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Quatre vérités et un enterrement

Raymond Domenech prend la fuite... du Parisien en pleine poire. Réussiront-ils à le faire sauter sans attendre? Bonus : Pires, la boîte à meuh.
Auteur : Jérôme Latta le 8 Sept 2009

 

Il n'a pas fallu longtemps pour que Raymond Domench porte seul le chapeau du score (on a déjà oublié le match) de France-Roumanie. Mais peu importe, à la rigueur, la réalité des responsabilités du sélectionneur à cette heure (il porte au moins celle d'avoir laissé se développer ce foutoir): elles ne peuvent de toute façon s'évaluer sur cette rencontre, mais sur l'ensemble de la phase qualificative. Ce qui frappe, c'est justement le moment où une nouvelle crise éclate, avec une violence certaine: très exactement entre deux matches décisifs.


leparisien_domenech.jpg"Révélations accablantes"
C'est Le Parisien qui a allumé la mèche: après la "rupture" entre les Bleus et leur public, voici le "divorce" entre les Bleus et Domenech. Pour l'occasion, le journal renoue avec sa spécialité: la plomberie d'investigation, une philosophie qui a fait de la taupe du Camp des Loges la plus grande star animalière française depuis Mabrouk. "Et soudain, Henry prend la parole". Le lecteur est littéralement transporté dans la pièce où se déroule le drame.
Ces citations si détaillées sont-elles des retranscriptions d'enregistrement, des propos rapportés, recueillis? Ce n'est pas le sujet, l'important, c'est l'effet qu'elles font et la version à retenir: "Thierry Henry, au nom de l’effectif, a dit ses quatre vérités au sélectionneur national. Nos révélations sont accablantes pour Raymond Domenech, dont le divorce avec son groupe est désormais consommé". Un rien orienté, comme présentation, mais elle répond efficacement à la demande.


L'archange Thierry
Henry porte les habits du porte-parole, du héraut: "Ce que tout le monde voit, pense et écrit à l’extérieur, Henry a osé le dire à l’intérieur". Henry est tout à la fois la Liberté guidant le peuple et l'Archange de la révélation (1). On pourrait douter un peu de la légitimité d'un joueur qui a plus assuré que justifié son statut individuel en sélection au cours des dernières saisons, défendant en fin politique sa place en pointe et son siège dans le bus, mais ce serait de la perfidie.
Le reste du récit est en ligne, et chacun jugera de sa véracité ou de la sincérité des démentis apportés depuis – par Thierry Henry lui-même, rien moins qu'au 20 heures de TF1. En tout cas, le scénario n'est pas nouveau (2). Les acteurs non plus. Bavards impénitents, Christophe Dugarry, Robert Pires et Emmanuel Petit (Bixente Lizarazu interviendra probablement dès il aura pris sa douche) ne sont pas retenus par l'intérêt supérieur de la sélection. Ils veulent en finir vite. "On ne peut pas continuer dans de telles conditions. Ce n'est pas possible", explique le premier. "Il est incompétent", assure le second, qui semble un peu resté coincé en 2004 (lire "Pires, la boîte à meuh").


Débarquement immédiat
C'est ce qui frappe le plus: on a l'impression, chez les détracteurs de Domenech les plus radicaux, qu'il faut en finir maintenant que l'occasion se présente, sans attendre la fin de l'histoire. Ils abandonnent même ce qui leur restait de retenue en ne craignant pas de jouer contre l'équipe de France à un moment délicat, en favorisant consciemment une implosion du groupe et en tâchant de rendre impossible la mission du sélectionneur. "La scène que nous révélons va laisser des traces", promet Le Parisien dès le sous-titre, qui assène en conclusion: "Raymond Domenech ne peut plus diriger cette équipe". On s'est ratés en 2006, on l'a raté en 2008, maintenant on tire sans sommation. Tant pis si l'utilité principale de cette exécution serait aujourd'hui de défouler la frustration accumulée...

