Le Classement en relief et le générateur de classement.


Les résultats de la journée
Paris SG-Lille: 3-0
Lyon-Nancy: 3-1
Sochaux-Monaco: 1-0
Lorient-Le Mans: 1-0
Saint-Étienne-Grenoble: 1-0
Lens-Rennes: 2-2
Boulogne-Auxerre: 0-0
Marseille-Bordeaux: 0-0
Toulouse-Valenciennes: 0-1
Nice-Montpellier: 0-3



Les 5 gestes de la journée

• La demi-volée de Clément qui n'offre pas qu'un demi orgasme footballistique au Parc.
• L'amorti de l'extérieur parfaitement réalisé par Kombouaré, qui nous rappelle qu'un jour, en match amical, on a vu Patrick Blondeau faire un coup du foulard le long de la ligne de touche.
• Les gris-gris de Stéphane "Jay-Jay" Sessegnon avant d'adresser un centre parfait repris de volée par Jallet, tout ça pour qu'il n'en reste qu'une "Butelle" dans les mémoires.
• La frappe de la semaine de Bastos, qui nous fait croire, l'espace d'un instant, que Claude Puel, en train de faire l'avion, est heureux.
• Le Benoît Cheyrou c'est comme le Gourcuff: un matin, midi et soir, et on se sent tout de suite mieux – sauf si on est une barre transversale.



La Bannette

Le joueur statique
Kevin Mirallas (Le Progrès) : "Cela faisait deux semaines et demie que j'étais en arrêt".

The David Vincents
Paolo Duarte (L'Équipe) : "15.000 personnes ont vu une faute qui n'existe pas".

Le gardien qui s'est planté
Jody Viviani (Le Progrès) : "Le but nous plonge la tête par terre".

L'entraîneur qui a quelque chose à dire
Laurent Blanc (L'Équipe) : "Peut-être que si on n'avait pas été au Vélodrome, il y aurait eu but. Mais on était au Vélodrome, donc il y a faute. Il n'y a rien à dire".

Le fan du beau héros de Havel
Charlie Davies (L'Équipe) : "On a bien joué et il y a plus d'opportunités pour moi et Vaclav".

Le peep Sochaux
Francis Gillot (L'Équipe) : "Cette semaine, on a fait une séance vidéo avec eux".

Le joueur prêt à tirer sur l'ambulance
Benoît Pedretti (L'Équipe) : "On attend avec impatience le retour des blessés".

L'empaqueteur maboul
Frédéric Da Rocha (L'Équipe) : "On a manqué de folie pour emballer le match".

La petite branlette thérapeutique en plein air
Ilan (Le Progrès) : "L'objectif c'était de gagner et se soulager devant notre public. On va pouvoir dormir plus tranquille".

L'équipe ramassée par la voiture-balai
Frédéric Antonetti (L'Équipe) : "On a sauté les étapes, on a voulu aller trop vite et il y a eu beaucoup de déchets".

La grosse équipe
Laurent Bonnart (om.net) : "Nous avons montré un gros bloc en proposant beaucoup d'impact avec un gros niveau de jeu et du rythme".

Le joueur qui n'a jamais rencontré Cyril Rool
Marama Vahirua (L'Équipe) : "Quand les attaquants avancent, les défenseurs reculent et inversement".

L'entraîneur qui justifie le comportement de ses supporters
René Girard (L'Équipe) : "Nice avait sorti l'artillerie lourde pour nous coincer".

Le cycliste freestyle
Bafétimbi Gomis (olweb.fr) : "On sait que le championnat est un long marathon. On a juste passé quelques étapes".



Drame de la canicule. Le dernier pull Annie Blatt de Guy Lacombe a explosé comme un vulgaire iPhone.


Les tops

Le top transit intestinal
1. Didier Ollé-Nicolle (L'Équipe) : "C'est plus que pénible et difficile à digérer".
2. Geoffrey Dernis (L'Équipe) : "On avait un peu misé sur le fait que les Niçois pouvaient ne pas avoir digéré Bordeaux".
3. Philippe Montanier (L'Équipe) : "On est peut-être en train de manger notre pain noir".


Le top Médaille du travail de la ville de Lyon
1. Kim Källström (olweb.fr) : "On doit continuer à travailler".
2. Cris (olweb.fr) : "Il faut continuer le travail et ne rien lâcher".
3. Bafétimbi Gomis (olweb.fr) : "On travaille des enchaînements à l'entraînement".


Le top Caliméro
1. Frédéric Antonetti (Ouest-France) : "On a failli perdre ce match, ce qui aurait été injuste car sincèrement je pense que l'on méritait de le gagner".
2. Alain Casanova (L'Équipe) : "C'est vraiment cruel. C'est même injuste de perdre ce match contre une équipe qui est venue uniquement pour défendre".
3. Rudi Garcia (losc.fr) : "Je trouve que le résultat est sévère, notamment en raison du contenu de notre première période. Le minimum pour nous aurait été de partager le score à la pause".



