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La vidéo, évite

L'Équipe lance sa croisade pour l'arbitrage vidéo en proposant un système à appliquer... dès la Coupe du monde. Encore un grand moment de journalisme démago-magique.
Auteur : Jérôme Latta (avec Nico Paul) le 5 Dec 2009

 

Le "débat" sur l'arbitrage vidéo ne peut exister vraiment que dans le sillage d'erreurs arbitrales spectaculaires, afin de surfer sur l'indignation dans une mer d'évidences. Jeudi, le quotidien sportif s'offre en une un titre définitif qui en dit paradoxalement long sur sa volonté d'assurer avec pondération un débat contradictoire. "La vidéo, vite!" Un écho au "Et la vidéo, alors?" de jadis.

lequipe_video_vite.jpgDouble salto
L'édito, intitulé "Évidence", saisit le lecteur au niveau du néocortex pour juguler toute envie de discuter. Vante-t-on assez les délices de l'unanimité? Gérard Ejnès, fait donner l'artillerie lourde: "L'enquête sur Thierry Henry diligentée par la FIFA (...) est un monde à l'envers. Car ce serait plutôt à Thierry Henry, lesté aujourd'hui d'un chapeau beaucoup trop grand pour lui, de porter plainte contre la FIFA pour non-assistance à footballeur en danger" (1). Cette métamorphose de l'auteur d'une tricherie en victime d'une injustice annonce assez bien le caractère magique de certains arguments. D'ailleurs, autre amateur de saltos, Frédéric Thiriez est interviewé comme il se doit, avec sa fabuleuse Thirieztorique™.

Mais attention, notre institution médiatique enfile là son costume citoyen et, pour la première fois, avance des mesures concrètes. Peu importe la prétention farfelue de les mettre en œuvre "dès le coup d'envoi de la Coupe du monde 2010", peu importe que ce soit sous le titre hypocrite "Aidons les arbitres [que nous ne cessons de descendre]" et sous l'appellation pudique "d'assistance par la vidéo", l'événement est de taille. Va-t-on enfin aborder concrètement les modalités d'application de cette solution miracle?


Allégeance
Avant cela, l'introduction du dossier a des accents de capitulation: "À partir du moment, déjà ancien, où les enjeux économiques ont pris le pas sur le jeu, les décisions des arbitres ont entrainé de telles répercussions que l'erreur est devenu inacceptable". On se demande bien au nom de quoi des journalistes se placent ainsi du côté des "enjeux économiques" et acceptent avec un tel fatalisme la suprématie de ceux-ci sur le jeu. L'allégeance ne s'arrête pas là: "Surtout sous le regard inquisiteur de la télévision, érigée en juge de paix officieux du jeu". Nouvelle interrogation: mais pourquoi diable la presse écrite prend-elle aussi docilement le parti de la télévision? Pourquoi Régis Testelin et Vincent Duluc devraient-ils s'incliner devant Olivier Rouyer et David Berger? Le journal nous laisse sans réponse sur sa troublante vassalisation.

Outre ces "enjeux", on retrouve le catalogue des arguments habituels, dont la minceur n'est jamais interrogée. Ça marche merveilleusement bien dans d'autres sports. Ça n'arrêtera le jeu que quelques secondes. On peut limiter les interventions de la vidéo à des situations précises. La technologie c'est moderne. Tout le monde est pour. Etc.


lequipe_video_vite_2.jpgAngle mort
Les propositions ont le mérite et les travers de la simplicité puisque qu'elles tiennent en quelques lignes. Leurs auteurs pensent peut-être que, "volontairement limitées dans leur ampleur", elles seront applicables... Passons sur la première, qui agite le leurre de la vérification de franchissement de la ligne de but par le ballon: personne ne conteste l'intérêt d'un système instantané et suffisamment fiable (2). Les deuxième et troisième propositions obéissent à la vision binaire qui croit pouvoir toujours séparer les "faute" des "pas faute" et les "dans la surface" des "pas dans la surface". Elles occultent évidemment le problème insoluble des actions difficiles ou impossibles à juger (3). En de tels cas, remarquablement fréquents, comment ignorer que les décisions prises à froid, comme à pile ou face, provoqueront des incompréhensions encore plus vives et accentueront les soupçons? Nulle part cette question cardinale n'est abordée dans le journal.