On avait dit, avant la décision de la Fédération en juillet 2008, qu'une reconduction de Domenech impliquerait une instabilité ingérable pour le sélectionneur et nuisible à la sélection (3). Cela n'a pas manqué. Le président de la Fédération, Jean-Pépère Escalettes, a même ouvert le parapluie la semaine dernière et pointé la responsabilité du sélectionneur. Reste la demi-surprise, quand même, de voir des mines exploser à l'avant-veille d'un déplacement en Serbie, avec deux effets possibles: soit la polémique resserre le groupe, ce dont on peut douter tant l'épine semble bien enfoncée dans le pied, soit elle précipite un délitement qui se traduira au Marakana de Belgrade. Le tableau d'affichage fera encore office de juge de paix, mercredi soir.


(1) "Il faut saluer ici le courage dont a fait preuve Thierry Henry. L’homme aux 112 sélections a exercé pleinement son rôle de capitaine et de leader. En témoigne, d’ailleurs, son but samedi à Saint-Denis, de ceux qui comptent, comme quasiment à chaque fois. Malgré les désaccords, le Barcelonais a trouvé les ressources nécessaires pour montrer la voie à ses coéquipiers face à la Roumanie, affichant une nouvelle fois un mental hors norme".
(2) Les fuites sur la mauvaise ambiance au sein de la sélection ou sur l'absence de leadership de Raymond Domenech n'ont manqué ni en 2006, ni en 2008. Elles constituent un genre journalistique, et la préservation de l'intimité d'un groupe, depuis 98, est un enjeu à part entière pour le staff d'une sélection.
(3) "Il est évident qu'un nouveau mandat de deux ans pour Domenech se déroulerait sur un terrain profondément miné par les procès et les malveillances. Son autorité serait constamment attaquée, au point de compromettre son travail, sa sérénité et l'indépendance de ses choix, mais aussi de précipiter des "crises" à la moindre contre-performance ou d'introduire le doute au sein même du groupe. (...) Avec Domenech, la sélection risque d'être ingouvernable". Lire "Le choix et les embarras".



Pires, la boîte à meuh
pires_guilty1.jpgTémoin à charge cité par Le Parisien, le pauvre Robert Pires est devenu depuis quatre ans une sorte de gimmick médiatique, une boîte à meuh qui vagit le "manque de respect" que lui a témoigné le sélectionneur, jadis. Le joueur s'était déjà épanché dans Le 10 Sport vendredi, il ne se fait pas prier pour revenir à la barre (1).

Robert Pires est un paradoxe: tristement blessé, au meilleur de sa carrière, juste avant la Coupe du monde 2002, il échappe aux tombereaux de critiques déversés sur des Bleus vus comme des roitelets avachis dans leurs privilèges. Pourtant, il s'évertue ensuite à incarner le type de l'international-sénateur détenteur d'un siège à vie en sélection. Il perd sa lucidité en allant jusqu'à croire les notes flatteuses que lui met son ami Pierre Ménès dans L'Équipe alors que ses performances sont, sous le maillot tricolore, en chute libre. C'est d'ailleurs après la pire mi-temps de sa carrière internationale, un soir à Chypre où Domenech commet l'outrage de le remplacer à la pause (d'accord, par Daniel Moreira), qu'il vit un grand psychodrame personnel... et sa dernière sélection, quelques interviewes incendiaires (les premiers d'une très longue liste) venant ensuite griller la possibilité d'un aplanissement – lire "Les gros mots du Petit Robert". (2)

Depuis lors, l'étoile de Villarreal récrimine auprès de quiconque veut l'entendre. "J'ai fait une croix sur les Bleus. J'ai compris depuis longtemps que j'aurai beau être le meilleur sur le terrain, il ne m'appellerait pas". Robert Pires s'estime-t-il encore éligible? Il est tellement meurtri qu'il n'envisagerait pas d'assister à un match de l'équipe de France: "Faut pas exagérer". Le vicomte Robert s'offusque même que celui qu'il dénigre constamment ne soit pas venu le saluer à l'occasion d'un Arsenal-Villareal: "Cela en dit long sur son courage". Quant aux difficultés des Bleus: "J'ai mon explication. Mais je la garde pour moi". Perdu, Roberto, tout le monde l'a vue.


(1) Lire son interview sur leparisien.fr. Notez la présentation tout en objectivité, et l'ironie de Pires développant à propos de 2006 la théorie de "l'accident" qu'on avait entendue à l'encontre de Jacquet en 1998. Autre interview sur football365.fr.
(2) Afin de lui souhaiter un joyeux Noël cette année-là, la Fédération le condamne à 50.000 euros d'amende pour s'être présenté à une interview de Téléfoot en tenue de son sponsor personnel, au grand dam du fournisseur officiel. Sa casquette "Guilty" devient le symbole de sa rébellion.

pires_itw1.jpg
"Pour continuer à passer à la télé, j'ai pensé au surf, mais c'est un peu bouché. Alors j'hésite encore, selon qu'une place se libère pour présenter La grande course ou Le journal du hard".