La fin du mercato en couleurs


"Comment ça, qu'est-ce que je fous là? Pourquoi, je suis où? Un club de foot, encore? Putain, j'ai vraiment pas de bol..."



"Alors, Bayern?... Juve?... Allez, je peux ouvrir les yeux maintenant? Ouah, bleu marine, trop classe! C'est Chelsea? Hein?! Comment ça, l'OL? C'est la quatrième fois d'affilée que je tire le même, y en a marre! "



22h42, l'heure est grave. C'est la fin de l'aventure parisienne pour Mateja Kezman, qui rejoint Saint-Pétersbourg dans la plus grande discrétion.


Les minutes

La minute sexuelle de Louis Nicollin
"Ils m'ont fait rire à nous dire qu'on était des suceurs de Marseillais. Mais on n'a jamais sucé les Marseillais. D'ailleurs, si on peut les niquer le 19 en championnat, je serais heureux". (RMC)


La minute rebelle de Pierre Ménès
"Il va bien falloir que vous compreniez que le CFC et 100% c'est pas pareil. C'est pas la même émission, pas la même cible. Je le savais en signant. Je suis là pour dire ce que je pense, j'ai moins de temps de parole qu'à M6 (mais à une plus forte écoute). Et pour ceux qui trouvent que je me suis aseptisé sachez qu'une quinzaine de supporters du PSG m'attendaient à la sortie pour me dire des mots doux après le sujet sur les maillots". (Blog Yahoo ! Sports - zone commentaires)


La minute Louis Nicollin de Pascal Urano
"Le car-jacking d'utilitaires ou de Twingo, ça existe aussi mais tout le monde s'en fout parce que c'est moins spectaculaire! On ne va pas demander aux footballeurs de rouler plus modestement alors qu'un des modèles les plus volés en France, c'est la Ford Fiesta". (jdd.fr, à propos du car-jacking dont a été victime Pierre Alain Frau)


La minute Didier Drogba de Jean-Michel Aulas
"Mamadou [Niang, NDLR] fait partie des joueurs-phares du championnat de France. C'est lui qui est venu nous voir avec son agent. Je crois qu'il avait envie de jouer à Lyon". (RMC)


La minute "au secours, j'ai besoin d'amour" de Jean-Michel Aulas
"C'est un peu un leurre. Je peux vous assurer que l'adhésion du grand public est totale. Il suffit d'aller dans les rues de Paris quand je suis arrivé chez vous tout à l'heure, il suffit d'aller à Marseille, il suffit d'aller à Saint-Etienne, et vous verrez que les gens m'apprécient. Parce qu'ils savent qu'on défend leur idée du football, qui est une idée de football qui gagne. Il n'y a pas de problème d'amour, au contraire". (Canal Football Club)



Ben Arfa : bilan de compétences

Hatem Ben Arfa, titulaire sur le flanc droit de l'attaque marseillaise durant la préparation, a débuté la saison comme deuxième choix, avant de devenir le troisième dès la quatrième journée. La cellule DRH et petits farcis à la provençale des Cahiers s'est penchée sur cet épineux dossier pour définir les profils de carrière à la mesure de la progression du jeune joyau olympien.
• Suppléant numéro un de la doublure cascade de la blanchisseuse de la Commanderie.
• Commis chargé de pousser le fauteuil roulant de Baki Koné.
• Epousseteur en chef des casquettes de Mathieu Valbuena.
• Apprenti coiffeur-visagiste de José Anigo et Guy Stephan.



"Esprit, es-tu là? Si tu es là, manifeste-toi. Ah, merci de prendre mon appel! C'est encore Dédé. Juste pour savoir: dimanche, j'ai fait jouer Hatem cinq minutes, et je me demandais si tu te foutrais pas un peu de ma gueule, par hasard..."


Leçon d'intelligence, niveau débutant

Avec la mise en cause systématique des décisions de l'arbitre, les joueurs vivent dans un monde merveilleux, proche de la petite enfance, où ils ne sont responsables de rien et nourrissent un sentiment d'injustice permanent. Prenez Marco Ramos, exclu lors de Lens-Rennes après un accrochage sanctionné d'un deuxième carton jaune. Le tacle dangereux qui lui avait valu le premier aurait justifié un rouge à lui seul, avec un fauchage Sankukai tout droit sur la cheville de Jérôme Leroy. "On a montré une bonne agressivité tout de même", a cependant estimé le joueur, qui n'en est pas resté là: "Si l'arbitre avait été plus intelligent, il aurait vu que c'était mon deuxième carton" (La Voix des Sports). Et, là, garçon, on a forcément envie, non seulement de te rappeler qu'un carton jaune ne donne pas droit à plus d'indulgence pour la suite, mais aussi de te dire que si tu avais été "plus intelligent", tu te serais rappelé que tu en avais reçu un.