Enfin, l'accès "illimité" aux images mais restreint aux quatre arbitres constitue un système qui en vaudrait un autre s'il fallait en arriver là (4). Mais à part pour dire que "tous les moyens sont là" et faute d'exemples concrets, on n'en saura pas plus sur la façon dont la vidéo interviendrait tout au long d'une rencontre. Rien sur la probabilité que les limitations prévues susciteront de nouveaux sentiments d'injustice et établiront la difficulté d'empêcher la prolifération des recours aux images, dans des périmètres étendus. Rien non plus sur les cas de figure qui rendraient inextricable le choix du moment de l'interruption et de la reprise du jeu (lire plus bas "Espagne-Corée, revu et corrigé"). Aucun risque, aucune dérive, aucun effet pervers potentiels ne sont évoqués.

lequipe_video_vite_3.jpg

La preuve par cinq
La contradiction est vite réglée, moyennant la concession d'une courte interview de notre camarade Jacques Blociszewski, dont les remarques sont royalement ignorées dans le reste du dossier. Les doutes de Joël Quiniou – un garçon dont l'audace n'est pourtant pas sans évoquer la carrière politique de Pierre Méhaignerie – ne seront pas plus retenus.

La disqualification de l'arbitrage à cinq est tout aussi expéditive, au motif – vous ne rêvez pas – qu'il n'est "pas infaillible" (la preuve, il y a eu une erreur lors de Lille-Genoa). En filigrane, voilà bien la croyance implicite que la vidéo révèlerait au contraire une vérité transcendante et qu'elle annihilerait les injustices sans effets secondaires. On a le sentiment que l'hostilité latente à l'encontre du "multi-arbitrage" est nourrie par la crainte qu'il rende caducs la plupart des cas trop simples qui excitent régulièrement l'hystérie vidéophile.
Et si ça ne suffit pas, l'argument d'autorité est fourni par les "propos définitifs" d'Adil Rami: "Qu'ils arrêtent leurs conneries! Cinq sur le terrain, c'est cinq fois plus d'erreurs". Cinq fois plus à cinq qu'à trois, on peut calculer le coefficient multiplicateur appliqué aux erreurs arbitrales...

La mise en scène spectaculaire de cette démarche cache en réalité les trous béants laissés par les solutions proposées, dont les impasses méthodologiques et les conséquences sur le jeu sont totalement occultées. Le débat sur l'arbitrage vidéo n'a toujours pas eu lieu, la démagogie occupant le terrain. Et il reste toujours aussi difficile de comprendre pourquoi deux objectifs pourtant évidents sont à ce point méprisés: 1. Améliorer l'arbitrage lui-même pour réduire le nombre des erreurs. 2. Accepter le principe même de l'arbitrage, fait d'interprétations, toujours, et d'erreurs, parfois.


NDLR : beaucoup d'arguments faisant défaut dans cet article, nous renvoyons à notre dossier Les règles et l'arbitrage.

(1) Voilà qui rappelle le fameux "Les arbitres sont les principaux responsables des erreurs des joueurs" de Denis Balbir.
(2) Les tests techniques effectués sous l'égide de la FIFA n'avaient pas été jugés concluants, mais la solution n'est pas exclue à l'avenir. Les partisans de la vidéo amalgament souvent "la vidéo" à cette solution particulière, de peu d'effet sur le jeu. Ainsi, L'Équipe classe Gérard Houllier parmi les "pour" alors qu'il s'est simplement dit "favorable à une technologie permettant de savoir si un ballon a franchi ou non la ligne de but".
(3) Il est toujours question des erreurs d'arbitrage indiscutables comme la main d'Henry, jamais des situations indécidables comme l'accrochage entre Given et Anelka lors du même match (lire "France-Irlande: un cas d'école"), que devraient aussi juger les arbitres vidéo.
(4) Il présenterait l'intérêt tout relatif d'éviter les biais du "coaching vidéo" qu'impliquerait la possibilité pour les entraîneurs d'utiliser un nombre limité de recours. Mais il ouvre la porte à un nombre considérable d'arrêts de jeu.



Espagne-Corée, revu et corrigé
Nos journalistes en croisade se payent le luxe de lister des faits de jeu et de donner des exemples dont beaucoup se retourneraient contre eux s'ils étaient examinés de plus près. Ainsi, la une du journal évoque-t-elle quatre grands scandales que le recours à la vidéo aurait pu résoudre: la main d'Henry, celle de Maradona, Angleterre-Allemagne 66 et Espagne-Corée 2002. Problème: dans ce dernier cas, l'erreur d'arbitrage résultait du fait que l'arbitre assistant avait signalé à tort une sortie de balle juste avant le but espagnol... sachant que la balle n'était pas entrée dans la surface (voir la vidéo en bas de page, vers 2'25"), les règles proposées par L'Équipe n'auraient pas pu s'appliquer.