Réactions

  • losc in translation le 08/09/2009 à 18h33
    Di Meco
    mardi 8 septembre 2009 - 18h24
    Oook > A minima, la sélection des joueurs et le coaching ?

    ------------------------------

    La gestion d'un groupe pendant 6 semaines, alors que ça n'était pas gagné au début (cf. Coupet notamment) ?

  • parisansgain le 08/09/2009 à 19h31
    losc in translation
    mardi 8 septembre 2009 - 18h31

    Un petit coup de Bescherelle ça ferait du bien parisansgain !
    Concernant ton avis que tu partages, je ne peux pas être d'accord. En dehors de ton second paragraphe qui ne veut rien dire, si ce n'est sur le rêve "comme il y a 4 ans", qui est intelligible. Comme beaucoup le disent, le rêve était 98/00, avec une chouette parenthèse (réminiscence ?) en 2006. Pour le reste, je ne me souviens pas d'avoir adoré l'équipe de 2002 à 2005 comme celle de 98/00. C'était une génération exceptionnelle, et la relève est dans ce cas toujours compliquée, à de rares exceptions près (Argentine entre 78 et 86, pas mal de renouvellement et pourtant deux titres de champions du monde).
    Concernant les cahiers, nous pouvons les critiquer pour l'absence d'argumentation forte en faveur de RayDo, ou pour son remplacement. Mais le fait qu'ils dénoncent une attitude médiatique uniquement à charge est à mon sens une bonne chose. C'est ce que j'attends de la rédac', en tout cas. Leur défense se situe plus pour la personne que pour son action. Ou alors j'ai raté le paragraphe où il est dit que nous avons la meilleure sélection avec le meilleur sélectionneur du monde, et qu'en plus on va être champions du monde les doigts dans le nez en 2010. Je ne vois rien de risible, juste une volonté d'objectiver les choses sans suivre les moutons...


    Comme tu me le dis, pour ma part elle m’a fait rêver entre 96 et 98 puis entre 2000 et 2002. donc visiblement pas en même temps que toi, désolé.

    Si je lis tes lignes je comprends que tu attends de la rédac qu’elle critique ceux qui critiquent… Et c’est ce qu’elle fait admirablement en ridiculisant les propos de ceux qui s’attaquent à Domenech. J’avoue que ce n’est pas du tout ma vision du débat constructif… Quand à dire qu’elle ne défend pas son action, dire qu’il n’est pas responsable (et pas que sur un paragraphe) c’est bien défendre son action et non sa personne, tu as du louper pas mal de paragraphes.

    Pour ma part Domenech je m’en fous pas mal, tout comme de l’équipe de France d’ailleurs depuis 2004, je ne suis donc pas parmi ses détracteurs acharnés, mais autant les premiers arguments des cahiers il y a deux ans défendaient du factuel, maintenant ils se contentent d’attaquer ceux qui attaquent Domenech.

    C’est assez drôle dans l’article en particulier sur Henry. Lorsque l’article lui fait tenir des propos contre Domenech, les cahiers l’attaquent (« défendant en fin politique sa place en pointe et son siège dans le bus, mais ce serait de la perfidie. » ça c’est sûr c’est du sportif !)
    Mais lorsqu’il s’agit d’attaquer le parisien, les cahiers lui font au contraire endosser le rôle de celui qui a nié les propos parus dans la presse !

    Ensuite on tire sur les détracteurs à vue (dugarry, pires, petit) tout comme eux le font contre Domenech

    Enfin on conclut sur un « je vous l’avait bien dit » sur la vérité incroyable suivante : le maintien de Domenech n’aura pas résolu les problèmes !

    Honnêtement les cahiers ont fait bien mieux en tant que journalistes intelligents….

    Au fait merci pour l’idée du Bescherelle.

  • Cavégol14 le 08/09/2009 à 19h38
    Ah si Coupet avait été là!!!! Il l'aurait arrêtée cette rumeur??? Je crois oui...

