Et pourquoi pas d'avoir un cerveau tant que vous y êtes ?
    Cessons de sanctionner des broutilles comme des tacles à la carotide.

    Le geste du joueur qui réclame un carton pour son agresseur est anodin, par rapport à la sanction. Si au moins Chapron avait sanctionné aussi l'agresseur. Mais Chapron, bon élève (les amateurs de Gotlib comprendront), n'a fait qu'obéir aux ordres, plutôt que de réagir à une situation.




  • 5ylV@iN le 14/09/2010 à 00h10
    L'Équipe a beau démultiplier son arsenal anti-arbitres, les présidents s'époumonner sans fin ils n'arriveront jamais à la cheville de Berlusconi avec ce «Le problème, c'est que le Milan tombe souvent sur des arbitres de gauche» Micro de Plomb 2010.

    Chapeau Cavalliere !

  • Mangeur Vasqué le 14/09/2010 à 01h16
    Même haro sur l’arbitre en Angleterre, et pire encore (la Premier League plc, la puissance de ses managers étant inversement proportionnelle à la faiblesse de ce qu'il reste de fédé).

    Haro souvent orchestré par d’ex joueurs modèles comme Lee Dixon ou Alan Shearer (qui sévissent sur la BBC) ou la grande gueule de TalkSport, Stan Collymore.

    Récemment, un site de foot anglais publiait un article intitulé « Pity the poor sod in the middle » (On plaint le pauvre type au milieu). Le titre résume bien ce que doivent endurer régulièrement les arbitres en Angleterre.

    La presse papier suit le mouvement, exponentiellement, l’hostilité se répand comme une traînée de poudre. Le sentiment anti-arbitre se nourrit de lui-même à vrai dire, il n’a besoin de personne pour faire recette. Même l’homme de la rue, ou le pilier de comptoir, paraissent bien indulgent comparés à « l’homme des médias » quand ils discutent de l'homme en noir.

    Les managers font bien plus que d’engueuler les arbitres, en bon citoyens, il les dénoncent aux instances, et se permettent de
    « comparer leur prestation » d’une saison sur l’autre (toujours à la baisse, cela va de soit).

    Les managers se substituent aux assesseurs, notent eux-mêmes les arbitres, et il est fréquent qu’ils signalent « les graves déficiences des arbitres » dans un « rapport » qu’ils envoient à la fédé après un arbitrage qui leur a pas plu. Le dit arbitre se retrouve parfois à officier en D2 ou est relégué 4ème arbitre. Que des sanctions pour les mauvais arbitres existent, tant mieux, mais qu'on laisse faire les assesseurs.

    Dans un excellent article de When Saturday Comes, intitulé
    « l’irrésistible tentation de s’en prendre aux arbitres » (The irrestisistible temptation to rant at referees – extraits ci-dessous en francais), le journaliste souligne l’effet pervers d’un tel acharnement sur un seul homme (défendu du bout des lèvres par sa hiérarchie, bien entendu).

    Gueuler sans cesse sur l’arbitre, lui mettre constamment la pression, etc. n’est guère de nature à le rendre serein et le faire avancer dans sa difficile et ingrate tâche. Extrait de cet article :

    « Les arbitres n’améliorent pas leurs prestations grâce aux jérémiades incessantes des entraîneurs – au contraire. Cela ne fait qu’accroître la pression sur leurs épaules et, par-là même, la probabilité de mauvaises décisions ».

    Mike Dean est une cible de choix outre-Manche :

    lien


    Fait assez rare dans le passage ci-dessus (fréquent sûrement, mais rare de le lire) :

    « Brian Laws said [the referee] Mike Dean had been "conned" into awarding a match-winning penalty when Martin Olsson went to ground despite there being no contact from the goalkeeper, Brian Jensen. Olsson has since admitted that he went into the game aware of Dean's reputation for awarding penalties ».

    La dernière phrase est d’une franchise pas courante : Martin Olsson, joueur de Blackburn, admet noir sur blanc avoir plongé car il connaissait « la réputation de Mike Dean à accorder des pénalties ».


    Pour finir, voici 2 autres passages édifiants de l'article de When Saturday Comes que j’évoquais plus haut (« l’irrésistible tentation de s’en prendre aux arbitres ») :

    Premier extrait :

    « David Moyes [entraîneur d’Everton] est même allé jusqu’à analyser la prestation de Webb [arbitre] dans sa globalité, comme pour ajouter du poids à ses critiques "L’arbitrage de Mr Webb n’est plus aussi bon que ces dernières saisons" a-t-il déclaré à la BBC Radio 5.
    Cela suffit à se demander si Moyes ne passe pas plus de temps à disséquer les prestations des arbitres qu’à analyser les erreurs de ses propres joueurs. Et Moyes d’ajouter :
    "De plus, les décisions ce week-end ont été douteuses dans beaucoup de gros matchs".
    Oui, oui Monsieur Moyes, les problèmes d’arbitrage ne s’arrangent pas... Mais que proposez-vous de faire, David ? Abolir les arbitres et laisser les entraîneurs décider par un système d’accord mutuel ? Demander aux spectateurs de voter à main levée ? Non que Moyes ait été vraiment en colère, contrairement à l’éternellement furax, Sir Alex »

    Deuxième extrait :

    « Si des entraîneurs expérimentés comme eux arrivent à intégrer la simple notion que des défaites ou des points perdus sont le fait, en grande partie, de la mauvaise performance de leur équipe, pourquoi n’arrivent-ils jamais à résister à la tentation de s’en prendre à l’arbitre ?
    Bien sûr, trouver quelqu’un à qui faire porter le chapeau est aussi humain que l’erreur en elle-même, qu’elle soit réelle ou imaginée. Néanmoins, quel bénéfice le football en tire-t-il, à part alimenter encore plus les chroniques sportives pour rien ?