Cet exemple, auquel on trouvera d'innombrables petits frères, confirme que l'instauration de la vidéo dans certains cas appellera nécessairement, à un moment ou un autre, son extension à de nouveaux cas initialement écartés. Comme le fait aussi remarquer Jacques Blociszewski, qui "conteste la discrimination consistant à n'évoquer que les fautes dans la surface de réparation", "il y a aussi des fautes importantes, lourdes de conséquences, hors de la surface. À quel titre laisserait-on celles-là de côté?" Et en effet, on imagine mal qu'avec leurs appels pour éradiquer les injustices, les pro-vidéo s'accommodent de cette nouvelle et fragrante inégalité de traitement. Ou qu'ils laissent longtemps le hors-jeu au jugement des assistants quand le si génial "révélateur" met la vérité centimétrique à portée d'écran des fidèles (lire "Le révélateur au placard"). L'arbitrage vidéo est condamné à tomber dans son propre piège, tant ses premières applications en appelleraient immanquablement d'autres.

Réactions

  • zorrobabbel le 07/12/2009 à 18h05
    Hurst Blind & Fae
    lundi 7 décembre 2009 - 17h55
    theclaw > parce que toi tu n'as plus de doutes apres 75 ralentis de l'action d'Anelka? :)

    --------------------------------------------
    Bel essai Hurst, jolie tentative de changement de sujet !
    Comme indiqué 12876 fois, la vidéo ne peut pas tout régler, donc dans ces cas là, avantage à la défense et basta.


    Theclaw, merci pour tes différents explicatifs, je suis 100 fois d'accord avec toi pour dire que l'essai sera la seule façon de régler ce débat.

  • Hurst Blind & Fae le 07/12/2009 à 18h10
    OK, mon idée c'est juste qu'un arbitre qui pourra se déplacer pour avoir un meilleur angle et qui vivra le choc à quelques mètres de distance en réél sera tout aussi serein qu'un mec qui se repassera la scène à la vidéo. Et au passage, cette solution ne posera pas la somme de problèmes corrollaires.

    Au delà du dispositif optique pour juger l'entrée ou non du ballon, pour lequel je suis entièrement d'accord, tu vois des situations où la vidéo aurait donné une décision nette et rapide, là où l'arbitre supplémentaire n'y serait pas arrivé?

  • Hurst Blind & Fae le 07/12/2009 à 18h12
    zorro, si l'action d'Anelka n'était pas le cas pratique utilisé par theclaw pour expliquer son argument, merci de me montrer où je me suis trompé.

  • zorrobabbel le 07/12/2009 à 18h48
    Hurst Blind & Fae
    lundi 7 décembre 2009 - 18h10
    OK, mon idée c'est juste qu'un arbitre qui pourra se déplacer pour avoir un meilleur angle et qui vivra le choc à quelques mètres de distance en réél sera tout aussi serein qu'un mec qui se repassera la scène à la vidéo. Et au passage, cette solution ne posera pas la somme de problèmes corrollaires.

    Au delà du dispositif optique pour juger l'entrée ou non du ballon, pour lequel je suis entièrement d'accord, tu vois des situations où la vidéo aurait donné une décision nette et rapide, là où l'arbitre supplémentaire n'y serait pas arrivé?
    ----------------------------------------------------------
    faux et archifaux.
    Un arbitre aura beau se déplacer où il veut, tu trouveras de très nombreuses situations avec des joueurs au milieu.
    Des caméra vidéo en hauteur complèteront tout à fait les activités des arbitres dans ces situations précises.

    Si tu veux des cas précis : le pénalty de Fiorèse, la main de Vata, la main de Cris, etc...

  • Troglodyt le 07/12/2009 à 19h52
    zorrobabbel
    lundi 7 décembre 2009 - 18h05

    Theclaw, merci pour tes différents explicatifs, je suis 100 fois d'accord avec toi pour dire que l'essai sera la seule façon de régler ce débat.

    -------
    L'essai de quoi?

  • Hurst Blind & Fae le 08/12/2009 à 00h31
    Je n'ai aucun souvenir de la main de Cris, mais le penalty de Vata et le plongeon de Fiorèse c'est exactement le genre de situation que des arbitres derrière les cages verraient à moins que Salma Hayek fasse du topless en tribunes.

  • zorrobabbel le 08/12/2009 à 07h18
    C'est totalement faux. Dans ces situations il y a un amas de joueurs qui ne permettraient pas à un arbitre placé derrière les cages de voir la main/simulation.
    Maintenant j'arrête la cette conversation qui va autrement ressembler à un oui/non perpétuel (à moins que tu vois la lumière :) ).