  • Forez Tagada le 08/09/2009 à 19h41
    parissansgain
    "Quand à dire qu’elle ne défend pas son action, dire qu’il n’est pas responsable (et pas que sur un paragraphe) c’est bien défendre son action et non sa personne, tu as du louper pas mal de paragraphes".

    The missing paragraphes. Tu peux nous les retrouver stp? Du moins, une fois écartés tes fantasmes sur ce qu'a dû dire la rédaction conformément à l'idée que tu t'en fais.

  • Charterhouse11 le 08/09/2009 à 23h45
    Très bon article! Merci. Vraiment.
    Je ne suis pas un inconditionnel de Domenech mais le voir se faire dézinguer de toutes parts depuis hier, le voir en prendre plein la tête par un canard qui est au journalisme ce que Pascal Obispo est à la chanson française, ca commencait à me chatouiller.
    Donc merci.

    Ce que j'aime le plus, c'est que, comme certains l'ont évoqué, en 2006 si on va en finale c'est grâce aux anciens et aujourd'hui si on en chie c'est à cause de Domenech. C'est juste ahurissant de schizophrénie.

    Idem pour l'affaire du Parisien: tous les médias croient le Parisien, prennent l'info pour argent comptant. Henry fait une déclaration, répond à Lolo Ferrari "NON" quand elle lui demande s'il a tenu ses propos et personne ne croit Henry et limite le traite de menteur. Magistral!

    Je suis persuadé que le RayDo prévient tous les joueurs en leur disant que ses déclarations à la presse ne sont là que pour meubler et que pour les faire s'agiter et qu'elles ne sont en rien une vérité.

    Quant à Robert Pirès, franchement. Ce joueur est d'un pathétique, c'est incroyable. Il l'a encore mauvaise, doit encore être persuadé qu'il mériterait d'y être. Faudra quand même qu'il se dise un jour que Pirès, franchement, dans 15 ans, tout le monde aura oublié qu'il aura un jour porté le maillot bleu.

  • Di Meco le 09/09/2009 à 09h36
    "Ce que j'aime le plus, c'est que, comme certains l'ont évoqué, en 2006 si on va en finale c'est grâce aux anciens et aujourd'hui si on en chie c'est à cause de Domenech. C'est juste ahurissant de schizophrénie."

    On ne peut donc pas considérer que dans des circonstances différentes l'impact du sélectionneur est plus ou moins important ?

    Par exemple, si on part du principe que Domenech est un mauvais sélectionneur mais qu'il a été sauvé en 2006 par les anciens, il reste un mauvais sélectionneur à l'heure actuelle mais il n'est plus sauvé par personne, les anciens n'étant plus là.

    En d'autres termes, avec un groupe moyen l'importance du sélectionneur se fait plus sentir et ses qualités ou son incompétence sont donc plus visibles.

    Je précise que ce n'est pas forcément mon opinion, j'écris ça pour essayer de montrer que cette argumentation n'est pas forcément contradictoire.

  • Qui me crame ce troll? le 09/09/2009 à 09h40
    Di Meco, c'est aussi la "faute" des joueurs puisqu'ils sont moins bons.

  • losc in translation le 09/09/2009 à 09h45

    Di Meco
    mercredi 9 septembre 2009 - 09h36
    "Ce que j'aime le plus, c'est que, comme certains l'ont évoqué, en 2006 si on va en finale c'est grâce aux anciens et aujourd'hui si on en chie c'est à cause de Domenech. C'est juste ahurissant de schizophrénie."

    On ne peut donc pas considérer que dans des circonstances différentes l'impact du sélectionneur est plus ou moins important ?


    En d'autres termes, avec un groupe moyen l'importance du sélectionneur se fait plus sentir et ses qualités ou son incompétence sont donc plus visibles.

    ----------------------

    Tout à fait, il est évident que certains sélectionneurs, qui par une magie harrypotteresque deviennent alors des sorciers (Hiddink, Milutinovic), ont réussi à tirer la quintessence de groupes que nous pourrions qualifier de moyens (Etats-Unis par exemple).
    Concernant RayDo, ce qui est gênant c'est l'absence de mesure des anti (les pro me semblent excessifs mais plutôt en réaction). Tout est forcément à cause de lui. Mais il est probable qu'en 2006 il a une part de mérite dans le parcours, dans des circonstances favorables avec un Zidane sur une autre planète. De même qu'aujourd'hui il présente des carences dans sa gestion de la sélection, et est coresponsable avec les joueurs de la situation un peu difficile au niveau comptable.
    Et je précise que je ne suis pas fondamentalement pro Dodo, mais que je pense qu'une fois la décision de le maintenir prise, il faut le laisser terminer. Si erreur il y a eu, c'était après l'Euro, pour le moment on encourage les Bleus et basta.