    Les arbitres n’améliorent pas leurs prestations grâce aux jérémiades incessantes des entraîneurs – au contraire. Cela ne fait qu’accroître la pression sur leurs épaules et, par-là même, la probabilité de mauvaises décisions ».

  • Charterhouse11 le 14/09/2010 à 01h48
    Je plussune sur Tonton (et son idée de tout siffler. Et de cartonner à tout va. Dans 3 semaines, tout le monde aura compris).

    Mais je plussune aussi sur Tricky dont l'idée n'est pas idiote: laissez tout passer, ca serait assez jouissif, L'Equipe ne saurait plus quelle ligne éditoriale prendre, les présidents ne sauraient plus quoi dire. Miam.

    Quant au "Vous êtes graves!" que certains ici contestent, prétextant en gros que c'est pas la mer à boire, qui se souvient du serbe qui en match de qualification contre la France y a qqs mois de cela, en Serbie, avait marqué un but en fin de match avant de se le voir refuser logiquement (enfin je crois que tout arrive comme ca).
    Et à ce moment, il met son doigt sur sa tempe et fait comprendre à l'arbitre qu'il est fou. L'arbitre le voit et boum dehors.
    Me souviens pas avoir entendu beaucoup de gens se plaindre de cette action. Pourtant c'est la même chose que samedi soir.

  • Sens de la dérision le 14/09/2010 à 09h32
    Nasribery
    lundi 13 septembre 2010 - 20h02
    Je suis un défenseur omniprésent de l'arbitre, mais à partir du moment où je vois Tony C, j'ai vraiment du mal, mes "arbitres enc*ulés" reviennent, je commence à oublier les joueurs et critiquer l'arbitrage.

    Vous oubliez de signaler la gestion calamiteuse de son match entre Lille et Toulouse en Coupe de la Ligue par exemple. Le match Marseille-Bordeaux et son lot de polémique. Le Lyon-Bordeaux, avec les 3pénaltys oubliés. Le Marseille-Lille, où il expulse un Lillois dès la 5ème minute, avec un pénalty ou un coup franc bien placé ( converti d'ailleurs, la fameuse double peine).
    ------
    Tu as une façon bien étrange de défendre les arbitres. Je n'ai pas le souvenir de tous les matchs dont tu parles, mais tenir un tel dossier sur un arbitre ressemble à un acharnement.

  • In Gone We Trust le 14/09/2010 à 09h36
    Gengis Oliver
    lundi 13 septembre 2010 - 23h22

    On peut toujours demander aux footeux d'être de gentils garçons qui ne manifestent jamais et qui restent impassibles après avoir couru 20 km, qui ne contestent jamais comme les rugbymen de la légende. Et pourquoi pas d'avoir un cerveau tant que vous y êtes ?
    Cessons de sanctionner des broutilles comme des tacles à la carotide.

    Le geste du joueur qui réclame un carton pour son agresseur est anodin, par rapport à la sanction. Si au moins Chapron avait sanctionné aussi l'agresseur. Mais Chapron, bon élève (les amateurs de Gotlib comprendront), n'a fait qu'obéir aux ordres, plutôt que de réagir à une situation.
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    C'est vrai ça, on va quand même pas sanctionner d'un carton de simples gestes d'irrespect. C'est quand même pas la même chose qu'un "tacle à la carotide".
    Et puis pareil pour les simulations, pourquoi mettre un carton ? Ça blesse personne là aussi. Le tirage de maillot, pareil. L'obstruction sur une contre attaque aussi c'est pas si répréhensible que ça.
    Si, comme tu le dis, ces mecs n'ont pas de cerveaux, dans ce cas faut pas leur présenter un système trop compliqué. Tu contestes ? Carton. Tu plonges ? Carton, et si l'arbitre se fait avoir et siffle péno, 5 matchs de suspension par une commission qui se remue les miches.
    Comme je l'ai dit, au bout de 6 mois les joueurs seront déjà un peu calmés.


    Charterhouse11
    mardi 14 septembre 2010 - 01h48
    Mais je plussune aussi sur Tricky dont l'idée n'est pas idiote: laissez tout passer, ca serait assez jouissif, L'Equipe ne saurait plus quelle ligne éditoriale prendre, les présidents ne sauraient plus quoi dire. Miam.
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    Pourquoi voudrait tu changer la ligne éditoriale dans ce cas ?
    "M. X a autant laissé ce match se pourrir qu'il a mis en danger la sécurité de ses acteurs, ainsi que de ses propres compagnons d'arme : ses assistants. À un tel niveau d'irresponsabilité, c'en est presque de l'omission de porter secours à personne en péril. Nous savions depuis longtemps que l'arbitrage est, en France comme à l'étranger, le plus grand problème contemporain du football ; M. X nous a prouvé qu'il y avait encore plus dangereux : le non-arbitrage assumé."

La revue des Cahiers du football