  • theclaw le 08/12/2009 à 10h03
    La main de Vata, l'arbitre aurait été situé du mauvais coté (à moins que tu en veuilles 2 par but ;)).

    Fiorèse idem, c'était du mauvais coté.

    Ce que j'essaye en vain d'expliquer est qu'il y aura toujours des cas où l'arbitre sera masqué ou tout simplement pas sur. Avec la video, il peut se permettre de prendre une minute pour confirmer ou infirmer ce qu'il pense. Idem avec 5, 10, 15 arbitres. Plus tu en mets, plus tu dois décider de quel arbitre a la décision finale. Si l'arbitre du centre est sur de lui, l'arbitre de but peut lui dire qu'il y eu main, il ne la donnera pas. Ou alors ça veut dire que l'arbitre de but est un super-arbitre dont les décisions sont infaillibles et sans appel. Peu probable.

    Reprenons la main d'Henry et imaginons que l'arbitre est placé 2 ou 3 mètres plus à droite et qu'il lui semble qu'il y a main. Actuellement, il doit décider si Henry a fait main ou non. C'est sérieux comme décision. S'il se trompe (quel que soit le sens) il peut envoyer la mauvaise équipe au Mondial. Il demande à sonn assistant et celui-ci n'a rien vu. Et il la voit la putain de caméra (c'est ce qu'il se dit hein, ce ne sont pas mes vrais mots :p). Elle est juste là, à 10 mètres. Il sait que tous les téléspectateurs savent. Qu'en tribune de presse on sait. Qu'en loges on sait. Que même le cadreur sait. Mais lui non. Alors il lance une pièce virtuelle dans sa tête et décide qu'il y a main ou pas. Une chance sur deux d'être un héros. Une chance sur deux d'être un incapable.

    Idem pour la main de Vata, pour Fiorèse, pour Luyundula en finale de coupe en carton, etc... Et je parle même pas de la main de maradona (avec un tout petit m).



  • Hurst Blind & Fae le 08/12/2009 à 10h41
    theclaw > j'ai jamais dit que des arbitres supplémentaires verraient tout. Mais qu'ils verraient suffisamment pour prendre une très grande majorité de bonnes décisions, sans entraîner les énormes écueils de l'arbitrage vidéo.

    Cet argument là: "Ce que j'essaye en vain d'expliquer est qu'il y aura toujours des cas où l'arbitre sera masqué ou tout simplement pas sur." est reversible. C'est aussi le cas avec la vidéo, (tu donnes justement l'exemple du péno sur Luyindula, typique de ceux où un arbitre physique voit mieux qu'une caméra)

  • theclaw le 08/12/2009 à 10h51
    "theclaw > j'ai jamais dit que des arbitres supplémentaires verraient tout. Mais qu'ils verraient suffisamment pour prendre une très grande majorité de bonnes décisions, sans entraîner les énormes écueils de l'arbitrage vidéo."

    Cite moi les énormes écueils. Sinon pas la peine de continuer ;)

    "Cet argument là: "Ce que j'essaye en vain d'expliquer est qu'il y aura toujours des cas où l'arbitre sera masqué ou tout simplement pas sur." est reversible. C'est aussi le cas avec la vidéo, (tu donnes justement l'exemple du péno sur Luyindula, typique de ceux où un arbitre physique voit mieux qu'une caméra)"

    Euh non, le péno sur Luyundula, l'arbitre ne peut que se faire abuser tellement c'est bien fait. Mais ça ne résiste pas au ralenti. Si tu fais un stage video d'une heure aux arbitres en leur montrant comment les joueurs se foutent d'eux à chaque fois, ils seront à même de lever le lièvre en regardant les video. Et en plus, comme je le dis à chaque fois, ça doit être couplé avec une sanction très importante en cas de simulation ou triche. Je parle de carton rouge, pas d'un jaune qui ne sert à rien ou d'un blâme à posteriori.

    Qui plus est, si à vitesse réelle l'arbitre est sur de lui, parfois il se trompe. Parfois à vitesse réelle tu bondis de ton canapé en hurlant "pénoooooo là pénoooo putain" et au ralenti tu justifies comme tu peux le geste de l'attaquant auprès de tes potes....

    Alors un arbitre, à vitesse réelle, s'il a un expert tricheur-plongeur, il se fait avoir.

    Avec ma solution, non seulement il ne se fait pas avoir mais en plus les tricheurs seraient dégagés rapidement :) C'est tout bénéfice.

La revue des Cahiers du football