  • Di Meco le 09/09/2009 à 10h37
    Qui me crame ce troll?
    mercredi 9 septembre 2009 - 09h40
    Di Meco, c'est aussi la "faute" des joueurs puisqu'ils sont moins bons.

    Oui, mais les détracteurs de Domenech partent certainement du principe que si on ne peut rien faire, à un ou deux détails près, sur l'effectif en place, il y a plus de solutions de remplacement concernant le sélectionneur.

    Pour clarifier ma position, j'étais contre la reconduction de Domenech après l'Euro mais je pense comme Losc in translation qu'il faut maintenant le laisser aller au terme de sa mission. Je suis donc ponctuellement agacé par la campagne médiatique anti-Domenech, mais étant plus lecteur des Cahiers que de l'Equipe, je subis d'avantage la campagne anti-campagne-médiatique-anti-Domenech.

  • José-Mickaël le 09/09/2009 à 14h06
    Charterhouse11
    mardi 8 septembre 2009 - 23h45
    > Faudra quand même qu'il se dise un jour que Pirès, franchement, dans 15 ans, tout le monde aura oublié qu'il aura un jour porté le maillot bleu.

    Pourquoi tant de haine ? Eh bien je vais te contredire : dans quinze ans, je n'aurais toujours pas oublié Pirès. Son impact sur le jeu des Espoirs qui avaient atomisé les Allemands pour aller à Atlanta. Son but extraordinaire depuis le côté droit avec Metz contre Guingamp en coupe de la Ligue. Son lob similaire contre la Turquie pour sa deuxième sélection. Sa petite passe pour Trezeguet qui remisera de la tête contre le Paraguay. Sa déclaration après le 4-0 légendaire contre le Portugal (comme quoi les Bleus jouaient tellement bien qu'il a regardé l'équipe jouer). Son débordement à l'aile gauche et sa passe parfaite à Trezeguet en finale de l'Euro. Ses jolis buts pour Arsenal qui agrémentaient nos émissions sportives du week-end...

    ---------------
    losc in translation
    mercredi 9 septembre 2009 - 09h45
    > Concernant RayDo, ce qui est gênant c'est l'absence de mesure des anti [...] Tout est forcément à cause de lui.

    Je m'inscris en faux ! Je suis anti-Domenech et je ne me reconnais pas, mais alors pas du tout, dans la description que tu fais.

    Moi, ce qui me gêne, et c'était déjà le cas en 2008, c'est qu'on ne peut pas être anti-Domenech (c'est-à-dire souhaiter qu'on change de sélectionneur) sans que certaines personnes (heureusement, pas tous) nous prennent pour des lyncheurs vindicatifs !

    C'est usant !

    (Je rappelle mon point de vue anti-Domenech : je souhaite que Domenech, en juillet 2010, quitte ses fonctions. Et j'aurais préféré juillet 2008. J'estime que c'est entraîneur compétent pour gérer un groupe déjà constitué, avec des leaders de vestiaires et des joueurs de top niveau, il l'a prouvé en 2006. Mais je prends note qu'il a échoué par deux fois lorsqu'il a eu pour tâche de renouveler l'équipe de France : en 2004-05, et après 2006. Pour des raisons plus personnelles, je déteste le jeu qu'il fait jouer à l'équipe de France (trop frileux, pas assez ambitieux). J'aurais donc souhaité qu'on ne lui laisse pas de troisième chance. Quoiqu'il en soit, je remercie Domenech pour 2006 et je lui souhaite de trouver une nouvelle équipe nationale - une où il n'y a pas besoin de trop de renouvellement à faire si possible. Et maintenant, place à Laurent Blanc à partir de juillet prochain ! C'est en tout cas ce que je souhaite.)

    (Et je suis aussi anti-Escalettes, bien sûr.)

La revue des Cahiers du football