Ça cause des conséquences

C'est Christophe Dugarry qui regrette avec affectation "l'amplification de Cheyrou" qui rend un coup franc aux abords de la surface "très très difficile à juger", malgré l'évidence du geste de Planus, qui tend ses bras dans la course de son adversaire. La chute du vice-capitaine marseillais est certes difficile à juger à vitesse réelle, impossible à juger au ralenti. En rajoute-t-il? La question n'a aucun intérêt. Depuis quand juge-t-on la réalité d'une chute plutôt que la réalité d'une faute?

Avec cette obsession – largement partagée en dehors du monde du football – de juger les conséquences d'une faute en lieu et place de la faute elle-même, on en vient à oublier que c'est le geste d'origine qui est sanctionnable, pas son effet. Cette ambiguïté est bien pratique dès lors qu'on décide de donner tort à l'arbitre, quoi qu'il arrive. Que Cris pose ses mains sur le dos d'un Manceau, et c'est alors la manière de tomber de ce dernier qui sert de prétexte à la polémique...



"Hé Greg, viens ici, tu vas voir l'effet que ça fait d'être au moins une fois dans le dernier carré!"


Langue Dassier

La Ligue 1 est orpheline du verbe de Pape Diouf. Moins en verve, son successeur se montre particulièrement laconique dans le dernier entretien publié par le figaro.fr.



Les observations en vrac

• Le sourire d'Isabelle Moreau est-il plus artificiel que la décontraction d'Hervé Mathoux?
• Merci à Christophe Jallet : il aura suffi qu'on se mette à tirer de loin comme les Anglais pour s'apercevoir qu'on avait des gardiens gaffeurs, comme les Anglais.
• M. Duhamel prévient qu'il arrêtera Nice-Montpellier au troisième pétard et tient parole: on comprend pourquoi Yannick Noah n'a jamais fait carrière dans le football.
• Claude Puel peut serrer les poings sur chaque but, il faudra quand même qu'un jour, il se décide à la terminer, sa chorégraphie d'Alexandrie Alexandra.
• Lors de l'hommage à RLD, Ribéry et Nasri demandent via une vidéo aux joueurs de l'OM de leur faire la faveur de gagner le titre pour leur ancien président. Ils n'auraient pas pu rester au club pour le gagner eux-mêmes de son vivant?
• Quelques minutes plus tard, le fils de RLD annonce que ses joueurs préférés sont Niang et Edouard Cissé. La lose, c'était inclus dans l'héritage?




"Bon, je suis sorti avec Souleymane. Bon en l'occurrence, je crois que l'on peut dire que tactiquement il tient mieux l'alcool que moi".


Vu du forum : Laurel et Hardy

=>> OLpeth - dimanche 30 août 2009 - 23:56 [Gerland à la détente]
Faut que ça sorte quelque part, autant que ça soit sur un forum de bon aloi : le dézinguage d'arbitrage avec les arguments les plus fallacieux possibles, ça commence à bien faire.
Fin de Canal Football Club, le plateau revient sur le but refusé sur but à cause de la grosse poussette de Ciani sur Taïwo, qui était loin de l'action. Rouyer et Ménès vont nous sortir l'argument du siècle pour descendre l'arbitre, qui prend d'ailleurs selon moi une décision somme toute logique, vu qu'il a averti précédemment les joueurs incriminés et que faute il y a: l'arbitre regarde les joueurs au lieu de suivre le ballon. Sur un corner. Analysez la qualité de cet argument. On accuse l'arbitre de faire son boulot, dingue non? Parce qu'au lieu de regarder dans la surface que personne tire de maillot ou colle des coups de coude, l'arbitre ferait mieux de fixer le ballon quand il est dans le coin du terrain puis en l'air, c'est bien plus productif.
L'inanité de leurs arguments à Laurel et Hardy m'a laissé sans voix. Ils ont été tellement frustrés du 0-0 qu'il fallait qu'ils se trouvent une victime expiatoire.



L’envers du championnat
Les parcours sans faute de Valenciennes, Saint-Étienne et Auxerre ont tristement pris fin ce week-end. Nouveaux leaders de l’envers du championnat, les Grenoblois terrassent l’ogre vert, et mettent enfin en adéquation leur qualité de jeu et leurs performances, après une saison initiatique plutôt décevante sur le plan comptable.


"Ah, non! J’ai le vertige, désolé. Ne comptez pas sur moi pour faire le con en haut du classement, je suis très bien ici, merci".
Les autres grands bénéficiaires de la journée sont sans conteste les Lillois, qui grignotent deux places au classement, et se hissent sur le podium au terme d’un déplacement fructueux à la capitale. La gestion à l’envers de l’intersaison semble avoir gonflé l’ambition lilloise. Le niveau d’exigence est tel qu’on sent ainsi une pointe de déception dans les propos livrés par Rio Mavuba au site officiel du club: "Un point en quatre matches, ça commence à faire beaucoup".

Heureusement, Cap’tain Mavuba peut compter sur Ludovic Butelle, qui supplée avec brio Mickaël Landreau pendant son indisponibilité. Malgré des performances de haute volée la saison dernière, notamment en coupe d'Europe, l'ancien Parisien aura du mal à regagner sa place si son suppléant réédite de tels exploits.


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